Les tâches que la vie sociale du présent pose doivent être méconnues
par ceux qui les abordent avec l'idée d'une utopie.
A partir de certains points de vue et de certains
sentiments, on peut avoir la conviction que telle ou
telle de ces institutions que l'on s’est préparer
dans ses idées devraient rendre les gens heureux ;
cette conviction peut adopter une force de
persuasion écrasante ; ce que signifie actuellement
la « question sociale » peut être
complètement galvaudée si l'on veut affirmer une
telle conviction.
Aujourd'hui, on peut pousser cette affirmation en
apparence de la façon suivante dans l'absurde, et
pourtant on fera le bon choix. On peut supposer que
quelqu'un serait en possession d’ une
« solution » théorique parfaite à la
question sociale, et pourtant il pourrait croire
quelque chose d’impraticable s'il voulait offrir à
l'humanité cette « solution » conçue par
lui. Car nous ne vivons plus dans le temps où il
faut croire que nous pouvons œuvrer de cette façon
dans la vie publique. La constitution d'âme des
humains n'est pas telle qu'ils pourraient dire une
fois pour la vie publique : là se tient quelqu’un
qui comprend quelles institutions sociales sont
nécessaires ; nous voulons faire comme il le pense.
De cette façon, les humains ne veulent pas laisser venir à eux des
idées sur la vie sociale. Cet écrit, qui a
maintenant déjà trouvé une distribution assez large
compte avec ce fait. Ceux qui lui ont attribué un
caractère utopique ont complètement mal jugé ses
intentions sous-jacentes. Ceux qui l'ont le plus
fait sont ceux qui veulent seulement penser
eux-mêmes utopiquement. Ils voient chez l'autre ce
qui est la caractéristique la plus essentielle de
leurs propres habitudes de pensée.
Pour celui qui pense pratiquement, il appartient déjà aujourd’hui aux
expériences de la vie publique qu'on ne peut rien
faire avec une idée utopique, aussi convaincante
qu'elle puisse paraître. Néanmoins, beaucoup ont le sentiment qu'ils devraient par exemple, approcher
leurs semblables avec une telle idée dans le domaine
économique. Ils doivent se convaincre qu'avec cela
ils ne font que parler inutilement. Leurs semblables
ne peuvent rien commencer avec ce qu'ils avancent.
On devrait traiter cela comme expérience. Car cela renvoie à un fait
important de la vie publique contemporaine. C'est le
fait de l’étrangeté à la vie de
ce qu'on pense par rapport à ce qu’exige, par
exemple, la réalité économique. Peut-on alors
espérer venir à bout des états embrouillés de la vie
publique quand on les aborde avec une pensée
étrangère à la vie ?
Cette question ne peut pas être aimée tout de suite. Car elle amène à
l’aveu que l'on pense de manière étrangère à la vie.
Et pourtant, sans cet aveu, on restera aussi éloigné
de la « question sociale ». Car c'est
seulement quand cette question est traitée comme une
question sérieuse pour l'ensemble de la civilisation
actuelle que l'on comprendra mieux ce qui est
nécessaire à la vie sociale.
Cette question renvoie à la formation de la vie contemporaine de
l’esprit. L'humanité nouvelle a développé une vie de
l’esprit qui est fortement dépendante d’institutions
étatiques et de forces économiques. L'humain sera
encore accueilli comme enfant dans l'éducation et
l'enseignement de l'État. Il pourra seulement être
éduqué ainsi que les conditions économiques de
l'environnement permettent, desquelles il grandit.
On peut facilement croire maintenant que par là l'humain devrait être
bien adapté aux conditions de vie du présent. Car
l'État aurait la possibilité d'organiser les
institutions du système d'éducation et
d'enseignement, et avec cela la partie essentielle
de la vie publique de l’esprit, de sorte à ce que la
communauté humaine soit servie au mieux. Et cela
aussi, on peut facilement croire que l'humain
deviendrait par là le meilleur membre possible de la
communauté humaine quand il est éduqué dans le sens
des possibilités économiques à partir desquelles il
grandit vers dehors, et quand, par cette éducation,
il sera placé à cet endroit que ces possibilités
économiques lui indiquent.
Cet écrit doit assumer la tâche, peu aimée aujourd'hui, de montrer que
la confusion/l’embrouillamini de notre vie publique
provient de la dépendance de la vie de l’esprit à
l'État et à l'économie. Et il doit montrer que la
libération de la vie de l’esprit hors de cette
dépendance forme l’une des parties de la question
sociale si brûlante.
Avec cela, cet écrit se tourne contre des erreurs répandues. Dans la
prise de contrôle du système éducatif par l'État on
voit depuis longtemps quelque chose de salutaire
pour le progrès de l'humanité. Et les penseurs
socialistes peuvent à peine se représenter autre
chose que la société éduque l’individu à/pour son
service d’après ses mesures. On ne veut pas
facilement s’accommoder à une vue qui est absolument
nécessaire sur ce domaine aujourd'hui. C'est celle
que dans l’évolution historique de l'humanité dans
un temps ultérieur, ce qui est correct dans un temps
antérieur peut devenir une erreur. Il était
nécessaire pour l'émergence des conditions/rapports
modernes de l'humanité que le système éducatif, et
donc la vie publique de l’esprit, soit retiré des
cercles qui le détenaient/l’avait en mains au Moyen
Âge et remise/confiée à l'État. Mais le maintien de
cet état est une grave/lourde erreur sociale.
C'est ce que cet écrit veut montrer dans ses premières parties. A
l’intérieur de la structure de l'État, la vie de
l’esprit a grandit à la liberté ; elle ne peut vivre
correctement dans cette liberté si ne lui sera pas
donnée la pleine autonomie d’administration. La vie
de l’esprit promeut/exige par l’essence qu'elle a
adoptée, qu'elle forme un membre pleinement
indépendant de l'organisme social. Le système
d’éducation et d’enseignement, d'où grandit/croit
quand même vers dehors toute vie spirituelle, devra
être placé dans l’administration de ceux qui
éduquent et enseignent. Rien de ce qui est actif
dans l'État ou dans l'économie ne devrait parler ou
gouverner dans cette administration. Chaque
enseignant n’a à utiliser à l'enseignement qu’autant
de temps qu’il peut encore être aussi un
administrateur dans son domaine. Par cela, il
soignera l'administration ainsi qu'il soigne
l'éducation et l'enseignement lui-même. Personne ne
donne de prescriptions qui ne soit en même temps
impliqué lui-même dans l'enseigner et l'éduquer
vivants. Aucun parlement, aucune personnalité qui a
peut-être enseigné une fois, mais qui ne le fait
plus, ne parlent avec. Ce que l'on vivra directement
en salle de classe s’écoule aussi dans
l'administration. Il est conforme à la nature qu'à
l’intérieur d'une telle institution, l'objectivité
et le professionnalisme œuvrent au plus haut degré
possible.
