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Collection: 01 - Questions fondamentales.
Jugement individuel, jugement démocratique et jugement collectif. Individuelles Urteil, demokratisches Urteil und Kollektivurteil

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 083 286-294 (1981) 11/06/1922
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

[Aujourd'hui] la vie sociale devra [...] être regardée dans ses fondements, non aux manifestations superficielles. Et là on sera conduit aux branches particulières qui sont contenues dans notre vie sociale. Une de ces branches sociales est la vie spirituelle de l'humanité. Cette vie spirituelle de l'humanité - nous ne pouvons évidemment pas la regarder séparée du reste de la vie sociale - elle a ses propres conditions. Celles-ci sont attachées aux individualités humaines. La vie spirituelle prospère sur le soubassement des entités humaines d'une époque. Et de cela est alors pendant l'entière vie sociale restante. Qu'on pense seulement, comment beaucoup s'est simplement transformé par ce que sur maints domaines sociaux, telle ou telle invention ou découverte a été faite par celui-ci ou celui-la . Mais alors, quand on demande : comment en est-ce venu à telle ou telle invention ou découverte, alors on doit regarder sur la base / la raison de l'âme de l'humain : comment, les âmes des humains sont passées par un certain cours du devenir, comment elles ont été amenées à cela, j'aimerais dire, de trouver n'importe quoi dans leur chambrette silencieuse, qui a alors transformé de larges domaines de la vie sociale. Qu'on se demande seulement une fois ainsi, afin que le jugement gagne une signification sociale : quelle signification a, pour l'entière vie sociale, que le calcul différentiel et intégral a été trouvé par Leibnitz ? Qu'on tente une fois de regarder de ce point de vue []conformément à la réalité, l'influence de la vie spirituelle sur la vie sociale, et on arrivera à ce que, parce que cette vie spirituelle a ses propres conditions, que dans cette vie spirituelle est donné une branche particulièrement typée de la vie sociale générale.
Et quand on demande, quel est ce type particulier, ainsi on doit dire : tout ce qui peut vraiment prospérer dans la vie spirituelle de l'humanité, doit provenir de la force humaine la plus intérieure. Et on trouvera le plus avantageux pour l'ensemble de la vie sociale, ce qui veut se développer sans être empêché de cette vie de l'esprit, ce qui est sur la base de l'âme humaine. Mais alors nous nous tenons sous une autre impulsion, qui toujours de plus en plus est venue sur le devant ces dernières décennies : sous l'impulsion qui s'est alors déversée dans la croyance à la toute puissance de la vie de l'État, que l'humanité civilisée, à partir des soubassements de son être, est devenue toujours plus démocratique et démocratique. Cela signifie que dans les larges masses de l'humanité, des aspirations sont disponibles : chaque humain devrait participer, quand il s'agit d'atteindre des organisations sociales. Ce train démocratique peut en être un sympathique ou non sympathique, il ne s'agit pas de cela. Il s'agit que cela s'est donné comme une force réelle dans la vie historique de la récente humanité. Mais tout de suite quand on regarde sur ce qui s'est donné comme tel train démocratique, lors d'une pensée conforme à la réalité, alors vous vient tout particulièrement au sens, comment chez [] les plus nobles esprits se sont tout de suite développées des idées sur la vie en commun étatique à partir de la pression intérieure de la vie spirituelle de l'Europe du centre.

