Collection/Sammlung:
in
083-
ANTHROPOSOPHIE ET
SOCIOLOGIE.
ANTHROPOSOPHIE
UND SOZIOLOGIE.
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LES POINTS-GERMES DE
LA QUESTION SOCIALE
Vienne, 11 juin 1922
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DIE
KERNPUNKTE DER SOZIALEN
FRAGE, Wien, 11. Juni
1922
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes GA 083 278-313 (1981)
11/06/1922 |
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Traducteur:
FG v.02 10/11/2019 |
Editeur: SITE |
Très très chers
présents !
Alors qu'il y a trois ans environ,
sur la demande d'une série d'amis,
qui étaient autrefois sous
l'impression, dans la vie sociale,
des événements d’après la fin de la
grande guerre mondiale ayant
précédée, j'ai publié mes
« Points germinatifs de la
question sociale », alors se
présenta à moi, aimerais-je dire,
comme immédiate expérience, que
cette publication fut au fond mal
comprise de tous côtés, et
d'ailleurs tout de suite pour la
raison, qu'on la classa tout d’abord
dans ces écrits qui essayent de
décrire d'une manière plus ou moins
utopique dans des institutions
extérieures , ce que leurs
concepteurs éprouvaient comme une
sorte de médicament contre les
condition sociales chaotiques se
présentant, du fait du déroulement
de la récente évolution de
l'humanité. Mon écrit était dans une
certaine mesure pas pensé comme un
appel à penser à toute sorte
d'institutions mais un appel à
l'immédiate nature humaine.
Que cela ne pouvait être autrement à
partir de fondements de science de
l’esprit ressort de l'attitude de
toutes les conférences tenues
jusqu'alors.
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Meine
sehr verehrten Anwesenden!
Als ich vor drei Jahren etwa auf
Verlangen einer Reihe von Freunden,
die damals unter dem Eindruck der
Ereignisse im sozialen Leben nach der
vorläufigen Beendigung des großen
Weltkriegs standen, meine «Kernpunkte
der sozialen Frage» veröffentlicht
hatte, da ergab sich für mich,
ichmöchte sagen, als unmittelbares
Erlebnis, daß diese Veröffentlichung
im Grunde mißverstanden worden ist auf
allen Seiten, und zwar gerade aus dem
Grunde, weil man sie zunächst
einreihte in diejenigen Schriften,
welche in einer mehr oder weniger
utopistischen Weise in äußerlichen
Einrichtungen versuchten darzustellen,
was ihre Verfasser als eine Art
Heilmittel gegen die auftretenden
sozialen chaotischen Zustände
empfanden, die sich im Verlauf der
neueren Menschheitsentwickelung
er-geben haben. Meine Schrift war
gewissermaßen als ein Appell nicht an
das Denken über allerlei
Einrichtungen, sondern als ein Appell
an die unmittelbare Menschennatur
gemeint. Daß das aus
geisteswissenschaftlichen Untergründen
heraus nicht anders sein konnte, wird
ja aus der ganzen Haltung der bisher
gehaltenen Vorträge hervorgehen. |
Ainsi a-t-on pris
notamment de manière multiple comme le
principal ce que je n'ai donner qu'a
titre d’illustration. Je devais, en ce
que j'essayais de présenter, comment
l'humanité pouvait arriver à un
penser, sentir et aussi vouloir
social, en illustrant par exemple,
comment la circulation de capital
pouvait être transformée de manière
plausible, de manière à ce qu'elle ne
soit pas éprouvée par beaucoup
d'humains comme quelque chose de
pressant, comme c'est le cas dans le
présent de manière multiple. Je devais
dire une chose ou l'autre sur la
formation de prix, sur la valeur du
travail et du genre. Mais tout cela
seulement comme illustration. Car qui,
si j'ai la permission maintenant de me
servir de l'expression, veut s'ingérer
dans la vie humaine, il revient aussi,
d'épier au préalable cette vie
humaine, pour à partir d'elle trouver
de manière humaine des sortes de biais
pour les égarements, et notamment pas
en vantant certains gabarits idéels,
qui devraient alors être développés
dans différents domaines de la vie. |
So
hat man namentlich vielfach dasjenige,
was icheigentlich nur zur Illustration
der Hauptsache gegeben habe, für die
Hauptsache selbst genommen. Ich mußte,
[278] indem ich versuchte
darzustellen, wie die Menschheit
zueinem sozialen Denken, Fühlen und
auch Wollen kom-men könne, dies zum
Beispiel daran illustrieren,
wiemöglicherweise die
Kapitalzirkulation so
umgewandeltwerden könnte, daß sie von
vielen Menschen nicht in derWeise
drückend empfunden werde, wie das in
der Ge-genwart vielfach der Fall ist.
Ich mußte das eine oder dasandere über
Preisbildung, über den Wert der Arbeit
unddergleichen sagen. Aber das alles
nur eigentlich zur Illustration. Denn
wer, wenn ich mich jetzt des Ausdrucks
bedienen darf, hineingreifen will ins
volle Menschenleben, dem kommt es auch
darauf an, dieses Menschenleben
zunächst zu belauschen, um aus ihm
heraus auf menschliche Art Auswege für
Verirrungen zu finden, und zwar nicht
durch Anpreisen gewisser
Ideenschablonen, die dann auf den
verschiedensten Gebieten des Lebens
ausgeführt werden sollen.
|
Avant toutes choses se
donne pour celui, qui a laisser agir
sur lui la vie sociale européenne ces
trente à quarante dernières années non
pas avec telle ou telle opinion
préconçue mais avec un sens non
prévenu, ce qui donc en fait à
aujourd'hui à se passer socialement,
est déjà déterminé dans la volonté
inconsciente de l'humanité européenne.
On peut partout trouver les tendances
inconsciente vers quoi que ce soit.
Elles vivent déjà dans les âmes
humaines, et on a seulement besoin de
leur prêter expression par des mots.
|
Vor
allen Dingen ergibt sich für den, der
das soziale Leben Europas nicht mit
dieser oder jener vorgefaßten Meinung,
sondern mit unbefangenem Sinn in den
letzten dreißig bis vierzig Jahren auf
sich hat wirken lassen, daß eigentlich
dasjenige, was heute sozial zu
geschehen hat, bereits vorgezeichnet
ist in dem unbewußten Wollen gerade
der europäischen Menschheit. Überall
kann man die unbewußten Tendenzen nach
irgend etwas finden. Sie leben schon
in den Menschenseelen, und man braucht
ihnen durch Worte nur Ausdruck zu
verleihen.
