Sous le vieil ordre du monde aristocratique, qui reposait sur la conquête du sol, tout ce qui était échangé comme prestations entre les humains était repoussé dans la sphère du droit. On avait à fournir les impôts aux seigneurs ; comme travailleur on ne pouvait en retenir que tant et tant (NDT : le concept d'impôt actuel est probablement impropre). Tout cela était porté par la sphère juridique. On avait un droit à consommer soi-même tant et tant, on avait l'obligation, parce que l'autre avait le droit, de consommer tant et tant, de ce qu'on produisait à son service. Droit réglait dans le vieil ordre aristocratique, cela signifie privilège, droit de classe réglait, ce qu'étaient les besoins humains.
Beaucoup de cela sonne en écho pénétrant notre temps actuel et pulse jusqu'à la pièce de dix pfennig, que je prends du porte-monnaie pour acheter n'importe quoi. Et dans cela, raisonne l'autre, qui a commencé à la place de ce vieil ordre juridique. Raisonne ce qui fait marchandise capital, travail humain et production de marchandises, régulé par offre et demande, elle-même régulée par la rentabilité, par la concurrence désertique, par l'aveugle égoïsme humain, sous l'influence duquel chacun veut gagner autant qu'il peut extraire de l'ordre social.

Et ainsi s'introduisit à la place des vieux droits, ce qui se joua par le pouvoir économique et la contrainte économique. À la place des privilégiés et des avantagés des vieux règnes patriarcaux et rapports de serviteur apparurent les rapports économiques de la bourgeoisie, se fondant sur la lutte concurrentielle, sur la rentabilité, sur les rapports de contrainte économique entre capital et salaire, rapport dans lequel est inséré l'échange de marchandises, insérée toute formation de prix, qui est dépendante de la lutte égoïste entre capital et salaire.