Mais un jugement social sain
viendra seulement en état sur la base de cette science
de l'initiation. Car voyez-vous, prenons l'un des
domaines de l'organisme social tri-articulé, prenons
le matériel et prosaïque, comme maints disent, la vie
de l'économie. Nous savons, cette vie de l'économie se
développera seulement d'une manière saine, quand elle
se développe sous le principe d'association. Qu'est-ce
que cela signifie ? Cela signifie, que dans l'avenir
les humains ne se développerons absolument pas un
jugement économique à parti de leur propre
individualité. Former purement un jugement économique
à partir de l'individualité, apparaîtra aux humains de
l'avenir, s'ils se développent correctement,
apparaîtra comme le célèbre Jean Paul Schläfer, qui se
réveille au milieu de la nuit dans la chambre sombre,
ne voit rien, n'entend rien, et réfléchi, quelle heure
il est, et veut l'obtenir par réflexion. On doit se
tenir en accord avec [] son environnement, quand au
milieu de la nuit on veut se former un jugement de
quelle heure il est. Et dans l'avenir, quand on voudra
se former un jugement économique, disons, un jugement
de prix ou un jugement de combien de travailleurs ont
la permission de travailler dans une branche
déterminée, on aura besoin d'avoir des associations
autour de soi, de telles associations qui produisent
dans cette branche, de telles associations qui
consomment dans cette branche. Et de la confluence de
ce qui sort de ces associations, on pourra se former
un jugement. Ainsi qu'on veut cela aujourd'hui de
l'individualité, cela reviendrait au même qu'à
Schläfer, qui veut obtenir quelle heure il est à
partir de lui-même. Cela s'est donc justement tout de
suite , jusqu'où on arrive avec un tel jugement, qui
n'est pas placé sur une expérience associative. J'ai
donc aussi déjà mentionné un autre exemple devant un
nombre d'entre vous. Nous avons eu au 19e siècle des
discussions cultivées sur l'utilité de la monnaie-or,
et vous pouvez trouver des gens de tous les parlements
d'Europe et dans tous les domaines pratiques d'Europe,
ainsi au milieu du 19° siècle et plus loin jusque dans
le troisième tiers continuellement les raisons les
plus belles et les plus riches d'esprit sur pourquoi
la monnaie-or devrait venir à la place du
bimétallisme. Que se sont promis les gens de cela ?
Ils ont dit, la monnaie-or apporterait le libre
commerce. Et qu'est-ce qui est arrivé en réalité ?
Partout les douanes de protection, le contraire de ce
qu'ont dit les intelligents économistes nationaux et
les intelligents parlementaires ! Je ne pense pas cela
avec humour, quand je dis « les gens intelligents ».
Tous se sont trompés, mais je ne les nomme pas idiots
ou fous à cause de cela ; ils étaient vraiment
intelligents. Mais ils n'avaient pas d'expérience, pas
d'expérience économique ; car cette expérience
économique on ne peut la sucer des doigts ou la
développer par réflexion, mais la gagner seulement
quand on tire ses fils à ceci ou cela. Et vraiment
ainsi qu'on lit l'heure des montres, ainsi on lira des
associations les bases pour un jugement économique,
qui peut conduire à des actes. Que signifie donc tout
cela ? Vous vous souviendrez, que souvent j'ai dis []
comment était disponible une sorte de jugement de
groupe, une âme de groupe à un certain point de départ
de notre évolution d'humanité. Là les humains ont jugé
pareil à partir d'instincts en des groupes entiers,
ressenti pareil. Jamais des langues auraient été
développées si les humains n'avaient pas jugés en de
tels groupes. Il y avait même, comme je l'ai expliqué
dans quelques cycles, une mémoire/un souvenir de
groupes. Donc on est sorti de groupes, de jugements
instinctifs de groupe.
