La
catastrophe de la guerre mondiale ne révèle-t-elle
pas le mouvement social moderne à travers des
faits qui prouvent à quel point étaient
inadéquates les pensées par lesquelles on a cru
comprendre la volonté prolétarienne pendant des
décennies?
Ce qui
se presse actuellement à la surface de la vie à
partir d’exigences autrefois contenues du
prolétariat, et en pendant à cela, nous oblige à
nous poser cette question. Les pouvoirs qui ont
œuvré à contenir sont en partie détruits. Le
rapport que ces puissances ont établi avec les
forces sociales motrices d'une grande partie de
l'humanité peut seulement être maintenu par ceux
qui ignorent totalement à quel point ces
impulsions de la nature humaine sont
indestructibles.
Maintes
personnalités dont la situation de vie leur a
permis, par leurs paroles ou leurs conseils,
d'avoir un effet inhibiteur ou promoteur sur les
forces de la vie européenne qui, en 1914, ont
provoqué la catastrophe de la guerre, se sont
adonnées aux plus grandes illusions sur ces forces
motrices. Ils pouvaient croire que la victoire de
leur pays par les armes calmerait l'assaut social.
De telles personnalités devaient se rendre compte
que c'est en premier par les conséquences de leur
comportement que les impulsions sociales
parvinrent pleinement à la manifestation. Oui, la
catastrophe actuelle de l'humanité s'avère être
l'événement historique par lequel ces pulsions ont
obtenus toute leur force d’impact. Les
personnalités et les classes dirigeantes ont, au
cours des dernières années fatidiques, dû rendre
leur comportement constamment dépendant de ce qui
vivait dans les cercles socialistes de l'humanité.
Elles auraient souvent aimé agir différemment
s'elles avaient pu ignorer l'humeur de ces
cercles. Les effets de cette humeur se font sentir
dans la forme sous laquelle les événements ont
pris forme.
Et
maintenant
qu'est entré dans un stade décisif, ce qui a monté
se préparant pendant des décennies dans
l’évolution de la vie de l'humanité, maintenant
devient un destin tragique que les pensées qui ont
surgi dans le développement de ces faits ne se
montre pas capables de faire face aux faits qui
sont devenus réalité. Beaucoup de personnalités
qui ont formé leur pensée sur ce devenir pour
servir ce qui y vit comme un objectif social
aujourd'hui disposent de peu ou de rien en rapport
avec les questions de destin qui seront posées par
les faits.
Maintes de ces
personnalités croient encore que ce qu'elles ont
longtemps pensé nécessaire à la réorganisation de la
vie humaine se réalisera et s'avérera alors assez
puissant pour donner aux faits exigeants une
direction possible dans la vie. - Il est possible de
ne pas tenir compte de l'opinion de ceux qui croient
maintenant encore que l'ancien devrait être maintenu
contre les nouvelles exigences d'une grande partie
de l'humanité. On peut ajuster son regard sur la
volonté de ceux qui sont convaincus de la nécessité
d'un nouveau façonnement de la vie. On ne pourra
quand même s'empêcher de s'avouer : Parmi nous, se
déplacent des opinions de parti comme les momies de
jugement qui seront rejetées par l'évolution des
faits. Ces faits exigent des décisions pour
lesquelles les jugements des anciens partis ne sont
pas préparés. De tels partis se sont certes
développés avec les faits, mais leurs habitudes de
pensée ont pris du retard par rapport aux faits. Il
n'est peut-être pas nécessaire d'être immodeste face
à des points de vue qui sont encore considérés comme
faisant autorité aujourd'hui si l'on croit que ce
que l'on vient de laisser entendre peut être déduit
du cours des événements mondiaux dans le présent. On
peut en tirer la conclusion que ce présent doit
précisément être réceptif à la tentative de
caractériser ce qui caractérise la vie sociale de la
nouvelle humanité, qui, dans sa particularité, est
aussi très éloignée des habitudes de pensée des
personnalités socialement orientées et des tendances
de partis. Car il se pourrait bien que la tragédie
qui se révèle dans les tentatives de résoudre la
question sociale soit précisément enracinée dans une
incompréhension des véritables aspirations
prolétariennes. Dans un malentendu, même de la part
de ceux qui ont grandi à partir de ces aspirations
avec leurs façons de voir. Car l'humain ne porte pas
toujours un jugement juste sur sa propre volonté.
Il peut donc
sembler justifié de se poser les questions suivantes
: que veut vraiment le mouvement prolétarien moderne ? Est-ce que cela
correspondra à ce que l'on pense habituellement de
cette volonté du côté prolétarien ou non prolétarien
? Dans ce que beaucoup pensent de la « question
sociale », la véritable
forme de cette « question » se
révèle-t-elle ? Ou est-ce qu'une toute autre façon
de penser est nécessaire ? On ne pourra pas aborder
cette question de manière impartiale si l'on n'a pas été transposé
par le destin de la vie dans la situation de se
vivre dans la vie de l'âme du prolétariat moderne.
Et d’ailleurs cette partie de ce prolétariat qui a
le plus contribué à l’organisation que le mouvement
social du présent a adoptée.
On a beaucoup
parlé du développement de la technique moderne et du
capitalisme moderne. On s'est demandé comment, dans
cette évolution, le prolétariat actuel a vu le jour
et comment il est venu à ses revendications par le
déploiement de la récente vie de l’économie. Dans
tout ce qu’on a mis en avant dans cette direction,
repose beaucoup de pertinent. Mais qu'avec cela un
facteur décisif ne sera pas touché peut s’imposer à
ceux qui ne se laissent pas hypnotiser par le
jugement selon lequel les circonstances
extérieures/rapports extérieurs donnent à l'humain
l'empreinte de sa vie. Cela se révèle à celui qui
entretient un coup d’oeil impartial aux impulsions
d’âme travaillant des profondeurs intérieures. Ce
qui est certain, c'est que les revendications
prolétariennes se sont développées au cours de la
vie de la technique moderne et du capitalisme
moderne ; mais la raison est celles-ci. Le fait ne
donne absolument pas encore d'indication sur ce qui
vit réellement dans ces exigences en tant
qu'impulsions purement humaines. Et tant que l'on ne pénètre pas dans la vie de
ces impulsions, on ne peut probablement pas
approcher de la vraie
forme de la « question sociale ».
Un mot qui est
souvent prononcé dans le monde prolétarien peut
faire une impression significative sur ceux qui sont
capables de pénétrer dans les forces motrices plus
profondes de la volonté humaine. C'est ceci : le
prolétarien moderne est devenu « conscient
de classe ». Il ne suit plus les
impulsions des classes existantes en dehors de
lui-même dans une certaine mesure instinctivement,
inconsciemment ; il se sait membre d'une classe
spéciale et est prêt à affirmer la relation de cette
classe avec les autres dans la vie publique d'une
manière correspondant à ses intérêts. Celui qui a
une compréhension des courants d’âme sous-jacents
par le mot « conscience de classe » dans
le contexte dans lequel le prolétaire moderne
l'utilise, sera rendu attentif aux faits les plus
importants dans la conception sociale de la vie de
ces classes laborieuses qui se tiennent dans la vie
de la technique moderne et du capitalisme moderne.
Un tel devra avant tout devenir attentif à la
manière dont les enseignements/théories
scientifiques sur la vie de l’économie et ses
rapports avec les destins humains ont enflammé l'âme
du prolétaire. Avec cela sera touché un fait sur
lequel beaucoup de ceux qui peuvent seulement penser
sur le
prolétariat, non avec
le même, on seulement un jugement entièrement flou,
voire nuisible au regard des événements graves du
présent. Avec l'opinion que la tête du prolétariat
« sans instruction » aurait été tournée
par le marxisme et sa continuation par les écrivains
prolétariens, et avec ce que l'on peut sinon
entendre souvent dans cette direction, on ne
parvient pas à une compréhension nécessaire de la
situation historique mondiale dans ce domaine à
notre époque.
Car quand on exprime une telle opinion, on montre
seulement qu'on n'a pas la volonté de diriger son
regard vers une chose essentielle dans le mouvement
social actuel. Et une telle chose essentielle est
l'accomplissement de la conscience de classe
prolétarienne avec des concepts qui ont pris leur
caractère des développements scientifiques
plus récent. Dans cette conscience, se poursuit
l'ambiance qui a vécue dans le discours de Lassalle
sur "La science et les ouvriers". De telles choses
peuvent sembler in-essentielles à maint qui se
considère comme un « humain pratique ».
Mais quiconque veut avoir un aperçu vraiment
fructueux du mouvement ouvrier moderne doit porter
son attention sur ces choses. Dans ce que les
prolétaires modérés et radicaux exigent aujourd'hui,
la vie économique transformée en impulsions humaines
ne vit pas comme maints se la représentent, mais vit
la science économique, dont la conscience
prolétarienne a été saisie. Dans la littérature
tenue scientifiquement et popularisée
journalistiquement du mouvement prolétarien, cela
apparaît clairement au jour. Le nier, signifie
fermer les yeux sur les faits réel. Et un fait
fondamental qui détermine la situation sociale du
présent est que le prolétaire moderne se laisse
déterminer le contenu de sa conscience de classe en
termes scientifiques. Même si l'humain qui travaille
sur la machine est encore si éloigné de la
« science », il écoute les lumières sur
ses jours du côté de ceux qui ont reçu les moyens de
cette lumière de cette « science ».
Toutes
les explications sur la nouvelle vie de l’économie,
l'ère de la machine, le capitalisme, aussi plausible
soit-elles, peuvent mettre en évidence la base
factuelle du mouvement prolétarien moderne ; ce qui
éclaire de manière décisive la situation sociale
actuelle ne découle pas immédiatement du fait que le
travailleur a été placé à la machine, qu'il a été
attelé dans l'ordre capitaliste de la vie. Cela
découle de l'autre fait que des pensées
entièrement déterminées se sont formées à
l’intérieur de sa conscience de classe à la machine
et dans la dépendance de l'ordre économique
capitaliste. Il pourrait être que les habitudes de
pensée du présent empêchent maints de reconnaître
entièrement l’étendue de la portée de cet état de
fait et l’amène à ne voir dans son accentuation
qu'un jeu dialectique avec des concepts. Vis-à-vis
de cela, devra être dit : D'autant plus grave pour
les vues sur une attitude prospère dans la vie
sociale du présent chez de ceux qui ne sont pas en
état de saisir l'essentiel de l’œil.
Qui veut comprendre le mouvement prolétarien doit
avant tout savoir comment pense
le prolétariat. Car le mouvement prolétaire - de ses
efforts modérés de réforme à ses excès les plus
dévastateurs - n'est pas fait de « forces extra
humaines », d'« impulsions
économiques », mais d’humains, de leurs
représentations et de leurs impulsions de volonté.
Ce n'est pas en
ce que la machine et le capitalisme ont transplanté
dans la conscience prolétarienne que résident les
idées déterminantes et les forces de volonté du
mouvement social actuel. Ce mouvement a cherché sa
source de pensée dans la récente direction de la
science, parce que la machine et le capitalisme ne
pouvaient rien donner au prolétariat qui puisse
remplir son âme d'un contenu digne de l’humain. Un
tel contenu s’est donné à l'artisan médiéval de ses
métiers.
Dans
la
façon dont cet artisan se sentait humainement
lié à la profession, reposait quelque chose qui lui
laissait apparaître la vie dans l'ensemble de la
société humaine devant sa propre conscience dans une
lumière à valeur de vie. Il a pu voir ce qu'il
faisait de telle manière qu'il a pu croire réaliser
ce qu'il voulait être en tant qu'« être
humain ». A la machine et à l’intérieur de
l'ordre de vie capitaliste, l'humain était dépendant
de lui-même, de son être intérieur, s'il cherchait
un fondement sur lequel construire une conscience
porteuse d'une vision de ce que l'on est comme
« humain ». Rien ne venait de la
technique, du capitalisme pour une telle vision.
C'est ainsi que la conscience prolétarienne prit la
direction de pensée de sorte scientifique. Elle
avait perdu le pendant humain avec la vie immédiate.
Mais cela s'est produit à un moment où les classes
dirigeantes de l'humanité s'efforçaient d'adopter un
mode de pensée scientifique qui n'avait plus le
pouvoir spirituel de conduire la conscience humaine,
selon ses besoins, à un contenu satisfaisant dans
toutes les directions. Les anciennes façons de voir
le monde plaçaient l'humain en tant qu'âme dans un
contexte spirituel d'existence/d’être-là.