|
C'est cela, ce qui me
fit me décider de céder à la pression
d'amis et d'écrire ce livre. Là était
l'occasion, qu'a partir du sens de
réalité, que la science de l’esprit -
cela peut être exprimé de manière
modeste – inculque aux humains, que
j'ai essayé, d'observer, ce qui, dans
toutes les classes et états sociaux
s'est passé sous la surface des
phénomènes et des institutions
extérieurs dans les dernières
décennies en Europe. Et
je ne voulais en fait pas dire : ceci
ou cela je le trouve juste, mais je
voulais dire : ceci ou cela sera voulu
à partir de l'inconscient caché, et il
est nécessaire, que l'on devienne
simplement conscient de ce après quoi
l'humanité se presse/tend en fait. Et
tout de suite là dedans est à chercher
la raison pour beaucoup de nos
dysfonctionnements sociaux,
qu'aujourd'hui cette pression
inconsciente se tient dans une
certaine contradiction avec ce que
l'humanité a pensé de manière
intellectuelle et a introduit dans les
institutions, de telle sorte qu’en
fait nos institution contredisent ce
qui sera voulu dans les profondeurs
des cœurs humains
aujourd'hui. |
Das
ist es, was mich veranlaßte, dem
Drängen von Freunden nachzugeben und
dieses Buch zu schreiben. Das war die
Veranlassung, daß ich aus dem
Wirklich-keitssinn, den die
Geisteswissenschaft - in
bescheidenerWeise darf das ausgedrückt
werden - dem Menschen an-erzieht,
versucht habe, das zu beobachten, was
in allen [279] sozialen Klassen und
Ständen unter der Oberfläche der
äußeren Erscheinungen und
Einrichtungen in den letzten
Jahrzehnten in Europa vorgegangen ist.
Und ich wollte eigentlich nicht sagen:
Das oder jenes finde ichrichtig;
sondern ich wollte sagen: Das oder
jenes wird aus dem verborgenen
Unbewußten heraus gewollt, und es ist
notwendig, daß man sich einfach bewußt
werde desjenigen, wonach die
Menschheit eigentlich drängt.
Undgerade darinnen ist der Grund für
viele unserer sozialen Mißstände zu
suchen, daß heute dieses unbewußte
Drängen in gewissem Widerspruch steht
zu dem, was die Menschheit in
intellektualistischer Weise ausgedacht
und in die Einrichtungen
hineingetragen hat, so daß eigentlich
unsere Einrichtungen dem
widersprechen, was in den Tiefen der
Menschenherzen heute gewollt wird.
|
Et encore à partir
d'une autre raison, je ne crois pas
qu'aujourd'hui il y ait absolument une
valeur particulière à simplement
instaurer, n’importe comment de
manière utopique, l'une ou l'autre
institution. Au sein de l'évolution
historique humaine dans le monde
civilisé, nous sommes donc entré dans
le stade, que, quand est aussi encore
dit quelque chose d'aussi intelligent
sur ce qui devrait se passer parmi et
entre les humains, cela ne peut en
fait avoir aucune signification, quand
les humains ne le prennent pas en
considération, quand ce n'est pas
quelque chose à quoi les humain se
pressent/se frayent eux même,
toutefois la plupart du temps
justement de façon inconsciente. |
Und
noch aus einem anderen Grunde glaube
ich nicht, daß es heute überhaupt
einen besonderen Wert hat, irgendwie
in utopistischer Weise die eine
oderandere Einrichtung einfach
hinzustellen. Wir sind innerhalb der
geschichtlichen
Menschheitsentwickelung in der
zivilisierten Welt doch in das Stadium
eingetreten, daß, wenn auch noch so
Gescheites gesagt wird über das, was
unter und zwischen Menschen geschehen
soll, dies eigentlich gar keine
Bedeutung haben kann, wenn die
Menschen es nicht annehmen, wenn es
nicht etwas ist, wozu die Menschen
selber sich hindrängen, allerdings
zumeist eben in unbewußter Art. |
Ainsi je crois,
qu'aujourd'hui, quand on veut
absolument penser sur de telles
choses, doit être compté avec le sens
démocratique qui est monté dans
l’évolution historique de l'humanité,
notamment le sens démocratique, comme
il vit aujourd'hui sur le fondement
des âmes des humains, avec ce sens
démocratique, qui a en fait seulement
de la valeur dans les rapports
sociaux, quand il vise, non pas à dire
des opinions démocratiques, mais
d'amener les humains à pouvoir
exprimer leurs opinions, faire valoir
leurs opinions. Ainsi était pour moi
la chose principale, de répondre à la
question : sous quelles
conditions/rapports les humains
sont-ils en situation d'amener
vraiment leur opinion sociale, leur
volonté sociale à l’expression? |
So
glaube ich, daß heute, wenn man über
solche Dinge überhaupt denken will,
mit dem in der geschichtlichen
Entwickelung der Menschheit
heraufgekommenen demokratischen Sinn
gerechnet werden muß, namentlich dem
demokratischen Sinn, wie er auf dem
Grund der Seelen der Menschen heute
lebt, mit diesem demokratischen [280]
Sinn, daß eigentlich in sozialer
Beziehung etwas nur Wert hat, wenn es
darauf abzielt, nicht demokratische
Meinungen zu sagen, sondern die
Menschen dazu zu bringen, ihre
Meinungen aussprechen zu können,
geltend machen zu können. So war für
mich die Hauptsache, die Frage zu
beantworten: Unter welchen
Verhältnissen sind die Menschen in der
Lage, ihre sozialen Meinungen, ihren
sozialen Willen wirklich zum Ausdruck
zu bringen? |
Nous devons nous dire,
si nous contemplons le monde autour de
nous en rapport avec la vie sociale :
oui, on peut savoir beaucoup de ce que
devrait être une chose ou l'autre;
mais tout ce qui est là comme
obstacles, ainsi que ce que nous
pouvons tout à fait bien savoir, que
nous voulons très bien faire valoir,
ne peut pas vraiment devenir réalité.
Là sont les différences d'états et de
classes elles mêmes et sont des
clivages entre les classes d’humains,
clivages, qui ne sont pas à surmonter
simplement parce qu'on à une opinion
sur comment ils devraient être
surmontés, mais des clivages, qui se
donnent justement parce que, j'y ai
attaché une si grande valeur hier, la
volonté, qui est le réel centre de la
nature de l’humain, est engagée par la
façon et la manière, dont on s'est
adapté à un état, à une classe ou un
quelconque autre contexte/pendant
social.
-
Et à nouveau, lorsque l'on regarde
vers quelque chose, qui s'est placé
comme de tels obstacles, en nos temps
récent, sous nos conditions
économiques compliquées, toujours de
plus en plus à côté des préjugés
d'états/de statut, des ressentis de
statut, des impulsions volontaires de
statut, alors on trouve ceux-ci/les
trouve dans les institutions
économiques elles mêmes. Nous sommes
nés dans certaines institutions
économiques et ne pouvons pas sortir
de celles ci.
- Et une troisième sorte d’obstacle
est là pour l’humain œuvrant
véritablement ensemble socialement :
que ceux, qui seraient peut être
justement, comme personnalités
dirigeantes, en situation d'exercer
l'influence profonde de laquelle j'ai
justement parlé, ont d'autres
barrières, les barrières notamment,
qui se présentent à partir de certains
enseignements dogmatiques sur la vie,
et certains ressentir dogmatiques sur
la vie.