On arrive alors à un certain point le plus profond,
et on grimpe à nouveau en haut par les associations,
mais maintenant consciemment en ce que dans la vie
économique on unit à nouveau les humains en
groupe , à des associations, qui se maintiennent
et se portent par leur jugement leur jugement
économique. On grimpe à nouveau au jugement
associatif. Seulement cela deviendra ainsi que ces
groupes seront formés consciemment, que maintenant se
passe avec pleine conscience, ce qui jadis se passa
instinctif atavique. Là vous avez à nouveau une de ces
justifications qui peuvent être données à partir de la
science de l'esprit pour la nécessité d'une telle
évolution sociale, comme elle sera présentée par les «
Noyaux germinatifs de la question sociale ». Ces
choses sont justement ainsi qu'elles se donnent avec
une certitude mathématique, quand on entre aux sources
d'une véritable connaissance. Ces choses ne sont pas
inconsidérément parlées dans le monde, mais sorties
des fondements de la vie des humains. Mais de cela
notre époque a besoin, qu'à partir de connaissance des
humains, un monde serait construit socialement. Sans
cela nous n'avancerons pas, sans cela tout reste
discours de politique de gauche [] et de droite, de
tout dicter dogmatique, que les humains ont à croire à
un dieu, de la façon de voir philistreuse jusqu'à la
plus libérale de la question des femmes, de l'aile la
plus réactionnaire jusqu'à l'aile la plus bolchevique,
sans cela tout reste un parler alentour qu'aucune
réalité ne fonde, mais conduira seulement dans la
destruction. Seulement à partir du vécu spirituel
pourra être saisie la réalité. Mais alors on doit
pouvoir aller sur une réelle connaissance des humains,
alors on doit voir, comment quelque chose de tel, qui
comme membre associatif sera promu en pleine
conscience dans la vie de l'économie, comme cela
justement dans la remontée donne ce qui a été perdu
dans la descente de jugement ataviques instinctif. On
a à faire avec une science réelle, vraie, entièrement
embrassable du regard; avec une science, qui est aussi
transparente que le théorème de Pythagore, quand aussi
les scientifiques d'aujourd'hui ne vont pas vers cette
transparence. Mais il doit y avoir un nombre
suffisamment grand d'humains qui voient à travers
cette clarté intérieure de cristal de ce jugement, qui
seul et unique peut conduire du déclin au levé à
partir des sources de la science de l'esprit.
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Ein gesundes soziales
Urteil wird aber nur zustande kommen auf der Grundlage
dieser Initiationswissenschaft. Denn sehen Sie, nehmen
wir das eine Gebiet des dreigliedrigen sozialen
Organismus, nehmen wir das Materiellste und
Prosaischeste, wie manche sagen, das Wirtschaftsleben.
Wir wissen, dieses Wirtschaftsleben wird sich in einer
gesunden Weise nur entwickeln, wenn es sich unter dem
Assoziationsprinzip entwickelt. Was heißt das? Das
heißt, daß in der Zukunft die Menschen ein
wirtschaftliches Urteil sich überhaupt nicht aus der
einzelnen Individualität heraus entwickeln werden. Es
wird natürlich erkenntnistheoretisch aus der
Individualität stammen, aber gebildet werden wird es
nicht aus der Individualität heraus. Ein
wirtschaftliches Urteil bloß aus der Individualität
heraus zu bilden, wird den Menschen der Zukunft, wenn
sie sich richtig entwickeln, so vorkommen, wie der
berühmte Jean Paulsche Schläfer, der mitten in der
Nacht im finstern Zimmer aufwacht, nichts sieht,
nichts hört, und nachdenkt, wieviel Uhr es ist, und es
durch Nachdenken herauskriegen will. Man muß im
Einklange mit [] seiner Umgebung stehen, wenn man sich
mitten in der Nacht ein Urteil bilden will, wieviel
Uhr es ist. Und man wird in der Zukunft, wenn man sich
ein wirtschaftliches Urteil bilden will, sagen wir,
ein Preisurteil oder ein Urteil, wieviel Arbeiter in
einer bestimmten Branche arbeiten dürften, man wird um
sich haben müssen Assoziationen, solche Assoziationen,
welche in dieser Branche produzieren, solche
Assoziationen, welche in dieser Branche konsumieren.
Und aus dem Zusammenfluß dessen, was von diesen
Assoziationen ausgeht, wird man sich ein Urteil
bilden. So wie man das heute will, von der
Individualität aus, das würde eben dem Schläfer
gleichkommen, der aus sich selbst herauskriegen will,
wieviel Uhr es ist. Das hat sich ja eben gerade
gezeigt, wie weit man mit einem solchen Urteil kommt,
welches nicht auf assoziative Erfahrung gestellt ist.
Ich habe ja auch schon vor einer Anzahl von Ihnen ein
anderes Beispiel angeführt. Wir haben im 19.
Jahrhundert gebildete Diskussionen gehabt über die
Nützlichkeit der Goldwährung, und Sie können von
Leuten aller Parlamente Europas und in allen möglichen
praktischen Gebieten Europas so in der Mitte des 19.
