triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
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ga 23 -Les points germinatifs de la question sociale



 

II. LES TENTATIVES DE SOLUTION A LA MESURE DE LA RÉALITÉ EXIGÉES PAR LA VIE POUR LES QUESTIONS SOCIALES ET LES NÉCESSITÉS.

 

II. DIE VOM LEBEN GEFORDERTEN WIRKLICHKEITSGEMÄSSEN LÖSUNGSVERSUCHE FÜR DIE SOZIALEN FRAGEN UND NOTWENDIGKEITEN



 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes : 023 056-090 (1976) 28/04/1919
(Notes ajoutées, mises en évidence et paragraphes numérotés selon l'édition des 41.-80.000 de 1920)

Original




Traducteur: FG  v.02 28/05/2018     Ancienne traduction Editeur: SITE
[02-01] On peut volontiers exprimer comme caractéristique qui a conduit tout de suite à la forme particulière de la question sociale dans les temps récents en ce qu’on dise : la vie économique, portée par la technique, le capitalisme moderne, ils ont travaillé avec une certaine évidence ayant force de nature et ont amené la société moderne dans un certain ordre interne. A côté de la prise en compte de l’attention humaine sur ce que la technique et le capitalisme ont apporté, l’attention a été détournée pour d’autres branches, d’autres domaines de l’organisme social. Ceux-ci devront tout aussi nécessairement être instruits de l'efficacité correcte par la conscience humaine si l’organisme social devait être sain.

[02-02] J'ai la permission de partir peut-être d’une comparaison pour dire clairement ce qui devrait être caractérisé ici, tout de suite comme impulsion motrice pour une observation englobante et par de multiples côtés de la question sociale. Mais il sera à faire attention qu’avec cette comparaison rien ne devrait être pensé d’autre que justement une comparaison. Une telle comparaison peut soutenir la compréhension humaine afin de l’amener tout de suite dans cette direction qui est nécessaire pour se faire des représentations sur l’assainissement/la guérison de l’organisme social. Celui qui, du point de vue adopté ici, doit regarder l’organisme naturel le plus compliqué, l’organisme humain, doit orienté son attention sur ce que toute l’entité de cet organisme humain comporte trois systèmes fonctionnant côte à côte, dont chacun fonctionne avec une certaine autonomie. Ces trois systèmes efficaces/efficient côte à côte on peut les caractériser quelque peu de la manière qui suit. Dans l’organisme naturel humain, le système qui comprend la vie des nerfs/nerveuse et la vie sensorielle agit comme un domaine. On pourrait aussi l’appeler l’organisme-tête d’après la partie la plus importante de l’organisme, où la vie nerveuse et sensorielle est dans une certaine mesure centralisée.

[02-03] En tant que deuxième membre de l’organisation humaine, on a à reconnaître, quand on veut acquérir une véritable compré­hension pour elle, ce que j’aimerais appeler le système rythmique. Il consiste en respiration, circulation sanguine, tout ce qui s’exprime dans des processus rythmiques de l’organisme humain.

[02-04] En tant que troisième système, on a alors à reconnaître tout ce qui en tant qu’organes et activités est pendant avec le métabolisme réel.

[02-05] Dans ces trois systèmes est contenu tout ce qui entretien de façon saine, quand c’est organisé l'un sur l’autre, le processus d’ensemble de l’organisme humain*.

*L’articulation (NDT : « Gliederung » = division, structuration ) pensée ici n'en est pas une selon les membres du corps délimitables dans l’espace, mais une selon les activités (fonctions) de l’organisme. « Organisme de la tête » est seulement à utiliser lorsqu’on est conscient que dans la tête, est centralisée la vie des nerfs et des sens. Mais l’activité rythmique et métabolique est quand même naturellement aussi disponible dans la tête, comme l’activité des nerfs et des sens est présente dans les autres membres/parties du corps. Malgré cela, les trois sortes d’activités sont strictement séparées les unes des autres par leur essence.

[02-06] J'ai essayé, en plein accord avec tout ce que la recherche en sciences de la nature peut déjà dire aujourd’hui, de caractéri­ser cette tri-articulation de l’organisme naturel humain au moins d’abord de manière esquissée dans mon livre « Von Seelenrätseln » (« Des énigmes de l’âme »). Je suis au clair sur ce que la biologie, la physiologie, toute la science de la nature à l’égard de l’être humain poussera dans un avenir très proche vers une vision de l’organisme humain qui décèle comment ces trois membres - le système de la tête, le système circulatoire ou système de la poitrine et le système métabolique - maintiennent le processus d’ensemble dans l'orga­nisme humain en ce qu’ils agissent dans une certaine autonomie, qu’il n’existe pas de centralisation absolue de l’organisme humain, qu’aussi chacun de ces systèmes a une relation particulière, existant pour soi, au monde extérieur. Le système de la tête par les sens, le système circulatoire ou système rythmique par la respiration, et le système métabolique par les organes de la nutrition et du mouvement.


[02-07] En ce qui concerne les méthodes de science de la nature, même au sein des cercles de science de la nature eux-mêmes, on n’est pas encore tout à fait aussi loin pour amener ce que j'ai évoqué ici, ce que j'ai cherché à exploiter pour les sciences de la nature à partir de l’arrière-plan de sciences de l’esprit, à une reconnaissance générale à un degré tel que cela peut sembler souhaitable pour le progrès de la connaissance. Mais, cela signifie que nos habitudes de pensée, toute notre façon de représenter le monde, ne sont pas encore tout à fait appropriées à ce qui, par exemple, se présente dans l’organisme humain comme l’essence intérieure de l'effet/l'action de la nature. On pourrait volontiers dire maintenant : eh bien, la science de la nature peut attendre, elle se hâtera de proche en proche vers ses idéaux, elle en viendra déjà à reconnaitre une telle approche comme étant la sienne. Mais en rapport à l’observation/la contemplation et surtout l'action/l'effet sur l’organisme social on ne peut pas attendre. Là pas seulement chez n’importe quelques spécialistes, mais dans chaque âme humaine - car chaque âme humaine prend part à l'efficacité pour l’organisme social ~doit au moins être disponible une connaissance instinctive de ce qui est nécessaire à cet organisme social. Une pensée et un sentiment sains, une volonté et un désir sains en rapport à la conception/formation de l’organisme social peuvent seulement se développer si l'on est au clair, que ce soit plus ou moins instinctivement, que cet organisme social, s'il devrait être sain, doit être justement tri-articulé ainsi que l’organisme naturel.


[02-08] Depuis que Schäffle a écrit son livre sur la construction de l’organisme social, une tentative a été faite pour trouver des analo­gies entre l’organisation d'un être naturel - disons, l’organisation de l’être humain - et la société humaine en tant que telle. On a voulu établir ce que sont les cellules de l’organisme social, ce que sont les structures cellulaires, ce que sont les tissus et ainsi de suite! Récemment un livre a donc été publié par Meray, « Weltmuta­tion » (« Mutation du monde »), dans lequel certains faits et lois de science de la nature sont simplement transférés - comme on le pense - à l’organisme social humain. Ce qui est pensé ici n'a absolument rien à faire avec toutes ces choses, avec toutes ces jeux d’analogies. Et qui pense que serait aussi fait un tel jeu d’analogie dans ces considérations entre l’organisme naturel et le sociétal, celui-là prou­vera seulement qu’il n'a pas pénétré dans l’esprit de ce qui est pensé ici. Car ici ne sera pas aspiré à transplanter sur l’organisme social une quelque vérité allant pour des faits de science de la nature; mais à ce qui est pleinement autre chose : que la pensée humaine, le sentiment humain apprenne à ressentir ce qui est le possible de la vie à l'observation/à la contemplation de l’organisme conforme à la nature et puisse alors appliquer cette manière d’éprouver/de sentir sur l’organisme social. Quand on transfère simplement sur l’organisme social ce que l'on croit avoir appris à l’organisme natu­rel, comme cela se passe souvent, on montre seulement qu’on ne veut pas acquérir la faculté de considérer l’organisme social comme justement aussi indépendant, justement aussi pour lui-même, de rechercher ses propres lois comme on le tient pour nécessaire pour la compréhension de l’organisme naturel. À l’instant où l'on se confronte vraiment objectivement, comme le chercheur à la nature se confronte à l’organisme naturel, à l’organisme social dans son indépendance, pour ressentir ses propres lois, en cet instant s’arrête tout jeu d’analogie vis-à-vis du sérieux de la contemplation.




[02-09] On pourrait aussi penser que la présentation donnée ici serait basée sur la croyance que l’organisme social devrait être « construit » à partir d’une grise théorie modelée sur les sciences de la nature. Mais c’est aussi loin que possible de ce dont nous parlons ici. Il faut souligner quelque chose de complètement différent. La crise historique actuelle de l’humanité exige que certaines sensations surgissent en chaque être humain particulier, que la stimulation de ces sensations soit donnée par le système éducatif et scolaire de la même manière que pour l’apprentissage des quatre types de calculs. Ce qui a donné jusqu’à présent les anciennes formes de l’organisme social sans prise en compte consciente dans la vie de l’âme humaine ne sera plus efficace à l’avenir. Il appartient aux impulsions de développement qui veulent entrer à neuf dans la vie humaine à partir du présent, que les sentiments évoqués seront promus/exigés ainsi par les humains particuliers comme depuis longtemps sera peomue/exigée une certaine formation scolaire. Que l'on doive apprendre à se sentir sainement, comment les forces de l’organisme social devraient agir, afin que celui-ci s’avère viable, cela sera exigé de l’être humain à partir de mainteanant. On devra s’acquérir/s’approprier un sentiment qu’il est malsain, antisocial de ne pas vouloir se placer dans cet organisme avec de telles sensations.

[02-10] On peut aujourd’hui entendre parler de « socialisation » comme de ce qui est nécessaire à l’époque. Cette socialisation ne sera pas un processus de guérison, mais un processus de charla­tanisme dans l’organisme social, peut-être même un processus de destruction, quand dans le coeur humain, dans les âmes humaines, n’emménage pas au moins la connaissance instinctive de la né­cessité de la tri-articulation de l’organisme social. S'il devait agir sainement, cet organisme social devrait former légitimement trois tels membres.

[02-11] L'un de ces membres est la vie de l’économie. Ici devrait être commencé avec son observation, parce qu’il s’est donc tout à fait visiblement formé dans la société humaine, comme dominant toute vie restante, par la technique moderne et le capitalisme moderne. Cette vie économique doit être un membre pour soi, indépendant à l’intérieur de l’organisme social, aussi relativement indépendant que le système nerveux-sensoriel est relativement indépendant dans l’organisme humain. Cette vie de l’économie a à faire avec tout ce qui est la production de marchandises, la circulation de marchandises et la consommation de marchandises.

[02-12] Comme deuxième membre de l’organisme social est à re­garder la vie du droit public, la véritable vie politique. A elle appartient ce que l'on pourrait décrire comme la vie réelle de l’État au sens de l’ancien État de droit. Pendant que la vie de l’économie a à faire avec tout ce dont l’humain a besoin à partir de la nature et de sa propre production, avec des marchandises, la circulation de marchandises et la consommation de marchandises, ce deuxième membre de l’organisme social peut seulement avoir à faire avec tout ce qui se rapporte au rapport de l’humain à l’humain à par­tir de soubassements purement humains. Il est essentiel pour la connaissance des membres de l’organisme social que l'on sache quelle différence existe entre le système de droit public, qu’il peut seulement avoir à faire à partir de soubassements humains avec le rapport d’humain à humain, et le système économique, qu’il a seulement à faire avec la production de marchandises, la circu­lation de marchandises, la consommation de marchandises. On doit différencier sentant ceci dans la vie, afin qu’en conséquence de ce sentiment, la vie de l’économie se sépare de la vie de droit, comme dans l’organisme naturel humain l’activité du poumon pour le traitement de l’air extérieur se sépare des processus dans la vie nerveuse-sensorielle.

[02-13] Comme troisième membre, qui doit se placer tout aussi indépendant à côté des deux autres membres, on a à saisir dans l’organisme social ce qui s’étend sur la vie spirituelle. On pourrait dire encore plus précisément, parce que peut-être la description « culture spirituelle » ou tout ce qui s’étend sur la vie spirituelle n’est pas tout à fait exacte : tout ce qui est basé sur la dotation/les talents naturels de l’individu humain particulier, qui doit entrer dans l’organisme social sur la base de cette dotation naturelle, aussi bien spirituelle que physique de l’individu humain particulier. Le premier système, le système de l’économie, a à faire avec tout ce qui doit être là afin que l’humain puisse réguler son rapport matériel au monde extérieur. Le second système a à faire avec ce qui doit être là dans l’organisme social à cause du rapport d’être humain à être humain. Le troisième système a à faire avec tout ce qui doit émerger/germer et être intégré dans l’organisme social à partir de l’individualité humaine particulière.


[02-14] Tout comme il est vrai que la technique moderne et le capitalisme moderne ont en fait donné une empreinte à notre vie sociétale ces derniers temps, il est tout aussi nécessaire que ces blessures qui, de ce côté-là, ont nécessairement frappées la société humaine, soient guéries en amenant l’humain et la vie en commun humaine dans un rapport correct avec les trois membres de cet organisme social. Ces derniers temps, la vie économique a pris des formes très spécifiques, tout simplement par elle-même. Elle s’est placée particulièrement puissamment dans la vie humaine grâce à une efficacité unilatérale. Les deux autres membres de la vie sociale n’ont jusqu’à présent pas été dans la situation de s’intégrer/s’articuler de la manière correcte avec la même évidence selon leurs propres lois dans l’organisme social. Pour eux, il est nécessaire que l’être humain, à partir des sensations indiquées ci-dessus, effectue l’articulation sociale, chacun à sa place; à la place où, tout de suite, il se tient. Car au sens de ces tentatives de résoudre les questions sociales qui sont pensées ici, chaque humain particulier a sa tâche sociale dans le présent et dans un avenir proche.


[02-15] Ce qui est le premier membre de l’organisme social, la vie de l’économie, cela repose d’abord sur la base de la nature, tout comme l’être humain individuel repose sur le talent de son organisme spirituel et physique en rapport à ce qu’il peut devenir pour lui-même par l’apprentissage, par l’éducation, par la vie. Cette base naturelle imprime simplement son empreinte sur la vie de l’économie et donc sur l’ensemble de l’organisme social. Mais cette base naturelle est là sous sa forme originelle, sans qu’elle puisse être atteinte par aucune organisation sociale, par aucune socialisation. Elle devra être posée comme base pour la vie de l’organisme social, comme il doit être posé comme base pour l’éducation de l’être humain, le talent qu’il a dans les différents domaines, son efficacité physique et spirituelle naturelle. Par chaque socialisation, par chaque tentative de donner une forme économique à la coexistence humaine devra être tenu compte de la base naturelle. Car à toute circulation de marchandises et aussi à tout travail humain et aussi à toute vie spirituelle repose à la base comme un premier originel élémentaire qui enchaîne l’humain à un morceau déterminé de nature. On doit penser sur le pendant de l’organisme social avec la base de nature, comment en rapport r avec enseigner chez l’être humain individuel on doit pense à son rapport à son talent. On peut s'en rendre compte dans les cas extrêmes. On a seulement à réfléchir, par exemple, que dans certaines régions de la Terre, où la banane fournit un aliment évident pour les humains, vient en considération pour la vie en commun humaine ce qui devra être fait comme travail pour amener la banane de son lieu d’origine à une destination et en faire un moyen de consommation. Si on compare le travail humain qui doit être réuni pour rendre la banane propre à la consommation dans la société humaine avec le travail nécessaire pour rendre le blé propre à la consommation dans nos régions d’Europe centrale, ainsi le travail requis pour la banane est, calculé court, trois cents fois plus petit que pour le blé.