Devant
la science plus récente, il apparaît comme un être
de la nature dans le pur ordre de la nature. Cette
science ne sera pas ressentie comme un courant qui
coule dans l'âme humaine à partir d'un monde
spirituel, qui porte l'être humain comme âme. Quelle
que soit la façon dont on peut juger le rapport
entre les impulsions religieuses et ce qui s'y
rattache et la façon de penser scientifique des
temps récents, il faudra admettre, si l'on considère
l’évolution historique sans préjugés, que le
représenter scientifique s'est développée à partir
du religieux. Mais les anciennes visions du monde,
reposant sur des fondements religieux, n'ont pas été
en mesure de communiquer leur impulsion porteuse
d'âme aux récentes sortes de représentation
scientifique. Elles se sont placées en dehors de ces
sortes de représentations et ont continué à vivre
avec un contenu de conscience vers lequel les âmes
du prolétariat ne pouvaient se tourner. Aux classes
dirigeantes ce contenu de la conscience pouvait
encore être quelque chose de plein de valeur. D'une
façon ou d'une autre, il était pendant à leur
situation dans la vie. Ces classes ne cherchaient
pas après un nouveau contenu de conscience, parce
que la tradition à travers la vie elle-même les
laissait s'accrocher à l'ancien. Le prolétarien
moderne a été arraché de tous les contextes de vie
anciens. Il est l'humain dont la vie a été mise sur
une base complètement nouvelle.
Pour lui, avec le retrait des anciens fondements de
la vie, avait en même temps disparu la possibilité
de puiser dans les anciennes sources spirituelles.
Ils se tenaient au milieu des zones d'où ils avaient
été rendu étrangers. Avec la technique moderne et le
capitalisme moderne, la scientificité moderne- dans
le sens de ce que l'on peut appeler en même temps
les grands courants historiques mondiaux - s'est
développée en même temps. La confiance et la foi du
prolétariat moderne s'y sont tournées. Il cherchait
chez elles le nouveau contenu de la conscience qui
lui était nécessaire. Mais il a été placé dans un
rapport différent à cette science que les classes
dirigeantes. Celles-ci ne se sentaient pas obligés
de faire de la façon scientifique de représentation
leur façon de voir la vie porteuse d'âme. Peu
importe à quel point elles aimeraient pénétrer la
« façon scientifique de représentation »,
que dans l'ordre naturel un pendant causal direct
mènerait des animaux les plus bas à l'humain : cette
façon de penser est restée quand même une conviction
théorique. Elle n'a pas créé l'impulsion de prendre
la vie aussi à la mesure du ressenti, comme c’est
tout à fait appropriée à cette conviction. Le
naturaliste Vogt, le vulgarisateur de science de la
nature Büchner : ils étaient surement
imprégnés de la façon scientifique de
représentation. Mais à côté de cette façon de
représentation, quelque chose a œuvré dans leur âme
qui les laissait s'accrocher à des pendants de vie
qui se laissaient seulement justifier de façon
significative par la croyance en un ordre spirituel
du monde. Qu’on se représente seulement quand même
d'une manière impartiale comment la scientificité
affecte celui qui est ancré dans de tels pendants de
vie avec sa propre existence d'une manière
différente de celle du prolétariat moderne, devant
qui son agitateur marche et parle de la manière
suivante dans les quelques heures du soir qui ne
sont pas remplies de travail : la science a
récemment chassé/exorcisé les humains de croire
qu'ils avaient leur origine dans des mondes
spirituels. Ils ont été enseignés sur ce qu'à
l'époque primitive, ils vivaient indécemment comme
des grimpeurs d'arbres, qu'ils ont tous la même
origine purement naturelle. Le prolétarien moderne
se voyait confronté à une science orientée vers de
telles pensées lorsqu'il était à la recherche d'un
contenu d'âme qui lui ferait sentir comment il se
tient en tant qu'humain dans le monde de
l'existence/de l’être-là. Il a pris cette
scientificité au sérieux sans reste et en a tiré ses
conclusions pour la vie. Il a été frappé
différemment par l'âge technique et capitaliste que
le membre des classes dirigeantes. Il faisait partie
d'un ordre de vie qui était encore façonné par des
impulsions porteuses d'âme. Il avait tout intérêt à
exploiter les acquis de la nouvelle ère dans le
cadre de cet ordre de vie. Le prolétaire a été
arraché d’âme à cet ordre de vie. Cet ordre de vie
ne pouvait pas lui donner un sentiment qui
illuminait sa vie d'un contenu humain. La seule
chose qui pouvait faire sentir au prolétaire ce
qu'il est en tant qu'être humain, c'était ce qui
semblait être sorti de l'ancien ordre de vie, doté
du pouvoir d'éveiller la foi : le mode de pensée
scientifique.
A maints lecteurs de ces remarques pourrait volontiers
contraindre/presser un sourire quand sera faisant
référence à la « scientificité » de la
façon de représentation prolétarienne. Quiconque,
avec la « scientificité », ne peut penser
qu'à ce qu'il s’acquiert en siégeant pendant de
nombreuses années dans des « institutions de
formation », et qui oppose alors cette
« scientificité » au contenu de la
conscience du prolétaire qui « n'a rien
appris », aimerait sourire. Il sourit sur des
faits décisifs de destin de la vie actuelle. Mais
ces faits témoignent que maint humain hautement
érudit vit
sans science/non scientifiquement, pendant que le
prolétaire non érudit oriente son opinion de la vie
d’après la science, qu'il ne possède peut-être pas
du tout. L'érudit a assimilé la science ; elle lui
est un tiroir de son intérieur de
l’âme/intérieur-âme. Mais il se tient dans des
pendants de vie et se laisse guider par ceux de ses
sentiments, qui ne seront pas guidés/conduits par
cette science. Le prolétaire est amené par ses
conditions de vie à saisir l'existence/l’être-là
ainsi qu’il corresponde à l'attitude/la
mentalité de cette science. Ce que les autres
classes appellent « scientificité » peut
lui reposer au loin ; la direction/l’orientation des
représentations de cette scientificité oriente sa
vie.
Pour les autres classes, est déterminant une base
religieuse, esthétique, généralement spirituelle;
pour lui, la « science », quand
aussisouvent dans ses tous derniers cours de
pensées, deviendra une croyance de vie. Maint membre
des classes « dirigeantes » se sent
« éclairé », « religieusement
libre ». Certes, la conviction scientifique vit
dans ses représentations ; mais dans ses sentiments,
palpitent/pulsent les restes inaperçus d'une
croyance traditionnelle en la vie. Ce que la façon
de penser scientifique n'a pas reçu de l'ancien
ordre de vie : c'est la conscience qu'elle est
enracinée/racine comme façon spirituelle dans un
monde spirituel. Le membre des classes dirigeantes a
pu passer outre ce caractère de la scientificité
moderne. Car pour lui, la vie s’emplit de vieilles
traditions. Le prolétaire ne le pouvait pas. Car sa
nouvelle situation de vie a chassé les vieilles
traditions de son âme. Il a repris la façon
scientifique de représentation des classes
dirigeantes comme héritage. Cet héritage devint la
base de sa conscience de l'essence/de l’être de
l'humain. Mais ce « contenu d’esprit »
dans son âme ne savait rien de son origine dans une
vie réelle de l’esprit. Ce que le prolétaire pouvait
reprendre à lui seul des classes dirigeantes comme
vie spirituelle, niait son origine à partir de
l’esprit.
Il ne m'est pas inconnu de savoir comment ces
pensées toucheront des non-prolétaires et aussi des
prolétaires qui croient être
« pratiquement » familiers avec la vie et
qui, par cette conviction/croyance/foi, considèrent
ce qui est dit ici comme une vision étrangère à la
vie. Les faits qui parlent à partir de la situation
mondiale actuelle démontreront de plus en plus cette
foi comme une illusion/une chimère. Qui peut voir
ces faits de manière impartiale, à lui doit se
révéler qu'à une façon de voir la vie qui se tient
seulement à l'extérieur de ces faits est finalement
seulement accessible des représentations qui n'ont
plus rien à voir avec ces faits. Les pensées
dominantes se sont tenues ainsi longtemps
« pratiquement » aux faits jusqu'à ce que
ces pensées n'aient plus aucune similitude avec ces
faits. A cet égard, la catastrophe mondiale actuelle
pourrait être un dresseur/un maître de dressage pour
beaucoup. Car, qu'ont-ils pensé que ça pourrait
devenir ? Et qu'est-ce qui est devenu ? Cela
devrait-il aussi aller ainsi avec la pensée sociale
?
J'entends aussi en esprit l'objection que fait
le confesseur de la façon de vivre prolétarienne à
partir de son humeur d'âme : de nouveau un qui
aimerait dévier le noyau réel de la question sociale
sur une voie qui semble confortable à parcourir à
l'intentionné bourgeois. Ce confesseur ne
voit pas au travers de comment le destin lui a
apporté sa vie prolétarienne, et comment il cherche
à se mouvoir à l'intérieur de cette vie par
une façon de penser qui lui est suprématie par les
classes « dominantes/régnantes » comme
bien hérité/héritage. Il vit
en prolétaire, mais il pense
en bourgeois. Le temps nouveau ne rend pas purement
nécessaire de se trouver dans une nouvelle vie, mais
aussi dans de nouvelles pensées.
La façon scientifique de représentation pourra en
premier devenir contenu porteur de vie quand à sa
façon elle développe, pour la formation d'un contenu
pleinement humain de vie, une force de poussée telle
que l’ont développées à leur propre manière de
vieilles conceptions de la vie.
Avec cela est décrit le chemin qui mène à la
découverte de la vraie
forme d'un des membres à l’intérieur du récent
mouvement prolétarien. Au bout de ce chemin, retenti
de l'âme prolétarienne la conviction : j’aspire à la
vie spirituelle. Mais cette vie spirituelle est
idéologie, est seulement ce qui se reflète
dans l'humain des processus du monde extérieur, ne
découle pas d'un monde spirituel particulier. Ce qui
dans la transition à un temps nouveau est devenu de
l'ancienne vie de l’esprit, la façon prolétarienne
de voir la vie l’éprouve comme une idéologie. Qui
veut comprendre l'ambiance dans l'âme prolétarienne,
qui se vit dans les exigences sociales du présent,
il doit être en état de saisir ce que peut apporter
la vue que la vie spirituelle serait une idéologie.
On aimerait répondre : Que sait le prolétaire moyen
de cette vue, qui hante, déroutante, les têtes des
dirigeants plus ou moins formés. Celui qui parle
ainsi, parle à la vie qui passe, et il agit aussi à
la vie réelle déjà passée. Une tel ne sait pas ce
qui s'est passé dans la vie prolétarienne des
dernières décennies ; il ne sait pas quels fils se
filent de l'avis que la vie spirituelle serait
idéologie, aux exigences et aux actes seulement
tenus par lui pour des socialistes radicaux tenus
pour « ignorants », et aussi aux actions
de ceux qui « font la révolution » à
partir de sourdes impulsions de vie.
C'est là-dedans que repose la tragédie qui
se répand à travers la saisie des exigences sociales
du présent, que dans de nombreux cercles on n'a pas
le sentiment de ce qui pousse à la surface de la vie
de l'humeur de l'âme des larges masses, qu'on est
incapable de diriger son regard vers ce qui se passe
réellement dans les âmes tranquilles des
humains. Le non prolétaire écoute rempli de peur les
exigences du prolétaire et entend : Pour moi, une
existence/un être-là digne de l’humain pourra
seulement être atteinte par socialisation des moyens
de production. Mais il ne peut se former aucune
représentation que sa classe lors de la transition
d'une époque ancienne à une époque nouvelle, n’a pas
seulement appelé le prolétariat à travailler aux
moyens de production qui ne lui appartenaient pas,
mais qu'elle n'a pas pu ajouter à ce travail un
contenu d'âme qui lui était fondamental. Les humains
qui, de la manière indiquée ci-dessus, passent par
la vie et agissent par là aimeraient dire : Mais le
prolétaire veut quand-même simplement être
placé/transposé dans une situation de vie
équivalente à celle des classes dominantes ; où la
question du contenu de l'âme joue-t-elle un rôle
ici? Oui, le prolétaire aimerait lui-même
affirmer/prétendre :
Je n'exige rien des autres classes pour mon
âme ; je veux qu'elles ne puissent plus m'exploiter
plus avant. Je veux que cessent les différences de
classe qui existent maintenant. Un tel discours
n’atteint pas à l'essence de la question sociale. Il
ne dévoile rien de la véritable
forme de cette question. Car une telle
conscience dans les âmes de la population ouvrière,
qui aurait hérité d'un véritable contenu spirituel
des classes dirigeantes, soulèverait les exigences
sociales d'une toute autre façon que le prolétariat
moderne le fait, qui peut seulement voir une
idéologie dans la vie de l’esprit reçue. Ce
prolétariat est convaincu du caractère idéologique
de la vie de l’esprit, mais il devient de plus en
plus malheureux par cette conviction. Et les effets
de son malheur de l’âme, qu'il ne connaît pas
consciemment mais dont il souffre intensément,
l'emportent de loin dans sa signification pour la
situation sociale du présent sur tout ce qui est
aussi demande justifiée à sa façon pour
l'amélioration de la situation extérieure de la vie.