On peut naturellement objecter que même dans une telle
auto-administration de la vie de l’esprit, tout ne
serai pas parfait. Cela ne sera quand même pas du
tout à promouvoir dans la vraie vie. On peut
seulement promouvoir que vienne en l’état le
meilleurs possible. Les facultés qui grandissent à
nous en l'enfant humain seront réellement transmises
à la communauté lorsque seuls ceux qui peuvent
porter un jugement décisif à à partir de raisons
spirituelles de détermination auront à s'occuper de
leur éducation. Jusqu’où un enfant est à amené dans
l'une ou l'autre direction peut seulement apparaître
dans une libre communauté de l’esprit. Et ce qui est
à faire pour aider un tel jugement à son droit, cela
pourra seulement être déterminé à partir d'une telle
communauté. D’elle les vies de l'Etat et de
l’économie peuvent recevoir les forces qu'elles ne
peuvent pas se donner quand elles façonnent la vie
de l’esprit de leurs points de vue.
Il repose dans la direction de ce qui est exposé dans cet écrit
qu’aussi les institutions et le contenu
d'enseignement de ces institutions qui servent
l'État ou la vie de l’économie seront fournis par
les administrateurs de la vie libre de l’esprit. Les
écoles de juristes, les écoles de commerce, les
établissements d'enseignement agricole et industriel
recevront leur forme de la vie libre de l’esprit.
Cet écrit doit nécessairement éveiller de nombreux
préjugés contre lui, quand on tire cette conclusion
- correcte - de ses explications. De quoi découlent
à eux seuls ces préjugés ? On reconnaîtra leur
esprit antisocial quand on se rendra compte qu'ils
proviennent essentiellement de la croyance
inconsciente que les éducateurs doivent être des
humains étrangers à la vie, peu/non pratiques. On ne
pourrait présumer d’eux qu'ils atteignent/trouvent
d’eux-mêmes des institutions qui servent
correctement les domaines pratiques de la vie. De
telles institutions doivent être conçues par ceux
qui sont dans la vie pratique, et les éduquants
devraient œuvrer conformément aux directives qui
leur seront données.
Qui pense ainsi, ne voit pas que les éduquants qui ne peuvent se
donner eux-mêmes les directives jusque dans les plus
petits détails et jusqu’aux plus grands deviennent
non pratiques et étrangers à la vie de cette façon.
A eux pourra alors être donner des principes qui
viennent d’humain apparemment encore pratiques ; ils
n’éduqueront pas de praticiens correct dans la vie.
Les conditions antisociales sont provoquées parce
que dans la vie sociale ne seront pas dedans des
humains qui éprouvent socialement par leur
éducation. Des humains éprouvant socialement peuvent
seulement provenir d'une sorte d’éducation qui sera
guidée et administrée par des éprouvants
socialement. On n'arrivera jamais à la question
sociale si l'on ne traite pas la question de
l’éducation et de l’esprit comme une de ses parties
essentielles. On créé de l’antisocial non purement
par des institutions économiques, mais aussi parce
que les humains se comportent antisocialement dans
ces institutions. Et il est antisocial de laisser
éduquer et instruire la jeunesse par des humains que
l’on laisse devenir étranger à la vie en leur
dictant de l'extérieur la direction et le contenu de
leurs actions.
L'État institue des établissements scolaires juridiques. Il réclame
d’eux que soit enseigné le contenu de la
jurisprudence que lui, d’après ses point de vue, a
couché par écrit dans sa constitution et son
administration. Les institutions qui sont provenues
entièrement d'une vie libre de l’esprit puiseront le
contenu de la jurisprudence de cette vie de l’esprit
elle-même. L'État aura à attendre ce qui lui est
confié/remis de cette vie libre de l’esprit. Il sera
fécondé des idées vivantes qui peuvent seulement
naître/apparaitre d'une telle vie de l’esprit.
Mais à l’intérieur de cette vie de l’esprit elle-même, seront ces
humains qui grandiront dans la pratique de la vie de
leur point de vue. Ne pourra devenir pratique de la
vie ce qui vient d'institutions d’éducation conçues
par de purs " praticiens " et dans lesquelles sera
enseigné par des humains étrangers à la vie, mais
seulement ce qui vient d'éducateurs qui comprennent
la vie et la pratique selon leur point de vue.
Comment en détail l'administration d'une vie libre
de l’esprit doit se façonner, ceci sera au moins
exposé au moins à la manière d’indications dans cet
écrit.
Les intentionnés utopistes aborderont l’écrit avec toutes sortes de
questions. Les artistes et autres travailleurs de
l’esprit soucieux diront : Oui, le talent
s'épanouira-t-il alors mieux dans une vie libre de
l’esprit que dans l’actuelle soignée par l'État et
les pouvoirs de l’économie ? De tels questionneurs
devraient réfléchir à ce que cet écrit ne sera pensé
utopistiquement en aucune relation. A cause de cela
rien n’y sera absolument fixé/établi théoriquement :
Cela devrait être ainsi ou ainsi. Mais il sera
encouragé/incité à des communautés humaines qui
peuvent tirer de leur coexistence/vie en commun ce
qui est socialement souhaitable. Qui juge la vie non
pas d’après des préjugés théoriques mais d’après des
expériences se dira : Celui qui créera à partir de
son talent libre aura la perspective d'une
évaluation correcte de ses prestations s'il y a une
communauté libre de l’esprit qui peut intervenir
dans la vie entièrement de ses points de vue.
La « question sociale » n'est pas quelque chose qui a monté
dans la vie humaine en ce temps, qui peut maintenant
être résolu par quelques humains ou par des
parlements et qui sera alors résolu. Elle est une
partie constituante de la toute nouvelle vie de la
civilisation et le restera parce qu'elle est une
fois apparue. Elle devra être résolue de nouveau
pour chaque moment de l’évolution historique du
monde. Car la vie humaine est récemment entrée dans
un état qui laisse l'antisocial provenir toujours de
nouveau de l'établi social. Cela devra constamment
être maîtrisé à nouveau/à neuf. Comme un organisme
entre dans l'état de faim toujours de nouveau
quelque temps après la satiété, de même l'organisme
social passe d'un ordre des rapports dans le
désordre. Il y a aussi peu de remède universel pour
l'ordre des rapports sociaux qu'il y a un aliment
qui rassasie pour toujours. Mais les humains peuvent
entrer dans des communautés telles que, par leur
coopération vivante, une direction au social sera
toujours donnée à l’existence/à l’être là. Une telle
communauté est le membre spirituel, s’administrant
lui-même, de l'organisme social.
De même que l'autogestion libre comme exigence sociale se donne des
expériences du présent pour la vie de l’esprit, de
même le travail associatif se donne pour la vie de
l’économie. Dans la vie humaine plus récente,
l'économie se compose de production de marchandises,
circulation des marchandises et consommation de
marchandises. Les besoins humains seront satisfaits
par elle; c'est à l’intérieur d’elle que les humains
se tiennent avec leurs activités. Chacun a ses
intérêts partiels à l’intérieur d’elle ; chacun doit
y intervenir avec la part d'activité qui lui est
possible. Lui seul peut savoir et sentir/éprouver ce
dont une personne a réellement besoin ; il veut
juger de ce qu'il doit accomplir à partir de sa
compréhension des conditions/rapports de vie de
l'ensemble. Cela n'a pas toujours été ainsi, et ce
n'est pas encore ainsi partout sur la terre ; à
l’intérieur de la partie civilisée actuelle de la
population de la terre, il en est essentiellement
ainsi.
