Mais maintenant, nous sommes dans l'obligation de respecter les nécessités de penser des humains d'aujourd'hui. Vous devez être au clair, que si vous vous tirez dehors et parlez aux gens une heure, trois quarts d'heure durant de telles choses, comme je vous les présente maintenant, ils commencent à bâiller, et sortent finalement de la salle et sont content que ça ai arrêté, car ils aspirent à un sain petit sommeil. Ils trouvent que c'est difficile, bien trop difficile ! Car les humains se sont pleinement désaccoutumés de suivre des pensées, qui sont portées par des réalités.

En ce que les gens on toujours suivi des abstractions, qu'ils ont déjà comme enfant des écoles été habitués à cela, en cela l'humanité est devenue paresseuse en pensée dans le présent. Et nous devons prendre du recul là-dessus, mais de manière utile.

C'est pourquoi nous laissons s'écouler dans nos conférences des récits de ce qui s'est déjà développé vers l'extérieur de la science spirituelle d'orientation anthroposophique. Racontons-nous aux gens peut-être moins d'anecdotes ! C'est donc d'ordinaire très utile vis-à-vis de l'actuelle humanité paresseuse dans la pensée, lorsque l'on interrompt de-ci de-la un difficile exposé par des anecdotes, mais nous pouvons orienté notre temps sur mieux. Racontons de nos écoles Waldorf, de l'eurythmie, de nos cours d"école supérieure, des "Kommenden Tag"* dans les intermèdes que nous introduisons de manière nécessaire dans le déroulement de notre pensée.
("Kommenden Tag": « jour qui vient ", quelques entreprises rassemblées à l'époque en une société anonyme pour tenter de mettre en oeuvre des aspects de la triarticulation)

C'est quelque chose qui brise alors la marche des pensées, ce qui est tout d'abord pour les gens est un changement agréable — ils ont alors moins besoin de penser. Car, pas vrai, l'essence de la chose peut venir ensuite. Nous pouvons décrire un temps, comme l'école Waldorf vint au jour, comment elle est organisée ; nous pouvons décrire comment trente étudiants ont cherché à fructifier les sciences à partir de la science spirituelle lors des cours d'école supérieure à Dornach. Les gens n'ont pas besoin, lorsqu'on leur dit, que la science doit être fécondée, de penser au moment même, comment cela se passe en chimie, en botanique et ainsi de suite, mais ils peuvent rester à des représentations vagues, pendant qu'on en parle. Et là, ils ont alors le temps de s'allonger dans le lit des pensées entre les pensées exposées. Nous avons de nouveau gagné la possibilité de parler dans les prochaines cinq minutes de choses difficiles.

Mais les autres choses sont malgré tout extraordinairement utiles. Lorsque par exemple nous racontons aux gens, comment nous avons fait les bulletins dans l'école Waldorf, comment nous avons essayé de ne pas écrire dedans ‘presque satisfaisant’, ‘à peine suffisant", — ce qu'on ne peut pas du tout comparer, si un a ‘à peine’ ou ‘presque suffisant’ —, où nous avons donné comme une petite biographie à chaque enfant, et une parole à lire. Les gens n'ont pas trop besoin de réfléchir là dessus, comme c'est difficile, cela signifie, ils peuvent bien se le représenter, de trouver une parole à lire pour chaque enfant ; mais si l'on dit simplement le résultat, c'est facile de le prendre avec soi sans peine.

Ainsi, nous pouvons raconter, ce qui a été formé là pratiquement. Et de cette manière, nous pouvons aussi raconter aux gens quelque chose sur les services de l'école Waldorf, comment alors petit à petit la maison est devenue trop petite, comment nous avons du construire des baraques, parce que nous n'avions pas l'argent pour construire des bâtiments en dur. C'est donc bien utile, que les gens entendent parfois, que nous n'avons pas assez d'argent ; ça peut avoir de conséquences tout à fait agréables. Lorsque nous introduisons de telles choses dans nos considérations, ce doit absolument être d'abord très factuel — et c'est factuel —, être très justifié ; mais en dehors de cela, nous pouvons proposer une agréable diversion à l'auditeur.

Alors, nous pouvons raconter des cours d'école supérieure, à Dornach, à Stuttgart. Nous pouvons entremêler, tout ce qu’encore aujourd'hui pour une grosse part les pauvres professeurs Waldorf doivent fournir, parce que donc assez de gens ne se sont trouvés ensemble, qui vraiment fournissent quelque chose dans le sens de la science spirituelle anthroposophique. Car que les professeurs Waldorf sont trois fois surchargés, c'est aussi quelque chose que les gens aiment très bien prendre en considération, pas vrai. Chacun se représente donc qu'il est lui-même aussi surchargé. Eh bien, de cette manière nous pouvons, en ce que nous parlons de fait de ce qui est déjà là,présent extérieurement, parler, montrer en même temps quelque chose aux gens, qu'ils aiment peut être toujours à nouveau entendre entre temps, mais qu'ils devraient aussi savoir, de ce qu'ils doivent aussi savoir.