Les classes dominantes ne se reconnaissent pas
comme les initiateurs de cette attitude de vie qui
est actuellement prête à les combattre dans le
prolétariat. Et pourtant, ils sont devenus ces
initiateurs par le fait qu'ils ont seulement pu
léguer de leur vie de l’esprit quelque chose qui de
ce prolétariat devra être éprouvé comme une
idéologie.
Ce n'est pas cela qui donne au mouvement social
actuel son caractère essentiel, que l'on exige un
changement dans la situation de vie d'une classe
humaine, même si c'est la chose qui apparaît
naturelle, mais la façon dont
la demande vers ce changement sera transposée dans
la réalité à partir des impulsions de la pensée de
cette classe. Qu’on se regarde quand-même les faits
de ce point de vue seulement une seule fois et de
manière impartiale. Alors, on verra comment les
personnalités qui veulent garder leur pensée dans la
direction des impulsions prolétariennes sourient
quand le discours en vient qu’à travers telle ou
telle aspiration spirituelle on voudrait contribuer
quelque chose à la solution de la question sociale.
Ils sourient à cela comme idéologie,
comme une grise théorie. A partir de la pensée, à
partir de la pure vie de l’esprit, pensent-ils, rien
ne peut certainement contribuer aux questions
sociales brûlantes du présent. Mais si on y regarde
de plus près, alors se presse à vous, comment
le nerf réel, l'impulsion de base réelle du
mouvement moderne, tout de suite prolétarien,
ne repose pas dans ce dont parle le
prolétaire actuel, mais dans des
pensées.
Le mouvement prolétarien moderne est, comme
peut-être aucun autre mouvement similaire dans le
monde – quand on le regarde de plus près, cela se
montre au sens le plus éminent -- un mouvement
jaillit de pensées.
Je ne dis pas ça purement comme un aperçu gagné dans
la réflexion sur le mouvement social. S’il m’est
permis d'insérer une remarque personnelle, ce serait
peut-être celle-ci : Pendant des années, j'ai
enseigné aux ouvriers prolétaires dans diverses
branches d'une école de formation des travailleurs.
Je crois que j'ai appris à connaître ce qui vit et
aspire dans l'âme du travailleur prolétarien
moderne. De là, j'ai également eu l'occasion
d'observer ce qui œuvre dans les syndicats des
différents métiers et orientations de métiers. Je
pense que je ne parle pas purement du point de vue
de considérations théoriques, mais j'exprime ce que
je crois avoir conquis grâce à l'expérience réelle
de la vie.
Celui qui - ce qui est malheureusement si peu le
cas chez les intellectuels dirigeants - a appris à
connaître le mouvement ouvrier moderne là où il est
porté par les travailleurs, sait à quel point cela
est un phénomène lourd, qu'une certaine direction
des pensées a saisi l'âme d'un grand nombre
d’humains de la manière la plus intensive. Ce qui
rend actuellement difficile de prendre position aux
énigmes sociales, c'est qu'il y a si peu de
possibilités de compréhension mutuelle entre les
classes. Les classes bourgeoises ont aujourd'hui du
mal à se transposer dans l'âme du prolétaire,
peuvent difficilement comprendre comment l'intelligence encore inutilisée du prolétariat a pu se frayer un
chemin dans une telle – qu’on aime maintenant se
tenir au contenu comme on veut - une telle exigence
humaine de pensée appliquant les normes les plus
élevées de façon de représentation, comme l’est
celle de Karl Marx.
Certes, le système de pensée de Karl Marx peut
être adopté par l'un, réfuté par l'autre, peut-être
l'un avec des raisons apparemment aussi bonnes que
l'autre ; il pourrait être révisé par ceux qui
considéraient la vie sociale après la mort de Marx
et son ami Engel d'autres points de vue que ces
leaders/dirigeants. Je ne veux pas parler du tout du
contenu de ce système. Il ne me semble pas être le
plus significatif dans le mouvement prolétarien
moderne. La chose la plus significative me semble
être que le fait
existe : A l’intérieur de la compagnie des
travailleurs, agit un système de pensée comme
l'impulsion la plus puissante. On peut pour ainsi
dire exprimer l'affaire de la façon suivante : Un
mouvement pratique, un pur mouvement de vie avec les
exigences les plus quotidiennes de l'humanité n'a
encore jamais été presque aussi seul sur une base
purement pensante que ce mouvement prolétarien
moderne. Il est dans une certaine mesure,
même le premier mouvement de cette sorte au
monde qui s’est placé purement sur une base
scientifique. Ce fait doit cependant être considéré
correctement. Si l'on regarde tout ce que le
prolétaire moderne a consciemment à dire sur son
propre penser et vouloir et sentir, alors ce qui est
exprimé sous forme de programme ne semble absolument
pas être la chose la plus importante lors d’une
observation insistante de la vie.
Mais il doit apparaître vraiment important que
dans le sentiment prolétarien est devenu décisif
pour l'humain entier,
ce qui est ancré dans d'autres classes seulement
dans un seul membre de leur vie d'âme: la base des
pensées de l'attitude/la mentalité de vie. Ce qui
dans le prolétaire est de cette façon réalité
intérieure, il ne peut l'admettre consciemment. Il
est dissuadé de cette concession parce que la vie
des pensées lui a été transmise comme idéologie. En
réalité, il construit sa vie sur les pensées, mais
il les éprouve celle-ci comme une idéologie
irréelle. On ne peut pas comprendre la façon
prolétarienne de voir la vie et sa réalisation à
travers les actions de ses porteurs qu’en ce qu’on
voie à travers ce fait dans toute son ampleur à
l’intérieur de la nouvelle évolution de l'humanité.
De la façon dont la vie spirituelle du
prolétariat moderne a été dépeinte dans ce qui
précède, on peut voir que dans la description de la
vraie forme du mouvement prolétarien-social, la
caractérisation de cette vie de l’esprit doit
apparaître en premier. Car il est essentiel que le
prolétaire ressente ainsi les causes de la situation
sociale de la vie qui ne le satisfait pas, et qu'il
s'efforce à leur élimination de telle sorte que le
sentiment et l'effort reçoivent leur direction de
cette vie de l’esprit. Et quand même, il ne peut
actuellement refuser, moqueur ou furieux, rien
d'autre que l'opinion que quelque chose repose dans
ces soubassements spirituels du mouvement social qui
représente une force motrice significative. Comment
devrait-il envisager que la vie de l’esprit a un
pouvoir qui le pousse, puisqu'il doit quand-même la
percevoir comme une idéologie ? On ne peut pas
s'attendre à ce qu'une vie spirituelle ainsi
ressentie trouve une issue à une situation sociale
que l'on ne veut plus endurer. Non seulement la
science elle-même est devenue le mode de pensée
scientifique du prolétariat moderne, mais l'art, la
religion, la coutume et le droit lui sont devenus
des composantes de l'idéologie humaine. Il ne voit
pas dans ce qui règne dans ces branches de la vie
spirituelle quoi que ce soit d'une réalité
s'introduisant dans son existence/être-là qui puisse
ajouter quelque chose à la vie matérielle. Pour lui,
elles ne sont qu’éclat ou reflet de cette vie
matérielle. Au moins, une fois qu'elles sont nées,
elles peuvent avoir un effet formateur sur la vie
matérielle par le détour du représenter humain ou
bien agir comme formatrices en retour par leur
assimilation dans les impulsions de la volonté : à
l'origine, elles surgissent de cette vie comme
formations idéologiques. Ce ne sont pas elles qui
peuvent donner quelque chose qui mènent à
l'élimination des difficultés sociales. Ce n'est
qu'à l'intérieur des faits matériels eux-mêmes que quelque chose peut
surgir qui mène au but.
La nouvelle vie de l’esprit est passée des
classes dirigeantes de l'humanité à la population
prolétarienne sous une forme qui déconnecte sa force
pour la conscience de cette population. Quand sera
pensé aux forces qui peuvent apporter la solution à
la question sociale, cela devra être compris avant
toute autre chose. Si ce fait devait rester effectif
plus avant, ainsi la vie de l’esprit de l'humanité
devrait se voir condamnée à l'impuissance face aux
exigences sociales du présent et de l'avenir. Une
grande partie du prolétariat moderne est en fait
convaincu de la croyance à cette impuissance, et
cette conviction sera amenée à l'expression à partir
des confessions marxistes ou similaires. On dit que
la vie moderne de l’économie a développé à partir de
ses formes plus anciennes les (formes) capitalistes
d'aujourd'hui. Cette évolution a amené le
prolétariat dans une position intolérable vis-à-vis
du capital/des capitaux. Si le développement se
poursuivait ; il tuerait le capitalisme par les
forces qui y œuvrent, et de la mort du capitalisme
naîtrait la libération du prolétariat. Cette
conviction a été dépouillée de son caractère
fataliste, qu’elle a adoptée pour un certain cercle
de marxistes, par de récents penseurs socialistes.
Mais l'essentiel est aussi resté là. Cela s'exprime
dans ce que n'applaudira
pas celui qui veut penser véritablement socialiste à
l'heure actuelle en disant : quand quelque part se
montre une vie d'âme qui est enracinée dans une
réalité spirituelle et qui est sortie des impulsions
du temps et qui porte les humains, alors pourra
rayonner de celle-ci la force que donne aussi l'élan
correct au mouvement social.
Le fait que l'humain d'aujourd'hui, contraint à
la conduite prolétarienne de vie, ne peut pas avoir
une telle attente vis-à-vis de la vie de l’esprit du
présent, donne à son âme l'humeur fondamentale. Il a
besoin d'une vie de l’esprit d'où émane la force qui
donne à son âme le sentiment de la dignité humaine.
Car lorsqu'il a été attelé dans l'ordre économique
capitaliste de ces derniers temps, il a été rendu
attentif avec les besoins les plus profonds de son
âme à une telle vie de l’esprit. Mais cette vie de
l’esprit que les classes dirigeantes lui ont
transmise comme idéologie a érodé son âme. Que dans
les exigences du prolétariat moderne, le désir d'un
autre lien avec la vie de l’esprit que l'ordre
social actuel peut lui donner a un effet : cela
donne au mouvement social actuel sa force
directrice. Mais ce fait ne sera saisi correctement
ni par la partie non prolétarienne de l'humanité, ni
par la partie prolétarienne. Car le non prolétarien
ne souffre pas de l'empreinte idéologique de la vie
moderne de l’esprit qu'il a lui-même amenée.
La partie prolétarienne en souffre. Mais cette
empreinte idéologique de la vie de l’esprit qui lui
a été léguée lui a volé la foi dans la force
porteuse du bien spirituel en tant que tel. De la
vue correcte de ce fait dépend la découverte d'un
chemin, qui peut sortir de la confusion de la
situation sociale actuelle de l'humanité. L'ordre
social qui a vu le jour sous l'influence de la
classe humaine dirigeante lors de la montée de la
nouvelle forme d'économie a fermé l'accès à un tel
chemin.
On devra gagner la force de l'ouvrir.
Dans ce domaine, on en viendra à repenser ce que
l'on pense actuellement, quand on apprendra à sentir
correctement le poids du fait qu'une coexistence
sociétale des humains, dans laquelle la vie de
l’esprit agit comme une idéologie, prive d'une des
forces qui rendent l'organisme social viable/capable
de vie. Le présent souffre de l'impuissance de la
vie de l’esprit. Et la maladie sera aggravée par la
réticence à reconnaître son existence. Par la
reconnaissance de ce fait on gagnera une base sur
laquelle peut se développer une pensée correspondant
au mouvement social.
Actuellement, le prolétaire pense atteindre une
force fondamentale de son âme quand il parle de sa conscience de classe. Mais la vérité est quand-même que depuis son
attelage dans l'ordre économique capitaliste, il
cherche après une vie de l’esprit qui peut porter
son âme, qui lui donne la conscience de sa dignité humaine ; et que la vie de l’esprit
éprouvée comme idéologique ne peut pas lui
développer cette conscience. Il a cherché après cette
conscience, et il a remplacé ce qu'il n’a pu trouver
par la conscience
de
classe née de la vie de l’économie.