Les cercles de l’économie se sont élargis au cours de l’évolution de
l’humanité. De l'économie domestique fermée
/l’économie fermée de la maison s'est développée
l'économie de la ville, de celle-là l'économie de
l'État. Aujourd'hui, on se tient devant l'économie
du monde. Bien qu'une partie considérable de
l'ancien reste encore dans le nouveau, une grande
partie du nouveau a déjà vécu dans l'ancien sur un
mode de suggestion. Mais les destins de l'humanité
sont dépendant de ce que la série de développements
ci-dessus est devenue efficace de manière
proéminente dans certaines conditions/certains
rapports de vie.
Il est illusoire/c’est une non-pensée de vouloir organiser les forces
de l’économie dans une communauté mondiale
abstraite. Au cours de l’évolution, les économies
particulières se sont largement intégrées dans les
économies d’Etat. Les communautés étatiques sont
quand-même nées de forces autres que de pures forces
économiques. Qu'on voulait les transformer en
communautés économiques a provoqué le chaos social
des temps les plus récents. La vie de l’économie
aspire à se former à partir de ses propres forces,
indépendante des institutions de l’État, mais aussi
de la manière étatique de penser. Elle ne pourra le
faire que si, selon
des points de vue purement économiques, se forment
des associations qui se mettent ensemble de cercles
de consommateurs, de commerçants et de producteurs.
A travers les rapports de la vie, la portée
de telles associations se régulera
d'elle-même. De trop petites associations seraient
trop coûteuses, de trop grandes économiquement
travailleraient sans visibilité. Chaque association
trouvera vers l'autre, à partir des besoins de la
vie, le chemin à l’échange/la circulation régulée.
On n’a pas besoin d’être soucieux que celui qui doit
passer sa vie dans de fréquents changements de lieu
soit restreint par de telles associations. Il
trouvera facilement la transition de l'une à l'autre
si ce n'est pas l'organisation étatique mais des
intérêts économiques qui provoqueront la transition.
Des institutions sont pensables au sein d'un tel
être/système associatif qui œuvrent avec la facilité
de la circulation de l’argent.
A l’intérieur d'une association, une harmonie étendue des intérêts
peut régner de l'expertise et de l'objectivité. Ce
ne sont pas des lois qui règlent la production, la
circulation et la consommation des biens, mais les
humains à partir de leur perspicacité immédiate et
leur intérêt. Par leur se-tenir dans la vie
associative, les humains peuvent avoir cette
perspicacité nécessaire ; par ce que l'intérêt doit
s’équilibrer/se compenser avec l'intérêt à la mesure
de contrats, les biens circuleront dans leurs
valeurs correspondantes. Un tel rassemblement
d’après des points de vue économiques est quelque
chose d’autre que par exemple, celui dans les
syndicats modernes. Ceux-ci ont des répercussions
dans la vie économique, mais ils ne viennent pas en
l’état d’après des points de vue économiques. Ils
sont fondés d’après des principes qui se sont formés
dans les temps récents à partir de la mainmise des
points de vue étatiques, politiques. On y
parlementarise ; ils n’y convient pas d’après des
points de vue économiques sur ce que l'un a à
fournir à l'autre. Il ne siégera pas de
« travailleurs salariés » dans les
associations qui, par leur pouvoir, exigent le
salaire le plus élevé possible d'un
entrepreneur-travail/entrepreneur de travail ; mais
des travailleurs manuels œuvreront ensemble avec les
dirigeants spirituels de la production et avec les
intéressés consommant de ce qui est produit afin de
façonner les prestations conformément aux
contreprestations par la régulation des prix. Cela
ne peut pas se passer par parlementer dans des
assemblées. On devrait en être soucieux. Car qui
devrait travailler si d'innombrables humains
devaient passer leur temps avec des négociations sur
le travail ? Dans des accords d’humain à humain,
d'association à association, tout se déroule à côté
du travail. Pour cela, il est seulement nécessaire
que le regroupement corresponde aux vues de ceux qui
travaillent et aux intérêts de ceux qui consomment.
Avec
cela n’est pas dessinée une utopie. Car il ne sera
pas dit du tout : ceci devrait être établi ainsi ou
ainsi. Il sera seulement indiqué sur comment les
humains s’organiseront/s’établiront eux-mêmes les
choses s'ils veulent œuvrer dans des communautés qui
correspondent à leurs vues et à leurs intérêts.
D'un
côté, la nature humaine veille à ce qu'ils se
rassemblent pour former de telles communautés quand
elle n'est pas gènée/empêchée par l'entremise de
l'État, car la nature génère les besoins. De l'autre
côté, la vie libre de l’esprit peut y veiller, car
celle-ci amène les vues en l’état qui doivent œuvrer
dans la communauté. Qui pense à partir de
l’expérience doit admettre que de telles communautés
associatives peuvent apparaitre à chaque instant,
qu'elles n’enferme en rien d’une utopique. Rien
d'autre ne se tient dans le chemin de leur
apparission, que l'humain du présent voulant
« organiser » la vie économique de
l'extérieur dans le sens où la pensée
d'« organisation » est devenue pour lui
une suggestion. A cet organiser, qui veut unir les
humains de l'extérieur à/pour la production, se
tient en vis-à-vis cet organisation économique, qui
est repose sur le libre associer, comme sa contre
image. Par l'associer, l'humain se relie à un autre
; et ce qui a mesure de plan de l'ensemble
surgit/apparait par la raison synthétique de
l'individu. - On peut donc dire : A quoi cela sert,
quand celui qui est dépourvu de possession s'associe
avec le possédant ? On peut le trouver mieux lorsque
toute la production et la consommation seront
« justement/équitablement » réglés de
dehors. Mais cette régulation organisationnelle
coupe court à la libre force créatrice de
l'individu, et elle prive la vie de l’économie de
l'approvisionnement de ce qui peut prendre sa source
seulement de ce libre pouvoir de créer. Et qu’on
l'essaie/le tente seulement une seule fois, malgré
tous les préjugés, même avec l'association de
l’actuel dépourvu de possession avec le possesseur.