[02-16] Certes, c’est un cas extrême. Mais de telles différences en rapport à la mesure nécessaire de travail en rapport à la base naturelle sont aussi là parmi les branches de production repré­sentées dans un quelque organisme social de l’Europe - non dans cette différence radicale comme pour la banane et le blé, mais elles sont là en tant que différences. C’est ainsi bien fondé dans l’organisme économique que la mesure de force de travail-d’ouvrage que l’être humain doit apporter dans le processus économique est conditionnée par le rapport qu’il a à la base naturelle de son acti­vité économique. Et on a donc seulement besoin, par exemple, de comparer : en Allemagne, dans les zones à rendement moyen, le rendement de la culture du blé est que rentre environ sept à huit fois la semence par la récolte; au Chili, rentre douze fois, au nord du Mexique, rentre dix-sept fois, au Pérou, rentre vingt fois. (Voir Jentsch, Théorie d’économie de peuple, p. 64.


[02-17] Tout ce système allant ensemble, qui se déroulent en proces­sus qui commencent avec le rapport de l’humain à la nature, qui se poursuivent dans tout ce que l’humain a à faire pour transformer les produits naturels et les amener à la faculté de consommation, tous ces processus et seulement ceux-là englobent son membre éco­nomique pour un organisme social sain. Celui-ci se tient dans l'or­ganisme social comme le système-tête, dont les talents individuels sont conditionnés, se tient dans l’organisme humain d’ensemble. Mais comme maintenant ce système-tête est dépendant du système poumons-cœur, de même le système économique dépend de la pres­tation humaine de travail. Mais maintenant comme la tête ne peut pas produire indépendamment la régulation de la respiration, de même le système humain de travail ne devrait pas être régulé par les forces en vigueur dans la vie de l’économie elle-même.

[02-18] Dans la vie de l’économie, l’être humain se tient dedans par ses intérêts. Ceux-ci ont leur base dans ses besoins d’âme et spirituels. Comment servir au mieux les intérêts au sein d'un organisme social, afin que l’individu puisse satisfaire ses intérêts de la meilleure manière possible à travers cet organisme, et qu’il puisse aussi entrer dans l’économie de la manière la plus bénéfique : cette question doit être résolue concrètement dans les institutions du corps économique. Cela peut se faire seulement parce que les intérêts peuvent réellement se faire valoir librement et qu'appa­raissent aussi la volonté et la possibilité de faire le nécessaire pour leur satisfaction. L’émergence des intérêts se situe en dehors du cercle qui délimite la vie de l’économie. Ils se forment avec le dé­ploiement de l’être humain d’âme et naturel. C’est la tâche de la vie de l’économie que des institutions existent pour les satisfaire. Ces institutions ne peuvent avoir à le faire autrement que seule­ment avec la production et l’échange de marchandises, c’est-à-dire de biens qui obtiennent leur valeur par les besoins humains. La marchandise a sa valeur par celui qui la consomme. Parce que la marchandise obtient sa valeur par le consommateur, elle se tient d’une toute autre façon complètement différente dans l’organisme social que d’autres choses qui ont une valeur pour l’humain en tant que membres de cet organisme. On devrait regarder impartial la vie de l’économie dans cet environnement auquel appartiennent production de marchandises, échange de marchandise et consomma­tion de marchandises. On ne remarquera pas purement la différence essentielle qui existe entre le rapport d’humain à humain, en ce que l'un produit des marchandises pour les autres, et celui qui doit reposer sur un rapport de droit. On viendra de cette contemplation à l’exigence pratique que la vie juridique dans l’organisme social soit pleinement séparée de la vie de l’économie. Des activités que les humains doivent développer à l’intérieur des institutions qui servent la production de marchandises et l’échange de marchandises ne peuvent pas immédiatement se donner les meilleures impulsions possibles pour les rapports juridiques qui doivent exister entre les humains. Au l’intérieur des institutions économiques, l’humain se tourne vers l’humain parce que l'un sert l’intérêt de l’autre; la relation qu’un humain entretient avec l’autre à l’intérieur de la vie de droit est fondamentalement différente de cela.


[02-19] On pourrait maintenant croire que cette distinction exigée par la vie aurait été suffisante quand à l’intérieur des institutions qui servent la vie de l’économie, serait aussi veillé aux droits qui doivent exister les uns aux autres dans les rapports que devraient avoir les humains placés dans cette vie économique. Une telle foi/croyance n'a pas ses racines dans la réalité de la vie. L’humain peut seulement expérimenter correctement le rapport de droit qui doit exister entre lui et d’autres êtres humains quand il n’expérimente pas ce rapport dans le domaine de l’économie, mais sur un terrain pleinement séparé de celui-ci. C’est pourquoi, dans un organisme social sain, à côté de la vie de l’économie et en indépendance, doit se déployer une vie dans laquelle apparaissent et seront administrés les droits qui existent d’humain à humain. Mais la vie de droit est celle du domaine véritablement politique, de l’État. Si les humains portent ces intérêts qu’ils doivent servir dans leur vie de l’économie, dans la législation et l’administration de l’état de droit, ainsi les droits qui apparaitraient seront seulement l’expression de ces intérêts économiques. Si l’État de droit lui-même est gestionnaire, il perd la faculté de réguler la vie de droit des humains. Car ses mesures et ses institutions devront répondre aux besoins humains en marchandises; ils seront donc écartés par là des impulsions qui sont orientées vers la vie de droit.

[02-20] L’organisme social sain exige comme deuxième membre à côté du corps de l’économie une vie politique indépendante. Dans le corps indépendant de l’économie, les humains viendront, par les forces de la vie économique, à des institutions qui servent la produc­tion de marchandises et l’échange de marchandises de la meilleure façon possible. Dans le corps politique de l’État apparaitront des institutions telles qu’elles orienteront les relations mutuelles entre les humains et les groupes d’humains de telle sorte que la conscience du droit des humains sera satisfaite.


[02-21] Le point de vue à partir duquel est posé ici l’exigence carac­térisée après une pleine séparation de l’État de droit du domaine de l’économie en est un qui repose dans la vie humaine réelle. Celui qui veut combiner la vie de droit et la vie de l’économie l’une avec l’autre n’adopte pas un tel point de vue. Les humains se tenant dans la vie économique ont évidemment la conscience du droit; mais ils s’occuperont de/soigneront la législation et de l’administration dans le sens du droit seulement à partir de celle-ci, et non à partir des intérêts économiques, quand ils ont à la juger dans l’État de droit, qui en tant que tel n'a aucune part à la vie de l’économie. Un tel État de droit a son propre corps législatif et administratif, tous deux construits selon les principes issus de la conscience du droit qui se donne de l’époque récente. Il sera construit sur les impulsions dans la conscience de l’humanité, que l'on appelle actuellement les démocratiques. Le domaine économique formera ses corporations législatives et administratives à partir des impulsions de la vie de l’économie. Le trafic nécessaire entre les directions des corps de droit et d’économie aura lieu approximativement comme actuel­lement entre les gouvernements de domaines d’états souverains. Par cette articulation, ce qui se déploie dans un des corps pourra exercer l'effet nécessaire sur ce qui apparait dans l’autre. Cet effet sera entravé parce qu’un domaine veut déployer en lui-même ce qui doit s’écouler vers lui de l’autre.


[02-22] Comme la vie de l’économie, d'un côté, est soumise aux conditions de la base naturelle (climat, nature géographique du domaine, disponibilités de trésors du sol et ainsi de suite), elle est de l’autre côté, dépendante des rapports de droit que l’État crée entre les humains et les groupes de personnes faisant l’économie. Avec cela sont dessinées les limites de ce que l’activité de la vie de l’économie peut et devrait englober. Comme la nature crée des conditions préalables qui reposent en dehors du cycle de l’économie et celles que l’humain faisant l’économie doit accepter comme quelque chose de donné sur quoi il peut premièrement construire son économie, ainsi tout ce qui fonde un rapport de droit d’humain à humain, dans l’organisme social sain devra faire l’expérience de sa régulation par l’État de droit, qui, comme la base naturelle, se développe comme quelque chose qui se déploie se tenant en vis-à-vis indépendamment de la vie de l’économie.


[02-23] Dans l’organisme social qui s’est formé jusqu’à ce jour dans le devenir historique de l’humanité et qui, par l’âge des machines et par la forme économique capitaliste moderne, est devenu ce qui donne sa marque au mouvement social, la vie de l’économie englobe plus qu’elle ne devrait englober dans l’organisme social sain. À l’heure actuelle, dans le cycle économique où purement des marchandises devraient se mouvoir, se meut aussi la force humaine de travail, et aussi des droits. On peut actuellement, dans le corps de l’économie qui repose sur la division du travail, pas seulement échanger des marchandises contre des marchandises, mais, par le même processus économique, aussi des marchandises contre du travail et des marchandises contre des droits. (J’appelle marchandise chaque chose qui est devenue telle par une activité humaine, que lorsqu’elle sera apportée en un quelque endroit par les êtres humains, elle sera conduite à sa consommation. Bien que cette description aimerait sembler offensante ou insuffisante pour maints professeurs d’économie de peuple, elle peut rendre un bon service* pour un terrain d’entente sur ce qui devrait appartenir à la vie de l’économie.)

*Il ne s’agit justement pas lors d’une présentation qui sera faite au service de la vie, de donner des définitions dérivées d’une théorie, mais des idées qui rendent imagé ce qui joue un rôle vital dans la réalité. « Marchandise » pensé dans le sens ci-dessus, indique sur quelque chose que l’humain vit/expérimente, chaque autre concept de « marchandise » laisse quelque chose absent ou ajoute quelque chose, ainsi que le concept ne se recouvre pas avec les processus de la vie dans leur vraie réalité.


Quand quelqu’un acquiert un terrain par achat, cela devra être considéré comme un échange du terrain contre des marchandises pour lesquels l’argent de l’achat a à valoir comme un représentant. Mais, le terrain lui-même n'œuvre pas comme une marchandise dans la vie de l’économie. Il se tient dans l’organisme social par le droit que l’être humain a sur son utilisation. Ce droit est sub­stantiellement quelque chose d’autre que le rapport dans lequel se trouve le producteur d’une marchandise par rapport à celle-ci. Dans le dernier rapport, il repose essentiellement fondé que cela ne gagne pas sur la relation d’humain à humain toute autrement assortie, qui sera établie parce qu'a quelqu’un revient la seule utilisation d'un terrain. Le possesseur amène d’autres humains qui seront employés/mis au travail par lui sur ce terrain pour l’entretien de leur vie , ou qui doivent vivre dessus, en dépendance de lui. Parce qu’on échange réciproquement de véritables marchandises, que l'on produit ou consomme, ne s’installe pas une dépendance, qui oeuvre de la même façon entre humain et humain.

[02-24] Qui voit à travers un tel fait de la vie de manière impar­tiale, à lui s’éclairera, qu’il doit trouver son expression dans les institutions de l’organisme social sain. Aussi longtemps que des marchandises sont échangées contre des marchandises dans la vie de l’économie, la formation de la valeur de ces marchandises reste indé­pendante du rapport de droit entre des personnes et des groupes de personnes. Aussitôt que des marchandises seront échangées contre des droits, le rapport de droit lui-même sera affecté. Il ne s’agit pas d'un échange en tant que tel. Celui-ci est l’élément nécessaire à la vie de l’organisme social actuel, reposant sur la division du travail; mais il s’agit de ce que par l’échange du droit avec la marchandise, le droit lui-même sera fait marchandise quand le droit apparaît à l’intérieur de la vie de l’économie. Ceci sera seulement empêché par cela que dans l’organisme social d'un côté, existent des institutions qui visent seulement à effectuer le cycle des marchandises de la manière la plus conforme au but; et, de l’autre côté, de telles qui règlent les droits vivant dans l’échange de marchandises des personnes qui produisent, font du commerce et consomment. De par leur nature même, ces droits ne sont pas différents d’autres droits qui doivent exister dans un rapport de personne à personne entièrement indépendant de l’échange de marchandises. Quand je blesse ou promeut mes semblables par la vente d’une marchandise, ainsi cela appartient au même domaine de la vie sociale que le dommage ou la promotion par une activité ou une omission qui ne vient pas immédiatement à l’expression dans un échange de marchandises.

[02-25] Dans l’attitude de vie de l’humain individuel, les effets des institutions de droit confluent avec ceux de l’activité purement économique. Dans un organisme social sain, ils doivent venir de deux directions différentes. Dans l’organisation économique celle de l’éducation pour une branche de l’économie et celle de la familiarité gagnée de l’expérience avec elle ont à délivrer les points de vue nécessaires aux personnalités dirigeantes. Dans l’organisation de droit sera réalisé par la loi et l’administration ce qui sera exigé de la conscience du droit comme relation d’humains individuels ou de groupes d’humains les uns aux autres. L’organisation de l’économie permettra à des humains ayant les mêmes intérêts professionnels ou de consommation ou ayant les mêmes besoins à d’autres égards de se laisser rassembler en coopératives qui, dans l’alternance des échanges réciproques, amènent l’économie d’ensemble en état. Cette organisation se construira sur une base associative et sur le rapport des associations. Ces associations développeront une activité purement économique. La base de droit sur laquelle elles travaillent, leur vient de l’organisation de droit. Quand de telles associations de l’économie peuvent amener leurs intérêts économiques à validité dans les corps de représentation et d’administration de l’organisation de l’économie, alors elles ne développeront pas le besoin pressant de pénétrer la direction législative ou administrative de l’État de droit (par exemple comme Fédération des agriculteurs, comme le Parti des industriels, comme la démocratie sociale orientée économiquement) afin de lutter là pour ce qu’elles ne sont pas capables d’obtenir dans la vie de l’économie. Et quand l’État de droit n’opère dans aucune branche de l’économie, alors il créera seulement des institutions issues de la conscience de droit des personnes qui en font partie. Aussi quand dans la représentation de l’État de droit, comme c’est donc évident, siègent les mêmes personnes qui sont actives dans la vie de l’économie, ainsi de l’articulation en vie de l’économie et de droit ne se produira/donnera pas une influence de la vie de l’économie sur la vie de droit, qui sape tant la santé de l’organisme social comme elle pourra être sapée quand l’organisation de l’état elle-même soigne des branches de la vie de l’économie, et quand les mêmes représentants de la vie de l’économie décident des lois à partir de ces intérêts.