 

 

 

 

Je ne veux pas dire, qu'on a aujourd'hui à accorder encore une valeur particulière à ce qu'un des humains allemands les plus nobles a présenté comme son « état fermé de commerce » (1). Du contenu, on devra avoir moins de considération que de la noble volonté de Fichte. Mais j'aimerais indiquer là-dessus que dans une forme très populaire, au tournant du 18e au 19° siècle est apparu, ce qu'on peut nommer l'aspiration / l'effort vers les idées d'un droit de nature (2). Cette fois-là, des esprits très significatifs et nobles se sont occupés avec répondre à la question : comment se tient l'humain à l'humain ? Qu'est absolument la plus intérieure entité de l'être humain dans la relation sociale ? Et ils croyaient, que s'ils comprennent correctement l'humain, aussi pouvoir trouver ce qu'est le droit pour l'humain. Ils ont nommé cela le droit de raison synthétique (3), le droit de nature. Ils croyaient, pouvoir trouver à partir de la raison synthétique quelles sont les meilleures institutions de droit, sous lesquelles les humains peuvent le mieux prospérer. Vous avez seulement à regarder l'œuvre de Rotteck pour voir, comment dans la première moitié du 19e siècle encore, l'idée de droit de nature était encore active chez beaucoup.
Mais au cours de la première moitié du 19e siècle en Europe l'école historique de droit s'est opposé à cela. Celle-ci était animée par cela, qu'on ne pouvait pas filer/combiner vers l'extérieur ce qu'est droit parmi les humains à partir de la raison synthétique.
Mais on ne remarquait pas dans cette école historique de droit, ce que c'est qui rend infructueux toute pensée d'un droit de raison synthétique ; on ne remarquait pas que sous l'influence de l'époque intellectuelle une [] certaine infécondité était arrivée dans la vie de l'esprit de l'humanité. Et ainsi les opposants du droit de nature disaient : les humains ne seraient pas appelés, à partir de leurs âmes, à trouver quelque chose qui est droit, c'est pourquoi on devait étudier le droit historiquement ; on devrait regarder sur comment les humains se sont développés historiquement, comment de leurs habitudes, de leurs rapports réciproques instinctifs, se sont donné des états/des contextes de droit.
On doit étudier le droit historiquement ! Contre me telle étude s'est alors tourné l'esprit libre Nietzsche dans son écrit « De l'utilité et de l'inconvénient de l'histoire dans la vie ». Il pensait, quand on jette toujours un coup d'œil sur ce qui a vécût historiquement dans l'humanité, alors on ne pourrait pas arriver à une productivité et à des idées capables de portance pour le présent ; ce qui vit en l'humain de forces élémentaires devrait se cabrer contre le sens historique, pour venir à une constitution de rapports sociaux à partir de ces forces.
Parmi les personnalités dirigeantes était tout de suite au 19° siècle, dans la plus haute floraison de l'intellectualisme, une lutte sur la montée de ce que sont en fait les bases du droit. Et avec cela était aussi donnée la lutte sur les bases de l'État. Au moins au temps d'alors on ne niait pas du tout cela. Car l'État est au fond purement la somme finale de ce qui se donne dans les institutions particulières, dans lesquelles vivent les forces de droit. Et ainsi était en fait donné avec le fait, qu'on avait aussi perdu le sens pour la découverte de bases du droit, qu'aussi sur l'être particulier de l'État on ne pouvait plus [] arriver à la clarté avec soi-même. De cela nous voyons, pas seulement quelque peu dans des théories, mais aussi dans la vie pratique, comment la vie de l'État est devenue un problème pour d'innombrables humains au cours du 19e siècle, aussi parmi les plus larges masses, qui devrait être résolu.

Mais cela allait de soi quand même plus dans les parties supérieures, conscientes de la civilisation de l'humanité. Dans les soubassements vrillait ce que j'ai caractérisé comme la monté du sens démocratique. Cette montée du sens démocratique nous conduit, quand ce sera compris correctement, à saisir beaucoup fondamentalement, plus conformément à la réalité, la question après l'être du droit, qu'elle ne sera saisie diversement aujourd'hui. Il y a aujourd'hui beaucoup d'humains qui le regarde comme une évidence, que n'importe comment à partir de l'humain individuel on puisse arriver à ce qui sur tel ou tel domaine est en fait est le droit. Toutefois les théories du droit perdent déjà le sol avec un tel effort : et elles trouvent alors, quand elles philosophent de cette manière ou aussi croient réfléchir pratiquement sur la vie, perdent alors le contenu pour le droit, que le droit leur deviendra quelque chose de formel. Et alors elles disent : ce qui est purement formel, doit recevoir un contenu, dans cela doit se déverser l'économique comme contenu.