Comme par une puissante force suggestive, son
coup d’œil a été purement orienté sur la vie de
l’économie. Et maintenant, il ne croit plus
qu'ailleurs, dans un spirituel ou d'âme, il pourrait
reposer une impulsion à ce qui devrait
nécessairement pénétrer dans le domaine du mouvement
social. Il croit seul que par le développement de la
vie de l’économie non spirituelle, sans âme, l'état
qu'il
ressent comme étant digne de l’humain pourrait être
amené. C'est ainsi qu'il serait contraint à chercher
son salut seulement dans une transformation de la
vie de l’économie. Il a été contraint à l’opinion
que, par la pure transformation de la vie de
l’économie, disparaîtraient tous les dommages causés
par l'entreprise privée, par l'égoïsme de
l'employeur particulier et par l'impossibilité de
l'employeur particulier d'être à la hauteur des
exigences de la dignité humaine qui vivent dans
l'employé. C'est ainsi que le prolétaire moderne en
vint à voir le seul salut de l'organisme social dans
le transfert de toutes les possessions privées de
moyens de production en entreprise
commune ou même en propriété commune. Une
telle opinion est née parce que l'on a, pour ainsi
dire, détourné le coup d’œil de toutes les choses
d’âmes et spirituelles et
l'a seulement orienté sur le processus purement économique.
Par cela se manifesta tout ce qui est plein de
contradictions dans le mouvement prolétarien
moderne. Le prolétaire moderne croit que tout ce qui
lui donnerait finalement son plein droit humain
devrait se développer à partir de l'économie, de la
vie de l’économie elle-même. Il se bat pour ce plein
droit de l'humain. Seul à l’intérieur de son
effort/aspiration, survient quelque chose qui ne
peut justement jamais survenir de la seule vie
économique comme une conséquence. C'est un fait
significatif, parlant une langue pénétrante, que,
tout de suite au point central des diverses formes
de la question sociale, repose quelque chose à
partir des nécessités de la vie de l'humanité
actuelle, dont on croit que cela proviendrait de la
vie économique elle-même, mais qui ne pourrait
jamais jaillir d'elle seule, mais qui repose beaucoup plus dans la ligne droite du
développement qui conduit vers en haut de l'ancien
système d’esclave par le système de servage de
l'époque féodale au prolétariat moderne de travail.
Comme aussi pour la vie moderne, la circulation des
marchandises, la circulation de l'argent, le système
de capital, la possession, le système des fonds et
sols et ainsi de suite se sont formés, à l’intérieur
de cette vie moderne s'est développé quelque chose
qui ne sera pas clairement exprimé, qui ne sera pas
non plus ressenti consciemment par le prolétaire
moderne, mais qui est l'impulsion fondamentale
réelle de sa volonté sociale.
C'est
ceci : L'ordre économique capitaliste moderne
connaît au fond seulement des marchandises à
l’intérieur de son domaine. Il connaît la formation
de la valeur de ces marchandises à l’intérieur de
l'organisme économique. Et dans l'organisme
capitaliste des temps récents, quelque chose est
devenu une marchandise
dont le prolétaire ressent aujourd'hui : cela n’a pas la permission d’être une marchandise.
Quand on veut une fois envisager à quel point
l'une des impulsions fondamentales de tout le
mouvement social prolétarien moderne, un dégoût vit
dans les instincts, dans le subconscient du
prolétariat moderne, qu'il doit vendre sa force de
travail à l'employeur comme on vend des marchandises
sur le marché, le dégoût devant de ce que sa force
de travail joue son rôle sur le marché du travail
d’après l'offre et la demande, comme la marchandise
joue son rôle sur le marché sous l’offre et la
demande, quand on arrivera sur la signification qu’a
ce dégout devant la force de travail marchandise
dans le mouvement social moderne, quand on jettera
un coup d’œil impartial sur ce que ce qui œuvre là
ne sera pas non plus suffisamment exprimé avec force
et radicalité par les théories socialistes, alors
on aura trouvé à la première impulsion, la vie de
l’esprit éprouvée idéologique, la seconde dont doit
être dit qu'elle fait de la question sociale une
pressante, oui brûlante.
Dans l'Antiquité, il y avait des esclaves.
L'humain entier
était vendu comme une marchandise. Un peu moins de
l'humain, mais une partie de l'être humain lui-même
a été incorporée/articulé dans le processus
économique par le servage. Le capitalisme est devenu
le pouvoir qui impose encore le caractère de la
marchandise à un reste de l'être humain : la force
de travail. Je ne veux pas dire ici que ce fait ne
serait pas remarqué. Au contraire, il sera éprouvé
comme un fait fondamental dans la vie sociale du
présent. Il sera ressenti comme quelque chose qui
œuvre pesamment dans le mouvement social moderne.
Mais en ce qu’on l’observe on conduit simplement le
coup d’œil sur la
vie de l’économie. On fait de la question sur le
caractère de marchandise une pure question de
l’économie. On croit que les forces qui amènent un
état/un contexte dans lequel le prolétarien
n’éprouve plus l'intégration/l’articulation de sa
force de travail dans l'organisme social comme
indigne de lui doivent venir de la vie économique
elle-même. On voit comment la forme moderne de
l'économie est tirée vers le haut dans le
développement/l’évolution historique plus récente de
l'humanité. On voit aussi que cette forme d’économie
a imprimé le caractère de marchandise à la force
humaine de travail. Mais on ne voit pas comment
repose dans la vie de l’économie elle-même tout ce
qui lui est en-articulé/incorporé doit devenir une
marchandise. La vie économique consiste en la
production et la consommation appropriée de
marchandises. On ne peut pas dévêtir la force
humaine de travail de son caractère de marchandise
quand on ne trouve pas la possibilité de l'arracher
hors du processus économique. L'effort ne peut être
orienté de transformer le processus économique ainsi
qu’en lui la force humaine de travail vienne à ses droits, mais sur :
comment on amène cette force humaine de travail hors
du processus économique pour la laisser déterminer
par des forces sociales qui lui prennent son
caractère de marchandise ? Le prolétaire désire
ardemment à un état de la vie de l’économie dans
lequel sa force de travail prenne sa position
appropriée/convenable. Il le désire ardemment, parce
qu'il ne voit pas que le caractère de marchandise de
sa force de travail provient essentiellement de son
être-pleinement-attelé dans le processus économique.
Parce qu’il doit transmettre sa force de travail à
ce processus, il s’investi avec tout son être humain
dans ce même. Le processus économique, s'efforce
d’après son caractère propre, à consommer la force
de travail de la façon la plus appropriée aussi
longtemps, qu’en lui des marchandises seront
consommées, aussi longtemps qu’on y laisse reposer
la régulation de la force de travail. Comme
hypnotisé par le pouvoir de la vie moderne de
l’économie, on oriente le coup d’œil seulement sur
ce qui peut œuvrer en elle. On ne trouvera jamais
par cette direction du coup d’œil, comment la force
de travail n'a plus besoin d'être une marchandise.
Car une autre forme d'économie fera seulement une
marchandise d’une autre façon de cette force de
travail. La question du travail sous sa vraie forme,
on ne peut pas la faire une partie de la question sociale aussi longtemps que l'on ne
voit pas que dans la vie de l’économie la production
de marchandises, l'échange de marchandises et la
consommation de marchandises vont de soi d’après des
lois qui seront déterminées par des intérêts dont le
domaine de pouvoir ne devrait pas être étendu par
dessus la force- humaine de travail.
La pensée moderne n'a pas appris à séparer les
façons entièrement différentes dont, d'un coté, ce
qui est lié à l'humain en tant que force de travail
s’est articulé dans la vie de l’économie et, de
l'autre côté, ce qui, selon son origine, se déplace
sans lien avec l'humain sur les chemins que la
marchandise doit prendre de sa production à sa
consommation. Si, d'un coté, se montre, par une
saine façon de penser allant en ce sens, la
véritable forme de la question du travail, ainsi de
l'autre côté, par cette façon de penser, s’avèrera
aussi quelle position devrait occuper la vie de
l’économie dans l'organisme social sain.
On
en voit déjà que la « question sociale »
s’articule en trois questions particulières. Par la
première sera à indiquer sur la forme saine de vie de
l’esprit dans l'organisme social ; par la seconde sera
à examiner le rapport de travail dans sa bonne
intégration/en-articulation dans la vie en communauté
; et comme troisième pourra se donner comment la vie
de l’économie devrait œuvrer dans cette vie. |
Offenbart
sich nicht aus der Weltkriegskatastrophe heraus die
moderne soziale Bewegung durch Tatsachen, die
beweisen, wie unzulänglich Gedanken waren, durch die
man jahrzehntelang das proletarische Wollen zu
verstehen glaubte?
Was
gegenwärtig sich aus früher niedergehaltenen
Forderungen des Proletariats und im Zusammenhange
damit an die Oberfläche des Lebens drängt, nötigt
dazu, diese Frage zu stellen. Die Mächte, welche das
Niederhalten bewirkt haben, sind zum Teil
vernichtet. Das Verhältnis, in das sich diese Mächte
zu den sozialen Triebkräften eines großen Teiles der
Menschheit gesetzt haben, kann nur erhalten wollen,
wer ganz ohne Erkenntnis davon ist, wie
unvernichtbar solche Impulse der Menschennatur sind.
Manche
Persönlichkeiten,
deren Lebenslage es ihnen möglich machte, durch ihr
Wort oder ihren Rat hemmend oder fördernd
einzuwirken auf die Kräfte im europäischen Leben,
die 1914 zur Kriegskatastrophe drängten, haben sich
über diese Triebkräfte den größten Illusionen
hingegeben. Sie konnten glauben, ein Waffensieg
ihres Landes werde die sozialen Anstürme beruhigen.
Solche Persönlichkeiten mußten gewahr werden, daß
durch die Folgen ihres Verhaltens die sozialen
Triebe erst völlig in die Erscheinung traten. Ja,
die gegenwärtige Menschheitskatastrophe erwies sich
als dasjenige geschichtliche Ereignis, durch das
diese Triebe ihre volle Schlagkraft erhielten. Die
führenden Persönlichkeiten und Klassen mußten ihr
Verhalten in den letzten schicksalsschweren Jahren
stets von dem abhängig machen, was in den
sozialistisch gestimmten Kreisen der Menschheit
lebte. Sie hätten oftmals gerne anders gehandelt,
wenn sie die Stimmung dieser Kreise hätten
unbeachtet lassen können. In der Gestalt, die
gegenwärtig die Ereignisse angenommen haben, leben
die Wirkungen dieser Stimmung fort.
Und
jetzt, da in ein entscheidendes Stadium eingetreten
ist, was jahrzehntelang vorbereitend heraufgezogen
ist in der Lebensentwickelung der Menschheit: jetzt
wird zum tragischen Schicksal, daß den gewordenen
Tatsachen sich die Gedanken nicht gewachsen zeigen,
die im Werden dieser Tatsachen entstanden sind.
Viele Persönlichkeiten, die ihre Gedanken an diesem
Werden ausgebildet haben, um dem zu dienen, was in
ihm als soziales Ziel lebt, vermögen heute wenig
oder nichts in bezug auf Schicksalsfragen, die von
den Tatsachen gestellt werden.
Noch
glauben zwar manche dieser Persönlichkeiten, was sie
seit langer Zeit als zur Neugestaltung des
menschlichen Lebens notwendig gedacht haben, werde
sich verwirklichen und dann als mächtig genug
erweisen, um den fordernden Tatsachen eine
lebensmögliche Richtung zu geben. — Man kann absehen
von der Meinung derer, die auch jetzt noch wähnen,
das Alte müsse sich gegen die neueren Forderungen
eines großen Teiles der Menschheit halten lassen.
Man kann seinen Blick einstellen auf das Wollen
derer, die von der Notwendigkeit einer neuen
Lebensgestaltung überzeugt sind. Man wird doch nicht
anders können, als sich gestehen: Es wandeln unter
uns Parteimeinungen wie Urteilsmumien, die von der
Entwickelung der Tatsachen zurückgewiesen werden.