[02-26] Un exemple typique de la fusion de la vie de l’économie et de la vie de droit a été offert par l’Autriche avec la constitution qu’elle s’est donnée dans les années soixante du dix-neuvième siècle. Les représentants du Conseil impérial de cette région de pays ont été élus parmi les quatre branches de la vie de l’économie, parmi la communauté des grands propriétaires fonciers, des chambres de commerce, des villes, des marchés et les lieux industriels et les communes rurales. On voit que pour cette composition de la représentation de l’état, n'a d’abord été pensé avant tout à rien d’autre si ce n’est que du faire valoir des rapports économiques se donnerait la vie de droit. Il est certain que les forces de dispersion de ses nationalités ont collaboré significativement à la désintégration actuelle de l’Autriche. Il peut tout autant certainement valoir qu’une organisation de droit qui aurait pu développer son activité à côté de l’économique, aurait développé à partir de la conscience de droit une formation de l’organisme social dans lequel une vie commune des peuples aurait été possible.


[02-27] L’être humain qui s’intéresse actuellement à la vie publique porte habituellement son coup d’oil sur des choses qui viennent seulement secondairement en considération pour cette vie. Il le fait parce que son habitude de penser l’amène à saisir l’organisme social comme une structure unifiée/uniforme/unitaire. Mais pour une telle structure ne peut se trouver aucun mode d’élection/de choix lui correspondant. Car pour chaque mode de choix/d’élection, les intérêts économiques et les impulsions de la vie de droit doivent se gêner dans le corps de représentation. Et ce qui s’écoule de la gène pour la vie sociale doit conduire à des ébranlements de l’organisme de la société. En première position comme fixation nécessaire d’objectifs de la vie publique, doit actuellement se tenir de travailler à une séparation radicale/énergique de la vie de l'éco­nomie et de l’organisation de droit. En ce qu’on se vive dans cette séparation, les organisations qui se séparent trouveront la meilleure façon d’élire/de choisir leurs législateurs et administrateurs sur leurs propres bases. En ce qui presse actuellement à une décision, les questions de mode de choix/électoral, quand elles sont aussi d’une signification fondamentale en tant que telles, n’ont quand même qu’une importance secondaire. Là où les anciens rapports sont encore disponibles, serait à travailler de ceux-ci sur l'articu­lation indiquée. Là où l’ancien s’est déjà dissous ou est saisi en cours de dissolution, des personnes particulières et des alliances entre personnes devraient tenter l’initiative d’une réorganisation qui se meut dans la direction caractérisée. Vouloir transformer la vie publique d'un jour à l’autre est quelque chose que même les socialistes raisonnables voient comme la spiritualité d'un essaim. Ils attendent l’assainissement pensé par eux par une transformation graduelle et appropriée. Mais que les forces historiques de dévelop­pement/d'évolution de l’humanité rendent nécessaire actuellement un vouloir raisonnable (NDT vernünftig) après un nouvel ordre social, des faits d’une grande portée peuvent l’enseigner à toute personne impartiale.

[02-28] Celui qui considère "pratiquement réalisable" ce à quoi il s’est habitué à partir d'un cercle étroit de la vie tiendra ce qui est suggéré ici comme « impraticable/non pratique ». S'il ne peut pas se convertir, et s'il conserve de l'influence sur un quelque domaine de la vie, alors il oeuvrera non au rétablissement, mais à la maladie supplémentaire de l’organisme social, comme des gens de sa mentalité ont oeuvrés à la mise en place des conditions actuelles.

[02-29] L’aspiration avec laquelle les cercles dirigeants de l’humanité ont commencé et qui a conduit à la suprématie de certaines branches de l’économie (services postaux, chemins de fer, etc.) dans la vie de l’État doit virer à l’opposé : la séparation/le détachement vers l’extérieur de toute activité économique du domaine du système d’État politique. Les penseurs qui croient avec leur volonté, se trouver dans la direction d'un organisme social sain, tirent la conclusion extrême des efforts d’étatisation de ces cercles jusqu’à présent dirigeants. Ils veulent la socialisation tous les moyens de la vie de l’économie, aussi loin que ce sont des moyens de production. Une évolution saine donnera à la vie économique son indépendance/son autonomie et à l’État politique la faculté d’agir ainsi par l’ordre de droit sur le corps de l’économie de telle sorte que l’humain individuel ne ressente pas son intégration/en-articulation dans l’organisme social en contradiction avec sa conscience du droit.


[02-30] On peut pénétrer la façon dont les pensées présentées ici sont fondées dans la vie réellede l’humanité quand on dirige son regard vers le travail que l’humain fait pour l’organisme social par sa force corporelle de travail. À l’intérieur de la forme de l’économique, ce travail s’est en-articuler ainsi à l’organisme social qu’il sera acheté par l’employeur (NDT : lit. donneur de travail) comme une marchandise à l’employé (NDT : lit. preneur de travail). Un échange sera conclu entre l’argent (en tant que représentant de la marchandise) et le travail. Mais un tel échange ne peut pas se dérouler en réalité. Il semble seulement se dérouler *.

*Il est absolument possible que, dans la vie, des processus ne soient pas seule­ment expliqués dans le mauvais sens, mais qu’ils se produisent dans le mauvais sens. L’argent et le travail ne sont pas des valeurs échangeables, mais seulement de l’argent et des produits du travail. Si donc je donne de l’argent pour du travail, ainsi je fais quelque chose de faux. Je crée un processus d’apparence (NDT : virtuel aujourd’hui?). Parce qu’en réalité, je peux seulement donner de l’argent pour des produits du travail.

En réalité, l’employeur prend au travailleur des marchandises qui peuvent seulement apparaitre quand le travailleur donne sa force de travail pour leur création. De la contre-valeur de ces marchandises, le travailleur obtient une partie, l’employeur l’autre. La production des marchandises se produit à travers l’interaction/la collaboration de l’employeur et de l’employé. Le produit du travail commun passe ainsi premier dans le cycle de la vie de l’économie. Pour la production/fabrication du produit, un rapport de droit entre le travailleur et l’entrepreneur est nécessaire. Mais ceci peut être transformé par la façon capitaliste de l’économie en un rapport conditionné par la supériorité économique de l’employeur sur le travailleur. Dans l’organisme social sain, il doit venir au jour que le travail ne pourra être payé. Car celui-ci ne peut pas obtenir une valeur économique en comparaison avec une marchandise. Une telle valeur, la marchandise produite l'a en comparaison avec d’autres marchandises en premier par le travail. La façon , comment et la mesure dans laquelle un humain a à travailler pour l’existence de l’organisme social, doivent être réglés à partir de sa faculté et des conditions d’une existence/d’un être-là digne de l’humain. Cela peut seulement se passer quand cette réglementation/régulation se passe à partir de l’État politique en indépendance des administrations de la vie de l’économie.

[02-31] Par un telle régulation/convention sera crée un support de valeur à la marchandise, qui se laisse comparer avec l’autre, qui consiste en les conditions de la nature. Comme la valeur d’une marchandise croit par rapport à une autre parce que l’obtention des matières premières pour la même est plus difficile que pour l’autre, ainsi la valeur de marchandise devra devenir dépendante de quelle sorte et quelle mesure de travail ont la permission d’être réunis pour la production de la marchandise d’après l’ordonnance de droit *.

* Un tel rapport du travail à l’ordre de droit rendra nécessaire des associations actives dans la vie de l’économie comptent avec ce que sont « des droits » comme avec une condition préalable. Par cela sera quand même atteint que l'or­ganisation de l’économie soit dépendante d’humains, pas l’humain dépendant de l’ordre de l’économie.

[02-32] De cette manière, la vie de l’économie sera soumise de deux côtés à ses conditions nécessaires : du côté de la base naturelle que l’humanité doit accepter telle qu’elle lui est donnée, et du côté de la base de droit qui devrait être créée à partir de la conscience du droit sur le sol de l’état politique indépendant de la vie de l’économie.


[02-33] Il est facile de considérer que par une telle gouvernance de l’organisme social la prospérité économique chutera et grimpera en fonction de la quantité de travail qui sera consacré à partir de la conscience de droit. Seule une telle dépendance de la prospérité économique est nécessaire dans un organisme social sain. Elle seule peut empêcher que l’humain serait consumé ainsi par la vie de l’économie qu’il ne peut plus ressentir son existence comme digne de l’humain. Et en vérité tous les ébranlements dans l’organisme social reposent sur la disponibilité de la sensation d'un être-là/d’une existence inhumaine.


[02-34] Une possibilité de ne pas trop réduire la prospérité éco­nomique à partir du côté du droit consiste d’une façon analogue à l’amélioration de la base de nature. On peut rendre un sol à faible rendement plus productif par des moyens techniques; on peut, incité par la trop forte diminution de la prospérité, changer la manière et l’étendue du travail. Mais ce changement ne devrait pas venir immédiatement du cycle de la vie de l’économie, mais de la raison qui se développe sur la base de la vie de droit indépendante de la vie de l’économie.


[02-35] Dans tout ce qui sera produit par la vie de l’économie et la conscience du droit dans l’organisation de la vie sociale oeuvre ce qui vient d’une troisième source : des facultés individuelles de l’humain individuel. Ce domaine englobe tout, des plus hautes prestations spirituelles jusqu’à ce qui s’écoule dans les oeuvres hu­maines des meilleures ou des moins bonnes aptitudes physiques de l’humain, pour des prestations qui servent à l’organisme social. Ce qui provient de cette source doit s’écouler dans l’organisme social sain d’une façon tout autre que ce qui vit dans l’échange de marchandises et de ce qui peut découler de la vie de l’État. Il n'y a aucune autre possibilité d'effectuer cette réception de façon saine que de la laisser dépendre de la libre réceptivité des humains et des impulsions qui viennent des facultés individuelles elles-mêmes. Les prestations humaines apparaissant par de telles facultés seraient-elles artificiellement influencées par la vie de l’économie ou par l’organisation de l’État, ainsi la véritable base de leur propre vie leur serait pour une grande part retirée. Cette base peut seulement consister dans la force que les prestations humaines doivent dévelop­per à partir d’elles-mêmes. Si la réception de telles prestations est immédiatement conditionnée par la vie de l’économie ou organisée par l’État, la libre réceptivité pour elle serait paralysée. Mais elle est seule appropriée à pouvoir les laisser s’écouler dans l’organisme social sous une forme saine. Pour la vie de l’esprit, avec laquelle le développement des autres facultés individuelles dans la vie humaine est pendante par beaucoup de fils invisibles, se donne seulement une saine possibilité de développement/d’évolution quand elle est placée sur ses propres impulsions dans la production et quand elle se tient en un pendant plein de compréhension avec les humains qui reçoivent ses prestations.


[02-36] Ce qui sera évoqué ici comme les conditions saines pour le développement de la vie de l’esprit, cela n’est pas compris ac­tuellement, parce que le regard correct pour cela est obscurci par la fusion d’une grande partie de cette vie avec la vie politique de l’État. Cette fusion s’est donnée au cours des derniers siècles et on s’est habitué en elle. On parle donc volontiers de « liberté de la science et de l’enseignement ». Mais on considère comme évident que l’État politique administre la « science libre » et l'« enseigne­ment libre ». On développe aucun sentiment pour comment cet état rend la vie de l’esprit dépendante de ses besoins étatiques. On pense que l’État crée les positions où sera enseigné; alors ceux qui occupent ces positions peuvent « librement » déployer la vie de l’esprit. On ne fait pas attention en s’habituant à une telle opinion, comment le contenu de la vie de l’esprit, en ce qu’elle se déploie, est étroitement attaché à l’être le plus intérieur de l’humain. Comment ce déploiement peut alors seulement être libre quand il est mis dans l’organisme social par aucune autre impulsion que celle provenant de la vie de l’esprit elle-même. Non seulement l’administration de la science et la partie de la vie de l’esprit qui en est pendante a obtenue son empreinte au cours des derniers siècles par la fusion avec la vie de l’État, mais aussi le contenu lui-même. Certes, ce qui sera produit en mathématiques ou en physique ne pourra pas être immédiatement influencé par l’État. Mais qu’on pense à l’histoire, aux autres sciences de la culture. Ne sont-elles pas devenues le reflet de ce qui s’est donné du pendant de leurs porteurs avec la vie de l’État, à partir des besoins de cette vie? C’est tout de suite par ce caractère qui leur a été imprimé, que les représentations actuelles à orientation scientifique qui dominent la vie de l’esprit, ont eu un effet sur le prolétariat en tant qu’idéologie. Celui-ci a remarqué comment un certain caractère des pensées humaines sera imprimer par les besoins de la vie de l’état, dans lequel les intérêts des classes dirigeantes seront satisfaits. Le penseur prolétarien a vu un reflet des intérêts matériels et des luttes d’intérêts. Cela a produit en lui le sentiment que toute la vie de l’esprit serait une idéologie, serait un reflet de l’organisation économique.






[02-37] Une telle façon de voir, qui désertifie/sclérose la vie spiri­tuelle de l’humain, s’arrête quand la sensation peut surgir : dans le domaine spirituel règne une réalité qui va au-delà de la vie maté­rielle extérieure et porte son contenu en elle-même. Il est impossible qu’une telle sensation naisse quand la vie de l’esprit n’est pas libre­ment déployée et administrée au sein de l’organisme social à partir de ses propres impulsions. Seuls des porteurs de la vie de l’esprit qui se tiennent à l’intérieur d'un déploiement et d’une administration de la sorte ont la force de procurer à cette vie le poids qu’elle mérite dans l’organisme social. L’art, la science, la façon de voir le monde et tout ce qui en est pendant ont besoin d’une telle position indépendante dans la société humaine. Car dans la vie spirituelle, tout est dépendant. La liberté de l'un ne peut prospérer sans la liberté de l’autre. Quand aussi le contenu des mathématiques et de la physique ne sont pas à influencer immédiatement par les besoins de l’État (NDT : RS n’avait pas encore été confronté aux travaux qui ont mené à l’ordinateur et à la bombe atomique) : ce que l'on développe à partir d’elles, comment les humains pensent sur leur valeur, quels effets leur soin peuvent avoir sur tout le reste de la vie de l’esprit, et beaucoup d’autres choses sera déterminé par ces besoins quand l’État administre des branches de la vie de l’esprit. Elle est une autre quand l’enseignant qui assure le niveau scolaire le plus bas suit les impulsions de la vie de l’État; une autre quand il reçoit ces impulsions d’une vie de l’esprit qui est placée sur elle-même. Dans ce domaine aussi, la social-démocratie a seulement repris l’héritage des habitudes de pensée et des pratiques des cercles dirigeants. Elle regarde comme son idéal d’intégrer la vie spirituelle dans le corps social construit sur la vie de l’économie. Elle pourrait, si elle atteignait le but qu’elle s’est fixé, seulement poursuivre avec cela le chemin sur lequel la vie de l’esprit a trouvé sa dévaluation. Elle a développé unilatéralement un sentiment correct avec sa demande : la religion devrait être une chose privée. Car dans l’organisme social sain, toute vie de l’esprit doit être une « chose privée » vis-à-vis de l’État et de l’économie au sens indiqué ici. Mais la social-démocratie en transférant la religion à la sphère privée ne part pas de l’opinion que cela créera une position pour un bien spirituel à l’intérieur de l’organisme social par laquelle viendrait un développement plus désirable et plus élevé que sous l'influence de l’État. Elle est de l’opinion que l’organisme social, par ses moyens, aurait seulement la permission de soigner ce qui lui est un besoin de vital. Et une telle chose ne serait pas le bien spirituel religieux. De cette façon, placée unilatéralement hors de la vie publique, une branche de la vie de l’esprit ne peut pas prospérer quand l’autre bien spirituel est attaché. La vie religieuse de l’humanité moderne/récente, en lien avec toute la vie libérée de l’esprit, développera sa force porteuse d’âmes pour cette humanité.