Si d'autres forces n'interviennent pas que des
forces économiques, alors le possesseur devra
nécessairement compenser le dépourvu de possession
avec la contreprestation. Aujourd'hui, on ne parle
pas sur de telles choses à partir des instincts de
vie qui proviennent de l'expérience, mais à partir
des humeurs qui se sont développées non à partir
d'intérêts économiques mais d’intérêts de classe et
autres. Elles peuvent se développer parce que, dans
les derniers temps, dans lesquels tout de suite la
vie économique est devenue toujours plus compliquée,
on ne pouvait par suivre cela avec des idées
purement économiques. La vie non-libre de l’esprit a
empêché cela. Les humains qui font l’économie se
tiennent dedans la routine de vie ; les forces de
façonnement œuvrant dans l'économie ne leur sont pas
transparentes. Ils travaillent sans avoir une vue
dans l'ensemble de la vie humaine. Dans les
associations, l'un expérimentera par l'autre ce
qu'il doit nécessairement savoir. Il se formera une
expérience économique sur le possible, parce que les
humains, desquels chacun a une vue et une expérience
dans son domaine partiel, jugeront ensemble.
Comme
dans la vie libre de l’esprit, seules les forces qui
reposent en lui-même sont efficaces, ainsi dans le
système économique formé associativement, seules
sont efficaces les valeurs économiques qui s’en
forment par les associations. Ce que l'individu a à
faire dans la vie de l’économie, cela se donne de la
vie en commun avec ceux avec qui il est
économiquement associé. Par cela, il exactement
autant d'influence sur l'économie générale sa que sa
prestation satisfait. Comment de non-capables de
prestation s’articulent à la vie de l’économie, cela
sera expliqué dans le présent écrit. Protéger le
faible vis-à-vis du
fort, peut une vie de l’économie qui est
seulement façonnée à partir de ses propres forces.
Ainsi,
l'organisme social peut se désintégrer/se diviser en
deux membres indépendants qui tout de suite se
soutiennent l'un l'autre/portent mutuellement par
cela que chacun a son administration de sorte
particulière qui provient de ses forces
particulières. Mais un troisième doit se vivre entre
les deux. C'est le membre réellement étatique de
l'organisme social. En lui se fait valoir/s’affirme
tout ce qui doit être dépendant du jugement et du
sentiment de chaque humain qui a atteint l'âge de la
majorité/devenu majeur. Dans la vie libre de
l’esprit, chacun s’active selon ses facultés
particulières ; dans la vie de l’économie, chacun
rempli sa place ainsi que cela se donne de son
contexte/pendant associatif. Dans la vie
politico-juridique de l'Etat, il vient à sa validité
purement humaine, aussi loin que celle-ci est
indépendante des facultés par lesquelles il peut
œuvrer dans la vie libre de l’esprit et
indépendamment de quelle valeur les biens produits
par lui obtiennent par la vie associative de
l’économie. Dans ce livre sera montré comment le
travail d’après le temps et la façon est une affaire
de cette vie politico-juridique de l'État. Dans
celui-ci, chacun se tient vis-à-vis de l'autre comme
un égal, parce qu'en lui sera seulement négocié et
administré sur les domaines sur lesquels chaque
humain est également capable de jugement. Les droits
et devoirs des humains trouvent leur
régulation/réglementation dans ce membre de
l'organisme social.
L'unité
de tout l'organisme social naîtra/apparaitra du
déploiement indépendant de ses trois membres. Le
livre montrera comment l'efficacité du capital
mobile, des moyens de production, l'utilisation des
fonds et sols/du foncier peut se façonner par
l'interaction/la concomitance des trois membres.
Celui qui veut « résoudre » la question
sociale par une manière d'économie inventée ou
développée autrement ne trouvera pas cet écrit
pratique ; celui qui veut inspirer les humains à
partir des expériences de la vie à de telles sortes
de regroupements dans lesquelles ils peuvent le
mieux reconnaître les tâches sociales et s'y
consacrer ne contestera peut-être quand-même pas à
l'auteur du livre l’aspiration à une vraie pratique
de la vie.
Le
livre a en premier été publié en avril 1919. J'ai
donné des compléments à ce qui a été dit à l'époque
dans les contributions qui étaient contenues dans la
revue « Dreigliederung des sozialen Organismus"
(« Tri-articulation de l’organisme social) et
sont parues ainsi justement collectionnés comme
l’écrit « In Ausführung der Dreigliederung des
sozialen Organismus » (« En application de
la tri-articulation de l’organisme social »).
On
pourra trouver que dans les deux écrits sera moins
parler des « buts » du mouvement social
que beaucoup plus des chemins qui devraient être
parcouru dans la vie sociale. Qui pense à partir de
la pratique de la vie, il sait que notamment des
buts particuliers peuvent apparaître sous
différentes formes. Seulement à qui vit dans des
pensées abstraites, tout apparaît en des esquisses
explicites. Un tel réprimande souvent le pratique de
la vie parce qu'il ne la trouve pas déterminée, pas
assez « clairement » représentée. Beaucoup
qui se pensaient praticiens son tout de suite de
tels abstraits. Ils ne considèrent pas que la vie
puisse accepter les organisations les plus diverses.
C'est un élément fluide. Et qui veut aller avec elle
doit aussi adapter ses pensées et ses sentiments à
ce train de base fluide. Les tâches sociales
pourront seulement être saisies avec une telle
pensée.
Les
idées de cet
écrit sont conquises à partir de l'observation
de la vie, elles aimeraient aussi être comprises de
celle-ci.
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Die Aufgaben, welche das soziale Leben der
Gegenwart stellt, muß derjenige verkennen, der an
sie mit dem Gedanken an irgendeine Utopie
herantritt. Man kann aus gewissen Anschauungen und
Empfindungen den Glauben haben, diese oder jene
Einrichtungen, die man sich in seinen Ideen
zurechtgelegt hat, müsse die Menschen beglücken;
dieser Glaube kann überwältigende Überzeugungskraft
annehmen; an dem, was gegenwärtig die «soziale
Frage» bedeutet, kann man doch völlig vorbeireden,
wenn man einen solchen Glauben geltend machen will.
Man kann heute diese Behauptung in der folgenden Art
bis in das scheinbar Unsinnige treiben, und man wird
doch das Richtige treffen. Man kann annehmen, irgend
jemand wäre im Besitze einer vollkommenen
theoretischen «Lösung» der sozialen Frage, und er
könnte dennoch etwas ganz Unpraktisches glauben,
wenn er der Menschheit diese von ihm ausgedachte
«Lösung» anbieten wollte. Denn wir leben nicht mehr
in der Zeit, in welcher man glauben soll, auf diese
Art im öffentlichen Leben wirken zu können. Die
Seelenverfassung der Menschen ist nicht so, daß sie
für das öffentliche Leben etwa einmal sagen könnten:
Da seht einen, der versteht, welche sozialen
Einrichtungen nötig sind; wie er es meint, so wollen
wir es machen.
In dieser Art wollen die Menschen Ideen über das
soziale Leben gar nicht an sich herankommen lassen.
Diese Schrift, die nun doch schon eine ziemlich
weite Verbreitung gefunden hat, rechnet mit dieser
Tatsache. Diejenigen haben die ihr zugrunde
liegenden Absichten ganz verkannt, die ihr einen
utopistischen Charakter beigelegt haben. Am
stärksten haben dies diejenigen getan, die selbst
nur utopistisch denken wollen. Sie sehen bei dem
andern, was der wesentlichste Zug ihrer eigenen
Denkgewohnheiten ist.
