Et ainsi j'ai expliqué, que ce qu'aujourd'hui on veut bâclé ensemble dans un état unitaire, est exactement comme si on voulait bâcler ensemble l'organisme humain — on le ferait alors tel un homoncule —, tel donc que ses trois systèmes seraient centralisés de manière brouillonne, que ce que l'on veut aujourd'hui centraliser ainsi, veut faire en entreprise générale d'État, doit tomber de manières vivantes en trois membres, si doit se développer un organisme social sain. Il doit se développer comme membre autonome de cet organisme social tout ce qui est culture spirituelle, comme organisme autonome tout ce qu'aujourd'hui on nomme en un sens étroit la vie politique étatique, qui non pas par centralisation, mais par une vivante action d'échange doit être en interdépendance avec la vie spirituelle et doit se développer l'organisme économique en un troisième membre autonome. Organisme spirituel, organisme d'État, organisme économique, c'est ce dont on doit dire : les forces de développement de l'humain tendent à cela dans les prochaines dix à vingt années.
Et qui s'oppose à ce développement s'oppose à ce que sont les possibilités de développement de l'humanité moderne.
|