Diese Tatsachen fordern Entscheidungen, für welche
die Urteile der alten Parteien nicht vorbereitet
sind. Solche Parteien haben sich zwar mit den
Tatsachen entwickelt; aber sie sind mit ihren
Denkgewohnheiten hinter den Tatsachen
zurückgeblieben. Man braucht vielleicht nicht
unbescheiden gegenüber heute noch als maßgeblich
geltenden Ansichten zu sein, wenn man glaubt, das
eben Angedeutete aus dem Verlaufe der Weltereignisse
in der Gegenwart entnehmen zu können. Man darf
daraus die Folgerung ziehen, gerade diese Gegenwart
müsse empfänglich sein für den Versuch, dasjenige im
sozialen Leben der neueren Menschheit zu
kennzeichnen, was in seiner Eigenart auch den
Denkgewohnten der sozial orientierten
Persönlichkeiten und Parteirichtungen ferne liegt.
Denn es könnte wohl sein, daß die Tragik, die in den
Lösungsversuchen der sozialen Frage zutage tritt,
gerade in einem Mißverstehen der wahren
proletarischen Bestrebungen wurzelt. In einem
Mißverstehen selbst von seiten derjenigen, welche
mit ihren Anschauungen aus diesen Bestrebungen
herausgewachsen sind. Denn der Mensch
bildet sich keineswegs immer über sein eigenes
Wollen das rechte Urteil.
Gerechtfertigt
kann
es deshalb erscheinen, einmal die Fragen zu stellen,
was will die moderne proletarische Bewegung
in Wirklichkeit? Entspricht dieses Wollen
demjenigen, was gewöhnlich von proletarischer oder
nicht proletarischer Seite über dieses Wollen
gedacht wird? Offenbart sich in dem, was über die
«soziale Frage» von vielen gedacht wird, die wahre
Gestalt dieser «Frage»? Oder ist ein ganz
anders gerichtetes Denken nötig? An diese Frage
wird man nicht unbefangen herantreten können, wenn
man nicht durch die Lebensschicksale in die Lage
versetzt war, in das Seelenleben des modernen
Proletariats sich einzuleben. Und zwar desjenigen
Teiles dieses Proletariats, der am meisten Anteil
hat an der Gestaltung, welche die soziale Bewegung
der Gegenwart angenommen hat.
Man
hat viel gesprochen über die Entwickelung der
modernen Technik und des modernen Kapitalismus. Man
hat gefragt, wie innerhalb dieser Entwickelung das
gegenwärtige Proletariat entstanden ist, und wie es
durch die Entfaltung des neueren Wirtschaftslebens
zu seinen Forderungen gekommen ist. In all dem, was
man in dieser Richtung vorgebracht hat, liegt viel
Treffendes. Daß damit aber ein Entscheidendes doch
nicht berührt wird, kann sich dem aufdrängen, der
sich nicht hypnotisieren läßt von dem Urteil: Die
äußern Verhältnisse geben dem Menschen das Gepräge
seines Lebens. Es offenbart sich dem, der sich einen
unbefangenen Einblick bewahrt in die aus inneren
Tiefen heraus wirkenden seelischen Impulse. Gewiß
ist, daß die proletarischen Forderungen sich
entwickelt haben während des Lebens der modernen
Technik und des modernen Kapitalismus; aber die
Einsicht in diese. Tatsache gibt noch durchaus keinen Aufschluß darüber, was in
diesen Forderungen eigentlich als rein menschliche Impulse
lebt. Und solange man in das Leben dieser Impulse
nicht eindringt, kann man wohl auch der wahren Gestalt
der «sozialen Frage» nicht beikommen.
Ein
Wort, das oftmals in der Proletarierwelt
ausgesprochen wird, kann einen bedeutungsvollen
Eindruck machen auf den, der in die tiefer liegenden
Triebkräfte des menschlichen Wollens zu dringen
vermag. Es ist das: Der moderne Proletarier ist «klassenbewußt»
geworden. Er folgt den Impulsen der außer ihm bestehenden Klassen
nicht mehr gewissermaßen instinktiv, unbewußt; er
weiß sich als Angehöriger einer besonderen Klasse
und ist gewillt, das Verhältnis dieser seiner Klasse
zu den andern im öffentlichen Leben in einer seinen
Interessen entsprechenden Weise zur Geltung zu
bringen. Wer ein Auffassungsvermögen hat für
seelische Unterströmungen, der wird durch das Wort
«klassenbewußt» in dem Zusammenhang, in dem es der
moderne Proletarier gebraucht, hingewiesen auf
wichtigste Tatsachen in der sozialen
Lebensauffassung derjenigen arbeitenden Klassen, die
im Leben der modernen Technik und des modernen
Kapitalismus stehen. Ein solcher muß vor allem
aufmerksam darauf werden, wie wissenschaftliche
Lehren über das Wirtschaftsleben und dessen
Verhältnis zu den Menschenschicksalen zündend in die
Seele des Proletariers eingeschlagen haben. Hiermit
wird eine Tatsache berührt, über welche viele, die
nur über das Proletariat
denken können, nicht mit demselben, nur ganz verschwommene, ja in Anbetracht der ernsten
Ereignisse der Gegenwart schädliche Urteile haben.
Mit der Meinung, dem «ungebildeten» Proletarier sei
durch den Marxismus und seine Fortsetzung durch die
proletarischen Schriftsteller der Kopf verdreht
worden, und mit dem, was man sonst in dieser
Richtung oft hören kann, kommt man nicht zu einem
auf diesem Gebiete in der Gegenwart notwendigen
Verständnis der geschichtlichen Weltlage. Denn man
zeigt, wenn man eine solche Meinung äußert, nur, daß
man nicht den Willen hat, den Blick auf ein
Wesentliches in der gegenwärtigen sozialen Bewegung
zu lenken. Und ein solches Wesentliches ist die
Erfüllung des proletarischen Klassenbewußtseins mit
Begriffen, die ihren Charakter aus der neueren wissenschaftlichen
Entwickelung heraus genommen haben. In diesem
Bewußtsein wirkt als Stimmung fort, was in Lassalles
Rede über die «Wissenschaft und die Arbeiter» gelebt
hat. Solche Dinge mögen manchem unwesentlich
erscheinen, der sich für einen «praktischen
Menschen» hält. Wer aber eine wirklich fruchtbare
Einsicht in die moderne Arbeiterbewegung gewinnen
will, der muß
seine Aufmerksamkeit auf diese Dinge
richten. In dem, was gemäßigte und radikale
Proletarier heute fordern, lebt nicht etwa das in
Menschen-Impulse umgewandelte Wirtschaftsleben so,
wie es sich manche Menschen vorstellen, sondern es
lebt die Wirtschafts-Wissenschaft, von
welcher das proletarische Bewußtsein ergriffen
worden ist. In der wissenschaftlich gehaltenen und
in der journalistisch popularisierten Literatur der
proletarischen Bewegung tritt dieses so klar zutage.
Es zu leugnen, bedeutet ein Augenverschließen vor
den wirklichen Tatsachen. Und eine fundamentale, die
soziale Lage der Gegenwart bedingende Tatsache ist
die, daß der moderne Proletarier in wissenschaftlich
gearteten Begriffen sich den Inhalt seines
Klassenbewußtseins bestimmen läßt. Mag der an der
Maschine arbeitende Mensch von «Wissenschaft» noch
so weit entfernt sein; er hört den Aufklärungen über
seine tage von seiten derjenigen zu, welche die
Mittel zu dieser Aufklärung von dieser «Wissenschaft
» empfangen haben.
Alle
die Auseinandersetzungen über das neuere
Wirtschaftsleben, das Maschinenzeitalter, den
Kapitalismus mögen noch so einleuchtend auf die
Tatsachengrundlage der modernen Proletarierbewegung
hinweisen; was die gegenwärtige soziale Lage
entscheidend aufklärt, erließt nicht unmittelbar aus
der Tatsache, daß der Arbeiter an die Maschine
gestellt worden, daß er in die kapitalistische
Lebensordnung eingespannt worden ist. Es fließt aus
der andern Tatsache, daß ganz bestimmte Gedanken
sich innerhalb seines Klassenbewußtseins an
der Maschine und in der Abhängigkeit von der
kapitalistischen Wirtschaftsordnung ausgebildet
haben. Es könnte sein, daß die Denkgewohnheiten der
Gegenwart manchen verhindern, die Tragweite dieses
Tatbestandes ganz zu erkennen und ihn veranlassen,
in seiner Betonung nur ein dialektisches Spiel mit
Begriffen zu sehen. Demgegenüber muß gesagt werden:
Umso schlimmer für die Aussichten auf eine
gedeihliche Einstellung in das soziale Leben der
Gegenwart bei denen, die nicht imstande sind, das
Wesentliche ins Auge zu fassen. Wer die
proletarische Bewegung verstehen will, der muß vor
allem wissen, wie der Proletarier denkt. Denn die proletarische Bewegung -- von ihren gemäßigten
Reformbestrebungen an bis in ihre verheerendsten
Auswüchse hinein -- wird nicht von
«außermenschlichen Kräften», von
«Wirtschaftsimpulsen» gemacht, sondern von Menschen; von deren Vorstellungen und Willensimpulsen.
Nicht
in dem, was die Maschine und der Kapitalismus in das
proletarische Bewußtsein hineinverpflanzt haben,
liegen die bestimmenden Ideen und Willenskräfte der
gegenwärtigen sozialen Bewegung. Diese Bewegung hat
ihre Gedanken-Quelle in der neueren
Wissenschaftsrichtung gesucht, weil dem Proletarier
Maschine und Kapitalismus nichts geben konnten, was
seine Seele mit einem menschenwürdigen Inhalt
erfüllen konnte. Ein solcher Inhalt ergab sich dem
mittelalterlichen Handwerker aus seinem Berufe.
In
der Art, wie dieser Handwerker sich menschlich mit dem Berufe
verbunden fühlte, lag etwas, das ihm das Leben
innerhalb der ganzen menschlichen Gesellschaft vor
dem eigenen Bewußtsein in einem lebenswerten Lichte
erscheinen ließ. Er vermochte, was er tat, so
anzusehen, daß er dadurch verwirklicht glauben
konnte, was er als «Mensch» sein wollte. An der
Maschine und innerhalb der kapitalistischen
Lebensordnung war der Mensch auf sich selbst, auf
sein Inneres angewiesen, wenn er nach einer
Grundlage suchte, auf der sich eine das Bewußtsein
tragende Ansicht von dem errichten läßt, was man als
«Mensch» ist. Von der Technik, von dem Kapitalismus
strömte für eine solche Ansicht nichts aus. So ist
es gekommen, daß das proletarische Bewußtsein die
Richtung nach dem wissenschaftlich gearteten
Gedanken einschlug. Es hatte den menschlichen
Zusammenhang mit dem unmittelbaren Leben verloren.
Das aber geschah in der Zeit, in der die führenden
Klassen der Menschheit einer wissenschaftlichen
Denkungsart zustrebten, die selbst nicht mehr die
geistige Stoßkraft hatte, um das menschliche
Bewußtsein nach dessen Bedürfnissen allseitig zu
einem befriedigenden Inhalte zu führen. Die alten
Weltanschauungen stellten den Menschen als Seele in
einen geistigen Daseinszusammenhang hinein. Vor der
neueren Wissenschaft erscheint er als Naturwesen
innerhalb der bloßen Naturordnung. Diese
Wissenschaft wird nicht empfunden wie ein in die
Menschenseele aus einer Geistwelt fließender Strom,
der den Menschen als Seele trägt. Wie man auch über
das Verhältnis der religiösen Impulse und dessen,
was mit ihnen verwandt ist, zu der
wissenschaftlichen Denkungsart der neueren Zeit
urteilen mag: man wird, wenn man unbefangen die
geschichtliche Entwickelung betrachtet, zugeben
müssen, daß sich das wissenschaftliche Vorstellen
aus dem religiösen entwickelt hat. Aber die alten,
auf religiösen Untergründen ruhenden
Weltanschauungen haben nicht vermocht, ihren
seelentragenden Impuls der neueren
wissenschaftlichen Vorstellungsart mitzuteilen. Sie
stellten sich außerhalb dieser Vorstellungsart und
lebten weiter mit einem Bewußtseinsinhalt, dem sich
die Seelen des Proletariats nicht zuwenden konnten.
Den führenden Klassen konnte dieser
Bewußtseinsinhalt noch etwas Wertvolles sein. Er
hing auf die eine oder die andere Art mit ihrer
Lebenslage zusammen. Diese Klassen suchten nicht
nach einem neuen Bewußtseinsinhalt, weil die
Überlieferung durch das Leben selbst sie den alten
noch festhalten ließ. Der moderne Proletarier wurde
aus allen alten Lebenszusammenhängen herausgerissen.