Jahrhunderts und weiter bis in das letzte Drittel
hinein immerzu die schönsten und geistreichsten Gründe
dafür finden, warum Goldwährung kommen soll anstelle
des Bimetallismus. Was haben sich die Leute davon
versprochen? Sie haben gesagt, die Goldwährung werde
den Freihandel bringen. Und was ist in Wirklichkeit
eingetreten? Überall die Schutzzölle, das Gegenteil
von dem, was die gescheiten Nationalökonomen und die
gescheiten Parlamentarier gesagt haben! Ich meine das
jetzt nicht humoristisch, wenn ich sage «die
gescheiten Leute». Geirrt haben sich alle, aber ich
nenne sie deshalb nicht dumm oder töricht; sie waren
wirklich gescheit. Aber sie haben keine Erfahrung
gehabt, keine wirtschaftliche Erfahrung; denn diese
Erfahrung kann man eben nicht aus den Fingern saugen
oder durch Nachdenken entwickeln, sondern nur dann
gewinnen, wenn man im assoziativen Zusammenhang seine
Fäden zu dem oder jenem zieht. Und wirklich so, wie
man von den Uhren die Zeit abliest, so wird man aus
den Assoziationen die Grundlagen ablesen für ein
wirtschaftliches Urteil, das zu Taten führen kann.
Was bedeutet denn das alles? Sie werden sich erinnern,
daß ich oftmals [] gesagt habe, wie an einem gewissen
Ausgangspunkte unserer Menschheitsentwickelung eine
Art Gruppenurteil, eine Gruppenseele vorhanden war. Da
haben die Menschen aus Instinkt heraus in ganzen
Gruppen gleich geurteilt, gleich empfunden. Es wären
ja niemals Sprachen entwickelt worden, wenn die
Menschen nicht in solchen Gruppen geurteilt hätten. Es
gab sogar, wie ich das in einigen Zyklen ausgeführt
habe, ein Gruppengedächtnis. Also man ist ausgegangen
von Gruppen, von instinktivem Gruppenurteil.
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Man kommt dann zu einem gewissen tiefsten Punkt, und
man steigt wiederum hinauf durch die Assoziationen,
aber jetzt bewußt, indem man im wirtschaftlichen Leben
die Menschen wiederum in Gruppen vereinigt, zu
Assoziationen, die sich halten und tragen durch ihr
wirtschaftliches Urteil. Man steigt wiederum hinauf zu
dem assoziativen Urteil. Nur wird das so werden, daß
diese Gruppen bewußt gebildet werden, daß jetzt mit
vollem Bewußtsein geschieht, was früher atavistisch
instinktiv geschah. Da haben Sie wiederum eine von
denjenigen Begründungen, die aus der
Geisteswissenschaft heraus gegeben werden können für
die Notwendigkeit einer solchen sozialen Entwickelung,
wie sie durch die «Kernpunkte der sozialen Frage»
hingestellt werden. Diese Dinge sind eben so, daß sie
sich mit absolut mathematischer Gewißheit ergeben,
wenn man auf die Quellen eines wirklichen Erkennens
eingeht. Diese Dinge sind nicht leichtsinnig in die
Welt hineingesprochen, sondern aus den Fundamenten des
Menschenlebens herausgeholt. Das aber hat unsere Zeit
notwendig, daß aus Menschenerkenntnis heraus eine Welt
sozial aufgebaut werde. Ohne das kommen wir nicht
vorwärts, ohne das bleibt alles Reden von Links- []
und Rechtspolitik, von allem dogmatischen Diktieren,
daß die Menschen an einen Gott zu glauben haben, von
der philiströsen bis zur liberalsten Auffassung der
Frauenfrage, vom reaktionärsten Flügel bis zum
bolschewistischen Flügel, ohne das bleibt das alles
ein Herumreden, das keine Wirklichkeit begründen,
sondern nur in die Zerstörung führen wird. Nur aus dem
geistigen Erleben heraus wird die Wirklichkeit erfaßt
werden können. Dann aber muß man auf eine wirkliche
Menschenerkenntnis eingehen können, dann muß man
sehen, wie so etwas, was als assoziatives Glied im
Wirtschaftsleben in voller Bewußtheit gefordert wird,
wie das eben im Aufstieg dasjenige ergibt, was im
Abstiege verloren worden ist an atavistisch
instinktivem Urteil. Mit wirklicher, echter, ganz
durchschaubarer Wissenschaft hat man es zu tun; mit
einer Wissenschaft, die so durchschaubar ist, wie der
pythagoreische Lehrsatz, wenn auch gerade die
Wissenschafter von heute auf diese Durchschaubarkeit
nicht eingehen. Aber es muß eine genügend große Anzahl
von Menschen geben, welche diese innere
Kristallklarheit desjenigen Urteils durchschaut, das
einzig und allein aus dem Niedergang zum Aufgang
führen kann aus den Quellen der Geisteswissenschaft
heraus.
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