Ainsi est disponible d'un côté un clair sentiment/une claire sensation comment on est impuissant, quand on veut arriver au concept de droit à partir de soi, au ressenti de droit ; de l'autre côté on cherche cependant toujours de nouveau et à nouveau l'être du droit à parti de l'humain. Mais le sens démocratique se cabre tout de suite contre cette recherche. Car, que dit-il ? []
Il dit : il n'y a absolument pas une fixation générale/universelle du droit, mais il y a seulement la possibilité, que les humains qui se tiennent dans une quelque communauté sociale, se mettent d'accord, que dans une certaine mesure ils se disent : tu veux cela de moi, je veux cela de toi - et qu'alors ils s'étendent sur cela, qui pour cela se donnera comme rapports pour eux. Ainsi le droit se donne purement de la réalité de ce que des humains veulent d'eux réciproquement, ainsi qu'il ne peut pas du tout y avoir de droit de raison synthétique, qu'aussi tout ce qui comme « droit historique » est venu en l'état, peut toujours venir en l'état, quand on cherche seulement le bon sol pour cela, et que les humains puissent arriver sur ce sol en un rapport tel qu'ils produisent le droit en premier d'accord réciproque conformément à la réalité. « Je veux participer/parler avec, quand le droit apparaît ! » , c'est ce que dit le sens démocratique. Et celui qui, quelque peu théorique, veut alors écrire des livres sur le droit, il ne peut rien se sucer des doigts qui est le droit, mais a simplement à regarder sur ce qui apparaît comme droit parmi les humains, et a plus ou moins à l'enregistrer. Nous ne voyons pas ainsi, aussi dans la science de la nature, dans le monde des faits, que nous formons à partir de nos têtes les lois de la nature, mais nous laissons les choses nous parler et formons d'après cela les lois de la nature. Supposons : ce que nous voulons saisir dans les lois de la nature, serait déjà créer ; mais ce qui est disponible dans la vie de droit, cela serait créer parmi les humains. Là, la vie est sur un autre niveau. Là, l'humain se tient dans le domaine de la création, et d'ailleurs comme être social, à côté de l'autre humain, [] afin qu'une vie qui veut déverser le sens de l'évolution de l'humanité dans l'ordre social vienne en état. Cela est justement le sens démocratique.

 

 


Le troisième, qui se place aujourd'hui devant l'humain et appelle après une nouvelle organisation sociale, ce sont les rapports économiques compliqués qui sont montés dans les temps récents, que je n'ai pas besoin de décrire, parce qu'ils seront décrits conformément aux choses de beaucoup de côtés. On peut maintenant dire : ces rapports économiques sont absolument ainsi, qu'à nouveau ils proviennent d'autres conditions que les deux autre domaines de l'organisme social, comme la vie de l'esprit - là, tout ce qui peut devenir fructueux dans l'ordre social, droit provenir de l'individualité humaine particulière, là seule le travail de création de l'individu peut donner la contribution correcte à l'ordre social d'ensemble - et comme la vie de droit, sur ce domaine il peut seulement s'agir de ce que le droit et avec cela aussi l'être étatique proviennent de l'accord des humains. Les deux conditions, l'une comme elle vaut pour la vie de l'esprit, l'autre, pour la vie étatique-juridique, ne sont pas là dans la vie économique.