Quand beaucoup
d'humains ne peuvent passer
par-dessus les barrières
économiques, les barrières de
classes et de statut, ainsi beaucoup
n'arrivent pas à passer par dessus
leur barrière de concepts et
d'idées. Tout cela est, aimerais-je
dire, déjà devenu abondamment un
contenu de vie, qui alors, dans ses
effets se présente de diverses
manières comme un chaos.
|
Wir
müssen, wenn wir die Welt um uns herum
in bezug auf das soziale Leben
betrachten, uns sagen: Ja, wissen
könnte man schon vieles von dem, wie
das eine oder das andere anders sein
sollte; aber was alles ist da an
Hemmnissen, so daß das, was wir ganz
gut wissen können, was wir ganz gut
geltend machen wollen, nicht
Wirklichkeit werden kann. Da sind die
Standes- undKlassenunterschiede selber
und sind Klüfte zwischen den Klassen
der Menschen, Klüfte, die nicht
einfach dadurch zu überbrücken sind,
daß man eine Meinung darüber hat, wie
sie überbrückt werden sollen, sondern
Klüfte, die sich dadurch ergeben, daß
eben, ich habe gestern so großen Wert
darauf gelegt, der Wille, der das eigentliche Zentrum der Menschennatur
ist, engagiert ist durch die Art und
Weise, wie man sich in den Stand, in
die Klasse oder in irgendeinen anderen
sozialen Zusammen-hang hineingelebt
hat. - Und wiederum, wenn man auf
etwas sieht, was sich in unserer
neueren Zeit unter den komplizierten
wirtschaftlichen Verhältnissen immer
mehr und mehr neben die
Standesvorurteile, die
Standesempfindungen, die
Standeswillensimpulse als solche
Hemmnisse hingestellt hat, so findet
man diese in den wirtschaftlichen
Einrichtungen selber. Wir werden in
ge-wisse wirtschaftliche Einrichtungen
hineingeboren und [281] können aus
diesen nicht heraus. - Und eine dritte
ArtHemmnisse für das wirkliche soziale
Zusammenwirkender Menschen ist da: daß
diejenigen, die vielleicht gerade als
führende Persönlichkeiten in der Lage
wären, jenen tiefen Einfluß auszuüben,
von dem ich eben gesprochen habe,
andere Schranken haben, die Schranken
nämlich, die sich ergeben aus gewissen
dogmatischen Lehren über das Leben,
aus gewissen dogmatischen Empfindungen
über das Leben. Wenn viele Menschen
über die wirtschaftlichen Schranken,
über die Klassen- und Standesschranken
nicht hinaus können, so können viele
nichtüber ihre Begriffs- und
Ideenschranken hinaus. Das alles ist,
möchte ich sagen, schon reichlich
Lebensinhalt geworden, der sich dann
in seinem Ergebnis vielfach als Chaos
darstellt. |
Mais quand on tente
maintenant d’être au clair sur tout ce
qui, à travers ces obstacles et
clivages, s'est montré dans les
soubassements inconscients des âmes,
alors on est rendu attentif à ce qu'en
fait les points germinatifs/noyaux de
la question sociale reposent tout à
fait ailleurs que là où on les cherche
d'habitude. Ils reposent
en ce que dans les temps récents de
l'évolution de l'humanité,
simultanément à la montée de la
technique rendant la vie si compliquée
dans le monde civilisé, est montée en
même temps la croyance en la toute
puissance de l'État unitaire. Et cette
croyance à la toute puissance de
l'État unitaire est devenue toujours
forte et plus forte au cours du 19ème
siècle. Elle est devenue si forte et
solide, que même sous les maints
jugements ébranlants/bouleversants que
se sont formé de grandes masses
humaines sur l'organisation sociale,
elle n'a pas été ébranlée. |
Aber
wenn man nun versucht, über alles, was
sich durch diese Hemmnisse und Klüfte
hindurch in den unbewußten
Untergründen der Seelen in den letzten
Jahr-zehnten gezeigt hat, klar zu
werden, dann wird man dar-auf
hingewiesen, daß eigentlich die
Kernpunkte der sozialen Frage ganz
woanders liegen, als wo man sie
gewöhnlich sucht. Sie liegen darinnen,
daß in der neueren Zeit der
Menschheitsentwickelung gleichzeitig
mit dem Heraufkommen der das Leben so
kompliziert machen-den Technik in der
zivilisierten Welt zugleich der Glaube
an die Allmacht des Einheitsstaates
heraufgekommen ist. Und immer stärker
und stärker ist dieser Glaube an die
Allmacht des Einheitsstaates im Laufe
des 19. Jahrhunderts geworden. So
stark und fest ist er geworden, daß er
selbst unter den mancherlei
erschütternden Urteilen, die sich
große Menschenmassen über die soziale
Organisation gebildet haben, nicht
erschüttert worden ist.[282] |
Et avec ce qui vient
ainsi sur les humains comme croyance
dogmatique, se lie alors quelque chose
d'autre. Avec cette croyance, on veut
maintenir que dans ce sur quoi on
oriente/tourne les croyances,
reposerait une sorte de panacée, ainsi
qu'alors on pourrait être en situation
de dire quel est le meilleur État;
qu'alors aussi déjà, je ne veux pas
dire, on peut tenter de faire
apparaître le paradis comme par magie,
mais pense quand même, qu'on
atteindrait les meilleurs institutions
pensables. |
Und
mit dem, was als dogmatischer Glaube
so über die Menschen kommt, verbindet
sich dann etwas anderes. Mit diesem
Glauben will man daran festhalten, daß
in demjenigen, auf das man den Glauben
wendet, eine Art Allheilmittel liege,
so daß man dann in der Lage sein
könne, zu sagen, welches der beste
Staat ist; daß man dann auch schon,
ich will nicht sagen, das Paradies
herauf zu zaubern versuchen kann, daß
man aber doch meint, man treffe die
denkbar besten Einrichtungen. |
Mais en cela nous
avons perdu une chose, qui, avant tout, s’impose, à qui
regarde la vie selon sa réalité ainsi
qu’elle a été regardée ces derniers
jours ici. Qui, tout de suite parce
qu'il est rendu attentif à former ses
idées pour la vie spirituelle,
s'approprie un véritable sens pour la
réalité, celui là vient notamment sur
ce que les meilleures institutions,
que l'on peut imaginer/échafauder pour
une époque quelconque, peuvent
justement seulement maintenir
leur qualité au plus pour cette époque,
mais que ça a, avec ce qui est là dans
l'organisation sociale, une prémisse similaire,comme par exemple
avec l'organisme naturel de l'humain.