Er ist der Mensch, dessen Leben auf eine völlig neue
Grundlage gestellt worden ist. Für ihn war mit der
Entziehung der alten Lebensgrundlagen zugleich die
Möglichkeit geschwunden, aus den alten geistigen
Quellen zu schöpfen. Die standen inmitten der
Gebiete, denen er entfremdet worden war. Mit der
modernen Technik und dem modernen Kapitalismus
entwickelte sich gleichzeitig — in dem Sinne, wie
man die großen weltgeschichtlichen Strömungen
gleichzeitig nennen kann — die moderne
Wissenschaftlichkeit. Ihr wandte sich das Vertrauen,
der Glaube des modernen Proletariats zu. Bei ihr
suchte es den ihm notwendigen neuen
Bewußtseinsinhalt. Aber es war zu dieser
Wissenschaftlichkeit in ein anderes Verhältnis
gesetzt als die führenden Klassen. Diese fühlten
sich nicht genötigt, die wissenschaftliche
Vorstellungsart zu ihrer seelentragenden
Lebensauffassung zu machen. Mochten sie noch so sehr
mit der «wissenschaftlichen Vorstellungsart» sich
durchdringen, daß in der Naturordnung ein gerader
Ursachenzusammenhang von den niedersten Tieren bis
zum Menschen führe: diese Vorstellungsart blieb doch
theoretische Überzeugung. Sie erzeugte nicht den
Trieb, das Leben auchempfindungsgemäß so zu nehmen,
wie es dieser Überzeugung restlos angemessen ist.
Der Naturforscher Vogt, der naturwissenschaftliche
Popularisator Büchner: sie waren sicherlich von
der wissenschaftlichen Vorstellungsart durchdrungen.
Aber neben dieser Vorstellungsart wirkte in ihrer
Seele etwas, das sie festhalten ließ an
Lebenszusammenhängen, die sich nur sinnvoll
rechtfertigen aus dem Glauben an eine geistige
Weltordnung. Man stelle sich doch nur unbefangen
vor, wie anders die Wissenschaftlichkeit auf den
wirkt, der in solchen Lebenszusammenhängen mit dem
eigenen Dasein verankert ist, als auf den modernen
Proletarier, vor den sein Agitator hintritt und in
den wenigen Abendstunden, die von der Arbeit nicht
ausgefüllt sind, in der folgenden Art spricht: Die
Wissenschaft hat in der neueren Zeit den Menschen
ausgetrieben, zu glauben, daß sie ihren Ursprung in
geistigen Welten haben. Sie sind darüber belehrt
worden, daß sie in der Urzeit unanständig als
Baumkletterer lebten, belehrt, daß sie alle den
gleichen rein natürlichen Ursprung haben. Vor eine
nach solchen Gedanken hin orientierte
Wissenschaftlichkeit sah sich der moderne
Proletarier gestellt, wenn er nach einem
Seeleninhalt suchte, der ihn empfinden lassen
sollte, wie er als Mensch im Weltendasein drinnen
steht. Er nahm diese Wissenschaftlichkeit restlos
ernst, und zog aus ihr seine Folgerungen
für das Leben. Ihn traf das technische und
kapitalistische Zeitalter anders als den Angehörigen
der führenden Klassen. Dieser stand in einer
Lebensordnung drinnen, welche noch von
seelentragenden Impulsen gestaltet war. Er hatte
alles Interesse daran, die Errungenschaften der
neuen Zeit in den Rahmen dieser Lebensordnung
einzuspannen. Der Proletarier war aus dieser
Lebensordnungseelisch herausgerissen. Ihm konnte
diese Lebensordnung nicht eine Empfindung geben, die
sein Leben mit einem menschenwürdigen Inhalt
durchleuchtete. Empfinden lassen, was man als Mensch
ist, das konnte den Proletarier das einzige, was
ausgestattet mit Glauben erweckender Kraft aus der
alten Lebensordnung hervorgegangen zu sein schien:
die wissenschaftliche Denkungsart. Es könnte manchen
Leser dieser Ausführungen wohl zu einem Lächeln
drängen, wenn auf die «Wissenschaftlichkeit» der
proletarischen Vorstellungsart verwiesen wird. Wer
bei «Wissenschaftlichkeit» nur an dasjenige zu
denken vermag, was man durch vieljähriges Sitzen in
«Bildungsanstalten» sich erwirbt, und der dann diese
«Wissenschaftlichkeit» in Gegensatz bringt zu dem
Bewußtseinsinhalt des Proletariers, der «nichts
gelernt» hat, der mag lächeln. Er lächelt über
Schicksal entscheidende Tatsachen des gegenwärtigen
Lebens hinweg. Diese Tatsachen bezeugen aber, daß
mancher hochgelehrte Mensch unwissenschaftlich lebt, während der un-gelehrte Proletarier seine
Lebensgesinnung nach der Wissenschaft hin
orientiert, die er vielleicht gar nicht besitzt. Der
Gebildete hat die Wissenschaft aufgenommen; sie ist
in einem Schubfach seines Seelen-Innern. Er steht
aber in Lebenszusammenhängen und läßt sich von
diesen seine Empfindungen orientieren, die nicht von
dieser Wissenschaft gelenkt werden. Der Proletarier
ist durch seine Lebensverhältnisse dazu gebracht,
das Dasein so aufzufassen, wie es der Gesinnung dieser
Wissenschaft entspricht. Was die andern Klassen
«Wissenschaftlichkeit» nennen, mag ihm ferne liegen;
die Vorstellungsrichtung dieser Wissenschaftlichkeit
orientiert sein Leben. Für die andern Klassen ist
bestimmend eine religiöse, eine ästhetische, eine
allgemeingeistige Grundlage; für ihn wird die
«Wissenschaft», wenn auch oft in ihren allerletzten
Gedanken-Ausläufen, Lebensglaube. Mancher Angehörige
der «führenden» Klassen fühlt sich «aufgeklärt»,
«freireligiös». Gewiß, in seinen Vorstellungen lebt
die wissenschaftliche Überzeugung; in seinen
Empfindungen aber pulsieren die von ihm unbemerkten
Reste eines überlieferten Lebensglaubens. Was die
wissenschaftliche Denkungsart nicht aus der alten
Lebensordnung mitbekommen hat: das ist das
Bewußtsein, daß sie als geistiger Art in einer
geistigen Welt wurzelt. Über diesen Charakter der
modernen Wissenschaftlichkeit konnte sich der
Angehörige der führenden Klassen hinwegsetzen. Denn
ihm erfüllt sich das Leben mit alten Traditionen.
Der Proletarier konnte das nicht. Denn seine neue
Lebenslage trieb die alten Traditionen aus seiner
Seele. Er übernahm die wissenschaftliche
Vorstellungsart von den herrschenden Klassen als
Erbgut. Dieses Erbgut wurde die Grundlage seines
Bewußtseins vom Wesen des Menschen. Aber dieser
«Geistesinhalt» in seiner Seele wußte nichts von
seinem Ursprung in einem wirklichen Geistesleben.
Was der Proletarier von den herrschenden Klassen als
geistiges Leben allein übernehmen konnte,
verleugnete seinen Ursprung aus dem Geiste.
Mir
ist nicht unbekannt, wie diese Gedanken
Nichtproletarier und auch Proletarier berühren
werden, die mit dem Leben «praktisch» vertraut zu
sein glauben, und die aus diesem Glauben heraus das
hier Gesagte für eine lebensfremde Anschauung
halten. Die Tatsachen, welche aus der gegenwärtigen
Weltlage heraus sprechen, werden immer mehr diesen
Glauben als einen Wahn erweisen. Wer unbefangen
diese Tatsachen sehen kann, dem muß sich offenbaren,
daß einer Lebensauffassung, welche sich nur an das
Äußere dieser Tatsachen hält, zuletzt nur noch
Vorstellungen zugänglich sind, die mit den Tatsachen
nichts mehr zu tun haben. Herrschende Gedanken haben
sich so lange «praktisch» an die Tatsachen gehalten,
bis diese Gedanken keine Ähnlichkeit mehr mit diesen
Tatsachen haben. In dieser Beziehung könnte die
gegenwärtige Weltkatastrophe ein Zuchtmeister für
viele sein. Denn: Was haben sie gedacht, daß werden
kann? Und was ist geworden? Soll es so auch mit dem
sozialen Denken gehen?
Auch
höre ich im
Geiste den Einwurf, den der Bekenner proletarischer
Lebensauffassung aus seiner Seelenstimmung heraus
macht: Wieder einer, der den eigentlichen Kern der
sozialen Frage auf ein Geleise ablenken möchte, das
dem bürgerlich Gesinnten bequem zu befahren scheint.
Dieser Bekenner durchschaut nicht, wie ihm das Schicksal sein proletarisches Leben gebracht hat, und
wie er sich innerhalb dieses Lebens durch eine Denkungsart zu bewegen sucht, die ihm von
den «herrschenden» Klassen als Erbgut übermacht ist.
Er lebt proletarisch; aber er denkt bürgerlich.
Die neue Zeit macht nicht bloß notwendig, sich in
ein neues Leben zu finden, sondern auch in neue
Gedanken.
Die wissenschaftliche
Vorstellungsart wird erst zum leben-tragenden Inhalt
werden können, wenn sie auf ihre Art für die Bildung
eines vollmenschlichen Lebensinhaltes eine solche
Stoßkraft entwickelt, wie sie alte
Lebensauffassungen in ihrer Weise entwickelt haben.
Damit
ist der Weg bezeichnet, der zum Auffinden der wahren Gestalt eines
der Glieder innerhalb der neueren proletarischen
Bewegung führt. Am Ende dieses Weges ertönt aus der
proletarischen Seele die Überzeugung: Ich strebe
nach dem geistigen Leben. Aber dieses geistige Leben
ist Ideologie, ist nur, was sich im Menschen
von den äußeren Weltvorgängen spiegelt, fließt nicht
aus einer besonderen geistigen Welt her. Was im
Übergange zur neuen Zeit aus dem alten Geistesleben
geworden ist, empfindet die proletarische
Lebensauffassung als Ideologie. Wer die Stimmung in
der proletarischen Seele begreifen will, die sich in
den sozialen Forderungen der Gegenwart auslebt, der
muß imstande sein, zu erfassen, was die Ansicht
bewirken kann, daß das geistige Leben Ideologie sei.
Man mag erwidern: Was weiß der
Durchschnittsproletarier von dieser Ansicht, die in
den Köpfen der mehr oder weniger geschulten Führer
verwirrend spukt. Der so spricht, redet am Leben
vorbei, und er handelt auch am wirklichen Leben
vorbei. Ein solcher weiß nicht, was im
Proletarierleben der letzten Jahrzehnte vorgegangen
ist; er weiß nicht, welche Fäden sich spinnen von
der Ansicht, das geistige Leben sei Ideologie, zu
den Forderungen und Taten des von ihm nur für
«unwissend» gehaltenen radikalen Sozialisten und
auch zu den Handlungen derer, die aus dumpfen
Lebensimpulsen heraus «Revolution machen».
Darinnen
liegt die Tragik, die über das Erfassen der sozialen
Forderungen der Gegenwart sich ausbreitet, daß man
in vielen Kreisen keine Empfindung für das hat, was
aus der Seelenstimmung der breiten Massen sich an
die Oberfläche des Lebens herauf drängt, daß man den
Blick nicht auf das zu richten vermag, was in den
Menschengemütern wirklich vorgeht. Der
Nichtproletarier hört angsterfüllt nach den
Forderungen des Proletariers hin und vernimmt: Nur
durch Vergesellschaftung der Produktionsmittel kann
für mich ein menschenwürdiges Dasein erreicht
werden. Aber er vermag sich keine Vorstellung davon
zu bilden, daß seine Klasse beim Übergang aus einer
alten in die neue Zeit nicht nur den Proletarier zur
Arbeit an den ihm nicht gehörenden
Produktionsmitteln aufgerufen hat, sondern daß sie
nicht vermocht hat, ihm zu dieser Arbeit einen
tragenden Seeleninhalt hinzuzugeben. Menschen,
welche in der oben angedeuteten Art am Leben
vorbeisehen und vorbeihandeln, mögen sagen: Aber der
Proletarier will doch einfach in eine Lebenslage
versetzt sein, die derjenigen der herrschenden
Klassen gleichkommt; wo spielt da die Frage nach dem
Seeleninhalt eine Rolle? Ja, der Proletarier mag
selbst behaupten: Ich verlange von den andern
Klassen nichts für meine Seele; ich will, daß sie
mich nicht weiter ausbeuten können. Ich will, daß
die jetzt bestehenden Klassenunterschiede aufhören.