Dans la vie économique ce n'est pas ainsi, que le jugement sur ce qui pourrait se passer là, peut jaillir d'un seul. Nous avons tout de suite au cours du 19e siècle, où l'intellectualisme a tant fleurit parmi l'humanité, pu voir, comment des humains particuliers très significatifs - je ne dis pas cela à partir de l'ironie, mais pour caractériser les choses conformément à la vérité - , qui se tiennent sur les différents domaines, ont extériorisés leurs opinions sur l'une ou l'autre, des gens qui se tenaient bien dans la vie économique, [] auxquels on pouvait aussi faire confiance,qu'ils avaient un jugement. Quand alors ils devraient s'exprimer sur une quelque chose qui allait au-delà de leur domaine, qui gagnerait de l'influence sur la législation, alors on pouvait dire souvent : oui, cela, que l'un ou l'autre dit, par exemple sur l'influence pratique de la monnaie-or, est significatif et intelligent -, on s'étonne même, quand on poursuit ce qui s'est joué dans les différentes unions économiques dans le temps où dans différents états le passage à cette monnaie-or a été fait, sur la somme d'intelligence, qui a été apportée là dans le monde ; mais quand on étudie plus loin, comment les choses se sont développées, qui ont été prévues, alors ou voit : là, tel ou tel de ces humains très significatifs a dit par exemple que sous l'influence de la monnaie-or, les barrières douanières disparaîtraient. Le contraire de cela est arrivé !

 

Et on doit dire : sur le domaine de la vie économique c'est ainsi, qu'une intelligence qui peut vous aider beaucoup sur le domaine de la vie de l'esprit, ne peut en fait pas toujours être un bon guide. On arrive progressivement à se dire : en rapport à la vie de l'économie, l'individualité particulière ne peut absolument tomber aucun jugement donnant la mesure. Là des jugements peuvent seulement venir en état dans une certaine mesure comme jugements collectifs en ce qu'ils se donnent par la collaboration de beaucoup, qui se trouvent dans les plus différents domaines de la vie. Cela n'a à nouveau pas la permission d'être une pure sagesse théorique, mais doit devenir sagesse de vie pour la vie pratique, que vraiment des jugement ayant valeur peuvent seulement venir de l'accord de beaucoup.[]
Avec cela, la vie sociale d'ensemble s'articule en trois domaines différents les uns des autres. Sur le sol de la vie de l'esprit, l'individu a à parler, sur le sol de la vie de droit démocratique, tous les humains ont à parler, parce que là il s'agit du rapport d'humain à humain à partir de la pure entité humaine, là-dessus chaque humain peut s'extérioriser, et sur le domaine de la vie de l'économie est possible, ni le jugement de l'individualité, ni le jugement qui coule ensemble des jugements dépourvus de différence de tous les humains. Sur ce domaine il s'agit de ce que l'individu porte connaissance des choses et expérience sur son domaine dans une totalité, mais qu'alors un jugement collectif peut apparaître de manière correcte à partir d'unions. Cela peut seulement apparaître quand les jugements justifiés des individus peuvent s'affûter. Mais à cause de cela les unions doivent être formés ainsi qu'en elles conflue ce qui peut s'aiguiser et alors est en situation de donner un jugement d'ensemble. Ainsi la vie sociale d'ensemble, se divise en ces trois domaines. Ce n'est pas une quelque idée utopique qui nous dit cela, mais la contemplation conforme à la réalité de la vie.