|
Dadurch
aber ist uns eines verlorengegangen,
das sich vor allem dem aufdrängt, der
das Leben seiner Wirklichkeit nach so
betrachtet, wie es in den letzten
Tagen hierbetrachtet worden ist. Wer
sich gerade dadurch, daß er darauf
angewiesen ist, seine Ideen für die
geistige Welt auszubilden, einen
rechten Sinn für die Wirklichkeit
aneignet, der kommt nämlich darauf,
daß die besten Einrichtungen, die man
für irgendein Zeitalter ersinnen kann,
nur eben höchstens ihre Güte für
dieses Zeitalter behalten können, daß
es aber mit dem, was in der sozialen
Organisation da ist, eine ähnliche
Bewandtnis hat, wie zum Beispiel mit
dem natürlichen Organismus des
Menschen. |
Je ne veux pas pousser
un jeu d'analogie fatal, mais
j’aimerais indiquer comme illustration
ce qui justement, à partir de
l'organisme humain, peut aussi être
saisi dans l'organisme social : nous
ne pouvons jamais dire, que
l'organisme humain mais aussi animal
et végétal puissent n'être que dans un
développement ascendant. Si ce qui est
organique devait prospérer, si cela
doit pousser ses forces hors de soi,
alors cela doit pouvoir devenir vieux,
alors cela doit aussi pouvoir dépérir.
Qui étudie plus précisément
l'organisme humain, trouve que ce
mourir/dépérir est disponible en lui à
chaque instant. Éternellement sont
disponibles les forces ascendantes,
jaillissantes, bourgeonnantes,
fructifiantes, éternellement aussi les
forces déconstructrices. Et l'humain
est tout de suite très redevable à ces
forces déconstructrices. Oui, celui
qui veut complètement surmonter le
matérialisme, celui là doit tourner
son attention tout de suite sur ces
forces déconstructrices dans
l'organisme humain.
Il doit rechercher partout dans
l'organisme humain, où, dans une
certaine mesure, la matière se délite
sous l'influence de l'organisation. Et
il trouvera alors, que la formation de
la vie spirituelle dans l'humain est
tout de suite liée au délitement de la
matière. Nous ne pouvons comprendre
l'organisation humaine seulement quand
à côté des forces ascendantes,
jaillissantes, bourgeonnantes,
fructifiantes, nous observons le
continuel délitement. |
Ich
will nicht ein fatales Analogiespiel
treiben, aber ich möchte zur
Veranschaulichung auf das hinweisen,
was eben vom menschlichen Organismus
aus auch im sozialen Organismus
begriffen werden kann: Wir können
niemals sagen, daß der menschliche,
übrigens auch der tierische und
pflanzliche Organismus nur in einer
auf-steigenden Entwickelung sein
könne. Soll das, was organisch ist,
gedeihen, soll es seine Kräfte aus
sich heraus treiben, dann muß es alt
werden können, dann muß es auch
absterben können. Wer genauer den
menschlichen Organismus studiert,
findet, daß dieses Absterben in jedem
[283] Augenblicke in ihm vorhanden
ist. Immerfort sind die aufsteigenden,
sprießenden, sprossenden, fruchten-den
Kräfte vorhanden, immer auch sind die
abbauenden Kräfte vorhanden. Und der
Mensch verdankt gerade die-sen
abbauenden Kräften sehr viel. Ja,
derjenige, der den Materialismus
vollständig überwinden will, der muß
sein Augenmerk gerade auf diese
abbauenden Kräfte immenschlichen
Organismus richten. Er muß überall das
aufsuchen im menschlichen Organismus,
wo die Materie gewissermaßen unter dem
Einfluß der Organisation zerfällt. Und
er wird dann finden, daß gerade an den
Zerfall der Materie die Ausbildung des
geistigen Lebens im Menschen gebunden
ist. Wir können die menschliche
Organisation nur begreifen, wenn wir
neben den auf-steigenden, sprießenden,
sprossenden und fruchtenden Kräften
den kontinuierlichen Verfall
beobachten. |
Et si je dis cela
seulement aussi pour l'illustration,
ainsi cela peut il aussi illustrer,
ce que l'observateur non prévenu
doit aussi trouver pour l'organisme
social : l'organisme social ne meurt
certes pas, en cela il se
différencie par exemple de
l'organisme humain, mais il se
modifie, et des forces ascendantes
et descendantes sont conformes à sa
nature. Seul comprend l'organisme
social, celui qui sait : lorsque
l'on fait réalité les meilleures
intentions et établit une chose
quelconque dans un quelconque
domaine de la vie sociale, qui soit
gagné à partir des
conditions/rapports, cela montrera
après quelques temps, parce que les
humains travaillent en son sein avec
leur individualité, des forces de
dépérissement, des forces de déclin.
Ce qui est le bon pour l’année vingt
d'un siècle, cela s'est transformé
ainsi jusqu'à l'année quarante du
même siècle, que cela contient déjà
en soi ses force de déclin.D'autres
choses de ce genre seront parfois
certainement exprimées en
abstractions. Mais, dans l'époque
intellectuelle, on reste à ces
abstractions, aussi lorsque l'on
prétend, penser encore si
pratiquement. Et ainsi nous vivons
aussi que les gens admettent en
général que l'organisme social
contienne des forces de dépérissement,
des forces de déclin, que l'organisme
social doive toujours se transformer,
que les forces de déclin doivent
toujours être agissantes au côté des
forces ascendantes - mais la, où nous
intervenons avec nos intentions, avec
nos volontés dans l'ordre social, là
nous ne le remarquons quand même pas
dans les abstractions admises.
|
Und
wenn ich das auch nur zur
Veranschaulichung sage, so kann es
eben doch veranschaulichen, was der
un-befangene Beobachter auch für den
sozialen Organismus finden muß : Der
soziale Organismus stirbt zwar nicht,
dadurch unterscheidet er sich zum
Beispiel von dem menschlichen
Organismus, aber er wandelt sich,
undaufsteigende und absteigende Kräfte
sind ihm naturgemäß. Nur der begreift
den sozialen Organismus, der weiß :
wenn man die besten Absichten
verwirklicht und irgend etwas auf
irgendeinem Gebiet des sozialen
Lebensherstellt, was aus den
Verhältnissen heraus gewonnen ist,
wird es nach einiger Zeit dadurch, daß
Menschen mit ihren Individualitäten
drinnen arbeiten, Absterbekräfte,
Niedergangskräfte zeigen. Was für das
Jahr zwanzig eines Jahrhunderts das
Richtige ist, das hat sich bis zum
Jahre vierzig desselben Jahrhunderts
so verwandelt, daß es bereits seine
Niedergangskräfte in sich enthält.
Derlei [284] Dinge werden manchmal
gewiß in Abstraktionen ausgesprochen.
Aber man bleibt im
intellektualistischen Zeitalter bei
diesen Abstraktionen, auch wenn man
vermeint, noch so praktisch zu denken.
