Nous nous réunissons aujourd'hui ici, et comme j'ai indiqué hier le concret de ce qui nous a rassemblé, sera fait programme aujourd'hui, ce que j'ai seulement mis en avant hier comme illustrations.

Pourquoi ne trouve-t'on pas la possibilité de présenter quelque chose dont on a délibéré auparavant ? Pourquoi ne se trouve pas la possibilité de rejeter un bavardage inconsistant de Melle Ruben? Pourquoi ne se trouve pas la possibilité de rejeter ce qu'a exposé Bock et ce que j'ai dû rejeter avant-hier ? Ce que j'ai donc dû rejeter moi-même ? Pourquoi tenons-nous des réunions sans que les personnalités s'y préparent ?

L'erreur fondamentale est que personne ne s'est préparé à ce qu'il veut apporter ici. Quand un humain montre qu'il s'est préparé, alors il l'expose avec chaleur et enthousiasme.
Un enthousiasme, il n'y en a eu qu'en fâcherie.
On voudrait seulement souhaiter qu'une quelconque chose fût exposée positivement avec chaleur ! C'est ce dont on aurait besoin ! Et c'est ce qui manque. Ici règne une froidure, qui est la plus monstrueuse, et toute la réunion a cette caractéristique commune, qu'elle est froide jusqu'à l'excès, que pas de chaleur n'a été ressentie !

Lorsque l'on éprouve cela, on ne peut pas croire que l'on est en train de pouvoir reprendre (au sens de conduire?) la société. On ne pourrait que constater que vous n'y pensez pas une fois. C'est caractéristique, de ce que l'on ne développe pas de pensées intérieurement. Ce soir toutes les chaises sont devenues « chaises de fonction des fonctionnaires de la Rome antique » (kurulisch). Vraiment, ça a été une surprise, que ce qui n'avait été apporté par moi que comme illustration était déjà devenu ce soir « Programme ».