[02-38] Pas seulement la production, mais aussi la réception de cette vie de l’esprit par l’humanité doit reposer sur le besoin libre de l’âme. Les enseignants, les artistes, et ainsi de suite qui, dans leur position sociale, sont seulement dans le pendant immédiat avec une législation et une administration, qui se donnent seulement de la vie de l’esprit elle-même et qui sont seulement portés par ses impulsions, pourront développer, par la sorte/façon de leur ouvrage, la réceptivité pour leurs prestations chez des humains qui seront protégées, par l’État politique œuvrant à partir de lui-même, d’être seulement soumis à la contrainte au travail, mais à qui le droit donne aussi le loisir qui éveille la compréhension pour des biens spirituels. Aux humains qui se penseraient des « praticiens de la vie », la croyance, lors de telles pensées, aimerait monter : Les humains auront leur temps de loisir protégé, et on retomberait dans l’analphabétisme quand l’État veille pour de tels loisirs et quand la visite de l’école est placée dans la libre compréhension des humains. De tels « pessimistes » aimeraient-ils quand-même attendre ce qui devient quand le monde ne se tient plus sous leur influence. Celui-ci est trop souvent déterminé par une certaine sensation qui leur chuchote doucement comment ils utilisent leur loisir et ce dont ils auraient besoin pour s’acquérir un peu d'« éducation/culture ». Ils ne peuvent pas compter avec le pouvoir d’allumage/force d'enthou­siasme qu'a une vie de l’esprit vraiment placée sur elle-même dans l’organisme social, car l’attachement qu’ils connaissent n'a jamais pu exercer un tel pouvoir d’allumage/une telle force d’enthousiasme sur eux.

[02-39] Aussi bien l’État politique que la vie de l’économie recevront l'afflux de la vie de l’esprit dont ils ont besoin de la part de l’organisme spirituel s’administrant lui-même. Aussi la formation pratique pour la vie de l’économie pourra en premier déployer sa pleine force par la libre interaction/collaboration avec l’organisme de l’esprit. Des humains préalablement formés en conséquence vivront les expériences, qu’elles peuvent faire dans le domaine de l’économie, vivifié par la force qui leur vient du bien libéré de l’esprit. Des humains avec une expérience gagnée de la vie de l’économie trouveront le passage dans l’organisation de l’esprit et œuvreront fructifiant sur ce qui devra être fructifié ainsi.

[02-40] Sur le domaine de l’état politique, les vues saines néces­saires se formeront par une tel effet libre du bien de l’esprit. Celui qui travaille de ses mains/artisanalement pourra s’approprier, par l'influence d'un tel bien de l’esprit, un sentiment le satisfaisant de la position de son travail dans l’organisme social. Il viendra à l’avis que sans la direction, qui organise le travail artisanal de façon appro­priée, l’organisme social ne peut pas le porter. Il pourra accueillir en soi la sensation de l’appartenance de son travail aux forces d’organisation qui prennent souche du développement des facultés humaines individuelles. Il formera sur le sol de l’État politique les droits qui assureront sa part au rendement/bénéfice/produit d’exploitation des marchandises qu’il produit; et il accordera de manière libre aux bien de l’esprit qui lui revient, la part qui rend sa création possible. Sur le domaine de la vie de l’esprit, la possibilité apparaitra que les producteurs (NDT : aussi ceux qui donnent naissance) de ce dernier vivent aussi des bénéfices de leurs pres­tations. Ce que quelqu’un fait pour soi dans le domaine de la vie de l’esprit restera sa plus étroite chose privée; ce que quelqu’un parvient à fournir pour l’organisme social pourra compter sur la libre indemnité/le libre dédommagement de ceux à qui le bien spirituel est un besoin. Qui ne peut trouver ce dont il a besoin par le biais d’une telle indemnité à l’intérieur de l’organisation de l’esprit devra se déplacer sur le domaine de l’État politique ou de la vie de l’économie.


[02-41] Dans la vie de l’économie affluent les idées techniques qui proviennent de la vie de l’esprit. Elles ont leur souche de la vie spirituelle, aussi quand elles viennent immédiatement de membres de l’État ou du domaine de l’économie. C’est de là que proviennent toutes les idées et les forces organisationnelles qui fécondent la vie économique et étatique. L’indemnisation pour cet afflux dans les deux domaines sociaux viendra en état soit aussi de la libre compréhension de ceux qui dépendent de cet afflux, ou elle trouvera sa régulation par des droits qui seront formés dans le domaine de l’État politique. Ce que cet État politique exige lui-même pour son maintien cela sera réuni par le droit fiscal. Celui-ci se formera par une harmonisation des exigences de la conscience de droit avec celle de la vie de l’économie.

[02-42] À côté du domaine politique et économique, dans l'orga­nisme social sain, doit oeuvrer le domaine de l’esprit qui est placé sur lui-même. La direction des forces de développement de la ré­cente humanité indique vers la tri-articulation de cet organisme. Tant que la vie sociale se laissait guider pour l’essentiel par les forces instinctives d’une grande partie de l’humanité, le besoin pressant de cette articulation décisive ne se présenta pas. Dans une certaine confusion/un certain assourdissement de la vie sociale, ce qui provenait au fond toujours de trois sources travaillait ensemble. Les temps récents exigent un se-placer-dedans conscient de l’être humain dans l’organisme de la société. Cette conscience peut alors seulement donner une forme saine au comportement et à la vie entière de l’humain quand elle est orientée à partir de trois côtés. L’humanité moderne s'efforce d’atteindre cette orientation dans les profondeurs inconscientes de l’âme; et ce qui vit en tant que mouvement social n’est que le trouble reflet de cette aspiration.


[02-43] À partir d’autres bases que sont celles dans lesquelles nous vivons aujourd’hui, émergea de soubassements profonds de la nature humaine, à la fin du 18ème siècle, l’appel à une réorganisation de l’organisme social humain. Là on entendait comme une devise de cette réorganisation les trois mots : fraternité, égalité, liberté. Eh bien, celui qui s’implique dans la réalité du développement humain avec un sens dépourvu de préjugés et avec un sentiment sain de l’humanité, il ne peut naturellement rien d’autre que d’avoir de la compréhension pour tout ce que ces mots évoquent. Néanmoins, il y a eu des penseurs pertinents qui, au cours du XIXe siècle, ont essayé de montrer comment il est impossible de réaliser ces idées de fraternité, d’égalité et de liberté dans un organisme social unifié. Ils croyaient que ces trois impulsions doivent se contredire dans l’organisme social si elles devaient se réaliser. Il a été par exemple pertinemment démontré à quel point il est impossible, lorsque l’impulsion de l’égalité est réalisée, qu’alors la liberté nécessairement justifiée chez chaque être humain vienne aussi à se faire valoir. Et on ne peut qu’être d’accord avec ceux qui trouvent cette contradiction; et quand-même il faut en même temps avoir de la sympathie pour chacun de ces trois idéaux à partir d'un sentiment humain général!



[02-44] Cette chose pleine de contradiction est due à la raison que la vraie signification sociale de ces trois idéaux apparaît au jour en premier en pénétrant du regard la nécessaire tri-articulation de l’organisme social. Les trois membres ne devraient pas être combinés et centralisés dans une unité abstraite, théorique du Reichstag ou sinon. Ils devraient être une réalité vivante. Chacun des trois membres sociaux devrait être centralisé en soi-même; et c’est seulement par leur coexistence vivante et leur interaction que l’unité de l’organisme social dans son ensemble peut se développer. Dans la vie réelle, ce qui est apparemment contradictoire collabore pour former une unité. Par conséquent, on arrivera à une compréhension de la vie de l’organisme social quand on est en état de pénétrer du regard l’organisation conforme à la réalité de cet organisme social en rapport à la fraternité, à l’égalité et à la liberté. Alors on reconnaîtra que l’interaction des humains dans la vie de l’économie doit reposer sur cette fraternité qui naît des associations. Dans le deuxième membre, dans le système du droit public, où on a à faire avec le rapport purement humain de personne à personne, on a à aspirer à la réalisation de l’idée d’égalité. Et sur le domaine spirituel, qui se tient en relative indépendance dans l’organisme social, on a à faire avec la réalisation de l’impulsion de la liberté. Vu ainsi, ces trois idéaux montrent leur valeur de réalité. Ils ne peuvent pas se réaliser dans une vie sociale chaotique, mais seulement dans l’organisme social sain tri-articulé. Ce n’est pas une structure sociale centralisée abstraite qui peut réaliser pêle-mêle les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité, mais chacun des trois membres de l’organisme social peut puiser sa force dans l’une de ces impulsions. Et il pourra alors collaborer avec les autres membres d’une façon fructueuse.




[02-45] Ces humains qui, à la fin du XVIIIe siècle, ont soulevé l’exigence à la réalisation des trois idées de liberté, d’égalité et de fraternité, et aussi ceux qui les ont répétés plus tard, ils pouvaient éprouver obscurément vers où les forces de développement de l’humanité moderne indiquent. Mais avec cela, en même temps, ils n’ont pas surmonté leur croyance en l’État unitaire. Pour celui-ci, leurs idées signifient quelque chose de plein de contradictions. Ils se reconnaissaient aux contradicteurs parce que dans les profondeurs subconscientes de leur vie de l’âme œuvrait le besoin pressant d’une tri-articulation de l’organisme social, dans laquelle la trinité/triade de leurs idées peut en premier venir à une unité plus haute. Faire des forces de l’évolution qui, dans le devenir de l’humanité nouvelle, poussent vers cette tri-articulation, une volonté sociale consciente, c’est ce qu’exigent les faits sociaux du présent parlant clairement.

[02-01] Man kann das Charakteristische, das gerade zu der beson­dern Gestalt der sozialen Frage in der neueren Zeit geführt hat, wohl so aussprechen, daß man sagt : Das Wirtschaftsleben, von der Technik getragen, der moderne Kapitalismus, sie haben mit einer gewissen naturhaften Selbstverständlichkeit gewirkt und die moderne Gesellschaft in eine gewisse innere Ordnung gebracht. Neben der Inanspruchnahme der menschlichen Aufmerksamkeit für dasjenige, was Technik und Kapitalismus gebracht haben, ist die Aufmerksamkeit abgelenkt worden für andere Zweige, andere Ge­biete des sozialen Organismus. Diesen muß ebenso notwendig vom menschlichen Bewußtsein aus die rechte Wirksamkeit angewiesen werden, wenn der soziale Organismus gesund sein soll.

[02-02] Ich darf, um dasjenige, was hier gerade als treibende Impulse einer umfassenden, allseitigen Beobachtung über die soziale Frage charakterisiert werden soll, deutlich zu sagen, vielleicht von einem Vergleich ausgehen. Aber es wird zu beachten sein, daß mit diesem Vergleich nichts anderes gemeint sein soll als eben ein Vergleich. Ein solcher kann unterstützen das menschliche Verständnis, um es gerade in diejenige Richtung zu bringen, welche notwendig ist, um sich Vorstellungen zu machen über die Gesundung des sozialen Organismus. Wer von dem hier eingenommenen Gesichtspunkt betrachten muß den kompliziertesten natürlichen Organismus, den menschlichen Organismus, der muß seine Aufmerksamkeit darauf richten, daß die ganze Wesenheit dieses menschlichen Organismus drei nebeneinander wirksame Systeme aufzuweisen hat, von denen jedes mit einer gewissen Selbständigkeit wirkt. Diese drei nebe­neinander wirksamen Systeme kann man etwa in folgender Weise kennzeichnen. Im menschlichen natürlichen Organismus wirkt als ein Gebiet dasjenige System, welches in sich schließt Nervenle­ben und Sinnesleben. Man könnte es auch nach dem wichtigsten Gliede des Organismus, wo Nerven-und Sinnesleben gewissermaßen zentralisiert sind, den Kopforganismus nennen.

[02-03] Als zweites Glied der menschlichen Organisation hat man anzuerkennen, wenn man ein wirkliches Verständnis für sie erwer­ben will, das, was ich nennen möchte das rhythmische System. Es besteht aus Atmung, Blutzirkulation, aus all dem, was sich aus­drückt in rhythmischen Vorgängen des menschlichen Organismus.

[02-04] Als drittes System hat man dann anzuerkennen alles, was als Organe und Tätigkeiten zusammenhängt mit dem eigentlichen Stoffwechsel.

[02-05] In diesen drei Systemen ist enthalten alles dasjenige, was in gesunder Art unterhält, wenn es aufeinander organisiert ist, den Gesamtvorgang des menschlichen Organismus*.

* Die hier gemeinte Gliederung ist nicht eine solche nach räumlich abgrenzbaren Leibesgliedern, sondern eine solche nach Tätigkeiten (Funktionen) des Organismus. «Kopforganismus» ist nur zu gebrau­chen, wenn man sich bewußt ist, daß im Kopfe in erster Linie das Nerven-Sinnesleben zentralisiert ist. Doch ist natürlich im Kopfe auch die rhythmische und die Stoffwechseltätigkeit vorhanden, wie in den andern Leibesgliedern die Nerven-Sinnestätigkeit vorhanden ist. Trotzdem sind die drei Arten der Tätigkeit ihrer Wesenheit nach streng voneinander geschieden.

[02-06] Ich habe versucht, in vollem Einklange mit all dem, was naturwissenschaftliche Forschung schon heute sagen kann, diese Dreigliederung des menschlichen natürlichen Organismus wenig­stens zunächst skizzenweise in meinem Buche «Von Seelenrätseln» zu charakterisieren. Ich bin mir klar darüber, daß Biologie, Physio­logie, die gesamte Naturwissenschaft mit Bezug auf den Menschen in der allernächsten Zeit zu einer solchen Betrachtung des men­schlichen Organismus hindrängen werden, welche durchschaut, wie diese drei Glieder Kopfsystem, Zirkulationssystem oder Brust­system und Stoffwechselsystem dadurch den Gesamtvorgang im menschlichen Organismus aufrechterhalten, daß sie in einer gewis­sen Selbständigkeit wirken, daß nicht eine absolute Zentralisation des menschlichen Organismus vorliegt, daß auch jedes dieser Sys­teme ein besonderes, für sich bestehendes Verhältnis zur Außenwelt hat. Das Kopfsystem durch die Sinne, das Zirkulationssystem oder rhythmische System durch die Atmung, und das Stoffwechselsystem durch die Ernährungs- und Bewegungsorgane.