Und so erleben wir es auch, daß die
Leute zwar im allgemeinen zugeben, es
seien im sozialen Organismus
Absterbekräfte, Niedergangskräfte
enthalten, der soziale Organismus
müsse sich immer umwandeln, die
Niedergangskräfte müßten immer neben
den Aufgangskräften wirksam sein -
aber da, wo wir mit unsern Absichten,
mit unserm Willen in die soziale
Ordnung eingreifen, da bemerken wir
das in der Abstraktion Zugegebene doch
nicht. |
Ainsi pouvait-on voir
dans l'ordre social, qui était avant
la guerre mondiale, que le capitalisme
avait conduit à une certaine
libération pour de larges masses,
quand il était fiché dans un
développement, qui était du genre
ascendant. Les salaires grimpaient,
lorsque le capitalisme était en
développement ascendant pour une
quelconque branche de la vie. Lorsque
l'on vint donc toujours plus loin et
loin, quand le capital pouvait se
manifester toujours plus libre et
librement, alors on pouvait voir que,
de fait, le salaire du travail et les
possibilités d’utilisation du travail
grimpaient toujours de plus en plus.
Mais on n'a pas orienté l'attention de
la même manière sur comment, dans
cette ascension, en même temps,
d'autres facteurs sociaux sont
contenus, qui vont parallèlement et
doivent œuvrer à ce que des forces de
déclin se font valoir, que par
exemple, par salaires montants les
conditions de vie doivent se former
ainsi que justement les salaires
montants agissaient de proche en
proche ainsi qu'ils n'apportèrent pas
extraordinairement plus à
l'amélioration des conditions de vie.
On a évidemment remarqué de telles
choses. Mais on ne suivait pas les
flux sociaux ainsi que les
observations auraient été elles mêmes
à la mesure de la vie et de la
réalité. |
So
konnte man in der sozialen Ordnung,
die vor dem Weltkrieg war, sehen, daß
der Kapitalismus zu einer gewissen
Befriedigung auch für breitere Massen
dann geführt hat, wenn er in einer
Entwickelung drinnen steckte, die
aufsteigender Art war. Die Löhne
stiegen, wenn der Kapitalismus für
irgendeinen Zweig des Lebens in
auf-steigender Entwickelung war. Wenn
man also immer weiter und weiter kam,
wenn sich das Kapital immer freier und
freier betätigen konnte, dann konnte
man sehen, daß tatsächlich der
Arbeitslohn und die
Verwendungsmöglichkeiten der Arbeit
immer mehr und mehrstiegen. Aber nicht
in derselben Weise hat man das
Augenmerk darauf gelenkt, wie in
diesem Steigen zu gleicher Zeit andere
soziale Faktoren enthalten sind, die
ganz parallel gehen und die bewirken
müssen, daß sich Niedergangskräfte
geltend machten, daß sich zum Beispiel
bei steigenden Löhnen die
Lebensverhältnisse so gestalten
mußten, daß eben die steigenden Löhne
nach und nach so wirkten, daß sie gar
nicht außerordentlich viel zur
Besserung der Lebenslage beitrugen.
Gemerkt hat man selbstverständlich
solche Dinge. Aber die sozialen [285]
Strömungen verfolgte man nicht so, daß
die Anschauungen selber lebens- und
wirklichkeitsgemäß gewesen wären. |
Et c'est pourquoi la
vie sociale doit aujourd'hui, où nous
sommes placés à un point historique
important, être observée dans ses
fondements, pas aux phénomènes
superficiels. Et la on sera conduit
aux branches particulières qui sont
contenues dans notre vie sociale. |
Und
deshalb muß das soziale Leben heute,
wo wir an einen wichtigen historischen
Punkt hingestellt sind, in seinen
Fundamenten betrachtet werden, nicht
an den Oberflächenerscheinungen. Und
da wird man auf die einzelnen Zweige,
die in unserem sozialen Leben
enthalten sind, geführt. |
Une de ces branches
sociales est la vie spirituelle de
l’humanité. Cette vie spirituelle de
l’humanité – nous ne pouvons
évidemment pas la regarder comme
séparée du reste de la vie sociale –
elle a ses propres conditions.
Celles-ci sont attachées aux
individualités humaines. La vie
spirituelle prospère sur le
soubassement des entités humaines
d’une époque. Et de cela dépend alors
toute la vie sociale restante. Que
l’on se représente seulement comment
beaucoup s’est tout simplement
transformé par ce que s’est faite, par
l’un ou l’autre, telle ou telle
invention ou découverte. Mais alors,
quand on demande : comment est on
arrivé à cette invention ou
découverte, alors on doit considérer
le fondement de l’âme humaine :
comment les âmes humaines ont parcouru
un certain cheminement, comment elles
ont été amenées, j’aimerai dire, à
trouver une quelconque chose dans leur
silencieuse chambrette, qui a alors
transformé de larges domaines de la
vie sociale.
Que l’on se demande
seulement une fois ainsi, que le
jugement gagne une signification
sociale : qu'est-ce que cela a comme
signification pour toute la vie
sociale, que le calcul différentiel
et intégral ait été trouvé par
Leibnitz ? Que l’on essaye une fois,
à partir de ce point de vue de
regarder, à la mesure du réel,
l’influence de la vie de l’esprit
sur la vie sociale, et l’on devra
arriver, parce que la vie
spirituelle a ses propres
conditions, arriver à ce que, dans
cette vie spirituelle est donnée une
branche particulière de la vie
sociale universelle.
|
Einer
dieser sozialen Zweige ist das
geistige Leben der Menschheit. Dieses
geistige Leben der Menschheit – wir
können es selbstverständlich nicht
abgesondert betrachten von dem übrigen
sozialen Leben - hat seine eigenen
Bedingungen. Diese sind an die
menschlichen Individualitäten
gebunden. Das geistige Leben gedeiht
auf dem Untergrund der menschlichen
Wesenheiten eines Zeitalters. Und
davon hängt dann das ganze übrige
soziale Leben ab. Man denke sich nur,
wie vieles sich auf manchen sozialen
Gebieten einfach dadurch verändert
hat, daß von dem oder jenem diese oder
jene Erfindung oder Entdeckung gemacht
worden ist. Dann aber, wenn man fragt:
Wie ist es zu dieser Erfindung oder
Entdekkung gekommen, dann muß man auf
den Grund der Menschenseelen hinsehen:
wie die Menschenseelendurch einen
gewissen Werdegang hindurchgegangen
sind, wie sie dazu gebracht worden
sind, ich möchte sagen, in ihren
stillen Kämmerlein irgend etwas zu
finden, was dann ganze breite Gebiete
des sozialen Lebensumgestaltet hat.
Man frage sich nur einmal so, daß das
Urteil eine soziale Bedeutung gewinnt:
Was hat es füreine Bedeutung für das
ganze soziale Leben, daß die
Differential- und Integralrechnung vonLeibniz
gefunden worden ist? Man
versuche einmal, von diesem [286]
Gesichtspunkt aus den Einfluß des
geistigen Lebens auf das soziale Leben
wirklichkeitsgemäß zu betrachten, und
man wird, weil dieses geistige Leben
seine eigenen Bedingungen hat, daraufkommen, daß in diesem geistigen Leben ein
besonders gearteter Zweig des
allgemeinen sozialen Lebens gegeben
ist. |
Et quand on demande,
quelle est cette façon particulière,
ainsi on doit dire : tout ce qui peut
prospérer dans la vie spirituelle de
l’humanité, doit provenir de la force
humaine productive la plus intérieure.