Für den praktisch Denkenden gehört es
heute schon zu den Erfahrungen des öffentlichen
Lebens, daß man mit einer noch so überzeugend
erscheinenden utopistischen Idee nichts anfangen
kann. Dennoch haben viele die Empfindung,
daß sie zum Beispiele auf wirtschaftlichem Gebiete
mit einer solchen an ihre Mitmenschen herantreten
sollen. Sie müssen sich davon überzeugen, daß sie
nur unnötig reden. Ihre Mitmenschen können nichts
anfangen mit dem, was sie vorbringen.
Man sollte dies als Erfahrung behandeln. Denn es
weist auf eine wichtige Tatsache des gegenwärtigen
öffentlichen Lebens hin. Es ist die Tatsache der
Lebensfremdheit dessen, was man denkt
gegenüber dem, was zum Beispiel die wirtschaftliche
Wirklichkeit fordert. Kann man denn hoffen, die
verworrenen Zustände des öffentlichen Lebens zu
bewältigen, wenn man an sie mit einem lebensfremden
Denken herantritt?
Diese Frage kann nicht gerade beliebt sein. Denn
sie veranlaßt das Geständnis, daß man lebensfremd
denkt. Und doch wird man ohne dieses Geständnis der
«sozialen Frage» auch fern bleiben. Denn nur, wenn
man diese Frage als eine ernste Angelegenheit der
ganzen gegenwärtigen Zivilisation behandelt, wird
man Klarheit darüber erlangen, was dem sozialen
Leben nötig ist.
Auf die Gestaltung des gegenwärtigen
Geisteslebens weist diese Frage hin. Die neuere
Menschheit hat ein Geistesleben entwickelt, das von
staatlichen Einrichtungen und von wirtschaftlichen
Kräften in einem hohen Grade abhängig ist. Der
Mensch wird noch als Kind in die Erziehung und den
Unterricht des Staates aufgenommen. Er kann nur so
erzogen werden, wie die wirtschaftlichen Zustände
der Umgebung es gestatten, aus denen er
herauswächst.
Man kann nun leicht glauben, dadurch müsse der
Mensch gut an die Lebensverhältnisse der Gegenwart
angepaßt sein. Denn der Staat habe die Möglichkeit,
die Einrichtungen des Erziehungs- und
Unterrichtswesens und damit des wesentlichen Teiles
des öffentlichen Geisteslebens so zu gestalten, daß
dadurch der Menschengemeinschaft am besten gedient
werde. Und auch das kann man leicht glauben, daß der
Mensch dadurch das bestmögliche Mitglied der
menschlichen Gemeinschaft werde, wenn er im Sinne
der wirtschaftlichen Möglichkeiten erzogen wird, aus
denen er herauswächst, und wenn er durch diese
Erziehung an denjenigen Platz gestellt wird, den ihm
diese wirtschaftlichen Möglichkeiten anweisen.
Diese Schrift muß die heute wenig beliebte
Aufgabe übernehmen, zu zeigen, daß die Verworrenheit
unseres öffentlichen Lebens von der Abhängigkeit des
Geisteslebens vom Staate und der Wirtschaft
herrührt. Und sie muß zeigen, daß die Befreiung des
Geisteslebens aus dieser Abhängigkeit den einen Teil
der so brennenden sozialen Frage bildet.
Damit wendet sich diese Schrift gegen
weitverbreitete Irrtümer. In der Übernahme des
Erziehungswesens durch den Staat sieht man seit
lange etwas dem Fortschritt der Menschheit
Heilsames. Und sozialistisch Denkende können sich
kaum etwas anderes vorstellen, als daß die
Gesellschaft den einzelnen zu ihrem Dienste nach
ihren Maßnahmen erziehe. Man will sich nicht leicht
zu einer Einsicht bequemen, die auf diesem Gebiete
heute unbedingt notwendig ist. Es ist die, daß in
der geschichtlichen Entwickelung der Menschheit in
einer späteren Zeit zum Irrtum werden kann, was in
einer früheren richtig ist. Es war für das
Heraufkommen der neuzeitlichen
Menschheitsverhältnisse notwendig, daß das
Erziehungswesen und damit das öffentliche
Geistesleben den Kreisen, die es im
Mittelalter innehatten, abgenommen und dem Staate
überantwortet wurde. Die weitere Beibehaltung dieses
Zustandes ist aber ein schwerer sozialer Irrtum.
Das will diese Schrift in ihrem ersten Teile
zeigen. Innerhalb des Staatsgefüges ist das
Geistesleben zur Freiheit herangewachsen; es kann in
dieser Freiheit nicht richtig leben, wenn ihm nicht
die volle Selbstverwaltung gegeben wird. Das
Geistesleben fordert durch das Wesen, das es
angenommen hat, daß es ein völlig selbständiges
Glied des sozialen Organismus bilde. Das Erziehungs-
und Unterrichtswesen, aus dem ja doch alles geistige
Leben herauswächst, muß in die Verwaltung derer
gestellt werden, die erziehen und unterrichten. In
diese Verwaltung soll nichts hineinreden oder
hineinregieren, was im Staate oder in der Wirtschaft
tätig ist. Jeder Unterrichtende hat für das
Unterrichten nur so viel Zeit aufzuwenden, daß er
auch noch ein Verwaltender auf seinem Gebiete sein
kann. Er wird dadurch die Verwaltung so besorgen,
wie er die Erziehung und den Unterricht selbst
besorgt. Niemand gibt Vorschriften, der nicht
gleichzeitig selbst im lebendigen Unterrichten und
Erziehen drinnen steht. Kein Parlament, keine
Persönlichkeit, die vielleicht einmal unterrichtet
hat, aber dies nicht mehr selbst tut, sprechen mit.
Was im Unterricht ganz unmittelbar erfahren wird,
das fließt auch in die Verwaltung ein. Es ist
naturgemäß, daß innerhalb einer solchen Einrichtung
Sachlichkeit und Fachtüchtigkeit in dem
höchstmöglichen Maße wirken.
Man kann natürlich einwenden, daß auch in einer
solchen Selbstverwaltung des Geisteslebens nicht
alles vollkommen sein werde. Doch das wird im
wirklichen Leben auch gar nicht zu fordern sein. Daß
das Bestmögliche zustande komme, das allein kann
angestrebt werden. Die Fähigkeiten, die in dem
Menschenkinde heranwachsen, werden der Gemeinschaft
wirklich übermittelt werden, wenn über ihre
Ausbildung nur zu sorgen hat, wer aus geistigen
Bestimmungsgründen heraus sein maßgebendes Urteil
fällen kann. Wie weit ein Kind nach der einen oder
der andern Richtung zu bringen ist, darüber wird ein
Urteil nur in einer freien Geistgemeinschaft
entstehen können. Und was zu tun ist, um einem
solchen Urteil zu seinem Recht zu verhelfen, das
kann nur aus einer solchen Gemeinschaft heraus
bestimmt werden. Aus ihr können das Staats- und das
Wirtschaftsleben die Kräfte empfangen, die sie sich
nicht geben können, wenn sie von ihren
Gesichtspunkten aus das Geistesleben gestalten.