[02-07] Man ist mit Bezug auf naturwissenschaftliche Methoden noch nicht ganz so weit, um dasjenige, was ich hier angedeutet habe, was aus geisteswissenschaftlichen Untergründen heraus für die Naturwissenschaft von mir zu verwerten gesucht worden ist, auch schon innerhalb der naturwissenschaftlichen Kreise selbst zur allgemeinen Anerkennung in einem solchen Grade zu bringen, wie das wünschenswert für den Erkenntnisfortschritt erscheinen kann. Das bedeutet aber: Unsere Denkgewohnheiten, unsere ganze Art, die Welt vorzustellen, ist noch nicht vollständig angemessen dem, was zum Beispiel im menschlichen Organismus sich als die innere Wesenheit des Natur-Wirkens darstellt. Man könnte nun wohl sagen : Nun ja, die Naturwissenschaft kann warten, sie wird nach und nach ihren Idealen zueilen, sie wird schon dahin kommen, solch eine Betrachtungsweise als die ihrige anzuerkennen. Aber mit Bezug auf die Betrachtung und namentlich das Wirken des sozialen Organismus kann man nicht warten. Da muß nicht nur bei irgend­welchen Fachmännern, sondern da muß in jeder Menschenseele — denn jede Menschenseele nimmt teil an der Wirksamkeit für den sozialen Organismus — wenigstens eine instinktive Erkenntnis von dem vorhanden sein, was diesem sozialen Organismus notwendig ist. Ein gesundes Denken und Empfinden, ein gesundes Wollen und Begehren mit Bezug auf die Gestaltung des sozialen Organismus kann sich nur entwickeln, wenn man, sei es auch mehr oder weniger bloß instinktiv, sich klar darüber ist, daß dieser soziale Organismus, soll er gesund sein, ebenso dreigliedrig sein muß wie der natürliche Organismus.

[02-08] Es ist nun, seit Schäffle sein Buch geschrieben hat über den Bau des sozialen Organismus, versucht worden, Analogien aufzusu­chen zwischen der Organisation eines Naturwesens ~sagen wir, der Organisation des Menschen — und der menschlichen Gesellschaft als solcher. Man hat feststellen wollen, was im sozialen Organis­mus die Zelle ist, was Zellengefüge sind, was Gewebe sind und so weiter! Noch vor kurzem ist ja ein Buch erschienen von Meray, «Weltmutation», in dem gewisse naturwissenschaftliche Tatsachen und naturwissenschaftliche Gesetze einfach übertragen werden auf wie man meintden menschlichen Gesellschaftsorganismus. Mit all diesen Dingen, mit all diesen Analogie-Spielereien hat dasje­nige, was hier gemeint ist, absolut nichts zu tun. Und wer meint, auch in diesen Betrachtungen werde ein solches Analogienspiel zwischen dem natürlichen Organismus und dem gesellschaftlichen

getrieben, der wird dadurch nur beweisen, daß er nicht in den Geist des hier Gemeinten eingedrungen ist. Denn nicht wird hier ange­strebt, irgendeine für naturwissenschaftliche Tatsachen passende Wahrheit herüber zu verpflanzen auf den sozialen Organismus; sondern das völlig andere, daß das menschliche Denken, das men­schliche Empfinden lerne, das Lebensmögliche an der Betrachtung des naturgemäßen Organismus zu empfinden und dann diese Emp­findungsweise anwenden könne auf den sozialen Organismus. Wenn man einfach das, was man glaubt gelernt zu haben am natürlichen Organismus, überträgt auf den sozialen Organismus, wie es oft ges­chieht, so zeigt man damit nur, daß man sich nicht die Fähigkeiten aneignen will, den sozialen Organismus ebenso selbständig, ebenso für sich zu betrachten, nach dessen eigenen Gesetzen zu forschen, wie man dies nötig hat für das Verständnis des natürlichen Organis­mus. In dem Augenblicke, wo man wirklich sich objektiv, wie sich der Naturforscher gegenüberstellt dem natürlichen Organismus, dem sozialen Organismus in seiner Selbständigkeit gegenüberstellt, um dessen eigene Gesetze zu empfinden, in diesem Augenblicke hört gegenüber dem Ernst der Betrachtung jedes Analogiespiel auf.

[02-09] Man könnte auch denken, der hier gegebenen Darstellung liege der Glaube zugrunde, der soziale Organismus solle von einer grauen, der Naturwissenschaft nachgebildeten Theorie aus «aufge­baut» werden. Das aber liegt dem, wovon hier gesprochen wird, so ferne wie nur möglich. Auf ganz anderes soll hingedeutet werden. Die gegenwärtige geschichtliche Menschheitskrisis fordert, daß ge­wisse Empfindungen entstehen in jedem einzelnen Menschen, daß die Anregung zu diesen Empfindungen von dem Erziehungsund Schulsystem so gegeben werde, wie diejenige zur Erlernung der vier Rechnungsarten. Was bisher ohne die bewußte Aufnahme in das menschliche Seelenleben die alten Formen des sozialen Organismus ergeben hat, das wird in der Zukunft nicht mehr wirksam sein. Es gehört zu den Entwickelungsimpulsen, die von der Gegenwart an neu in das Menschenleben eintreten wollen, daß die angedeuteten Empfindungen von dem einzelnen Menschen so gefordert werden, wie seit langem eine gewisse Schulbildung gefordert wird. Daß man gesund empfinden lernen müsse, wie die Kräfte des sozialen Organismus wirken sollen, damit dieser lebensfähig sich erweist, das wird, von der Gegenwart an, von dem Menschen gefordert. Man wird sich ein Gefühl davon aneignen müssen, daß es unge­sund, antisozial ist, nicht sich mit solchen Empfindungen in diesen Organismus hineinstellen zu wollen.

[02-10] Man kann heute von «Sozialisierung» als von dem reden hören, was der Zeit nötig ist. Diese Sozialisierung wird kein Heilung­sprozeß, sondern ein Kurpfuscherprozeß am sozialen Organismus sein, vielleicht sogar ein Zerstörungsprozeß, wenn nicht in die men­schlichen Herzen, in die menschlichen Seelen einzieht wenigstens die instinktive Erkenntnis von der Notwendigkeit der Dreigliederung des sozialen Organismus. Dieser soziale Organismus muß, wenn er gesund wirken soll, drei solche Glieder gesetzmäßig ausbilden.

[02-11] Eines dieser Glieder ist das Wirtschaftsleben. Hier soll mit seiner Betrachtung begonnen werden, weil es sich ja ganz augen­scheinlich, alles übrige Leben beherrschend, durch die moderne Technik und den modernen Kapitalismus in die menschliche Ge­sellschaft hereingebildet hat. Dieses ökonomische Leben muß ein selbständiges Glied für sich innerhalb des sozialen Organismus sein, so relativ selbständig, wie das Nerven-Sinnes-System im men­schlichen Organismus relativ selbständig ist. Zu tun hat es dieses Wirtschaftsleben mit all dem, was Warenproduktion, Warenzirku­lation, Warenkonsum ist.

[02-12] Als zweites Glied des sozialen Organismus ist zu betrachten das Leben des öffentlichen Rechtes, das eigentliche politische Leben. Zu ihm gehört dasjenige, das man im Sinne des alten Rechtsstaates als das eigentliche Staatsleben bezeichnen könnte. Während es das Wirtschaftsleben mit all dem zu tun hat, was der Mensch braucht aus der Natur und aus seiner eigenen Produktion heraus, mit Waren, Warenzirkulation und Warenkonsum, kann es dieses zweite Glied des sozialen Organismus nur zu tun haben mit all dem, was sich aus rein menschlichen Untergründen heraus auf das Verhältnis des Menschen zum Menschen bezieht. Es ist wesentlich für die Erkenntnis der Glieder des sozialen Organismus, daß man weiß, welcher Unterschied besteht zwischen dem System des öffent­lichen Rechtes, das es nur zu tun haben kann aus menschlichen Untergründen heraus mit dem Verhältnis von Mensch zu Mensch, und dem Wirtschafts-System, das es nur zu tun hat mit Waren­produktion, Warenzirkulation, Warenkonsum. Man muß dieses im Leben empfindend unterscheiden, damit sich als Folge dieser Emp­findung das Wirtschafts- von dem Rechtsleben scheidet, wie im menschlichen natürlichen Organismus die Tätigkeit der Lunge zur Verarbeitung der äußeren Luft sich abscheidet von den Vorgängen im Nerven-Sinnesleben.

[02-13] Als drittes Glied, das ebenso selbständig sich neben die beiden andern Glieder hinstellen muß, hat man im sozialen Orga­nismus das aufzufassen, was sich auf das geistige Leben bezieht. Noch genauer könnte man sagen, weil vielleicht die Bezeichnung «geistige Kultur» oder alles das, was sich auf das geistige Leben bezieht, durchaus nicht ganz genau ist : alles dasjenige, was beruht auf der natürlichen Begabung des einzelnen menschlichen Indivi­duums, was hineinkommen muß in den sozialen Organismus auf Grundlage dieser natürlichen, sowohl der geistigen wie der physischen Begabung des einzelnen menschlichen Individuums. Das erste System, das Wirtschaftssystem, hat es zu tun mit all dem, was da sein muß, damit der Mensch sein materielles Verhältnis zur Außenwelt regeln kann. Das zweite System hat es zu tun mit dem, was da sein muß im sozialen Organismus wegen des Verhältnisses von Mensch zu Mensch. Das dritte System hat zu tun mit all dem, was hervorsprießen muß und eingegliedert werden muß in den sozialen Organismus aus der einzelnen menschlichen Individualität heraus.

[02-14] Ebenso wahr, wie es ist, daß moderne Technik und mo­derner Kapitalismus unserm gesellschaftlichen Leben eigentlich in der neueren Zeit das Gepräge gegeben haben, ebenso notwendig ist es, daß diejenigen Wunden, die von dieser Seite her notwendig der menschlichen Gesellschaft geschlagen worden sind, dadurch geheilt werden, daß man den Menschen und das menschliche Ge­meinschaftsleben in ein richtiges Verhältnis bringt zu den drei Gliedern dieses sozialen Organismus. Das Wirtschaftsleben hat ein­fach durch sich selbst in der neueren Zeit ganz bestimmte Formen angenommen. Es hat durch eine einseitige Wirksamkeit in das men­schliche Leben sich besonders machtvoll hereingestellt. Die andern beiden Glieder des sozialen Lebens sind bisher nicht in der Lage gewesen, mit derselben Selbstverständlichkeit sich in der richtigen Weise nach ihren eigenen Gesetzen in den sozialen Organismus einzugliedern. Für sie ist es notwendig, daß der Mensch aus den oben angedeuteten Empfindungen heraus die soziale Gliederung vornimmt, jeder an seinem Orte; an dem Orte, an dem er gerade steht. Denn im Sinne derjenigen Lösungsversuche der sozialen Fra­gen, die hier gemeint sind, hat jeder einzelne Mensch seine soziale Aufgabe in der Gegenwart und in der nächsten Zukunft.

[02-15] Dasjenige, was das erste Glied des sozialen Organismus ist, das Wirtschaftsleben, das ruht zunächst auf der Naturgrundlage ge­radeso, wie der einzelne Mensch mit Bezug auf dasjenige, was er für sich durch Lernen, durch Erziehung, durch das Leben werden kann, ruht auf der Begabung seines geistigen und körperlichen Organis­mus. Diese Naturgrundlage drückt einfach dem Wirtschaftsleben und dadurch dem gesamten sozialen Organismus sein Gepräge auf. Aber diese Naturgrundlage ist da, ohne daß sie durch irgendeine soziale Organisation, durch irgendeine Sozialisierung in ursprüngli­cher Art getroffen werden kann. Sie muß dem Leben des sozialen Organismus so zugrunde gelegt werden, wie bei der Erziehung des Menschen zugrunde gelegt werden muß die Begabung, die er auf den verschiedenen Gebieten hat, seine natürliche körperliche und geistige Tüchtigkeit. Von jeder Sozialisierung, von jedem Versuche, dem menschlichen Zusammenleben eine wirtschaftliche Gestaltung zu geben, muß berücksichtigt werden die Naturgrundlage. Denn aller Warenzirkulation und auch aller menschlichen Arbeit und auch jeglichem geistigen Leben liegt zugrunde als ein erstes elemen­tarisches Ursprüngliches dasjenige, was den Menschen kettet an ein bestimmtes Stück Natur. Man muß über den Zusammenhang des sozialen Organismus mit der Naturgrundlage denken, wie man mit Bezug auf Lernen beim einzelnen Menschen denken muß über sein Verhältnis zu seiner Begabung. Man kann gerade sich dieses klarmachen an extremen Fällen. Man braucht zum Beispiel nur zu bedenken, daß in gewissen Gebieten der Erde, wo die Banane ein naheliegendes Nahrungsmittel für die Menschen abgibt, in Be­tracht kommt für das menschliche Zusammenleben dasjenige an Arbeit, was aufgebracht werden muß, um die Banane von ihrer Ursprungsstätte aus an einen Bestimmungsort zu bringen und sie zu einem Konsummittel zu machen. Vergleicht man die menschliche Arbeit, die aufgebracht werden muß, um die Banane für die men­schliche Gesellschaft konsumfähig zu machen, mit der Arbeit, die aufgebracht werden muß, etwa in unsern Gegenden Mitteleuropas, um den Weizen konsumfähig zu machen, so ist die Arbeit, die für die Banane notwendig ist, gering gerechnet, eine dreihundertmal kleinere als beim Weizen.

[02-16] Gewiß, das ist ein extremer Fall. Aber solche Unterschiede mit Bezug auf das notwendige Maß von Arbeit im Verhältnis zu der Naturgrundlage sind auch da unter den Produktionszweigen, die in irgendeinem sozialen Organismus Europas vertreten sind, ~ nicht in dieser radikalen Verschiedenheit wie bei Banane und Weizen, aber sie sind als Unterschiede da. So ist es im Wirtschaft­sorganismus begründet, daß durch das Verhältnis des Menschen zur Naturgrundlage seines Wirtschaftens das Maß von Arbeitskraft bedingt ist, das er in den Wirtschaftsprozeß hineintragen muß. Und man braucht ja nur zum Beispiel zu vergleichen : in Deutschland, in Gegenden mit mittlerer Ertragsfähigkeit, ist ungefähr das Er­trägnis der Weizenkultur so, daß das Sieben- bis Achtfache der Aussaat einkommt durch die Ernte; in Chile kommt das Zwölffache herein, in, Nordmexiko kommt das Siebzehnfache ein, in Peru das Zwanzigfache. (Vergleiche Jentsch, Volkswirtschaftslehre, S. 64.)

[02-17] Dieses ganze zusammengehörige Wesen, welches verläuft in Vorgängen, die beginnen mit dem Verhältnis des Menschen zur Natur, die sich fortsetzen in all dem, was der Mensch zu tun hat, um die Naturprodukte umzuwandeln und sie bis zur Konsumfähig­keit zu bringen, alle diese Vorgänge und nur diese umschließen für einen gesunden sozialen Organismus sein Wirtschaftsglied. Dieses steht im sozialen Organismus wie das Kopfsystem, von dem die individuellen Begabungen bedingt sind, im menschlichen Gesamtorganismus drinnen steht. Aber wie dieses Kopfsystem von dem Lungen-Herzsystem abhängig ist, so ist das Wirtschaftssystem von der menschlichen Arbeitsleistung abhängig. Wie nun aber der Kopf nicht selbständig die Atemregelung hervorbringen kann, so sollte das menschliche Arbeitssystem nicht durch die im Wirtschaftsleben wirksamen Kräfte selbst geregelt werden.