Et l’on devra trouver le plus
avantageux pour la vie sociale
d’ensemble, ce qui peut se développer
sans empêchement dans cette vie
spirituelle, ce qui est sur la base de
l’âme humaine. |
Und
wenn man fragt, welches diese
besondere Artung ist, so muß man
sagen: Alles, was im geistigen Leben
der Menschheit wirklich gedeihen kann,
muß aus der menschlichen innersten
produktiven Kraft hervorgehen. Und man
wird am günstigsten finden müssen für
das gesamte soziale Leben, was sich in
diesem Geistesleben unbehindert aus
dem entwickeln kann, was auf dem Grund
der menschlichen Seele ist. |
Mais alors nous
nous trouvons sous une autre
impulsion, qui est apparue toujours de
plus en plus sur l’avant ces dernières
décennies : sous l’impulsion qui s’est
alors déversée dans la croyance en la
toute-puissance de la vie d’ État, que
l’humanité civilisée à partir des
soubassements de son âme est devenue
toujours plus démocratique et
démocratique. Cela signifie que des
aspirations sont disponibles dans les
larges masses de l’humanité : chaque
humain devrait dire son mot, quand il
s’agit d’atteindre des institutions
humaines. Ce train démocratique peut
vous être sympathique ou non
sympathique, il ne s’agit tout d’abord
pas de cela. Il s’agit de ce que cela
s’est donné comme une force réelle
dans la vie historique de l’humanité
récente. Mais tout de suite quand on
regarde vers ce qui s’est donné comme
un tel train démocratique, alors vous
vient tout particulièrement au sens
lors d’une pensée conforme à la
réalité, comment à partir de la
poussée intérieure, de la vie
spirituelle d’Europe du centre chez
les plus nobles esprits se sont tout
de suite développées des idées sur la
vie commune étatique des humains. |
Dann
aber stehen wir unter einem anderen
Impuls, der immer mehr und mehr in den
letzten Jahrzehnten hervorgetreten
ist: unter dem Impuls, der sich dann
hinein ergossen hat in den Glauben an
die Allmacht des Staatslebens, daß die
zivilisierte Menschheit aus den
Untergründen ihres Wesens heraus immer
demokratischer und demokratischer
geworden ist. Das heißt, daß
Aspirationen in den breiten Massen der
Menschheit vorhandensind: jeder Mensch
müsse mitreden, wenn es sich darum
handelt, menschliche Einrichtungen zu
treffen. Dieser demokratische Zug kann
einem sympathisch oder unsympathisch
sein, darauf kommt es zunächst nicht
an. Darauf kommt es an, daß er sich
als eine reale Kraft im
geschichtlichen Leben der neueren
Menschheit ergeben hat. Aber gerade
wenn man auf das, was sich als
sol-cher demokratischer Zug ergeben
hat, hinschaut, dann kommt einem bei
einem wirklichkeitsgemäßen Denken ganz
besonders in den Sinn, wie aus dem
inneren Drängen, aus dem geistigen
Leben Mitteleuropas heraus bei
[287]den edelsten Geistern sich Ideen
gerade über das staatliche
Zusammenleben der Menschen entwickelt
haben. |
Je ne veux pas dire
que l’on ait aujourd’hui à prêter une
valeur particulière à ce que l’un des
plus nobles humains allemands a
présenté comme son « État commercial
fermé ». Sur ce contenu on devra
prendre moins d’égard qu’à la noble
volonté de Fichte. Mais j’aimerais
indiquer sur ce qui est apparu dans
une forme très populaire, au tournant
des 18 et 19 e siècles, que l’on peut
appeler l’aspiration/l’effort à des
idées d’un droit naturel. Cette
fois-là des esprits très significatifs
et nobles se sont occupés de répondre
à la question : comment se tient
l’humain à l’humain ? Qu’est après
tout l’entité la plus intérieure de
l’humain dans le rapport social ? Et
ils crurent, s’ils comprenaient
correctement l’humain, aussi pouvoir
trouver, ce qui est légal pour les
humains. Ils ont appelé cela le droit
de la raison (NDT : raison
synthétique), le droit naturel -. Ils
croyaient pouvoir trouver à partir de
la raison synthétique, quelles sont
les meilleures institutions
juridiques, sous lesquelles les
humains peuvent le mieux prospérer.
Vous n’avez besoin que de regarder
l’œuvre de Rottecks, pour voir,
comment, dans la première moitié du
19e siècle, l’idée du droit naturel
est encore active chez beaucoup.
|
Ich
will nicht sagen, daß man heute noch
einen besonderen Wert zu legen hat auf
das, was einer der edelsten deutschen
Menschen als seinen «geschlossenen
Handelsstaat» hingestellt hat. Auf den
Inhalt wird man weniger Rücksicht
nehmen müssen als auf das edle Wollen
Fichtes.
Aber ich möchte darauf
inweisen,daß
in einersehr populären Form um die
Wende des 18. zum 19.Jahrhundert
aufgetreten ist, was man das Streben
nachIdeen eines Naturrechts nennen
kann. Dazumal haben sich sehr
bedeutende und edle Geister damit
beschäftigt, die Frage zu beantworten:
Wie steht Mensch zu Mensch? Was ist
überhaupt die innerste Wesenheit des
Menschen in sozialer Beziehung? Und
sie glaubten, wenn sie den Menschen
recht verstehen, auch finden zu
können, was für den Menschen rechtens
ist. Das Vernunftrecht, das Naturrecht
haben sie das genannt. Sie glaubten,
aus der Vernunft heraus finden zu
können, welches die besten
Rechtsinstitutionen sind, unter denen
die Menschen am besten gedeihen
können. Sie brauchen nur Rottecks
Werk zu betrachten, um zu
sehen, wie in der ersten Hälfte des
19. Jahrhunderts noch bei vielen die
Idee des Naturrechts regsam war. |
Mais l’école de droit
historique s’est opposée à cela en
Europe au cours de la première moitié
du 19e siècle. Celle-ci était animée
de/par ce que l’on ne pouvait pas
faire défiler, de la raison
synthétique, ce qui est légal/ce que
sont des droits parmi les humains. |
Dem
hat sich aber im Laufe der ersten
Hälfte des 19.Jahrhunderts in Europa
die historische Rechtsschule
gegenübergestellt. Diese war davon
beseelt, daß man nicht aus der
Vernunft heraus spinnen könne, was
rechtens ist unter den Menschen. |
Mais on ne remarqua
pas dans cette école du droit
historique, ce qu’est ce qui rend
infructueux toute cette cogitation
d’un droit de la raison synthétique ;
on ne remarqua pas que sous
l’influence de l’époque intellectuelle
était venue une certaine infécondité
dans la vie spirituelle de l’humanité.
