On peut par exemple dire : nous avons réussi maintenant avec bonheur à viser l'école unique ; si maintenant la vie spirituelle est libérée et que l'obligation d'État ne doit pas conduire les enfants à l'école, mais que chacun peut envoyer ses enfants à partir de sa libre volonté, à celle qu'il choisit, alors les plus haut placés fonderont à nouveau leurs propres écoles. Les vieilles écoles d'états (de classes) émergeront à nouveau.
Cette objection était encore justifiée dans l'ancien ordre, mais en très peu de temps ce ne sera plus justifié.
Les anciens états ne seront plus là. Et ce qui est voulu dans cet appel pour la vie spirituelle, l'émancipation de la vie spirituelle des écoles élémentaires jusqu'en haut à l'université, n'est pas voulu comme institution unique, mais en rapport avec tout un réaménagement, qui doit rendre possible, que jusqu'au moment, où l'humain sort de l'école, il existera autre chose que l'école unique. Les objections qui sont faites contre ces choses sont juste des à priori conservateurs. De cela, on doit sortir.

Nous devons apprendre à voir que la vie spirituelle doit être émancipée, afin qu'elle soit librement posée sur elle-même, afin qu'elle ne soit plus le serviteur de l'ordre étatique et économique, mais un serviteur de ce que la conscience humaine universelle a à apporter à la vie spirituelle ; afin que la vie spirituelle ne soit pas là pour une classe, mais de même pour tous les humains.

Très chers participants, vous travaillez aujourd'hui, dès le matin dans la fabrique, pour autant que votre travail suffit. Vous sortez de la fabrique et vous passez tout au plus devant les centres de formation qui sont institués pour certains humains. Dans ces centres de formation, étaient fabriqués, ceux qui jusqu'à présent étaient la classe dominante, ceux qui ont conduit le gouvernement et ainsi de suite. Je vous demande : mains sur le coeur, avez-vous une idée de ce qui est fait là-dedans ? Savez-vous, ce qui se passe là-dedans ? Vous ne savez rien ! En cela se montre visible immédiatement le divorce des classes. C'est l'abîme. Ce qui est visé dans l'appel, que tout ce qui soit fait sur le sol spirituel, concerne tous, et que le travailleur spirituel soit responsable de toute l'humanité. Cela vous ne pouvez pas l'atteindre, si vous ne libérez pas la vie spirituelle et ne la faites pas reposer sur elle-même.