Es liegt in der Richtung des in dieser Schrift
Dargestellten, daß auch die Einrichtungen und der
Unterrichtsinhalt derjenigen Anstalten, die dem
Staate oder dem Wirtschaftsleben dienen, von den
Verwaltern des freien Geisteslebens besorgt werden.
Juristenschulen, Handelsschulen, landwirtschaftliche
und industrielle Unterrichtsanstalten werden ihre
Gestaltung aus dem freien Geistesleben heraus
erhalten. Diese Schrift muß notwendig viele
Vorurteile gegen sich erwecken, wenn man diese —
richtige — Folgerung aus ihren Darlegungen zieht.
Allein woraus fließen diese Vorurteile? Man wird
ihren antisozialen Geist erkennen, wenn man
durchschaut, daß sie im Grunde aus dem unbewußten
Glauben hervorgehen, die Erziehenden müssen
lebensfremde, unpraktische Menschen sein. Man könne
ihnen gar nicht zumuten, daß sie Einrichtungen von
sich aus treffen, welche den praktischen Gebieten
des Lebens richtig dienen. Solche Einrichtungen
müssen von denjenigen gestaltet werden, die im
praktischen Leben drinnen stehen, und die
Erziehenden müssen gemäß den Richtlinien wirken, die
ihnen gegeben werden.
Wer so denkt, der sieht nicht, daß Erziehende,
die sich nicht bis ins Kleinste hinein und bis zum
Größten hinauf die Richtlinien selber geben können,
erst dadurch lebensfremd und unpraktisch werden.
Ihnen können dann Grundsätze gegeben werden, die von
scheinbar noch so praktischen Menschen herrühren;
sie werden keine rechten Praktiker in das Leben
hineinerziehen. Die antisozialen Zustände sind
dadurch herbeigeführt, daß in das soziale Leben
nicht Menschen hineingestellt werden, die von ihrer
Erziehung her sozial empfinden. Sozial empfindende
Menschen können nur aus einer Erziehungsart
hervorgehen, die von sozial Empfindenden geleitet
und verwaltet wird. Man wird der sozialen Frage
niemals beikommen, wenn man nicht die Erziehungs-
und Geistesfrage als einen ihrer wesentlichen Teile
behandelt. Man schafft Antisoziales nicht bloß durch
wirtschaftliche Einrichtungen, sondern auch dadurch,
daß sich die Menschen in diesen Einrichtungen
antisozial verhalten. Und es ist antisozial, wenn
man die Jugend von Menschen erziehen und
unterrichten läßt, die man dadurch lebensfremd
werden läßt, daß man ihnen von außen her Richtung
und Inhalt ihres Tuns vorschreibt.
Der Staat richtet juristische
Lehranstalten ein. Er verlangt von ihnen, daß
derjenige Inhalt einer Jurisprudenz gelehrt werde,
den er, nach seinen Gesichtspunkten, in seiner
Verfassung und Verwaltung niedergelegt hat.
Anstalten, die ganz aus einem freien Geistesleben
hervorgegangen sind, werden den Inhalt der
Jurisprudenz aus diesem Geistesleben selbst
schöpfen. Der Staat wird zu warten haben auf
dasjenige, was ihm von diesem freien Geistesleben
aus überantwortet wird. Er wird befruchtet werden
von den lebendigen Ideen, die nur aus einem solchen
Geistesleben erstehen können.
Innerhalb dieses Geisteslebens selbst aber
werden diejenigen Menschen sein, die von ihren
Gesichtspunkten aus in die Lebenspraxis
hineinwachsen. Nicht das kann Lebenspraxis werden,
was aus Erziehungseinrichtungen stammt, die von
bloßen «Praktikern» gestaltet und in denen von
lebensfremden Menschen gelehrt wird, sondern allein
das, was von Erziehern kommt, die von ihren
Gesichtspunkten aus das Leben und die Praxis
verstehen. Wie im einzelnen die Verwaltung eines
freien Geisteslebens sich gestalten muß, das wird in
dieser Schrift wenigstens andeutungsweise
dargestellt.
Utopistisch Gesinnte werden an die Schrift
mit allerlei Fragen heranrücken. Besorgte Künstler
und andere Geistesarbeiter werden sagen: Ja, wird
denn die Begabung in einem freien Geistesleben
besser gedeihen als in dem gegenwärtigen vom Staat
und den Wirtschaftsmächten besorgten? Solche Frager
sollten bedenken, daß diese Schrift eben in keiner
Beziehung utopistisch gemeint wird. In ihr wird
deshalb durchaus nichttheoretisch festgesetzt: Dies
soll so oder so sein. Sondern es wird zu
Menschengemeinschaften angeregt, die aus ihrem
Zusammenleben das sozial Wünschenswerte herbeiführen
können. Wer das Leben nicht nach theoretischen
Vorurteilen, sondern nach Erfahrungen beurteilt, der
wird sich sagen: Der aus seiner freien Begabung
heraus Schaffende wird Aussicht auf eine rechte
Beurteilung seiner Leistungen haben, wenn es eine
freie Geistesgemeinschaft gibt, die ganz aus ihren
Gesichtspunkten heraus in das Leben eingreifen kann.
Die «soziale Frage» ist nicht etwas, was in dieser
Zeit in das Menschenleben heraufgestiegen ist, was
jetzt durch ein paar Menschen oder durch Parlamente
gelöst werden kann und dann gelöst sein wird. Sie
ist ein Bestandteil des ganzen neueren
Zivilisationslebens, und wird es, da sie einmal
entstanden ist, bleiben. Sie wird für jeden
Augenblick der weltgeschichtlichen Entwickelung neu
gelöst werden müssen. Denn das Menschenleben ist mit
der neuesten Zeit in einen Zustand eingetreten, der
aus dem sozial Eingerichteten immer wieder das
Antisoziale hervorgehen läßt. Dieses muß stets neu
bewältigt werden. Wie ein Organismus einige Zeit
nach der Sättigung immer wieder in den Zustand des
Hungers eintritt, so der soziale Organismus aus
einer Ordnung der Verhältnisse in die Unordnung.
Eine Universalarznei zur Ordnung der sozialen
Verhältnisse gibt es so wenig wie ein
Nahrungsmittel, das für alle Zeiten sättigt. Aber
die Menschen können in solche Gemeinschaften
eintreten, daß durch ihr lebendiges Zusammenwirken
dem Dasein immer wieder die Richtung zum
Sozialen gegeben wird. Eine solche Gemeinschaft ist
das sich selbst verwaltende geistige Glied des
sozialen Organismus.