Et ainsi les opposants du droit
naturel se dirent : les humains
n’étaient pas appelés à ce que, de
leurs âmes, soit à trouver quelque
chose, qui soit légalité, c’est
pourquoi on devait étudier le droit
historiquement ; on devait regarder
sur comment les humains s’étaient
développés historiquement, comment de
leurs habitudes, de leurs rapports
réciproques instinctifs se sont
données des états/conditions de droit. |
Aber
man bemerkte in dieser historischen
Rechtsschule nicht, was es ist, das
alles Ausdenken eines Vernunftrechts
unfruchtbar macht; man bemerkte nicht,
daß unter dem Einfluß des
intellektuellen Zeitalters eine [288]
gewisse Unfruchtbarkeit in das
Geistesleben der Menschheit gekommen
war. Und so sagten sich die Gegner des
Naturrechts: die Menschen seien nicht
dazu berufen, aus ihrer Seele heraus
etwas von dem zu finden, was rechtens
ist, deshalb müsse man das Recht
historisch studieren ; man müsse
darauf
hinschauen, wie sich die Menschen geschichtlich entwickelt haben,
wie aus ihren Gewohnheiten, aus ihren
instinktiven gegenseitigen
Verhältnissen sich Rechtszustände
ergeben haben. |
On doit étudier le
droit historiquement ! Alors, contre
une telle étude, l’esprit libre
Nietzsche s’est tourné dans son écrit
: «
De l’usage et inconvénient de
l’histoire pour la vie ». Il pensait,
si l’on regarde toujours sur ce qui a
vécu historiquement dans l’humanité,
alors on ne pouvait pas arriver à une
productivité et des idées porteuses
pour le présent ; ce qui vit en
l’humain de forces élémentaires,
devait se cabrer contre le sens
historique, pour arriver à partir de
ses forces à une constitution de
pendants sociaux. |
Man
muß das Recht historisch studieren!
Gegen solches Studium hat sich dann
der freie Geist Nietzsches
gewendet in seiner Schrift
«Vom Nutzen und Nachteil der Historie
für das Leben». Er meinte, wenn man
immer nur hinblicke auf das, was
historisch in der Menschheitgelebt
hat, dann könne man nicht zu einer
Produktivität und zu tragfähigen Ideen
für die Gegenwart kommen ; was im
Menschen an elementaren Kräften lebt,
müsse sich gegen den historischen Sinn
aufbäumen, um ausdiesen Kräften heraus
zu einer Konstitution sozialer
Zusammenhänge zu kommen. |
Parmi les
personnalités dirigeantes, le 19e
siècle fut justement, dans la plus
haute floraison de l’intellectualisme,
une dispute sur la montée de ce que
sont en fait les bases du droit. Et
avec cela était aussi donnée la
dispute sur les fondements de l’État.
Au moins dans le temps d’alors, on ne
contestait pas cela du tout. Car
l’État est au fond purement la somme
finale, de ce qui se donne comme
institutions particulières, dans
lesquelles vivent les forces de droit.
Et ainsi fut en fait donner qu’avec le
fait que l’on avait perdu le sens pour
la découverte des fondements
juridiques, qu’aussi avec l’entité
particulière de l’État, on ne pouvait
plus arriver à la clarté. De ceci nous
voyons, pas seulement dans les
théories, mais aussi dans la vie
pratique, comment la vie de l’État
dans le cours du 19e siècle était
devenue un problème, qui devait être
résolu, pour d’innombrables humains,
aussi les plus larges masses. |
Unter
den führenden Persönlichkeiten war
gerade im19. Jahrhundert, in der höchsten Blüte des
Intellektualismus, ein Streit über das
heraufgekommen, was eigentlich die
Grundlagen des Rechts sind. Und damit
war auch der Streit über die
Grundlagen des Staates gegeben.
Wenigstens in der damaligen Zeit
leugnete man das gar nicht. Denn der
Staat ist im Grunde genommen bloß die
Endsummierung dessen, was sich an
einzelnen Institutionen ergibt, in
denen die Rechtskräfte leben. Und so
war eigentlich mit der Tatsache, daß
man den Sinn für Auffindung von
Rechtsgrundlagen verloren hatte,
gegeben, daß man auch über die
eigentliche Wesenheit des Staates
nicht mehr mit sich ins klare kommen
[289] konnte. Daher sehen wir, nicht
etwa nur in den Theorien, sondern auch
im praktischen Leben, wie das Lebendes
Staates im Verlaufe des 19.
Jahrhunderts für unzählige Menschen,
auch der breitesten Masse, ein
Problemgeworden ist, das gelöst werden
sollte. |
Mais cela, j’aimerais
dire, allait bien plus de soi dans les
parties conscientes élevées de
l’humanité civilisée. Dans les
soubassements perçait ce que j’ai
caractérisé comme la montée du sens
démocratique. Cette montée du sens
démocratique nous conduit, s’il est
compris correctement, à saisir
beaucoup plus fondamentalement la
question après l’essence du droit,
beaucoup plus conformément à la
réalité, qu’elle ne sera saisie
diversement aujourd’hui. Il y a
aujourd’hui beaucoup d’humains qui
regardent comme une évidence, que l’on
puisse arriver n’importe comment à
partir de l’humain particulier à ce
qu’est en fait le droit dans tel ou
tel domaine. Toutefois, les plus
récents érudits en droit perdent déjà
leur sol avec une telle aspiration ;
et ils trouvent alors, qu’ils, quand
ils philosophent de cette manière ou
aussi croient, réfléchir pratiquement
sur la vie, perdre alors le contenu
pour le droit, que le droit leur
devient quelque chose de formel. Et
alors ils disent : ce qui est purement
formel, doit recevoir un contenu, dans
cela l’économique doit se déverser
comme contenu. |
Das
ging aber doch mehr, ich möchte sagen,
in den oberen, bewußten Partien der
Menschheitszivilisation vor sich. In
den Untergründen bohrte das, was ich
als das Heraufkommen des
demokratischen Sinnes charakterisiert
habe. Dieses Heraufkommen des
demokratischen Sinnes führt uns, wenn
es richtig verstanden wird, dahin, die
Frage nach dem Wesen des Rechts viel
gründlicher, viel wirklichkeitsgemäßer
aufzufassen, als sie vielfachheute
aufgefaßt wird. Es gibt heute viele
Menschen, die es als eine
Selbstverständlichkeit betrachten, daß
man irgendwie aus dem einzelnen
Menschen heraus auf das kommen könne,
was eigentlich auf diesem oder jenem
Gebiete das Recht ist. Allerdings,
neuere Rechtsgelehrte verlieren mit
einem solchen Streben schon den Boden
; und sie finden dann, daß sie, wenn
sie in dieser Weise philosophieren
oder auch glauben, praktisch
nachzudenken über das Leben, dann für
das Recht den Inhalt verlieren, daß
das Recht ihnen etwas Formales wird.
