Non, ce n'est pas un renouvellement de cette vieille idée platonicienne, mais c'est dans un certain rapport le contraire radical de celle-ci, et il s'agit de cela.
Car entre, ce qui pu être platoniquement pensé comme quelque chose de grand en Grèce et encore pour des temps ultérieurs, et ce qui, aujourd'hui doit être pensé pour le bonheur et la guérison de l'organisme social, se tient une grande coupure humaine critique autour du 15e siècle. En ces temps-là, aux temps platoniques, l'articulation de l'organisme social était telle, que l'on séparait les humains en états.

L'articulation, dont je parle ici, n'articule pas les humains, elle articule l'organisme social ; elle articule l'organisme social ainsi, qu'éventuellement un humain puisse être dans tous les trois membres, puisse faire en conséquence, mais de ce que, l'organisme social soit triarticulé, il ne puisse être en mesure, d'une manière quelconque qu'un membre interfère perturbant dans un autre, pas comme c'est arrivé mainte fois dans des parlements modernes, qu'un même humain s'y tienne ma foi comme agriculteur dans un parti d'État (national ?).

Aujourd'hui, il est encore possible que par de quelconques associations il inaugure une représentation d'intérêts (lobby), que dans la vie juridique vienne une telle représentation d'intérêts économiques.
J'ai présenté la dernière fois un exemple, où tout un État a été impatronisé dans sa vie juridique par une telle représentation d'intérêts. Ce sera exclu. Mais ce que je dépeins comme triarticulation dans l'organisme social sain, c'est l'organisme social séparé de l'humain. L'humain devient justement autonome, sera tout de suite déshabillé du caractère d'un esclave de l'organisme social, que pas de classes d'humains, pas de strates d'humains se trouvent comme membres, mais que l'organisme social lui-même soit articulé.