Solche Rede trifft doch das Wesen der sozialen Frage
nicht. Sie enthüllt nichts von der wahren
Gestalt dieser Frage. Denn ein solches
Bewußtsein in den Seelen der arbeitenden
Bevölkerung, das von den herrschenden Klassen einen
wahren Geistesinhalt ererbt hätte, würde die
sozialen Forderungen in ganz anderer Art erheben,
als es das moderne Proletariat tut, das in dem
empfangenen Geistesleben nur eine Ideologie sehen
kann. Dieses Proletariat ist von dem ideologischen
Charakter des Geisteslebens überzeugt; aber es wird
durch diese Überzeugung immer unglücklicher. Und die
Wirkungen dieses seines Seelenunglückes, die es
nicht bewußt kennt, aber intensiv erleidet,
überwiegen weit in ihrer Bedeutung für die soziale
Lage der Gegenwart alles, was nur die in ihrer Art
auch berechtigte Forderung nach Verbesserung der
äußeren Lebenslage ist.
Die
herrschenden Klassen erkennen sich nicht als die
Urheber derjenigen Lebensgesinnung, die ihnen
gegenwärtig im Proletariertum kampfbereit
entgegentritt. Und doch sind sie diese Urheber
dadurch geworden, daß sie von ihrem Geistesleben
diesem Proletariertum nur etwas haben vererben
können, was von diesem als Ideologie empfunden
werden muß.
Nicht
das gibt der gegenwärtigen sozialen Bewegung ihr
wesentliches Gepräge, daß man nach einer Änderung
der Lebenslage einer Menschenklasse verlangt,
obgleich es das natürlich Erscheinende ist, sondern
die Art wie die Forderung nach dieser
Änderung aus den Gedanken-Impulsen dieser Klasse in
Wirklichkeit umgesetzt wird. Man sehe sich doch die
Tatsachen von diesem Gesichtspunkte aus nur einmal
unbefangen an. Dann wird man sehen, wie
Persönlichkeiten, die ihr Denken in der Richtung der
proletarischen Impulse halten wollen, lächeln, wenn
die Rede darauf kommt, durch diese oder jene
geistigen Bestrebungen wolle man etwas beitragen zur
Lösung der sozialen Frage. Sie belächeln das als Ideologie,
als eine graue Theorie. Aus dem Gedanken
heraus, aus dem bloßen Geistesleben heraus, so
meinen sie, werde gewiß nichts beigetragen werden
können zu den brennenden sozialen Fragen der
Gegenwart. Aber sieht man genauer zu, dann drängt es
sich einem auf, wie der eigentliche Nerv,
der eigentliche Grundimpuls der modernen, gerade
proletarischen Bewegung nicht in dem liegt,
wovon der heutige Proletarier spricht, sondern liegt
in Gedanken.
Die
moderne proletarische Bewegung ist, wie vielleicht
noch keine ähnliche Bewegung der Welt -- wenn man
sie genauer anschaut, zeigt sich dies im
eminentesten Sinne —, eine Bewegung aus Gedanken
entsprungen. Dies sage ich nicht bloß wie ein im
Nachdenken über die soziale Bewegung gewonnenes
Aperçu. Wenn es mir gestattet ist, eine persönliche
Bemerkung einzufügen, so sei es diese: Ich habe
jahrelang innerhalb einer Arbeiterbildungsschule in
den verschiedensten Zweigen proletarischen Arbeitern
Unterricht erteilt. Ich glaube dabei kennengelernt
zu haben, was in der Seele des modernen
proletarischen Arbeiters lebt und strebt. Von da
ausgehend habe ich auch zu verfolgen Gelegenheit
gehabt, was in den Gewerkschaften der verschiedenen
Berufe und Berufsrichtungen wirkt. Ich meine, ich
spreche nicht bloß vom Gesichtspunkte theoretischer
Erwägungen, sondern ich spreche aus, was ich glaube,
als Ergebnis wirklicher Lebenserfahrung mir errungen
zu haben.
Wer
– was bei den führenden Intellektuellen leider so
wenig der Fall ist – wer die moderne
Arbeiterbewegung da kennengelernt hat, wo sie von Arbeitern
getragen wird, der weiß, welch
bedeutungsschwere Erscheinung dieses ist,
daß eine gewisse Gedanken-Richtung die
Seelen einer großen Zahl von Menschen in der
intensivsten Weise ergriffen hat. Was gegenwärtig
schwierig macht, zu den sozialen Rätseln Stellung zu
nehmen, ist, daß eine so geringe Möglichkeit des
gegenseitigen Verständnisses der Klassen da ist. Die
bürgerlichen Klassen können heute sich so schwer in
die Seele des Proletariers hineinversetzen, können
so schwer verstehen, wie in der noch unverbrauchten
Intelligenz des Proletariats Eingang finden
konnte eine solche — mag man nun zum Inhalt stehen
wie man will —, eine solche an menschliche
Denkforderungen höchste Maßstäbe anlegende
Vorstellungsart, wie es diejenige Karl Marxens ist.
Gewiß,
Karl Marxens
Denksystem kann von dem einen angenommen, von dem
andern widerlegt werden, vielleicht das eine mit so
gut erscheinenden Gründen wie das andre; es konnte
revidiert werden von denen, die das soziale Leben
nach Marxens und seines Freundes Engels Tode von
anderem Gesichtspunkte ansahen als diese Führer. Von
dem Inhalte dieses Systems will ich gar nicht
sprechen. Der scheint mir nicht als das
Bedeutungsvolle in der modernen proletarischen
Bewegung. Das Bedeutungsvollste erscheint mir, daß
die Tatsache vorliegt: Innerhalb der
Arbeiterschaft wirkt als mächtigster Impuls ein
Gedankensystem. Man kann geradezu die Sache in der
folgenden Art aussprechen: Eine praktische Bewegung,
eine reine Lebensbewegung mit alleralltäglichsten
Menschheitsforderungen stand noch niemals so fast
ganz allein auf einer rein gedanklichen
Grundlage wie diese moderne Proletarierbewegung. Sie
ist gewissermaßen sogar die erste derartige Bewegung
in der Welt, die sich rein auf eine
wissenschaftliche Grundlage gestellt hat. Diese
Tatsache muß aber richtig angesehen werden. Wenn man
alles dasjenige ansieht, was der moderne Proletarier
über sein eigenes Meinen und Wollen und Empfinden
bewußt zu sagen hat, so scheint einem das
programmäßig Ausgesprochene bei eindringlicher
Lebensbeobachtung durchaus nicht als das Wichtige.
Als
wirklich wichtig aber muß erscheinen, daß im
Proletarierempfinden für den ganzen Menschen
entscheidend
geworden ist, was bei andern Klassen nur in einem
einzelnen Gliede ihres Seelenlebens verankert ist:
die Gedankengrundlage der Lebensgesinnung.
Was im Proletarier auf diese Art innere Wirklichkeit
ist, er kann es nicht bewußt zugestehen. Er ist von
diesem Zugeständnis abgehalten dadurch, daß ihm das
Gedankenleben als Ideologie überliefert worden ist.
Er baut in Wirklichkeit sein Leben auf die Gedanken;
empfindet diese aber als unwirkliche Ideologie.
Nicht anders kann man die proletarische
Lebensauffassung und ihre Verwirklichung durch die
Handlungen ihrer Träger verstehen, als indem man diese Tatsache in ihrer vollen Tragweite innerhalb der neueren
Menschheitsentwickelung durchschaut.
Aus
der Art, wie in dem Vorangegangenen das geistige
Leben des modernen Proletariers geschildert worden
ist, kann man erkennen, daß in der Darstellung der
wahren Gestalt der proletarisch-sozialen Bewegung
die Kennzeichnung dieses Geisteslebens an erster
Stelle erscheinen muß. Denn es ist wesentlich, daß
der Proletarier die Ursachen der ihn nicht
befriedigenden sozialen Lebenslage so empfindet und
nach ihrer Beseitigung in einer solchen Art strebt,
daß Empfindung und Streben von diesem Geistesleben
die Richtung empfängt. Und doch kann er gegenwärtig
noch gar nicht anders als die Meinung spottend oder
zornig ablehnen, daß in diesen geistigen
Untergründen der sozialen Bewegung etwas liegt, was
eine bedeutungsvolle treibende Kraft darstellt. Wie
sollte er einsehen, daß das Geistesleben
eine ihn treibende Macht hat, da er es doch als
Ideologie empfinden muß? Von einem Geistesleben, das
so empfunden wird, kann man nicht erwarten, daß es
den Ausweg aus einer sozialen Lage findet, die man
nicht weiter ertragen will. Aus seiner
wissenschaftlich orientierten Denkungsart ist dem
modernen Proletarier nicht nur die Wissenschaft
selbst, sondern es sind ihm Kunst,
Religion, Sitte, Recht zu Bestandteilen der
menschlichen Ideologie geworden. Er sieht in dem,
was in diesen Zweigen des Geisteslebens waltet, nichts von einer
in sein Dasein hereinbrechenden Wirklichkeit, die zu
dem materiellen Leben etwas hinzufügen kann. Ihm
sind sie nur Abglanz oder Spiegelbild dieses
materiellen Lebens. Mögen sie immerhin, wenn sie
entstanden sind, auf dem Umwege durch das
menschliche Vorstellen oder durch ihre Aufnahme in
die Willensimpulse auf das materielle Leben wieder
gestaltend zurückwirken: Ursprünglich steigen sie
als ideologische Gebilde aus diesem Leben auf. Nicht
sie können
von sich aus etwas geben, das zur Behebung der
sozialen Schwierigkeiten führt. Nur innerhalb der materiellen Tatsachen selbst kann etwas entstehen, was zum
Ziele geleitet.
Das
neuere Geistesleben ist von den führenden Klassen
der Menschheit an die proletarische Bevölkerung in
einer Form übergegangen, die seine Kraft für das
Bewußtsein dieser Bevölkerung ausschaltet. Wenn an
die Kräfte gedacht wird, welche der sozialen Frage
die Lösung bringen können, so muß dies vor allem
andern verstanden werden. Bliebe diese Tatsache
weiter wirksam, so müßte sich das Geistesleben der
Menschheit zur Ohnmacht verurteilt sehen gegenüber
den sozialen Forderungen der Gegenwart und Zukunft.
Von dem Glauben an diese Ohnmacht ist in der Tat ein
großer Teil des modernen Proletariats überzeugt; und
diese Überzeugung wird aus marxistischen oder
ähnlichen Bekenntnissen heraus zum Ausdruck
gebracht. Man sagt, das moderne Wirtschaftsleben hat
aus seinen ältern Formen heraus die kapitalistische
der Gegenwart entwickelt. Diese Entwickelung hat das
Proletariat in eine ihm unerträgliche Lage gegenüber
dem Kapitale gebracht. Die Entwickelung werde
weitergehen; sie werde den Kapitalismus durch die in
ihm selbst wirkenden Kräfte ertöten, und aus dem
Tode des Kapitalismus werde die Befreiung des
Proletariats erstehen. Diese Überzeugung ist von
neueren sozialistischen Denkern des fatalistischen
Charakters entkleidet worden, den sie für einen
gewissen Kreis von Marxisten angenommen hat. Aber
das Wesentliche ist auch da geblieben. Dies drückt
sich darinnen aus, daß es dem, der gegenwärtig echt
sozialistisch denken will, nicht beifallen
wird, zu sagen: Wenn irgendwo ein aus den Impulsen
der Zeit herausgeholtes, in einer geistigen
Wirklichkeit wurzelndes, die Menschen tragendes
Seelenleben sich zeigt, so wird von diesem die Kraft
ausstrahlen können, die auch der sozialen Bewegung
den rechten Antrieb gibt.
Daß
der zur proletarischen Lebensführung gezwungene
Mensch der Gegenwart gegenüber dem Geistesleben
dieser Gegenwart eine solche Erwartung nicht hegen
kann, das gibt seiner Seele die Grundstimmung. Er
bedarf eines Geisteslebens, von dem die Kraft
ausgeht, die seiner Seele die Empfindung von seiner
Menschenwürde verleiht. Denn als er in die
kapitalistische Wirtschaftsordnung der neueren Zeit
hineingespannt worden ist, wurde er mit den tiefsten
Bedürfnissen seiner Seele auf ein solches
Geistesleben hingewiesen. Dasjenige Geistesleben
aber, das ihm die führenden Klassen als Ideologie
überlieferten, höhlte seine Seele aus. Daß in den
Forderungen des modernen Proletariats die Sehnsucht
nach einem andern Zusammenhang mit dem Geistesleben
wirkt, als ihm die gegenwärtige Gesellschaftsordnung
geben kann: dies gibt der gegenwärtigen sozialen
Bewegung die richtende Kraft. Aber diese Tatsache
wird weder von dem nicht proletarischen Teile der
Menschheit richtig erfaßt, noch von dem
proletarischen. Denn der nicht proletarische leidet
nicht unter dem ideologischen Gepräge des modernen
Geisteslebens, das er selbst herbeigeführt hat.