[Heute] muß das soziale Leben [...] in seinen Fundamenten betrachtet werden, nicht an den Oberflächenerscheinungen. Und da wird man auf die einzelnen Zweige, die in unserem sozialen Leben enthalten sind, geführt.
Einer dieser sozialen Zweige ist das geistige Leben der Menschheit. Dieses geistige Leben der Menschheit - wir können es selbstverständlich nicht abgesondert betrachten von dem übrigen sozialen Leben - hat seine eigenen Bedingungen. Diese sind an die menschlichen Individualitäten gebunden. Das geistige Leben gedeiht auf dem Untergrund der menschlichen Wesenheiten eines Zeitalters. Und davon hängt dann das ganze übrige soziale Leben ab. Man denke sich nur, wie vieles sich auf manchen sozialen Gebieten einfach dadurch verändert hat, daß von dem oder jenem diese oder jene Erfindung oder Entdeckung gemacht worden ist. Dann aber, wenn man fragt: Wie ist es zu dieser Erfindung oder Entdeckung gekommen, dann muß man auf den Grund der Menschenseelen hinsehen: wie die Menschenseelen durch einen gewissen Werdegang hindurchgegangen sind, wie sie dazu gebracht worden sind, ich möchte sagen, in ihren stillen Kämmerlein irgend etwas zu finden, was dann ganze breite Gebiete des sozialen Lebens umgestaltet hat. Man frage sich nur einmal so, daß das Urteil eine soziale Bedeutung gewinnt: Was hat es für eine Bedeutung für das ganze soziale Leben, daß die Differential- und Integralrechnung von Leibniz gefunden worden ist? Man versuche einmal, von diesem Gesichtspunkt [] aus den Einfluß des geistigen Lebens auf das soziale Leben wirklichkeitsgemäß zu betrachten, und man wird, weil dieses geistige Leben seine eigenen Bedingungen hat, darauf kommen, daß in diesem geistigen Leben ein besonders gearteter Zweig des allgemeinen sozialen Lebens gegeben ist.
Und wenn man fragt, welches diese besondere Artung ist, so muß man sagen: Alles, was im geistigen Leben der Menschheit wirklich gedeihen kann, muß aus der menschlichen innersten produktiven Kraft hervorgehen. Und man wird am günstigsten finden müssen für das gesamte soziale Leben, was sich in diesem Geistesleben unbehindert aus dem entwickeln kann, was auf dem Grund der menschlichen Seele ist.
Dann aber stehen wir unter einem anderen Impuls, der immer mehr und mehr in den letzten Jahrzehnten hervorgetreten ist: unter dem Impuls, der sich dann hineinergossen hat in den Glauben an die Allmacht des Staatslebens, daß die zivilisierte Menschheit aus den Untergründen ihres Wesens heraus immer demokratischer und demokratischer geworden ist. Das heißt, daß Aspirationen in den breiten Massen der Menschheit vorhanden sind: Jeder Mensch müsse mitreden, wenn es sich darum handelt, menschliche Einrichtungen zu treffen. Dieser demokratische Zug kann einem sympathisch oder unsympathisch sein, darauf kommt es zunächst nicht an. Darauf kommt es an, daß er sich als eine reale Kraft im geschichtlichen Leben der neueren Menschheit ergeben hat. Aber gerade wenn man auf das, was sich als solcher demokratischer Zug ergeben hat, hinschaut, dann kommt einem bei einem wirklichkeitsgemäßen Denken ganz besonders in den Sinn, wie aus dem inneren Drängen, aus dem geistigen Leben Mitteleuropas heraus bei [] den edelsten Geistern sich Ideen gerade über das staatliche Zusammenleben der Menschen entwickelt haben.