[02-18] In dem Wirtschaftsleben steht der Mensch durch seine In­teressen darinnen. Diese haben ihre Grundlage in seinen seelischen und geistigen Bedürfnissen. Wie den Interessen am zweckmäßigsten entsprochen werden kann innerhalb eines sozialen Organismus, so daß der einzelne Mensch durch diesen Organismus in der bestmögli­chen Art zur Befriedigung seines Interesses kommt, und er auch in vorteilhaftester Art sich in die Wirtschaft hineinstellen kann: diese Frage muß praktisch in den Einrichtungen des Wirtschaftskörpers gelöst sein. Das kann nur dadurch sein, daß die Interessen sich wirklich frei geltend machen können und daß auch der Wille und die Möglichkeit entstehen, das Nötige zu ihrer Befriedigung zu tun. Die Entstehung der Interessen liegt außerhalb des Kreises, der das Wirtschaftsleben umgrenzt. Sie bilden sich mit der Entfaltung des seelischen und natürlichen Menschenwesens. Daß Einrichtungen bestehen, sie zu befriedigen, ist die Aufgabe des Wirtschaftslebens. Diese Einrichtungen können es mit nichts anderem zu tun haben als allein mit der Herstellung und dem Tausch von Waren, das heißt von Gütern, die ihren Wert durch das menschliche Bedürfnis erhal­ten. Die Ware hat ihren Wert durch denjenigen, der sie verbraucht. Dadurch, daß die Ware ihren Wert durch den Verbraucher erhält, steht sie in einer ganz anderen Art im sozialen Organismus als anderes, das für den Menschen als Angehörigen dieses Organismus Wert hat. Man sollte unbefangen das Wirtschaftsleben betrachten, in dessen Umkreis Warenerzeugung, Warenaustausch und Warenverbrauch gehören. Man wird den wesenhaflen Unterschied nicht bloß betrachtend bemerken, welcher besteht zwischen dem Verhält­nis von Mensch zu Mensch, indem der eine für den anderen Waren erzeugt, und demjenigen, das auf einem Rechtsverhältnis beruhen muß. Man wird von der Betrachtung zu der praktischen Forderung kommen, daß im sozialen Organismus das Rechtsleben völlig von dem Wirtschaftsleben abgesondert gehalten werden muß. Aus den Tätigkeiten, welche die Menschen innerhalb der Einrichtungen zu entwickeln haben, die der Warenerzeugung und dem Warenaus­tausch dienen, können sich unmittelbar nicht die möglichst besten Impulse ergeben für die rechtlichen Verhältnisse, die unter den Men­schen bestehen müssen. Innerhalb der Wirtschaftseinrichtungen wendet sich der Mensch an den Menschen, weil der eine dem Inter­esse des andern dient; grundverschieden davon ist die Beziehung, welche der eine Mensch zu dem andern innerhalb des Rechtslebens hat.

[02-19] Man könnte nun glauben, dieser vom Leben geforderten Unterscheidung wäre schon Genüge geschehen, wenn innerhalb der Einrichtungen, die dem Wirtschaftsleben dienen, auch für die Rechte gesorgt werde, welche in den Verhältnissen der in dieses Wirtschaftsleben hineingestellten Menschen zueinander bestehen müssen. Ein solcher Glaube hat seine Wurzeln nicht in der Wirklichkeit des Lebens. Der Mensch kann nur dann das Rechtsve­rhältnis richtig erleben, das zwischen ihm und anderen Menschen bestehen muß, wenn er dieses Verhältnis nicht auf dem Wirtschafts­gebiet erlebt, sondern auf einem davon völlig getrennten Boden. Es muß deshalb im gesunden sozialen Organismus neben dem Wirt­schaftsleben und in Selbständigkeit ein Leben sich entfalten, in dem die Rechte entstehen und verwaltet werden, die von Mensch zu Mensch bestehen. Das Rechtsleben ist aber dasjenige des eigentlichen politischen Gebietes, des Staates. Tragen die Menschen diejenigen Interessen, denen sie in ihrem Wirtschaftsleben dienen müssen, in die Gesetzgebung und Verwaltung des Rechtsstaates hinein, so werden die entstehenden Rechte nur der Ausdruck dieser wirtschaftlichen Interessen sein. Ist der Rechtsstaat selbst Wirt­schafter, so verliert er die Fähigkeit, das Rechtsleben der Menschen zu regeln. Denn seine Maßnahmen und Einrichtungen werden dem menschlichen Bedürfnisse nach Waren dienen müssen; sie werden dadurch abgedrängt von den Impulsen, die auf das Rechtsleben gerichtet sind.

[02-20] Der gesunde soziale Organismus erfordert als zweites Glied neben dem Wirtschaftskörper das selbständige politische Staatsle­ben. In dem selbständigen Wirtschaftskörper werden die Menschen durch die Kräfte des wirtschaftlichen Lebens zu Einrichtungen kommen, welche der Warenerzeugung und dem Warenaustausch in der möglichst besten Weise dienen. In dem politischen Staatskörper werden solche Einrichtungen entstehen, welche die gegenseitigen Be­ziehungen zwischen Menschen und Menschengruppen in solcher Art orientieren, daß dem Rechtsbewußtsein des Menschen entsprochen wird.

[02-21] Der Gesichtspunkt, von dem aus hier die gekennzeichnete Forderung nach völliger Trennung des Rechtsstaates von dem Wirt­schaftsgebiet gestellt wird, ist ein solcher, der im wirklichen Men­schenleben drinnen liegt. Einen solchen Gesichtspunkt nimmt der­jenige nicht ein, der Rechtsleben und Wirtschaftsleben miteinander verbinden will. Die im wirtschaftlichen Leben stehenden Menschen haben selbstverständlich das Rechtsbewußtsein ; aber sie werden nur aus diesem heraus und nicht aus den wirtschaftlichen Interessen Gesetzgebung und Verwaltung im Sinne des Rechtes besorgen, wenn sie darüber zu urteilen haben in dem Rechtsstaat, der als solcher an dem Wirtschaftsleben keinen Anteil hat. Ein solcher Rechtsstaat hat seinen eigenen Gesetzgebungs- und Verwaltungskörper, die beide nach den Grundsätzen aufgebaut sind, welche sich aus dem Rechtsbewußtsein der neueren Zeit ergeben. Er wird aufgebaut sein auf den Impulsen im Menschheitsbewußtsein, die man gegenwärtig die demokratischen nennt. Das Wirtschaftsgebiet wird aus den Impulsen des Wirtschaftslebens heraus seine Gesetzgebungs- und Verwaltungskörperschaften bilden. Der notwendige Verkehr zwi­schen den Leitungen des Rechts- und Wirtschaftskörpers wird erfolgen annähernd wie gegenwärtig der zwischen den Regierungen souveräner Staatsgebiete. Durch diese Gliederung wird, was in dem einen Körper sich entfaltet, auf dasjenige, was im andern entsteht, die notwendige Wirkung ausüben können. Diese Wirkung wird dadurch gehindert, daß das eine Gebiet in sich selbst das entfalten will, was ihm von dem anderen zufließen soll.

[02-22] Wie das Wirtschaftsleben auf der einen Seite den Be­dingungen der Naturgrundlage (Klima, geographische Beschaf­fenheit des Gebietes, Vorhandensein von Bodenschätzen und so weiter) unterworfen ist, so ist es auf der andern Seite von den Rechtsverhältnissen abhängig, welche der Staat zwischen den wirt­schaftenden Menschen und Menschengruppen schafft. Damit sind die Grenzen dessen bezeichnet, was die Tätigkeit des Wirtschafts­lebens umfassen kann und soll. Wie die Natur Vorbedingungen schafft, die außerhalb des Wirtschaftskreises liegen und die der wirtschaftende Mensch hinnehmen muß als etwas Gegebenes, auf das er erst seine Wirtschaft aufbauen kann, so soll alles, was im Wirtschaftsbereich ein Rechtsverhältnis begründet von Mensch zu Mensch, im gesunden sozialen Organismus durch den Rechtsstaat seine Regelung erfahren, der wie die Naturgrundlage als etwas dem Wirtschaftsleben selbständig Gegenüberstehendes sich entfaltet.

[02-23] In dem sozialen Organismus, der sich im bisherigen ges­chichtlichen Werden der Menschheit herausgebildet hat und der durch das Maschinenzeitalter und durch die moderne kapitalistische Wirtschaftsform zu dem geworden ist, was der sozialen Bewegung ihr Gepräge gibt, umfaßt das Wirtschaftsleben mehr, als es im gesunden sozialen Organismus umfassen soll. Gegenwärtig bewegt sich in dem wirtschaftlichen Kreislauf, in dem sich bloß Waren bewegen sollen, auch die menschliche Arbeitskraft, und es bewegen sich auch Rechte. Man kann gegenwärtig in dem Wirtschaftskörper, der auf der Arbeitsteilung beruht, nicht allein Waren tauschen gegen Waren, sondern durch denselben wirtschaftlichen Vorgang auch Waren gegen Arbeit und Waren gegen Rechte. (Ich nenne Ware jede Sache, die durch menschliche Tätigkeit zu dem gewor­den ist, als das sie an irgendeinem Orte, an den sie durch den Menschen gebracht wird, ihrem Verbrauch zugeführt wird. Mag diese Bezeichnung manchem Volkswirtschaftslehrer auch anstößig oder nicht genügend erscheinen, sie kann zur Verständigung über das, was dem Wirtschaftsleben angehören soll, ihre guten Dienste tun*.)

* Es kommt eben bei einer Darlegung, die im Dienste des Lebens gemacht wird, nicht darauf an, Definitionen zu geben, die aus einer Theorie heraus stammen, sondern Ideen, die verbildlithen, was in der Wirklichkeit eine lebensvolle Rolle spielt. «Ware», im obigen Sinne gebraucht, weist auf etwas hin, was der Mensch erlebt; jeder andere Begriff von «Ware» läßt etwas weg oder fügt etwas hinzu, so daß sich der Begriff mit den Lebensvorgängen in ihrer wahren Wirklichkeit nicht deckt.

Wenn jemand durch Kauf ein Grundstück erwirbt, so muß das als ein Tausch des Grundstückes gegen Waren, für die das Kaufgeld als Repräsentant zu gelten hat, angesehen werden. Das Grundstück selber aber wirkt im Wirtschaftsleben nicht als Ware. Es steht in dem sozialen Organismus durch das Recht darinnen, das der Mensch auf seine Benützung hat. Dieses Recht ist etwas wesentlich anderes als das Verhältnis, in dem sich der Produzent einer Ware zu dieser befindet. In dem letzteren Verhältnis liegt es wesenhaft begründet, daß es nicht übergreift auf die ganz anders geartete Beziehung von Mensch zu Mensch, die dadurch hergestellt wird, daß jemandem die alleinige Benützung eines Grundstückes zusteht. Der Besitzer bringt andere Menschen, die zu ihrem Lebensunterhalt von ihm zur Arbeit auf diesem Grundstück angestellt werden, oder die darauf wohnen müssen, in Abhängigkeit von sich. Dadurch, daß man gegenseitig wirkliche Waren tauscht, die man produziert oder konsumiert, stellt sich eine Abhängigkeit nicht ein, welche in derselben Art zwischen Mensch und Mensch wirkt.

[02-24] Wer eine solche Lebenstatsache unbefangen durchschaut, dem wird einleuchten, daß sie ihren Ausdruck finden muß in den Einrichtungen des gesunden sozialen Organismus. Solange Wa­ren gegen Waren im Wirtschaftsleben ausgetauscht werden, bleibt die Wertgestaltung dieser Waren unabhängig von dem Rechtsve­rhältnisse zwischen Personen und Personengruppen. Sobald Waren gegen Rechte eingetauscht werden, wird das Rechtsverhältnis selbst berührt. Nicht auf den Tausch als solchen kommt es an. Dieser ist das notwendige Lebenselement des gegenwärtigen, auf Arbeits­teilung ruhenden sozialen Organismus; sondern es handelt sich darum, daß durch den Tausch des Rechtes mit der Ware das Recht selbst zur Ware gemacht wird, wenn das Recht innerhalb des Wirt­schaftslebens entsteht. Das wird nur dadurch verhindert, daß im sozialen Organismus einerseits Einrichtungen bestehen, die nur darauf abzielen, den Kreislauf der Waren in der zweckmäßigsten Weise zu bewirken; und anderseits solche, welche die im Waren­austausch lebenden Rechte der produzierenden, Handel treibenden und konsumierenden Personen regeln. Diese Rechte unterscheiden sich ihrem Wesen nach gar nicht von anderen Rechten, die in dem vom Warenaustausch ganz unabhängigen Verhältnis von Person zu Person bestehen müssen. Wenn ich meinen Mitmenschen durch den Verkauf einer Ware schädige oder fördere, so gehört das in das gleiche Gebiet des sozialen Lebens wie eine Schädigung oder Förderung durch eine Tätigkeit oder Unterlassung, die unmittelbar nicht in einem Warenaustausch zum Ausdruck kommt.

[02-25] In der Lebenshaltung des einzelnen Menschen fließen die Wirkungen aus den Rechtseinrichtungen mit denen aus der rein wirtschaftlichen Tätigkeit zusammen. Im gesunden sozialen Orga­nismus müssen sie aus zwei verschiedenen Richtungen kommen. In der wirtschaftlichen Organisation hat die aus der Erziehung für einen Wirtschaftszweig und die aus der Erfahrung in demselben ge­wonnene Vertrautheit mit ihm für die leitenden Persönlichkeiten die nötigen Gesichtspunkte abzugeben. In der Rechtsorganisation wird durch Gesetz und Verwaltung verwirklicht, was aus dem Rechtsbe­wußtsein als Beziehung einzelner Menschen oder Menschengruppen zueinander gefordert wird. Die Wirtschaftsorganisation wird Men­schen mit gleichen Berufs- oder Konsuminteressen oder mit in anderer Beziehung gleichen Bedürfnissen sich zu Genossenschaf­ten zusammenschließen lassen, die im gegenseitigen Wechselver­kehr die Gesamtwirtschaft zustande bringen. Diese Organisation wird sich auf assoziativer Grundlage und auf dem Verhältnis der Assoziationen aufbauen. Diese Assoziationen werden eine bloß wirtschaftliche Tätigkeit entfalten. Die Rechtsgrundlage, auf der sie arbeiten, kommt ihnen von der Rechtsorganisation zu. Wenn solche Wirtschaftsassoziationen ihre wirtschaftlichen Interessen in den Vertretungs- und Verwaltungskörpern der Wirtschaftsorgani­sation zur Geltung bringen können, dann werden sie nicht den Drang entwickeln, in die gesetzgebende oder verwaltende Leitung des Rechtsstaates einzudringen (zum Beispiel als Bund der Land­wirte, als Partei der Industriellen, als wirtschaftlich orientierte Sozialdemokratie), um da anzustreben, was ihnen innerhalb des Wirtschaftslebens zu erreichen nicht möglich ist. Und wenn der Rechtsstaat in gar keinem Wirtschaftszweige mitwirtschaftet, dann wird er nur Einrichtungen schaffen, die aus dem Rechtsbewußt­sein der zu ihm gehörenden Menschen stammen. Auch wenn in der Vertretung des Rechtsstaates, wie es ja selbstverständlich ist, dieselben Personen sitzen, die im Wirtschaftsleben tätig sind, so wird sich durch die Gliederung in Wirtschafts- und in Rechtsleben nicht ein Einfluß des Wirtschafts- auf das Rechtsleben ergeben können, der die Gesundheit des sozialen Organismus so untergräbt, wie sie untergraben werden kann, wenn die Staatsorganisation selbst Zweige des Wirtschaftslebens versorgt, und wenn in der­selben die Vertreter des Wirtschaftslebens aus dessen Interessen heraus Gesetze beschließen.