Der
proletarische Teil leidet darunter. Aber dieses
ideologische Gepräge des ihm vererbten Geisteslebens
hat ihm den Glauben an die tragende Kraft des
Geistesgutes als solchen geraubt. Von der rechten Einsicht in diese Tatsache hängt das
Auffinden eines Weges ab, der aus den Wirren der
gegenwärtigen sozialen Lage der Menschheit
herausführen kann. Durch die gesellschaftliche
Ordnung, welche unter dem Einfluß der führenden
Menschenklassen beim Heraufkommen der neueren
Wirtschaftsform entstanden ist, ist der Zugang zu
einem solchen Wege verschlossen worden.
Man wird die Kraft gewinnen müssen, ihn
zu öffnen.
Man
wird auf diesem Gebiete zum Umdenken dessen kommen,
was man gegenwärtig denkt, wenn man das Gewicht der
Tatsache wird richtig empfinden lernen, daß ein
gesellschaftliches Zusammenleben der Menschen, in
dem das Geistesleben als Ideologie wirkt, eine der
Kräfte entbehrt, welche den sozialen Organismus
lebensfähig machen. Der gegenwärtige krankt an der
Ohnmacht des Geisteslebens. Und die Krankheit wird
verschlimmert durch die Abneigung, ihr Bestehen
anzuerkennen. Durch die Anerkennung dieser Tatsache
wird man eine Grundlage gewinnen, auf der sich ein
der sozialen Bewegung entsprechendes Denken
entwickeln kann.
Gegenwärtig
vermeint
der Proletarier eine Grundkraft seiner Seele zu
treffen, wenn er von seinem Klassenbewußtsein
redet. Doch die Wahrheit ist, daß er seit
seiner Einspannung in die kapitalistische
Wirtschaftsordnung nach einem Geistesleben sucht,
das seine Seele tragen kann, das ihm das Bewußtsein seiner Menschenwürde gibt; und daß
ihm das als ideologisch empfundene Geistesleben
dieses Bewußtsein nicht entwickeln kann. Er hat nach
diesem Bewußtsein gesucht, und er hat, was er nicht
finden konnte, durch das aus dem Wirtschaftsleben
geborene Klassenbewußtsein ersetzt.
Sein
Blick ist wie durch eine mächtige suggestive Kraft
bloß hingelenkt worden auf das Wirtschaftsleben. Und
nun glaubt er nicht mehr, daß anderswo, in einem
Geistigen oder Seelischen, ein Anstoß liegen könne
zu dem, was notwendig eintreten müßte auf dem
Gebiete der sozialen Bewegung. Er glaubt allein, daß
durch die Entwickelung des ungeistigen, unseelischen
Wirtschaftslebens der Zustand
herbeigeführt
werden könne, den er als den menschenwürdigen empfindet. So wurde er
dazu gedrängt, sein Heil allein in einer
Umgestaltung des Wirtschaftslebens zu suchen. Zu der
Meinung wurde er gedrängt, daß durch bloße
Umgestaltung des Wirtschaftslebens verschwinden
werde all der Schaden, der herrührt von der privaten
Unternehmung, von dem Egoismus des einzelnen
Arbeitgebers und von der Unmöglichkeit des einzelnen
Arbeitgebers, gerecht zu werden den Ansprüchen auf
Menschenwürde, die im Arbeitnehmer leben. So kam der
moderne Proletarier dazu, das einzige Heil des
sozialen Organismus zu sehen in der Überführung
allen Privatbesitzes an Produktionsmitteln in gemeinschaftlichen Betrieb oder gar gemeinschaftliches Eigentum. Eine solche Meinung ist
dadurch entstanden, daß man gewissermaßen den Blick
abgelenkt hat von allem Seelischen und Geistigen und
ihn nur hingerichtet hat auf den rein ökonomischen
Prozeß.
Dadurch
stellte sich all das Widerspruchsvolle ein, das in
der modernen proletarischen Bewegung liegt. Der
moderne Proletarier glaubt, daß aus der Wirtschaft,
aus dem Wirtschaftsleben selbst sich alles
entwickeln müsse, was ihm zuletzt sein volles
Menschenrecht geben werde. Um dies volle
Menschenrecht kämpft er. Allein innerhalb seines
Strebens tritt etwas auf, was eben niemals aus dem
wirtschaftlichen Leben allein als eine Folge
auftreten kann. Das ist eine bedeutende, eine
eindringliche Sprache redende Tatsache, daß geradezu
im Mittelpunkte der verschiedenen Gestaltungen der
sozialen Frage aus den Lebensnotwendigkeiten der
gegenwärtigen Menschheit heraus etwas liegt, von dem
man glaubt, daß es aus dem Wirtschaftsleben selbst
hervorgehe, das aber niemals aus diesem allein entspringen
konnte, das vielmehr in der geraden
Fortentwickelungslinie liegt, die über das alte
Sklavenwesen durch das Leibeigenenwesen der
Feudalzeit zu dem modernen Arbeitsproletariat
heraufführt. Wie auch für das moderne Leben die
Warenzirkulation, die Geldzirkulation, das
Kapitalwesen, der Besitz, Wesen von Grund und Boden
und so weiter sich gestaltet haben, innerhalb dieses
modernen Lebens hat sich etwas herausgebildet, das
nicht deutlich ausgesprochen wird, auch von dem
modernen Proletarier nicht bewußt empfunden wird,
das aber der eigentliche Grundimpuls seines sozialen
Wollens ist. Es ist dieses: Die moderne
kapitalistische Wirtschaftsordnung kennt im Grunde
genommen nur Ware innerhalb ihres Gebietes. Sie
kennt Wertbildung dieser Waren innerhalb des
wirtschaftlichen Organismus. Und es ist geworden
innerhalb des kapitalistischen Organismus der
neueren Zeit etwas zu einer Ware, von dem
heute der Proletarier empfindet: es darf nicht
Ware sein.
Wenn
man einmal einsehen wird, wie stark als einer der
Grundimpulse der ganzen modernen proletarischen
sozialen Bewegung in den Instinkten, in den
unterbewußten Empfindungen des modernen Proletariers
ein Abscheu davor lebt, daß er seine Arbeitskraft
dem Arbeitgeber ebenso verkaufen muß, wie man auf
dem Markte Waren verkauft, der Abscheu davor, daß
auf dem Arbeitskräftemarkt nach Angebot und
Nachfrage seine Arbeitskraft ihre Rolle spielt, wie
die Ware auf dem Markte unter Angebot und Nachfrage,
wenn man darauf kommen wird, welche Bedeutung dieser
Abscheu vor der Ware Arbeitskraft in der modernen
sozialen Bewegung hat, wenn man ganz unbefangen
darauf blicken wird, daß, was da wirkt, auch nicht
eindringlich und radikal genug von den
sozialistischen Theorien ausgesprochen wird, dann wir man zu dem ersten Impuls, dem ideologisch empfundenen
Geistesleben, den zweiten gefunden haben, von dem
gesagt werden muß, daß er heute die soziale Frage zu
einer drängenden, ja brennenden macht.
Im
Altertum gab es Sklaven. Der ganze Mensch wurde wie eine Ware verkauft. Etwas
weniger vom Menschen, aber doch eben ein Teil des
Menschenwesens selber wurde in den Wirtschaftsprozeß
eingegliedert durch die Leibeigenschaft. Der
Kapitalismus ist die Macht geworden, die noch einem
Rest des Menschenwesens den Charakter der Ware
aufdrückt: der Arbeitskraft. Ich will hier nicht
sagen, daß diese Tatsache nicht bemerkt worden sei.
Im Gegenteil, sie wird im sozialen Leben der
Gegenwart als eine fundamentale Tatsache empfunden.
Sie wird als etwas gefühlt, was gewichtig in der
modernen sozialen Bewegung wirkt. Aber man lenkt,
indem man sie betrachtet, den Blick lediglich auf
das Wirtschaftsleben. Man macht die Frage über den
Warencharakter zu einer bloßen Wirtschaftsfrage. Man
glaubt, daß aus dem Wirtschaftsleben heraus selbst
die Kräfte kommen müssen, welche einen Zustand
herbeiführen, durch den der Proletarier nicht mehr
die Eingliederung seiner Arbeitskraft in den
sozialen Organismus als seiner unwürdig empfindet.
Man sieht, wie die moderne Wirtschaftsform in der
neueren geschichtlichen Entwickelung der Menschheit
heraufgezogen ist. Man sieht auch, daß diese
Wirtschaftsform der menschlichen Arbeitskraft den
Charakter der Ware aufgeprägt hat. Aber man sieht
nicht, wie es im Wirtschaftsleben selbst liegt, daß
alles ihm Eingegliederte zur Ware werden muß. In der
Erzeugung und in dem zweckmäßigen Verbrauch von
Waren besteht das Wirtschaftsleben. Man kann nicht
die menschliche Arbeitskraft des Warencharakters
entkleiden, wenn man nicht die Möglichkeit findet,
sie aus dem Wirtschaftsprozeß herauszureißen. Nicht
darauf kann das Bestreben gerichtet sein, den
Wirtschaftsprozeß so umzugestalten, daß in ihm
die menschliche Arbeitskraft zu ihrem Rechte kommt,
sondern darauf: Wie bringt man diese Arbeitskraft
aus dem Wirtschaftsprozeß heraus, um sie von
sozialen Kräften bestimmen zu lassen, die ihr den
Warencharakter nehmen? Der Proletarier ersehnt einen
Zustand des Wirtschaftslebens, in dem seine
Arbeitskraft ihre angemessene Stellung einnimmt. Er
ersehnt ihn deshalb, weil er nicht sieht, daß der
Warencharakter seiner Arbeitskraft wesentlich von
seinem völligen Eingespanntsein in den
Wirtschaftsprozeß herrührt. Dadurch, daß er seine
Arbeitskraft diesem Prozeß überliefern muß, geht er
mit seinem ganzen Menschen in demselben auf. Der
Wirtschaftsprozeß strebt so lange durch seinen
eigenen Charakter danach, die Arbeitskraft in der
zweckmäßigsten Art zu verbrauchen, wie in ihm Waren
verbraucht werden, so lange man die Regelung der
Arbeitskraft in ihm liegen läßt. Wie hypnotisiert
durch die Macht des modernen Wirtschaftslebens,
richtet man den Blick allein auf das, was in diesem
wirken kann. Man wird durch diese Blickrichtung nie
finden, wie Arbeitskraft nicht mehr Ware zu sein
braucht. Denn eine andere Wirtschaftsform wird diese
Arbeitskraft nur in einer andern Art zur Ware
machen. Die Arbeitsfrage kann man nicht in ihrer
wahren Gestalt zu einem Teile der sozialen Frage machen, solange man nicht sieht, daß im Wirtschaftsleben Warenerzeugung,
Warenaustausch und Warenkonsumtion nach Gesetzen vor
sich gehen, die durch Interessen bestimmt werden,
deren Machtbereich nicht über die menschliche
Arbeitskraft ausgedehnt werden soll.
Das
neuzeitliche Denken hat nicht trennen gelernt die
ganz verschiedenen Arten, wie sich auf der einen Seite dasjenige in das Wirtschaftsleben eingliedert, was
als Arbeitskraft an den Menschen gebunden ist, und
auf der andern Seite dasjenige, was, seinem
Ursprunge nach, unverbunden mit dem Menschen auf den
Wegen sich bewegt, welche die Ware nehmen muß von
ihrer Erzeugung bis zu ihrem Verbrauch. Wird sich
durch eine in dieser Richtung gehende gesunde
Denkungsart die wahre Gestalt der Arbeitsfrage
einerseits zeigen, so wird anderseits sich durch
diese Denkart auch erweisen, welche Stellung das
Wirtschaftsleben im gesunden sozialen Organismus
einnehmen soll.
Man sieht schon hieraus, daß die «soziale
Frage» sich in drei besondere Fragen gliedert. Durch
die erste wird auf die gesunde Gestalt des
Geisteslebens im sozialen Organismus zu deuten sein;
durch die zweite wird das Arbeitsverhältnis in seiner
rechten Eingliederung in das Gemeinschaftsleben zu
betrachten sein; und als drittes wird sich ergeben
können, wie das Wirtschaftsleben in diesem Leben
wirken soll.
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