Ich will nicht sagen, daß man heute noch einen besonderen Wert zu legen hat auf das, was einer der edelsten deutschen Menschen als seinen « geschlossenen Handelsstaat » hingestellt hat. Auf den Inhalt wird man weniger Rücksicht nehmen müssen als auf das edle Wollen Fichtes. Aber ich möchte darauf hinweisen, daß in einer sehr populären Form um die Wende des 18. zum 19. Jahrhundert aufgetreten ist, was man das Streben nach Ideen eines Naturrechts nennen kann. Dazumal haben sich sehr bedeutende und edle Geister damit beschäftigt, die Frage zu beantworten: Wie steht Mensch zu Mensch? Was ist überhaupt die innerste Wesenheit des Menschen in sozialer Beziehung? Und sie glaubten, wenn sie den Menschen recht verstehen, auch finden zu können, was für den Menschen rechtens ist. Das Vernunftrecht, das Naturrecht haben sie das genannt. Sie glaubten, aus der Vernunft heraus finden zu können, welches die besten Rechtsinstitutionen sind, unter denen die Menschen am besten gedeihen können. Sie brauchen nur Rottecks Werk zu betrachten, um zu sehen, wie in der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts noch bei vielen die Idee des Naturrechts regsam war.
Dem hat sich aber im Laufe der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts in Europa die historische Rechtsschule gegenübergestellt. Diese war davon beseelt, daß man nicht aus der Vernunft herausspinnen könne, was rechtens ist unter den Menschen.
Aber man bemerkte in dieser historischen Rechtsschule nicht, was es ist, das alles Ausdenken eines Vernunftrechts unfruchtbar macht; man bemerkte nicht, daß unter dem Einfluß des intellektuellen Zeitalters eine [] gewisse Unfruchtbarkeit in das Geistesleben der Menschheit gekommen war. Und so sagten sich die Gegner des Naturrechts: die Menschen seien nicht dazu berufen, aus ihrer Seele heraus etwas von dem zu finden, was rechtens ist, deshalb müsse man das Recht historisch studieren; man müsse darauf hinschauen, wie sich die Menschen geschichtlich entwickelt haben, wie aus ihren Gewohnheiten, aus ihren instinktiven gegenseitigen Verhältnissen sich Rechtszustände ergeben haben.
Man muß das Recht historisch studieren! Gegen solches Studium hat sich dann der freie Geist Nietzsches gewendet in seiner Schrift « Vom Nutzen und Nachteil der Historie für das Leben ». Er meinte, wenn man immer nur hinblicke auf das, was historisch in der Menschheit gelebt hat, dann könne man nicht zu einer Produktivität und zu tragfähigen Ideen für die Gegenwart kommen; was im Menschen an elementaren Kräften lebt, müsse sich gegen den historischen Sinn aufbäumen, um aus diesen Kräften heraus zu einer Konstitution sozialer Zusammenhänge zu kommen.
Unter den führenden Persönlichkeiten war gerade im 19. Jahrhundert, in der höchsten Blüte des Intellektualismus, ein Streit über das heraufgekommen, was eigentlich die Grundlagen des Rechts sind. Und damit war auch der Streit über die Grundlagen des Staates gegeben. Wenigstens in der damaligen Zeit leugnete man das gar nicht. Denn der Staat ist im Grunde genommen bloß die Endsummierung dessen, was sich an einzelnen Institutionen ergibt, in denen die Rechtskräfte leben. Und so war eigentlich mit der Tatsache, daß man den Sinn für Auffindung von Rechtsgrundlagen verloren hatte, gegeben, daß man auch über die eigentliche Wesenheit des Staates nicht mehr mit sich ins klare kommen [] konnte. Daher sehen wir, nicht etwa nur in den Theorien, sondern auch im praktischen Leben, wie das Leben des Staates im Verlaufe des 19. Jahrhunderts für unzählige Menschen, auch der breitesten Masse, ein Problem geworden ist, das gelöst werden sollte.