Wie sich für das Geistesleben aus den
Erfahrungen der Gegenwart die freie Selbstverwaltung
als soziale Forderung ergibt, so für das
Wirtschaftsleben die assoziative Arbeit. Die
Wirtschaft setzt sich im neueren Menschenleben
zusammen aus Warenproduktion, Warenzirkulation und
Warenkonsum. Durch sie werden die menschlichen
Bedürfnisse befriedigt; innerhalb ihrer stehen die
Menschen mit ihrer Tätigkeit. Jeder hat innerhalb
ihrer seine Teilinteressen; jeder muß mit dem ihm
möglichen Anteil von Tätigkeit in sie eingreifen.
Was einer wirklich braucht, kann nur er wissen und
empfinden; was er leisten soll, will er aus seiner
Einsicht in die Lebensverhältnisse des Ganzen
beurteilen. Es ist nicht immer so gewesen, und ist
heute noch nicht überall so auf der Erde; innerhalb
des gegenwärtig zivilisierten Teiles der
Erdbevölkerung ist es im wesentlichen so.
Die Wirtschaftskreise haben sich im Laufe
der Menschheitsentwickelung erweitert. Aus der
geschlossenen Hauswirtschaft hat sich die
Stadtwirtschaft, aus dieser die Staatswirtschaft
entwickelt. Heute steht man vor der Weltwirtschaft.
Es bleibt zwar von dem alten noch ein erheblicher
Teil im Neuen bestehen; es lebte in dem alten
andeutungsweise schon vieles von dem Neuen. Aber die
Schicksale der Menschheit sind davon abhängig, daß
die obige Entwickelungsreihe innerhalb gewisser
Lebensverhältnisse vorherrschend wirksam geworden
ist.
Es ist ein Ungedanke, die Wirtschaftskräfte in
einer abstrakten Weltgemeinschaft organisieren zu
wollen. Die Einzelwirtschaften sind im Laufe der
Entwickelung in die Staatswirtschaften in
weitem Umfange eingelaufen. Doch die
Staatsgemeinschaften sind aus anderen als bloß
wirtschaftlichen Kräften entsprungen. Daß man sie zu
Wirtschaftsgemeinschaften umwandeln wollte, bewirkte
das soziale Chaos der neuesten Zeit. Das
Wirtschaftsleben strebt darnach, sich aus seinen
eigenen Kräften heraus unabhängig von
Staatseinrichtungen, aber auch von staatlicher
Denkweise zu gestalten. Es wird dies nur können,
wenn sich, nach rein wirtschaftlichen
Gesichtspunkten, Assoziationen bilden, die aus
Kreisen von Konsumenten, von Handeltreibenden und
Produzenten sich zusammenschließen. Durch die
Verhältnisse des Lebens wird der Umfang solcher
Assoziationen sich von selbst regeln. Zu kleine
Assoziationen würden zu kostspielig, zu große
wirtschaftlich zu unübersichtlich arbeiten. Jede
Assoziation wird zu der andern aus den
Lebensbedürfnissen heraus den Weg zum geregelten
Verkehr finden. Man braucht nicht besorgt zu sein,
daß derjenige, der sein Leben in reger
Ortsveränderung zuzubringen hat, durch solche
Assoziationen eingeengt sein werde. Er wird den
Übergang von der einen in die andere leicht finden,
wenn nicht staatliche Organisation, sondern
wirtschaftliche Interessen den Übergang bewirken
werden. Es sind Einrichtungen innerhalb eines
solchen assoziativen Wesens denkbar, die mit der
Leichtigkeit des Geldverkehrs wirken.
Innerhalb einer Assoziation kann aus
Fachkenntnis und Sachlichkeit eine weitgehende
Harmonie der Interessen herrschen. Nicht Gesetze
regeln die Erzeugung, die Zirkulation und den
Verbrauch der Güter, sondern die Menschen aus ihrer
unmittelbaren Einsicht und ihrem Interesse heraus.
Durch ihr Drinnenstehen im assoziativen Leben können
die Menschen diese notwendige Einsicht
haben; dadurch, daß Interesse mit Interesse sich
vertragsmäßig ausgleichen muß, werden die Güter in
ihren entsprechenden Werten zirkulieren. Ein solches
Zusammenschließen nach wirtschaftlichen
Gesichtspunkten ist etwas anderes als zum Beispiele
das in den modernen Gewerkschaften. Diese wirken
sich im wirtschaftlichen Leben aus; aber sie kommen
nicht nach wirtschaftlichen Gesichtspunkten
zustande. Sie sind den Grundsätzen nachgebildet, die
sich in der neueren Zeit aus der Handhabung der
staatlichen, der politischen Gesichtspunkte heraus
gestaltet haben. Man parlamentarisiert in ihnen; man
kommt nicht nach wirtschaftlichen Gesichtspunkten
überein, was der eine dem andern zu leisten hat. In
den Assoziationen werden nicht «Lohnarbeiter»
sitzen, die durch ihre Macht von einem
Arbeit-Unternehmer möglichst hohen Lohn fordern,
sondern es werden Handarbeiter mit den geistigen
Leitern der Produktion und mit den konsumierenden
Interessenten des Produzierten zusammenwirken, um
durch Preisregulierungen Leistungen entsprechend den
Gegenleistungen zu gestalten. Das kann nicht durch
Parlamentieren in Versammlungen geschehen. Vor
solchen müßte man besorgt sein. Denn, wer sollte
arbeiten, wenn unzählige Menschen ihre Zeit mit
Verhandlungen über die Arbeit verbringen müßten? In
Abmachungen von Mensch zu Mensch, von Assoziation zu
Assoziation vollzieht sich alles neben der Arbeit.
Dazu ist nur notwendig, daß der Zusammenschluß den
Einsichten der Arbeitenden und den Interessen der
Konsumierenden entspricht.
Damit wird nicht eine Utopie gezeichnet. Denn es
wird gar nicht gesagt: Dies soll so oder so
eingerichtet werden. Es wird nur darauf hingedeutet,
wie die Menschen sich selbst die Dinge
einrichten werden, wenn sie in Gemeinschaften wirken
wollen, die ihren Einsichten und ihren Interessen
entsprechen.
Daß sie sich zu solchen Gemeinschaften
zusammenschließen, dafür sorgt einerseits die
menschliche Natur, wenn sie durch staatliche
Dazwischenkunft nicht gehindert wird; denn die Natur
erzeugt die Bedürfnisse. Andrerseits kann dafür das
freie Geistesleben sorgen, denn dieses bringt die
Einsichten zustande, die in der Gemeinschaft wirken
sollen. Wer aus der Erfahrung heraus denkt, muß
zugeben, das solche assoziative Gemeinschaften in
jedem Augenblick entstehen können, daß sie nichts
von Utopie in sich schließen. Ihrer Entstehung steht
nichts anderes im Wege, als daß der Mensch der
Gegenwart das wirtschaftliche Leben von außen
«organisieren» will in dem Sinne, wie für ihn der
Gedanke der «Organisation» zu einer Suggestion
geworden ist. Diesem Organisieren, das die Menschen
zur Produktion von außen zusammenschließen will,
steht diejenige wirtschaftliche Organisation, die
auf dem freien Assoziieren beruht, als sein
Gegenbild gegenüber. Durch das Assoziieren verbindet
sich der Mensch mit einem andern; und das Planmäßige
des Ganzen entsteht durch die Vernunft des
einzelnen. — Man kann ja sagen: Was nützt es, wenn
der Besitzlose mit dem Besitzenden sich assoziiert?