Et alors, nous leur parlons aussi notamment du "KommendenTag". Nous essayons de donner une image de comment ce "Kommenden Tag" est institué. Comment il est institué, cela vous le voyez donc sur les prospectus, qui ont été distribués. Nous apportons aux gens une compréhension du "KommendenTag" en rapport au prospectus distribué et leur disons : évidemment, vous allez trouver que ce "Kommenden Tag" ne traduit pas encore pleinement les associations — des associations nous parlerons demain —, car il est encore très fortement construit à partir de l'économie politique présente. Mais nous disons en même temps aux gens : nous le savions sans cela, mais ça montre justement, combien est nécessaire que cette économie politique devienne autrement, comment on ne peut pas de la meilleure volonté former l'idéal d'une association à partir de la vie économique présente.

Mais il est nécessaire que vous saisissiez notre mouvement comme un tout dans vos conférences. Vous ne devez pas vous gêner d'un côté, le côté spirituel, de présenter devant les gens l'orientation anthroposophique, mais de l'autre côté aussi entrer jusqu'aux choses pratiques du ‘Kommende Tag’ et placer tout cela devant les gens.

Vous n'avez pas besoin, dans la conférence que vous tenez, de préconiser jusqu'à la souscription en argent, cela — je le dis entre parenthèses — l'autre peut le faire, celui qui vient avec et qui va aux gens seulement après la conférence, ça se passe mieux ainsi. Mais bien que je le dise entre parenthèses, ça doit bien se passer ainsi. Comme dit, vous n'avez pas besoin de faire cela directement dans la conférence, de faire de la publicité pour la chose. Mais vous pouvez justement le laisser entrevoir absolument, que sans que d'une manière quelconque se trouve dedans des buts égoïstes, pour la promotion de ce qui est voulu avec la triarticulation, on a besoin premièrement d'argent, deuxièmement d'argent, troisièmement d'argent. Et selon que l'un ou l'autre trouve d'après vous maintenant la situation comme juste, peut avec la triple accentuation sur l'argent, résonner plus fortement au premier mot argent et tomber avec le ton ou aussi monter avec le deuxième. C'est quelque chose, qui peut apporter d'une manière quelconque, quelque chose à la formation intérieure à la chose.
Je ne vous dis pas cela, pour vouloir signifier avec cela plus que l'on prenne du recul sur l'art et la manière, dont quelque chose est dit. Dans un certain rapport on doit, lorsque l'on rentre dans une salle, ressentir soi même, si l'on doit parler comme ci ou comme ça. On peut bien sûr sentir cela à peu près, particulièrement quand on s'introduit parmi des gens complètement étrangers. Donc, vous devrez prendre de telles choses en considération. Vous ne pourrez pas venir devant les gens, si vous voulez atteindre ce qui alors doit être atteint, avec un concept finalisé, mais vous devrez complètement vous orienter aux conditions.
Vous ne pourrez cela que si vous vous comportez en rapport avec la formation et la vivification de vos conférences, comme je vous l'ai caractérisé hier. Mais vous n'aurez pas le droit de laisser hors votre attention, toujours et toujours, ce qui après tout nous a déjà réussi dans la fondation de l'institution scolaire, d'institutions pratiques aussi. Car c'est bien une fois ainsi dans le présent, que les humains ont besoin de cela . Et vous faites bien, justement si vous décrivez l'organisme social triarticulé, d'utiliser l'institution de l'école Waldorf en illustration, et justement ainsi, si vous décrivez l'autre vie économique, toujours à nouveau explicitez ce qui est voulu par le ‘Kommenden Tag’.

Je voudrais absolument, que vous n'oubliiez pas, que le monde doive être rendu attentif de manière très accusée sur nos différentes institutions justement par vos conférences.

Et derrière tout ça doit se tenir la conscience, que de tous les coins et toutes les fins — je l'ai déjà dit maintes fois dans ces conférences — l'opposition est là et viendra encore plus, et il n'y aura plus très longtemps du temps pour faire valoir, ce que nous voulons faire valoir et qui doit être fait valoir, mais que dans les temps prochains nous devrons nous saisir des choses fortement.

Nous n'avons pas le droit de nous prendre un exemple — je dis cela pour ceux qui se tiennent depuis longtemps dans le mouvement anthroposophique — de comment le mouvement anthroposophique en tant que tel, s'est déroulé lui même, car ce déroulement est en partie tel que ses membres ne s'intéressent que beaucoup trop peu à ce qui vraiment se passe dans le monde. Nous sommes maintenant dans une époque où un intérêt aigu pour ce qui se passe dans le monde doit être développé.
Et nous devons bien une fois absolument nous comporter exemplairement et critiques vis-à-vis de nous même en rapport avec ce qui aujourd'hui va de soi comme faits actuels dans le monde.
En conséquence, nous devons nous intéresser à ces faits. Nous devons chercher à expliquer la nécessité de notre mouvement à partir de ces faits. Nous devons toujours de nouveau souligner, comment ces faits sont appropriées à conduire la civilisation moderne au déclin. Car les humains doivent apprendre à comprendre, que s’il est continuer ainsi, comme c'est habituel aujourd'hui, en sortira très certainement le déclin de la civilisation moderne, et que les pays européens devront au moins passer au travers de temps terribles, si n'était pas posé une base pour une réorganisation à partir d'une vie spirituelle véritable et active et d'une vie de l'état et de l'économie saisie activement.