 


Das ging aber doch mehr, ich möchte sagen, in den oberen, bewußten Partien der Menschheitszivilisation vor sich. In den Untergründen bohrte das, was ich als das Heraufkommen des demokratischen Sinnes charakterisiert habe. Dieses Heraufkommen des demokratischen Sinnes führt uns, wenn es richtig verstanden wird, dahin, die Frage nach dem Wesen des Rechts viel gründlicher, viel wirklichkeitsgemäßer aufzufassen, als sie vielfach heute aufgefaßt wird. Es gibt heute viele Menschen, die es als eine Selbstverständlichkeit betrachten, daß man irgendwie aus dem einzelnen Menschen heraus auf das kommen könne, was eigentlich auf diesem oder jenem Gebiete das Recht ist. Allerdings, neuere Rechtsgelehrte verlieren mit einem solchen Streben schon den Boden; und sie finden dann, daß sie, wenn sie in dieser Weise philosophieren oder auch glauben, praktisch nachzudenken über das Leben, dann für das Recht den Inhalt verlieren, daß das Recht ihnen etwas Formales wird. Und dann sagen sie: Das, was bloß formal ist, muß einen Inhalt bekommen, in das muß sich das Wirtschaftliche als Inhalt hineinergießen.
So ist auf der einen Seite ein deutliches Gefühl vorhanden, wie ohnmächtig man ist, wenn man aus sich heraus zum Rechtsbegriff, zum Rechtsempfinden kommen will; auf der anderen Seite sucht man dennoch immer wieder und wiederum aus dem Menschen heraus das Wesen des Rechts. Der demokratische Sinn aber bäumt sich gerade gegen dieses Suchen auf. Denn, was sagt er? []
Er sagt: Es gibt überhaupt nicht eine allgemeine abstrakte Festsetzung des Rechts, sondern es gibt nur die Möglichkeit, daß sich Menschen, die in irgendeiner sozialen Gemeinschaft stehen, miteinander verständigen, daß sie sich gewissermaßen gegenseitig sagen: Das willst du von mir, das will ich von dir - und daß sie dann übereinkommen darüber, was sich dadurch für sie für Verhältnisse ergeben. Dann ergibt sich das Recht rein aus der Wirklichkeit dessen heraus, was Menschen gegenseitig von sich wollen, so daß es eigentlich ein Vernunftrecht gar nicht geben kann, daß auch alles, was als « historisches Recht » zustande gekommen ist, noch immer zustande kommen kann, wenn man nur den richtigen Boden dafür sucht, und daß die Menschen auf diesem Boden in ein solches Verhältnis kommen können, daß sie aus gegenseitiger Verständigung wirklichkeitsgemäß das Recht erst hervorbringen. « Ich will mitreden können, wenn das Recht entsteht!», das ist das, was der demokratische Sinn sagt. Und derjenige, der dann etwa theoretisch über das Recht Bücher schreiben will, der kann sich nicht aus den Fingern saugen, was das Recht ist, sondern der hat einfach hinzuschauen auf das, was unter Menschen als Recht entsteht, und hat es mehr oder weniger zu registrieren. Wir sehen auch in der Naturwissenschaft nicht so in die Tatsachenwelt hinein, daß wir aus unserem Kopf heraus die Naturgesetze formen, sondern wir lassen die Dinge zu uns reden und bilden danach die Naturgesetze. Wir nehmen an: das, was wir in die Naturgesetze hineinfassen wollen, sei bereits geschaffen; das aber, was im Rechtsleben vorhanden ist, das werde unter den Menschen geschaffen. Da ist das Leben auf einem anderen Niveau. Da steht der Mensch im Gebiete des Schaffens, und zwar als soziales Wesen, neben den anderen Menschen, [] damit ein Leben, das den Entwickelungssinn der Menschheit in die soziale Ordnung hineingießen will, zustande komme. Das ist eben der demokratische Sinn.
Das dritte, das sich heute hinstellt vor den Menschen und nach sozialen Neugestaltungen ruft, das sind die komplizierten wirtschaftlichen Verhältnisse, die heraufgekommen sind in der neueren Zeit, die ich nicht zu schildern brauche, weil sie sachgemäß von vielen Seiten geschildert werden. Man kann nun sagen: Diese wirtschaftlichen Verhältnisse sind durchaus so, daß sie wiederum aus anderen Bedingungen hervorgehen als die beiden anderen Gebiete des sozialen Organismus, als das Geistesleben - da muß alles, was fruchtbar werden kann in der sozialen Ordnung, aus der einzelnen menschlichen Individualität hervorgehen, nur das Schaffen des Einzelnen kann da den rechten Beitrag geben zur gesamten sozialen Ordnung - und als das Rechtsleben, auf dessen Gebiet es sich nur darum handeln kann, daß das Recht und damit auch das staatliche Wesen hervorgeht aus der Verständigung der Menschen. Beide Bedingungen, die eine, wie sie für das Geistesleben, die andere, wie sie für das staatlich-rechtliche Leben gilt, sind nicht da im wirtschaftlichen Leben.