[02-26] Ein typisches Beispiel von Verschmelzung des Wirtschaftslebens mit dem Rechtsleben bot Osterreich mit der Verfassung, die es sich in den sechziger Jahren des neunzehnten Jahrhunderts gegeben hat. Die Vertreter des Reichsrates dieses Ländergebietes wurden aus den vier Zweigen des Wirtschaftslebens heraus gewählt, aus der Gemeinschaft der Großgrundbesitzer, der Handelskammern, der Städte, Märkte und Industrialorte und der Landgemeinden. Man sieht, daß für diese Zusammensetzung der Staatsvertretung an gar nichts anderes in erster Linie gedacht wurde, als daß aus der

Geltendmachung der wirtschaftlichen Verhältnisse sich das Rechts­leben ergeben werde. Gewiß ist, daß zu dem gegenwärtigen Zerfall Osterreichs die auseinandertreiben-den Kräfte seiner Nationalitä­ten bedeutsam mitgewirkt haben. Allein als ebenso gewiß kann es gelten, daß eine Rechtsorganisation, die neben der wirtschaftlichen ihre Tätigkeit hätte entfalten können, aus dem Rechtsbewußtsein heraus eine Gestaltung des sozialen Organismus würde entwickelt haben, in der ein Zusammenleben der Völker möglich geworden wäre.

[02-27] Der gegenwärtig am öffentlichen Leben interessierte Mensch lenkt gewöhnlich seinen Blick auf Dinge, die erst in zweiter Linie für dieses Leben in Betracht kommen. Er tut dieses, weil ihn seine Denkgewohnheit dazu bringt, den sozialen Organismus als ein ein­heitliches Gebilde aufzufassen. Für ein solches Gebilde aber kann sich kein ihm entsprechender Wahlmodus finden. Denn bei jedem Wahlmodus müssen sich im Vertretungskörper die wirtschaftlichen Interessen und die Impulse des Rechtslebens stören. Und was aus der Störung für das soziale Leben fließt, muß zu Erschütterun­gen des Gesellschaftsorganismus führen. Obenan als notwendige Zielsetzung des öffentlichen Lebens muß gegenwärtig das Hinarbei­ten auf eine durchgreifende Trennung des Wirtschaftslebens und der Rechtsorganisation stehen. Indem man sich in diese Trennung hineinlebt, werden die sich trennenden Organisationen aus ihren eigenen Grundlagen heraus die besten Arten für die Wahlen ihrer Gesetzgeber und Verwalter finden. In dem, was gegenwärtig zur Entscheidung drängt, kommen Fragen des Wahlmodus, wenn sie auch als solche von fundamentaler Bedeutung sind, doch erst in zweiter Linie in Betracht. Wo die alten Verhältnisse noch vorhan­den sind, wäre aus diesen heraus auf die angedeutete Gliederung hinzuarbeiten. Wo das Alte sich bereits aufgelöst hat, oder in der Auflösung begriffen ist, müßten Einzelpersonen und Bündnisse zwischen Personen die Initiative zu einer Neugestaltung versuchen, die sich in der gekennzeichneten Richtung bewegt. Von heute zu morgen eine Umwandlung des öffentlichen Lebens herbeiführen zu wollen, das sehen auch vernünftige Sozialisten als Schwarmgeisterei an. Solche erwarten die von ihnen gemeinte Gesundung durch eine allmähliche, sachgemäße Umwandlung. Daß aber die geschichtlichen Entwickelungskräfte der Menschheit gegenwärtig ein vernünftiges Wollen nach der Richtung einer sozialen Neuordnung notwendig machen, das können jedem Unbefangenen weithinleuchtende Tat­sachen lehren.

[02-28] Wer für «praktisch durchführbar» nur dasjenige hält, an das er sich aus engem Lebensgesichtskreis heraus gewöhnt hat, der wird das hier Angedeutete für «unpraktisch» halten. Kann er sich nicht bekehren, und behält er auf irgendeinem Lebensgebiete Einfluß, dann wird er nicht zur Gesundung, sondern zur weiteren Erkrankung des sozialen Organismus wirken, wie Leute seiner Ge­sinnung an der Herbeiführung der gegenwärtigen Zustände gewirkt haben.

[02-29] Die Bestrebung, mit der führende Kreise der Menschheit begonnen haben und die zur Oberleitung gewisser Wirtschaftsz­weige (Post, Eisenbahnen und so weiter) in das Staatsleben geführt hat, muß der entgegengesetzten weichen : der Herauslösung alles Wirtschaftens aus dem Gebiete des politi­schen Staatswesens. Denker, welche mit ihrem Wollen glauben, sich in der Richtung nach einem gesunden sozialen Organismus zu befin­den, ziehen die äußerste Folgerung der Verstaatlichungsbestrebun­gen dieser bisher leitenden Kreise. Sie wollen die Vergesellschaftung aller Mittel des Wirtschaftslebens, insofern diese Produktionsmittel sind. Eine gesunde Entwickelung wird dem wirtschaftlichen Leben seine Selbständigkeit geben und dem politischen Staate die Fähig­keit, durch die Rechtsordnung auf den Wirtschaftskörper so zu wirken, daß der einzelne Mensch seine Eingliederung in den sozialen Organismus nicht im Widerspruche mit seinem Rechtsbewußtsein empfindet.

[02-30] Man kann durchschauen, wie die hier vorgebrachten Ge­danken im wirklichen Leben der Menschheit begründet sind, wenn man den Blick auf die Arbeit lenkt, welche der Mensch für den sozialen Organismus durch seine körperliche Arbeitskraft verrich­tet. Innerhalb der kapitalistischen Wirtschaftsform hat sich diese Arbeit dem sozialen Organismus so eingegliedert, daß sie durch den Arbeitgeber wie eine Ware dem Arbeitnehmer abgekauft wird. Ein Tausch wird eingegangen zwischen Geld (als Repräsentant der Wa­ren) und Arbeit. Aber ein solcher Tausch kann sich in Wirklichkeit gar nicht vollziehen. Er scheint sich nur zu vollziehen*).

* Es ist durchaus möglich, daß im Leben Vorgänge nicht nur in einem falschen Sinne erklärt werden, sondern daß sie sich in einem falschen Sinne vollziehen. Geld und Arbeit sind keine austausch­baren Werte, sondern nur Geld und Arbeitserzeugnis. Gebe ich daher Geld für Arbeit, so tue ich etwas Falsches. Ich schaffe ei­nen Scheinvorgang. Denn in Wirklichkeit kann ich nur Geld für Arbeitserzeugnis geben.

In Wirklichkeit nimmt der Arbeitgeber von dem Arbeiter Waren entgegen, die nur entstehen können, wenn der Arbeiter seine Ar­beitskraft für die Entstehung hingibt. Aus dem Gegenwert dieser Waren erhält der Arbeiter einen Anteil, der Arbeitgeber den andern. Die Produktion der Waren erfolgt durch das Zusammenwirken des Arbeitgebers und Arbeitnehmers. Das Produkt des gemeinsamen Wirkens geht erst in den Kreislauf des Wirtschaftslebens über. Zur Herstellung des Produktes ist ein Rechtsverhältnis zwischen Arbeiter und Unternehmer notwendig. Dieses kann aber durch die kapitalistische Wirtschaftsart in ein solches verwandelt werden, welches durch die wirtschaftliche Übermacht des Arbeitgebers über den Arbeiter bedingt ist. Im gesunden sozialen Organismus muß zutage treten, daß die Arbeit nicht bezahlt werden kann. Denn diese kann nicht im Vergleich mit einer Ware einen wirtschaftlichen Wert erhalten. Einen solchen hat erst die durch Arbeit hervorge­brachte Ware im Vergleich mit andern Waren. Die Art, wie, und das Maß, in dem ein Mensch für den Bestand des sozialen Orga­nismus zu arbeiten hat, müssen aus seiner Fähigkeit heraus und aus den Bedingungen eines menschenwürdigen Daseins geregelt werden. Das kann nur geschehen, wenn diese Regelung von dem politischen Staate aus in Unabhängigkeit von den Verwaltungen des Wirtschaftslebens geschieht.

[02-31] Durch eine solche Regelung wird der Ware eine Wert­unterlage geschaffen, die sich vergleichen läßt mit der andern, die in den Naturbedingungen besteht. Wie der Wert einer Ware gegenüber einer andern dadurch wächst, daß die Gewinnung der Rohprodukte für dieselbe schwieriger ist als für die andere, so muß der Warenwert davon abhängig werden, welche Art und welches Maß von Arbeit zum Hervorbringen der Ware nach der Rechtsordnung aufgebracht werden dürfen*.

* Ein solches Verhältnis der Arbeit zur Rechtsordnung wird die im Wirtschaftsleben tätigen Assoziationen nötigen, mit dem, was «rechtens ist> als mit einer Voraussetzung zu rechnen. Doch wird dadurch erreicht, daß die Wirtschaftsorganisation vom Menschen, nicht der Mensch von der Wirtschaftsordnung abhängig ist.

[02-32] Das Wirtschaftsleben wird auf diese Weise von zwei Seiten her seinen notwendigen Bedingungen unterworfen : von Seite der Naturgrundlage, welche die Menschheit hinnehmen muß, wie sie ihr gegeben ist, und von Seite der Rechtsgrundlage, die aus dem Rechtsbewußtsein heraus auf dem Boden des vom Wirtschaftsleben unabhängigen politischen Staates geschaffen werden soll.

[02-33] Es ist leicht einzusehen, daß durch eine solche Führung des sozialen Organismus der wirtschaftliche Wohlstand sinken und steigen wird je nach dem Maß von Arbeit, das aus dem Rechtsbe­wußtsein heraus aufgewendet wird. Allein eine solche Abhängigkeit des volkswirtschaftlichen Wohlstandes ist im gesunden sozialen Organismus notwendig. Sie allein kann verhindern, daß der Mensch durch das Wirtschaftsleben so verbraucht werde, daß er sein Dasein nicht mehr als menschenwürdig empfinden kann. Und auf dem Vo­rhandensein der Empfindung eines menschenunwürdigen Daseins beruhen in Wahrheit alle Erschütterungen im sozialen Organismus.

[02-34] Eine Möglichkeit, den volkswirtschaftlichen Wohlstand von der Rechtsseite her nicht allzu stark zu vermindern, besteht in einer ähnlichen Art, wie eine solche zur Aufbesserung der Naturgrundlage. Man kann einen wenig ertragreichen Boden durch technische Mittel ertragreicher machen; man kann, veranlaßt durch die allzu starke Verminderung des Wohlstandes, die Art und das Maß der Arbeit ändern. Aber diese Änderung soll nicht aus dem Kreislauf des Wirtschaftslebens unmittelbar erfolgen, sondern aus der Einsicht, die sich auf dem Boden des vom Wirtschaftsleben unabhängigen Rechtslebens entwickelt.

[02-35] In alles, was durch das Wirtschaftsleben und das Rechts­bewußtsein in der Organisation des sozialen Lebens hervorgebracht wird, wirkt hinein, was aus einer dritten Quelle stammt : aus den individuellen Fähigkeiten des einzelnen Menschen. Dieses Gebiet umfaßt alles von den höchsten geistigen Leistungen bis zu dem, was in Menschenwerke einfließt durch die bessere oder weniger gute körperliche Eignung des Menschen für Leistungen, die dem sozialen Organismus dienen. Was aus dieser Quelle stammt, muß in den gesunden sozialen Organismus auf ganz andere Art ein­fließen, als dasjenige, was im Warenaustausch lebt, und was aus dem Staatsleben fließen kann. Es gibt keine andere Möglichkeit, diese Aufnahme in gesunder Art zu bewirken, als sie von der freien Empfänglichkeit der Menschen und von den Impulsen, die aus den individuellen Fähigkeiten selbst kommen, abhängig sein zu lassen. Werden die durch solche Fähigkeiten erstehenden Menschen­leistungen vom Wirtschaftsleben oder von der Staatsorganisation künstlich beeinflußt, so wird ihnen die wahre Grundlage ihres ei­genen Lebens zum größten Teile entzogen. Diese Grundlage kann nur in der Kraft bestehen, welche die Menschenleistungen aus sich selbst entwickeln müssen. Wird die Entgegennahme solcher Leistungen vom Wirtschaftsleben unmittelbar bedingt, oder vom Staate organisiert, so wird die freie Empfänglichkeit für sie gelähmt. Sie ist aber allein geeignet, sie in gesunder Form in den sozialen Organismus einfließen zu lassen. Für das Geistesleben, mit dem auch die Entwickelung der anderen individuellen Fähigkeiten im Menschenleben durch unübersehbar viele Fäden zusammenhängt, ergibt sich nur eine gesunde Entwickelungsmöglichkeit, wenn es in der Hervorbringung auf seine eigenen Impulse gestellt ist, und wenn es in verständnisvollem Zusammenhange mit den Menschen steht, die seine Leistungen empfangen.

[02-36] Worauf hier als auf die gesunden Entwickelungsbedingungen des Geisteslebens gedeutet wird, das wird gegenwärtig nicht durchschaut, weil der rechte Blick dafür getrübt ist durch die Verschmelzung eines großen Teiles dieses Lebens mit dem politischen Staatsleben. Diese Verschmelzung hat sich im Laufe der letzten Jahrhunderte ergeben und man hat sich in sie hineingewöhnt. Man spricht ja wohl von «Freiheit der Wissenschaft und des Lehrens». Aber man betrachtet es als selbstverständlich, daß der politische Staat die «freie Wissenschaft» und das «freie Lehren» verwaltet. Man entwickelt keine Empfindung dafür, wie dieser Staat dadurch das Geistesleben von seinen staatlichen Bedürfnissen abhängig macht. Man denkt, der Staat schafft die Stellen, an denen gelehrt wird; dann können diejenigen, welche diese Stellen einnehmen, das Geistesleben «frei» entfalten. Man beachtet, indem man sich an eine solche Meinung gewöhnt, nicht, wie eng verbunden der Inhalt des geistigen Lebens ist mit dem innersten Wesen des Menschen, in dem er sich entfaltet. Wie diese Entfaltung nur dann eine freie sein kann, wenn sie durch keine andern Impulse in den sozialen Organismus hineingestellt ist als allein durch solche, die aus dem Geistesleben selbst kommen. Durch die Verschmelzung mit dem Staatsleben hat eben nicht nur die Verwaltung der Wissenschaft und des Teiles des Geisteslebens, der mit ihr zusammenhängt, in den letzten Jahrhunderten das Gepräge erhalten, sondern auch der Inhalt selbst. Gewiß, was in Mathematik oder Physik produziert wird, kann nicht unmittelbar vom Staate beeinflußt werden. Aber man denke an die Geschichte, an die andern Kulturwissenschaften. Sind sie nicht ein Spiegelbild dessen geworden, was sich aus dem Zusammenhang ihrer Träger mit dem Staatsleben ergeben hat, aus den Bedürfnissen dieses Lebens heraus? Gerade durch diesen ihnen aufgeprägten Charakter haben die gegenwärtigen wissenschaftlich orientierten, das Geistesleben beherrschenden Vorstellungen auf das Proletariat als Ideologie gewirkt. Dieses bemerkte, wie ein gewisser Charakter den Menschengedanken aufgeprägt wird durch  die Bedürfnisse des Staatslebens, in welchem den Interessen der leitenden Klassen entsprochen wird. Ein Spiegelbild der materiellen Interessen und Interessenkämpfe sah der proletarisch Denkende. Das erzeugte in ihm die Empfindung, alles Geistesleben sei Ideolo­gie, sei Spiegelung der ökonomischen Organisation.

