Avant toute chose, on doit être clair sur ce qu’on ne peut juger la vie d’après ses purs symptômes extérieurs.
C’est justement ce que veut la science de l’esprit : partir de la surface, pénétrer dans les plus profonds soubassements de la vie. On ne peut juger la vie d’après ses symptômes les plus extérieurs. Ce qui a surgi comme mode de pensée des sciences de la nature – comme dit, je les chérit au plus haut point -, cela s’est formé à partir des habitudes de pensée, les impulsions de pensée, qui ont été amenées à la surface dans les derniers siècles.

C’est l’expression de cette impulsion de pensée. Et pas seulement la pensée des sciences de la nature, mais toute la pensée de l’humanité qui a été tirée dans ces habitudes de pensée, si bien que ces habitudes de pensée ne règnent pas bienfaisantes dans les sciences de la nature, mais qu’elles doivent agir aussi en d’autres domaines de la vie. On peut bien dire : peine, on s’est donné de la peine, d’introduire ce que les sciences de la nature ont fait grand, aussi comme direction de pensée, comme impulsion de pensée dans d’autres domaines de la vie humaine. Les sociologiques, les morales doivent nous occuper de préférence.
Mais les impulsions ont agi là autrement.

Celui, qui parvient à suivre dans le sens le plus profond l’histoire contemporaine, sait combien dépend intimement de ce que ces impulsions ont extériorisé au cours du temps, les évènements catastrophiques, dans lesquels nous vivons.

Je veux seulement développer comme point de départ, que d’excellents penseurs se sont efforcés de transposer aussi sur le sociologique ce qui s’est tant donné comme plein de sens, comme manière de représentation des sciences de la nature, d’utiliser la considération, qui finalement débouche dans l’histoire, la vie historique de l’humanité.

Qu’il soit évoqué un exemple dans cette direction, mais des centaines et centaines d’exemples peuvent être évoqués. Le grand philosophe Herbert Spencer essaya d’appliquer à la vie en commun sociale des humains, des concepts biologiques, des représentations, qui venaient de la contemplation de la vie par les sciences de la nature. Le concept de l’évolution a donc été appliqué sur tout. Il a été appliqué à raison sur la vie des humains.
Seulement, Herbert Spencer disait : on voit l’évolution dans la vie organique, dans la vie des animaux, dans la vie des humains eux même ; la vie individuelle se développe ainsi, qu’elle provient du germe, d’une condition cellulaire triple, les ainsi nommés ectoderme, mésoderme et endoderme. Ce sont trois conditions cellulaires, desquelles se développent les différents organes des animaux et des humains. Cette manière de saisir un déroulement des sciences de la nature, Herbert Spencer l’essaye, seulement Herbert Spencer habitué aux représentations des sciences de la nature les applique aussi à la vie socio historique. Il essaye de saisir ce qui se développe dans la vie humaine, dans la vie morale, historique, sociale, ainsi qu’elle se développe aussi d’une stratification triple.
Il transpose de manière très intéressante tous les systèmes organiques qui se développent à partir de l’ectoderme chez l’humain et chez l’animal sur ce qui concerne dans la vie sociale le faire, l’action des humains qui appartiennent à l’état militaire, qui se développeraient d’un ectoderme social semblable, ces humains, qui appartiennent à l’état laborieux, de l’endoderme social, et ceux des humains, qui appartiennent à l’état des commerçants -,  des médiateurs, du mésoderme. Ce n’est donc qu’une conséquence nécessaire, que le grand philosophe anglais Herbert Spencer continue : parce que de l’ectoderme se développe dans l’organisation du système nerveux et du cerveau, se développe aussi de l’ectoderme social le meilleur.

-Je n’ai bien sûr pas ici à représenter cette conception militariste du philosophe Herbert Spencer, ne veux pas aussi pour des raisons facilement compréhensibles m’exprimer plus avant sur cette conception ; mais ce n’est pour lui qu’une conséquence nécessaire, qu’il dise alors que les cercles dirigeants d’un état quelconque doivent nécessairement provenir de l’état militaire, car sinon l’État n’aurait pas de système nerveux, de système cérébral, pas de tête, mais seulement les organes subalternes.
Cela n’est qu’un exemple, il peut en être présenté des centaines et des centaines, pour l’essai qui a si souvent été fait, de transposer immédiatement la manière de penser des sciences de la nature sur la compréhension de la vie socio-historique.
Qui a un ressenti pour de telles choses – je parle pour le moment seulement de ressenti pour les choses -, celui-là verra, comment tous ces essais ne montrent qu’une chose, qu’avec une telle représentation, qui dans les sciences de la nature fournit du grand, ne peut de toute façon pas arriver à ce qui est agissant dans le social, dans la vie en société. On n’arrive pas à ces choses.