Man kann es besser finden, wenn alle Produktion und
Konsumtion von außen her «gerecht» geregelt wird.
Aber diese organisatorische Regelung unterbindet die
freie Schaffenskraft des einzelnen, und sie
bringt das Wirtschaftsleben um die Zufuhr dessen,
was nur aus dieser freien Schaffenskraft entspringen
kann. Und man versuche es nur einmal, trotz aller
Vorurteile, sogar mit der Assoziation des heute Besitzlosen
mit dem Besitzenden. Greifen nicht andere als
wirtschaftliche Kräfte ein, dann wird der Besitzende
dem Besitzlosen die Leistung notwendig mit der
Gegenleistung ausgleichen müssen.
Heute spricht man über solche Dinge nicht aus den
Lebensinstinkten heraus, die aus der Erfahrung
stammen; sondern aus den Stimmungen, die sich nicht
aus wirtschaftlichen, sondern aus Klassen- und
anderen Interessen heraus entwickelt haben. Sie
konnten sich entwickeln, weil man in der neueren
Zeit, in welcher gerade das wirtschaftliche Leben
immer komplizierter geworden ist, diesem nicht mit
rein wirtschaftlichen Ideen nachkommen konnte. Das
unfreie Geistesleben hat dies verhindert. Die
wirtschaftenden Menschen stehen in der Lebensroutine
drinnen; die in der Wirtschaft wirkenden
Gestaltungskräfte sind ihnen nicht durchsichtig. Sie
arbeiten ohne Einsicht in das Ganze des
Menschenlebens. In den Assoziationen wird der eine
durch den andern erfahren, was er notwendig wissen
muß. Es wird eine wirtschaftliche Erfahrung über das
Mögliche sich bilden, weil die Menschen, von denen
jeder auf seinem Teilgebiete Einsicht und Erfahrung
hat, zusammen-urteilen werden.
Wie in dem freien Geistesleben nur die Kräfte
wirksam sind, die in ihm selbst liegen, so im
assoziativ gestalteten Wirtschaftssystem nur die
wirtschaftlichen Werte, die sich durch die
Assoziationen herausbilden. Was in dem
Wirtschaftsleben der einzelne zu tun hat, das ergibt
sich ihm aus dem Zusammenleben mit denen, mit denen
er wirtschaftlich assoziiert ist. Dadurch wird er
genau so viel Einfluß auf die allgemeine Wirtschaft
haben, als seiner Leistung entspricht. Wie
Nicht-Leistungsfähige sich dem Wirtschaftsleben
eingliedern, das wird in dieser Schrift
auseinandergesetzt. Den Schwachen gegenüber
dem Starken schützen, kann ein Wirtschaftsleben, das
nur aus seinen eigenen Kräften heraus gestaltet ist.
So kann der soziale Organismus in zwei
selbständige Glieder zerfallen, die sich gerade
dadurch gegenseitig tragen, daß jeder seine
eigenartige Verwaltung hat, die aus seinen
besonderen Kräften hervorgeht. Zwischen beiden aber
muß sich ein Drittes ausleben. Es ist das
eigentliche staatliche Glied des sozialen
Organismus. In ihm macht sich alles das geltend, was
von dem Urteil und der Empfindung eines jeden mündig
gewordenen Menschen abhängig sein muß. In dem freien
Geistesleben betätigt sich jeder nach seinen
besonderen Fähigkeiten; im Wirtschaftsleben füllt
jeder seinen Platz so aus, wie sich das aus seinem
assoziativen Zusammenhang ergibt. Im
politisch-rechtlichen Staatsleben kommt er zu seiner
rein menschlichen Geltung, insoferne diese
unabhängig ist von den Fähigkeiten, durch die er im
freien Geistesleben wirken kann, und unabhängig
davon, welchen Wert die von ihm erzeugten Güter
durch das assoziative Wirtschaftsleben erhalten. In
diesem Buche wird gezeigt, wie Arbeit nach Zeit und
Art eine Angelegenheit ist dieses
politisch-rechtlichen Staatslebens. In diesem steht
jeder dem andern als ein gleicher gegenüber, weil in
ihm nur verhandelt und verwaltet wird auf den
Gebieten, auf denen jeder Mensch gleich urteilsfähig
ist. Rechte und Pflichten der Menschen finden in
diesem Gliede des sozialen Organismus ihre Regelung.
Die Einheit des ganzen sozialen Organismus
wird entstehen aus der selbständigen Entfaltung
seiner drei Glieder. Das Buch wird zeigen, wie die
Wirksamkeit des beweglichen Kapitales, der
Produktionsmittel, die Nutzung des Grundes und
Bodens sich durch das Zusammenwirken der drei
Glieder gestalten kann. Wer die soziale Frage
«lösen» will durch eine ausgedachte oder sonstwie
entstandene Wirtschaftsweise, der wird diese Schrift
nicht praktisch finden; wer aus den Erfahrungen des
Lebens heraus die Menschen zu solchen Arten des
Zusammenschlusses anregen will, in denen sie die
sozialen Aufgaben am besten erkennen und sich ihnen
widmen können, der wird dem Verfasser des Buches das
Streben nach wahrer Lebenspraxis vielleicht doch
nicht absprechen.
Das Buch ist im April 1919 zuerst veröffentlicht
worden. Ergänzungen zu dem damals Ausgesprochenen
habe ich in den Beiträgen gegeben, die in der
Zeitschrift «Dreigliederung des sozialen Organismus»
enthalten waren und die soeben gesammelt als die
Schrift «In Ausführung der Dreigliederung des
sozialen Organismus» erschienen sind.
Man wird finden können, daß in den beiden
Schriften weniger von den «Zielen» der sozialen
Bewegung als vielmehr von den Wegen gesprochen wird,
die im sozialen Leben beschritten werden sollten.
Wer aus der Lebenspraxis heraus denkt, der weiß, daß
namentlich einzelne Ziele in verschiedener Gestalt
auftreten können. Nur wer in abstrakten Gedanken
lebt, dem erscheint alles in eindeutigen Umrissen.
Ein solcher tadelt das Lebenspraktische oft, weil er
es nicht bestimmt, nicht «klar» genug dargestellt
findet. Viele, die sich Praktiker dünken, sind
gerade solche Abstraktlinge. Sie bedenken nicht, daß
das Leben die mannigfaltigsten Gestaltungen annehmen
kann. Es ist ein fließendes Element. Und wer mit ihm
gehen will, der muß sich auch in seinen Gedanken und
Empfindungen diesem fließenden Grundzug
anpassen. Die sozialen Aufgaben werden nur mit einem
solchen Denken ergriffen werden können.
Aus der Beobachtung des Lebens heraus sind die
Ideen dieser
Schrift erkämpft;
aus dieser heraus möchten sie auch verstanden
sein.
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