[02-37] Eine solche, das geistige Leben des Menschen verödende Anschauung hört auf, wenn die Empfindung entstehen kann : Im geistigen Gebiet waltet eine über das materielle Außenleben hi­nausgehende Wirklichkeit, die ihren Inhalt in sich selber trägt. Es ist unmöglich, daß eine solche Empfindung ersteht, wenn das Geis­tesleben nicht aus seinen eigenen Impulsen heraus sich innerhalb des sozialen Organismus frei entfaltet und verwaltet. Nur solche Träger des Geisteslebens, die innerhalb einer derartigen Entfal­tung und Verwaltung stehen, haben die Kraft, diesem Leben das ihm gebührende Gewicht im sozialen Organismus zu verschaffen. Kunst, Wissenschaft, Weltanschauung und alles, was damit zu­sammenhängt, bedarf einer solchen, selbständigen Stellung in der menschlichen Gesellschaft. Denn im geistigen Leben hängt alles zusammen. Die Freiheit des einen kann nicht ohne die Freiheit des andern gedeihen. Wenn auch Mathematik und Physik in ihrem Inhalt nicht von den Bedürfnissen des Staates unmittelbar zu beein­flussen sind : Was man von ihnen entwickelt, wie die Menschen über ihren Wert denken, welche Wirkung ihre Pflege auf das ganze übrige Geistesleben haben kann, und vieles andere wird durch diese Bedürfnisse bedingt, wenn der Staat Zweige des Geistesle­bens verwaltet. Es ist ein anderes, wenn der die niederste Schulstufe versorgende Lehrer den Impulsen des Staatslebens folgt; ein an­deres, wenn er diese Impulse erhält aus einem Geistesleben heraus, das auf sich selbst gestellt ist. Die Sozialdemokratie hat auch auf diesem Gebiete nur die Erbschaft aus den Denkgewohnheiten und Gepflogenheiten der leitenden Kreise übernommen. Sie betrachtet es als ihr Ideal, das geistige Leben in den auf das Wirtschaftsleben gebauten Gesellschaftskörper einzubeziehen. Sie könnte, wenn sie dieses von ihr gesetzte Ziel erreichte, damit den Weg nur fortsetzen, auf dem das Geistesleben seine Entwertung gefunden hat. Sie hat eine richtige Empfindung einseitig entwickelt mit ihrer Forderung : Religion müsse Privatsache sein. Denn im gesunden sozialen Or­ganismus muß alles Geistesleben dem Staate und der Wirtschaft gegenüber in dem hier angedeuteten Sinn «Privatsache» sein. Aber die Sozialdemokratie geht bei der Überweisung der Religion auf das Privatgebiet nicht von der Meinung aus, daß einem geistigen Gute dadurch eine Stellung innerhalb des sozialen Organismus ges­chaffen werde, durch die es zu einer wünschenswerteren, höheren Entwickelung kommen werde als unter dem Einfluß des Staates. Sie ist der Meinung, daß der soziale Organismus durch seine Mittel nur pflegen dürfe, was ihm Lebensbedürfnis ist. Und ein solches sei das religiöse Geistesgut nicht. In dieser Art, einseitig aus dem öffentlichen Leben herausgestellt, kann ein Zweig des Geisteslebens nicht gedeihen, wenn das andere Geistesgut gefesselt ist. Das reli­giöse Leben der neueren Menschheit wird in Verbindung mit allem befreiten Geistesleben seine für diese Menschheit seelentragende Kraft entwickeln.

[02-38] Nicht nur die Hervorbringung, sondern auch die Aufnahme dieses Geisteslebens durch die Menschheit muß auf dem freien Seelenbedürfnis beruhen. Lehrer, Künstler und so weiter, die in ihrer sozialen Stellung nur im unmittelbaren Zusammenhange sind mit einer Gesetzgebung und Verwaltung, die aus dem Geistesleben selbst sich ergeben und die nur von dessen Impulsen getragen sind, werden durch die Art ihres Wirkens die Empfänglichkeit für ihre Leistungen entwickeln können bei Menschen, welche durch den aus sich wirkenden politischen Staat davor behütet werden, nur dem Zwang zur Arbeit zu unterliegen, sondern denen das Recht auch die Muße gibt, welche das Verständnis für geistige Güter weckt. Den Menschen, die sich «Lebenspraktiker» dünken, mag bei solchen Gedanken der Glaube aufsteigen : Die Menschen werden ihre Mußezeit behütet, und man werde in den Analphabetismus zurückfallen, wenn der Staat für solche Muße sorgt, und wenn der Besuch der Schule in das freie Verständnis der Menschen gestellt ist. Möchten solche «Pessimisten» doch abwarten, was wird, wenn die Welt nicht mehr unter ihrem Einfluß steht. Dieser ist nur allzu oft von einem gewissen Gefühle bestimmt, das ihnen leise zuflüstert, wie sie ihre Muße verwenden, und was sie nötig hatten, um sich ein wenig «Bildung» anzueignen. Mit der zündenden Kraft, die ein wirklich auf sich selbst gestelltes Geistesleben im sozialen Organismus hat, können sie ja nicht rechnen, denn das gefesselte, das sie kennen, hat auf sie nie eine solch zündende Kraft ausüben können.

[02-39] Sowohl der politische Staat wie das Wirtschaftsleben wer­den den Zufluß aus dem Geistesleben, den sie brauchen, von dem sich selbst verwaltenden geistigen Organismus erhalten. Auch die praktische Bildung für das Wirtschaftsleben wird durch das freie Zusammenwirken desselben mit dem Geistesorganismus ihre volle Kraft erst entfalten können. Entsprechend vorgebildete Menschen werden die Erfahrungen, die sie im Wirtschaftsgebiet machen kön­nen, durch die Kraft, die ihnen aus dem befreiten Geistesgut kommt, beleben. Menschen mit einer aus dem Wirtschaftsleben gewonnenen Erfahrung werden den Übergang finden in die Geistesorganisation und in derselben befruchtend wirken auf dasjenige, was so befruch­tet werden muß.

[02-40] Auf dem Gebiete des politischen Staates werden sich die notwendigen gesunden Ansichten durch eine solche freie Wirkung des Geistesgutes bilden. Der handwerklich Arbeitende wird durch den Einfluß eines solchen Geistesgutes eine ihn befriedigende Emp­findung von der Stellung seiner Arbeit im sozialen Organismus sich aneignen können. Er wird zu der Einsicht kommen, wie ohne die Leitung, welche die handwerkliche Arbeit zweckentsprechend organisiert, der soziale Organismus ihn nicht tragen kann. Er wird das Gefühl von der Zusammengehörigkeit seiner Arbeit mit den organisierenden Kräften, die aus der Entwickelung individueller menschlicher Fähigkeiten stammen, in sich aufnehmen können. Er wird auf dem Boden des politischen Staates die Rechte ausbilden, welche ihm den Anteil sichern an dem Ertrage der Waren, die er erzeugt; und er wird in freier Weise dem ihm zukommenden Geistes­gut denjenigen Anteil gönnen, der dessen Entstehung ermöglicht. Auf dem Gebiet des Geisteslebens wird die Möglichkeit entstehen, daß dessen Hervorbringer von den Erträgnissen ihrer Leistungen auch leben. Was jemand für sich im Gebiete des Geisteslebens treibt, wird seine engste Privatsache bleiben; was jemand für den sozialen Organismus zu leisten vermag, wird mit der freien Ent­schädigung derer rechnen können, denen das Geistesgut Bedürfnis ist. Wer durch solche Entschädigung innerhalb der Geistesorganisa­tion das nicht finden kann, was er braucht, wird übergehen müssen zum Gebiet des politischen Staates oder des Wirtschaftslebens.

[02-41] In das Wirtschaftsleben fließen ein die aus dem geistigen Leben stammenden technischen Ideen. Sie stammen aus dem geisti­gen Leben, auch wenn sie unmittelbar von Angehörigen des Staats­oder Wirtschaftsgebietes kommen. Daher kommen alle die orga­nisatorischen Ideen und Kräfte, welche das wirtschaftliche und staatliche Leben befruchten. Die Entschädigung für diesen Zufluß in die beiden sozialen Gebiete wird entweder auch durch das freie Verständnis derer zustande kommen, die auf diesen Zufluß angewie­sen sind, oder sie wird durch Rechte ihre Regelung finden, welche im Gebiete des politischen Staates ausgebildet werden. Was die­ser politische Staat selber für seine Erhaltung fordert, das wird aufgebracht werden durch das Steuerrecht. Dieses wird durch eine Harmonisierung der Forderungen des Rechtsbewußtseins mit denen des Wirtschaftslebens sich ausbilden.

[02-42] Neben dem politischen und dem Wirtschaftsgebiet muß im gesunden sozialen Organismus das auf sich selbst gestellte Geistes­gebiet wirken. Nach der Dreigliederung dieses Organismus weist die Richtung der Entwickelungskräfte der neueren Menschheit. Solange das gesellschaftliche Leben im wesentlichen durch die Instinkt­kräfte eines großen Teiles der Menschheit sich führen ließ, trat der Drang nach dieser entschiedenen Gliederung nicht auf. In einer gewissen Dumpfheit des sozialen Lebens wirkte zusammen, was im Grunde immer aus drei Quellen stammte. Die neuere Zeit fordert ein bewußtes Sichhineinstellen des Menschen in den Gesellschaftsor­ganismus. Dieses Bewußtsein kann dem Verhalten und dem ganzen Leben der Menschen nur dann eine gesunde Gestaltung geben, wenn es von drei Seiten her orientiert ist. Nach dieser Orientierung strebt in den unbewußten Tiefen des Seelischen die moderne Men­schheit; und was sich als soziale Bewegung auslebt, ist nur der getrübte Abglanz dieses Strebens.

[02-43] Aus andern Grundlagen heraus, als die sind, in denen wir heute leben, tauchte aus tiefen Untergründen der menschlichen Natur heraus am Ende des 18. Jahrhunderts der Ruf nach einer Neugestaltung des sozialen menschlichen Organismus. Da hörte man wie eine Devise dieser Neuorganisation die drei Worte : Brüderlichkeit, Gleichheit, Freiheit. Nun wohl, derjenige, der sich mit vorurteilslosem Sinn und mit einem gesunden Menschheitsempfin­den einläßt auf die Wirklichkeit der menschlichen Entwickelung, der kann natürlich nicht anders, als Verständnis haben für alles, worauf diese Worte deuten. Dennoch, es gab scharfsinnige Denker, welche im Laufe des 19. Jahrhunderts sich Mühe gegeben haben, zu zeigen, wie es unmöglich ist, in einem einheitlichen sozialen Organismus diese Ideen von Brüderlichkeit, Gleichheit, Freiheit zu verwirklichen. Solche glaubten zu erkennen, daß sich diese drei Impulse, wenn sie sich verwirklichen sollen, im sozialen Organismus widersprechen müssen. Scharfsinnig ist nachgewiesen worden zum Beispiel, wie unmöglich es ist, wenn der Impuls der Gleichheit sich verwirklicht, daß dann auch die in jedem Menschenwesen notwen­dig begründete Freiheit zur Geltung komme. Und man kann gar nicht anders als zustimmen denen, die diesen Widerspruch finden; und doch muß man zugleich aus einem allgemein menschlichen Empfinden heraus mit jedem dieser drei Ideale Sympathie haben!

[02-44] Dies Widerspruchsvolle besteht aus dem Grunde, weil die wahre soziale Bedeutung dieser drei Ideale erst zutage tritt durch das Durchschauen der notwendigen Dreigliederung des sozialen Organismus. Die drei Glieder sollen nicht in einer abstrakten, theo­retischen Reichstags- oder sonstigen Einheit zusammengefügt und zentralisiert sein. Sie sollen lebendige Wirklichkeit sein. Ein jedes der drei sozialen Glieder soll in sich zentralisiert sein; und durch ihr lebendiges Nebeneinander- und Zusammenwirken kann erst die Einheit des sozialen Gesamtorganismus entstehen. Im wirklichen Leben wirkt eben das scheinbar Widerspruchsvolle zu einer Ein­heit zusammen. Daher wird man zu einer Erfassung des Lebens des sozialen Organismus kommen, wenn man imstande ist, die wirklichkeitsgemäße Gestaltung dieses sozialen Organismus mit Bezug auf Brüderlichkeit, Gleichheit und Freiheit zu durchschauen. Dann wird man erkennen, daß das Zusammenwirken der Menschen im Wirtschaftsleben auf derjenigen Brüderlichkeit ruhen muß, die aus den Assoziationen heraus ersteht. In dem zweiten Gliede, in dem System des öffentlichen Rechts, wo man es zu tun hat mit dem rein menschlichen Verhältnis von Person zu Person, hat man zu erstreben die Verwirklichung der Idee der Gleichheit. Und auf dem geistigen Gebiete, das in relativer Selbständigkeit im sozialen Organismus steht, hat man es zu tun mit der Verwirklichung des Impulses der Freiheit. So angesehen, zeigen diese drei Ideale ihren Wirklichkeitswert. Sie können sich nicht in einem chaotischen sozia­len Leben realisieren, sondern nur in dem gesunden dreigliedrigen sozialen Organismus. Nicht ein abstrakt zentralisiertes Sozialge­bilde kann durcheinander die Ideale der Freiheit, Gleichheit und Brüderlichkeit verwirklichen, sondern jedes der drei Glieder des sozialen Organismus kann aus einem dieser Impulse seine Kraft schöpfen. Und es wird dann in fruchtbarer Art mit den andern Gliedern zusammenwirken können.

[02-45] Diejenigen Menschen, welche am Ende des 18. Jahrhunderts die Forderung nach Verwirklichung der drei Ideen von Freiheit, Gleichheit und Brüderlichkeit erhoben haben, und auch diejenigen, welche sie später wiederholt haben, sie konnten dunkel empfin­den, wohin die Entwickelungskräfte der neueren Menschheit wei­sen. Aber sie haben damit zugleich nicht den Glauben an den Einheitsstaat überwunden. Für diesen bedeuten ihre Ideen etwas Widerspruchsvolles. Sie bekannten sich zu dem Widersprechenden, weil in den unterbewußten Tiefen ihres Seelenlebens der Drang nach der Dreigliederung des sozialen Organismus wirkte, in dem die Dreiheit ihrer Ideen erst zu einer höheren Einheit werden kann. Die Entwickelungskräfte, die in dem Werden der neueren Menschheit nach dieser Dreigliederung hindrängen, zum bewußten sozialen Wollen zu machen, das fordern die deutlich sprechenden sozialen Tatsachen der Gegenwart.

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