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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 01 - Questions fondamentales.



Le jugement économique ne se laisse pas former à partir de l'individualité. Wirtschaftliches Urteil lässt sich nicht aus Individualität heraus bilden

 


 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 199 091-094 (1985) 15/08/1920

Original




Traducteur: FG Editeur: SITE

Mais un jugement social sain viendra seulement en état sur la base de cette science de l'initiation. Car voyez-vous, prenons l'un des domaines de l'organisme social tri-articulé, prenons le matériel et prosaïque, comme maints disent, la vie de l'économie. Nous savons, cette vie de l'économie se développera seulement d'une manière saine, quand elle se développe sous le principe d'association. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie, que dans l'avenir les humains ne se développerons absolument pas un jugement économique à parti de leur propre individualité. Former purement un jugement économique à partir de l'individualité, apparaîtra aux humains de l'avenir, s'ils se développent correctement, apparaîtra comme le célèbre Jean Paul Schläfer, qui se réveille au milieu de la nuit dans la chambre sombre, ne voit rien, n'entend rien, et réfléchi, quelle heure il est, et veut l'obtenir par réflexion. On doit se tenir en accord avec [] son environnement, quand au milieu de la nuit on veut se former un jugement de quelle heure il est. Et dans l'avenir, quand on voudra se former un jugement économique, disons, un jugement de prix ou un jugement de combien de travailleurs ont la permission de travailler dans une branche déterminée, on aura besoin d'avoir des associations autour de soi, de telles associations qui produisent dans cette branche, de telles associations qui consomment dans cette branche. Et de la confluence de ce qui sort de ces associations, on pourra se former un jugement. Ainsi qu'on veut cela aujourd'hui de l'individualité, cela reviendrait au même qu'à Schläfer, qui veut obtenir quelle heure il est à partir de lui-même. Cela s'est donc justement tout de suite , jusqu'où on arrive avec un tel jugement, qui n'est pas placé sur une expérience associative. J'ai donc aussi déjà mentionné un autre exemple devant un nombre d'entre vous. Nous avons eu au 19e siècle des discussions cultivées sur l'utilité de la monnaie-or, et vous pouvez trouver des gens de tous les parlements d'Europe et dans tous les domaines pratiques d'Europe, ainsi au milieu du 19° siècle et plus loin jusque dans le troisième tiers continuellement les raisons les plus belles et les plus riches d'esprit sur pourquoi la monnaie-or devrait venir à la place du bimétallisme. Que se sont promis les gens de cela ? Ils ont dit, la monnaie-or apporterait le libre commerce. Et qu'est-ce qui est arrivé en réalité ? Partout les douanes de protection, le contraire de ce qu'ont dit les intelligents économistes nationaux et les intelligents parlementaires ! Je ne pense pas cela avec humour, quand je dis « les gens intelligents ». Tous se sont trompés, mais je ne les nomme pas idiots ou fous à cause de cela ; ils étaient vraiment intelligents. Mais ils n'avaient pas d'expérience, pas d'expérience économique ; car cette expérience économique on ne peut la sucer des doigts ou la développer par réflexion, mais la gagner seulement quand on tire ses fils à ceci ou cela. Et vraiment ainsi qu'on lit l'heure des montres, ainsi on lira des associations les bases pour un jugement économique, qui peut conduire à des actes. Que signifie donc tout cela ? Vous vous souviendrez, que souvent j'ai dis [] comment était disponible une sorte de jugement de groupe, une âme de groupe à un certain point de départ de notre évolution d'humanité. Là les humains ont jugé pareil à partir d'instincts en des groupes entiers, ressenti pareil. Jamais des langues auraient été développées si les humains n'avaient pas jugés en de tels groupes. Il y avait même, comme je l'ai expliqué dans quelques cycles, une mémoire/un souvenir de groupes. Donc on est sorti de groupes, de jugements instinctifs de groupe.