Im wirtschaftlichen Leben ist es nicht so, daß das Urteil über das, was geschehen könne, aus einem einzelnen hervorspringen kann. Wir haben gerade im Laufe des 19. Jahrhunderts, wo unter der Menschheit der Intellektualismus so zur Blüte gekommen ist, sehen können, wie einzelne sehr bedeutende Menschen - ich sage das nicht aus Ironie heraus, sondern um die Dinge wahrheitsgemäß zu charakterisieren -, die auf den verschiedenen Gebieten stehen, über das eine und andere ihre Meinungen geäußert haben, Leute, die gut darinnenstanden im wirtschaftlichen Leben, [] denen man auch zutrauen konnte, daß sie ein Urteil hatten. Wenn sie sich dann über irgend etwas, was über ihr Gebiet hinausging, was auf die Gesetzgebung Einfluß gewann, äußern sollten, dann konnte man oftmals sagen: Ja, das, was dieser oder jener gesagt hat, zum Beispiel über den praktischen Einfluß der Goldwährung, ist bedeutend und gescheit -, man staunt sogar, wenn man verfolgt, was sich abgespielt hat in den verschiedenen wirtschaftlichen Verbänden in der Zeit, als in verschiedenen Staaten der Übergang zu dieser Goldwährung gemacht worden ist, über die Summe von Gescheitheit, die da in die Welt gebracht worden ist; wenn man aber weiterstudiert, wie sich dann die Dinge entwickelt haben, die vorausgesagt worden sind, dann sieht man: da hat dieser oder jener sehr bedeutende Mensch zum Beispiel gesagt, unter dem Einfluß der Goldwährung würden die Zollschranken verschwinden. Das Gegenteil davon ist eingetreten!
Und man muß sagen: Auf dem Gebiete des wirtschaftlichen Lebens ist es so, daß einem Gescheitheit, die einem sehr viel helfen kann auf dem Gebiete des Geisteslebens, eigentlich nicht immer ein sicherer Führer sein kann. Man kommt allmählich darauf, sich zu sagen: In bezug auf das Wirtschaftsleben kann überhaupt die einzelne Individualität keine maßgebenden Urteile fällen. Da können Urteile nur zustande kommen gewissermaßen als Kollektivurteile, indem sie sich ergeben durch das Zusammenwirken vieler, die in den verschiedensten Gebieten des Lebens drinnenstehen. Das darf wiederum nicht bloße theoretische Weisheit sein, sondern muß lebenspraktische Lebensweisheit werden, daß wirklich Geltung habende Urteile nur aus dem Zusammenklang von vielen hervorgehen können. []
Damit gliedert sich das gesamte soziale Leben in drei voneinander verschiedene Gebiete. Auf dem Boden des Geisteslebens hat der Einzelne zu sprechen, auf dem Boden des demokratischen Rechtslebens haben alle Menschen zu sprechen, weil es da auf das Verhältnis von Mensch zu Mensch aus der rein menschlichen Wesenheit heraus ankommt, darüber kann sich jeder Mensch äußern, und auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens ist weder das Urteil der Individualität noch das Urteil, das zusammenfließt aus den unterschiedslosen Urteilen aller Menschen, möglich. Auf diesem Gebiete handelt es sich darum, daß der Einzelne in eine Ganzheit Sachkenntnis und Erfahrung auf seinem Gebiete hineinträgt, daß aber dann aus Verbänden heraus ein Kollektivurteil in der richtigen Weise entstehen kann. Das kann nur entstehen, wenn die berechtigten Urteile der einzelnen sich abschleifen können. Darum aber müssen die Verbände so gestaltet sein, daß in ihnen zusammenfließt, was sich abschleifen kann und dann in der Lage ist, ein Gesamturteil zu geben. So zerfällt das gesamte soziale Leben in diese drei Gebiete. Nicht irgendeine utopistische Idee sagt uns das, sondern die wirklichkeitsgemäße Betrachtung des Lebens.