 

On arrive alors à un certain point le plus profond, et on grimpe à nouveau en haut par les associations, mais maintenant consciemment en ce que dans la vie économique on unit à nouveau les humains en groupe , à des associations, qui se maintiennent et se portent par leur jugement leur jugement économique. On grimpe à nouveau au jugement associatif. Seulement cela deviendra ainsi que ces groupes seront formés consciemment, que maintenant se passe avec pleine conscience, ce qui jadis se passa instinctif atavique. Là vous avez à nouveau une de ces justifications qui peuvent être données à partir de la science de l'esprit pour la nécessité d'une telle évolution sociale, comme elle sera présentée par les « Noyaux germinatifs de la question sociale ». Ces choses sont justement ainsi qu'elles se donnent avec une certitude mathématique, quand on entre aux sources d'une véritable connaissance. Ces choses ne sont pas inconsidérément parlées dans le monde, mais sorties des fondements de la vie des humains. Mais de cela notre époque a besoin, qu'à partir de connaissance des humains, un monde serait construit socialement. Sans cela nous n'avancerons pas, sans cela tout reste discours de politique de gauche [] et de droite, de tout dicter dogmatique, que les humains ont à croire à un dieu, de la façon de voir philistreuse jusqu'à la plus libérale de la question des femmes, de l'aile la plus réactionnaire jusqu'à l'aile la plus bolchevique, sans cela tout reste un parler alentour qu'aucune réalité ne fonde, mais conduira seulement dans la destruction. Seulement à partir du vécu spirituel pourra être saisie la réalité. Mais alors on doit pouvoir aller sur une réelle connaissance des humains, alors on doit voir, comment quelque chose de tel, qui comme membre associatif sera promu en pleine conscience dans la vie de l'économie, comme cela justement dans la remontée donne ce qui a été perdu dans la descente de jugement ataviques instinctif. On a à faire avec une science réelle, vraie, entièrement embrassable du regard; avec une science, qui est aussi transparente que le théorème de Pythagore, quand aussi les scientifiques d'aujourd'hui ne vont pas vers cette transparence. Mais il doit y avoir un nombre suffisamment grand d'humains qui voient à travers cette clarté intérieure de cristal de ce jugement, qui seul et unique peut conduire du déclin au levé à partir des sources de la science de l'esprit.

Ein gesundes soziales Urteil wird aber nur zustande kommen auf der Grundlage dieser Initiationswissenschaft. Denn sehen Sie, nehmen wir das eine Gebiet des dreigliedrigen sozialen Organismus, nehmen wir das Materiellste und Prosaischeste, wie manche sagen, das Wirtschaftsleben. Wir wissen, dieses Wirtschaftsleben wird sich in einer gesunden Weise nur entwickeln, wenn es sich unter dem Assoziationsprinzip entwickelt. Was heißt das? Das heißt, daß in der Zukunft die Menschen ein wirtschaftliches Urteil sich überhaupt nicht aus der einzelnen Individualität heraus entwickeln werden. Es wird natürlich erkenntnistheoretisch aus der Individualität stammen, aber gebildet werden wird es nicht aus der Individualität heraus. Ein wirtschaftliches Urteil bloß aus der Individualität heraus zu bilden, wird den Menschen der Zukunft, wenn sie sich richtig entwickeln, so vorkommen, wie der berühmte Jean Paulsche Schläfer, der mitten in der Nacht im finstern Zimmer aufwacht, nichts sieht, nichts hört, und nachdenkt, wieviel Uhr es ist, und es durch Nachdenken herauskriegen will. Man muß im Einklange mit [] seiner Umgebung stehen, wenn man sich mitten in der Nacht ein Urteil bilden will, wieviel Uhr es ist. Und man wird in der Zukunft, wenn man sich ein wirtschaftliches Urteil bilden will, sagen wir, ein Preisurteil oder ein Urteil, wieviel Arbeiter in einer bestimmten Branche arbeiten dürften, man wird um sich haben müssen Assoziationen, solche Assoziationen, welche in dieser Branche produzieren, solche Assoziationen, welche in dieser Branche konsumieren. Und aus dem Zusammenfluß dessen, was von diesen Assoziationen ausgeht, wird man sich ein Urteil bilden. So wie man das heute will, von der Individualität aus, das würde eben dem Schläfer gleichkommen, der aus sich selbst herauskriegen will, wieviel Uhr es ist. Das hat sich ja eben gerade gezeigt, wie weit man mit einem solchen Urteil kommt, welches nicht auf assoziative Erfahrung gestellt ist.
Ich habe ja auch schon vor einer Anzahl von Ihnen ein anderes Beispiel angeführt. Wir haben im 19. Jahrhundert gebildete Diskussionen gehabt über die Nützlichkeit der Goldwährung, und Sie können von Leuten aller Parlamente Europas und in allen möglichen praktischen Gebieten Europas so in der Mitte des 19. Jahrhunderts und weiter bis in das letzte Drittel hinein immerzu die schönsten und geistreichsten Gründe dafür finden, warum Goldwährung kommen soll anstelle des Bimetallismus. Was haben sich die Leute davon versprochen? Sie haben gesagt, die Goldwährung werde den Freihandel bringen. Und was ist in Wirklichkeit eingetreten? Überall die Schutzzölle, das Gegenteil von dem, was die gescheiten Nationalökonomen und die gescheiten Parlamentarier gesagt haben! Ich meine das jetzt nicht humoristisch, wenn ich sage «die gescheiten Leute». Geirrt haben sich alle, aber ich nenne sie deshalb nicht dumm oder töricht; sie waren wirklich gescheit. Aber sie haben keine Erfahrung gehabt, keine wirtschaftliche Erfahrung; denn diese Erfahrung kann man eben nicht aus den Fingern saugen oder durch Nachdenken entwickeln, sondern nur dann gewinnen, wenn man im assoziativen Zusammenhang seine Fäden zu dem oder jenem zieht. Und wirklich so, wie man von den Uhren die Zeit abliest, so wird man aus den Assoziationen die Grundlagen ablesen für ein wirtschaftliches Urteil, das zu Taten führen kann.
Was bedeutet denn das alles? Sie werden sich erinnern, daß ich oftmals [] gesagt habe, wie an einem gewissen Ausgangspunkte unserer Menschheitsentwickelung eine Art Gruppenurteil, eine Gruppenseele vorhanden war. Da haben die Menschen aus Instinkt heraus in ganzen Gruppen gleich geurteilt, gleich empfunden. Es wären ja niemals Sprachen entwickelt worden, wenn die Menschen nicht in solchen Gruppen geurteilt hätten. Es gab sogar, wie ich das in einigen Zyklen ausgeführt habe, ein Gruppengedächtnis. Also man ist ausgegangen von Gruppen, von instinktivem Gruppenurteil.

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Man kommt dann zu einem gewissen tiefsten Punkt, und man steigt wiederum hinauf durch die Assoziationen, aber jetzt bewußt, indem man im wirtschaftlichen Leben die Menschen wiederum in Gruppen vereinigt, zu Assoziationen, die sich halten und tragen durch ihr wirtschaftliches Urteil. Man steigt wiederum hinauf zu dem assoziativen Urteil. Nur wird das so werden, daß diese Gruppen bewußt gebildet werden, daß jetzt mit vollem Bewußtsein geschieht, was früher atavistisch instinktiv geschah. Da haben Sie wiederum eine von denjenigen Begründungen, die aus der Geisteswissenschaft heraus gegeben werden können für die Notwendigkeit einer solchen sozialen Entwickelung, wie sie durch die «Kernpunkte der sozialen Frage» hingestellt werden. Diese Dinge sind eben so, daß sie sich mit absolut mathematischer Gewißheit ergeben, wenn man auf die Quellen eines wirklichen Erkennens eingeht. Diese Dinge sind nicht leichtsinnig in die Welt hineingesprochen, sondern aus den Fundamenten des Menschenlebens herausgeholt. Das aber hat unsere Zeit notwendig, daß aus Menschenerkenntnis heraus eine Welt sozial aufgebaut werde. Ohne das kommen wir nicht vorwärts, ohne das bleibt alles Reden von Links- [] und Rechtspolitik, von allem dogmatischen Diktieren, daß die Menschen an einen Gott zu glauben haben, von der philiströsen bis zur liberalsten Auffassung der Frauenfrage, vom reaktionärsten Flügel bis zum bolschewistischen Flügel, ohne das bleibt das alles ein Herumreden, das keine Wirklichkeit begründen, sondern nur in die Zerstörung führen wird. Nur aus dem geistigen Erleben heraus wird die Wirklichkeit erfaßt werden können. Dann aber muß man auf eine wirkliche Menschenerkenntnis eingehen können, dann muß man sehen, wie so etwas, was als assoziatives Glied im Wirtschaftsleben in voller Bewußtheit gefordert wird, wie das eben im Aufstieg dasjenige ergibt, was im Abstiege verloren worden ist an atavistisch instinktivem Urteil. Mit wirklicher, echter, ganz durchschaubarer Wissenschaft hat man es zu tun; mit einer Wissenschaft, die so durchschaubar ist, wie der pythagoreische Lehrsatz, wenn auch gerade die Wissenschafter von heute auf diese Durchschaubarkeit nicht eingehen. Aber es muß eine genügend große Anzahl von Menschen geben, welche diese innere Kristallklarheit desjenigen Urteils durchschaut, das einzig und allein aus dem Niedergang zum Aufgang führen kann aus den Quellen der Geisteswissenschaft heraus.