Und dann sagen sie: Das, was bloß
formal ist, muß einen Inhalt bekommen,
in das muß sich das Wirtschaftliche
als Inhalt hinein ergießen.
|
Ainsi d’un côté est
disponible une sensation
significative, comment l’on est
impuissant, lorsque l’on veut arriver
à partir de soi au concept de droit, à
la sensation/au sentiment du
droit ; de l’autre côté on
cherche cependant toujours de nouveau
et à nouveau l’essence du droit à
partir de l’humain. Mais le sens
démocratique se cabre de suite contre
cette recherche. Car que dit-il ? Il dit : il n’y a
absolument pas une fixation abstraite
universelle du droit, mais il y a
seulement la possibilité, que des
humains, qui se tiennent dans une
quelconque communauté sociale,
s’accordent les uns avec les autres,
qu’ils se disent réciproquement : tu
veux cela de moi, je veux cela de toi
– et qu’ils conviennent alors sur ce
qui se donne par cela à eux comme
rapports/conditions. Alors, le droit
se donne purement de la réalité de ce
que veulent les humains réciproquement
d’eux-mêmes, ainsi qu’il ne peut pas
du tout y avoir un droit de/basé sur
la raison synthétique, qu’aussi tout
ce qui comme « droit historique » est
venu en état, peut toujours encore
venir en état quand on cherche
seulement le sol correct pour cela, et
que les humains peuvent venir sur ce
sol en un rapport tel, que de
concertation mutuelle, ils produisent
en premier/tout d’abord le droit
conformément à la réalité. « Je veux
pouvoir donner mon avis/parler avec,
lorsque le droit apparaît ! », c’est
ce que dit le sens démocratique. Et
celui qui veut alors, quelque peu
théoriquement, écrire des livres sur
le droit, il ne peut se sucer des
doigts ce qu’est le droit, mais il a
simplement à regarder sur ce qui
apparaît comme droit parmi les
humains, et a plus ou moins à
l’enregistrer. Dans la science de la
nature, nous ne voyons aussi pas ainsi
dans le monde des faits que nous
formons les lois à partir de nos
têtes, mais laissons les choses nous
parler et formons d’après cela les
lois de la nature. Nous acceptons :
que ce que nous voulons introduire
dans les lois naturelles soit déjà
fait ; mais ce qui est disponible dans
le droit, cela sera fait parmi les
humains. Là est la vie sur un
autre niveau. Là l’humain se tient
dans le domaine de l’agir, et
d’ailleurs comme être social, à côté
des autres humains, afin qu’une vie
que le sens d’évolution de l’humanité
veut déverser dans l’ordre social, se
réalise/vienne en l’état. C’est
justement le sens démocratique. |
So
ist auf der einen Seite ein deutliches
Gefühl vorhanden, wie ohnmächtig man
ist, wenn man aus sich heraus zum
Rechtsbegriff, zum Rechtsempfinden
kommen will; auf der anderen Seite
sucht man dennoch immer wieder und
wiederum aus dem Menschen heraus das
Wesen des Rechts. Der demokratische
Sinn aber bäumt sich gerade gegen
dieses Suchen auf. Denn, was sagt
er?[290]Er
sagt: Es gibt überhaupt nicht eine
allgemeine abstrakte Festsetzung des
Rechts, sondern es gibt nur die
Möglichkeit, daß sich Menschen, die in
irgendeiner sozialen Gemeinschaft
stehen, miteinander verständigen, daß
sie sich gewissermaßen gegenseitig
sagen: Das willst du von mir, das will
ich von dir - und daß sie dann
übereinkommen darüber, was sich
dadurch für sie für Verhältnisse
ergeben. Dann ergibt sich das Recht
rein aus der Wirklichkeit dessen
heraus, was Menschen gegenseitig von
sich wollen, so daß es eigentlich ein
Vernunftrechtgar nicht geben kann, daß
auch alles, was als «historisches
Recht» zustande gekommen ist, noch
immer zustande kommen kann, wenn man
nur den richtigen Boden da-für sucht,
und daß die Menschen auf diesem Boden
in ein solches Verhältnis kommen
können, daß sie aus gegenseitiger
Verständigung wirklichkeitsgemäß das
Recht erst hervorbringen. «Ich will
mitreden können,wenn das Recht
entsteht!», das ist das, was der
demokratische Sinn sagt. Und
derjenige, der dann etwa theoretisch
über das Recht Bücher schreiben will,
der kann sich nicht aus den Fingern
saugen, was das Recht ist, sondernd er
hat einfach hinzuschauen auf das, was
unter Menschen als Recht entsteht, und
hat es mehr oder weniger zu
registrieren. Wir sehen auch in der
Naturwissenschaft nicht so in die
Tatsachenwelt hinein, daß wir aus
unserem Kopf heraus die Naturgesetze
formen, sondern wir lassen die Dinge
zu uns reden und bilden danach die
Naturgesetze. Wir nehmen an: das, was
wir in die Naturgesetze hinein fassen
wollen, sei bereits geschaffen; das
aber, was im Rechtsleben vorhanden
ist, das werde unter den Menschen
geschaffen. Da ist das Leben auf einem
anderen Niveau. Da steht der Mensch im
Gebiete des Schaffens, und zwar als
soziales Wesen, neben den anderen
[291] Menschen, damit ein Leben, das
den Entwickelungssinn der Menschheit
in die soziale Ordnung hineingießen
will, zustande komme. Das ist eben der
demokratische Sinn. |
La troisième
chose, qui se place aujourd’hui devant
l’humain et appelle à une nouvelle
formation/réorganisation sociale, ce
sont les rapports économiques
compliqués, qui sont montés dans les
temps récents, que je n’ai pas besoin
de décrire, parce qu’ils seront
décrits correctement de nombreux
côtés. On peut maintenant dire : ces
rapports économiques sont absolument
ainsi, qu’ils proviennent à nouveau
d’autres conditions que les deux
autres domaines de l’organisme social,
que de la vie de l’esprit – là tout ce
qui doit devenir fécond dans l’ordre
social doit dépendre de
l’individualité humaine unique, seul
le travail de l’individu peut donner
la juste contribution à l’ensemble de
l’ordre social – et comme la vie de
droit, domaine dans lequel il ne peut
s’agir que le droit et qu’avec cela,
aussi le système d’État, provienne de
la concertation des humains. Les deux
conditions, l’une comme valable pour
la vie de l’esprit, l’autre pour la
vie étatique-juridique, ne sont pas là
dans la vie économique. |
Das
dritte, das sich heute hinstellt vor
den Menschen und nach sozialen
Neugestaltungen ruft, das sind die
komplizierten wirtschaftlichen
Verhältnisse, die heraufgekommen sind
in der neueren Zeit, die ich nicht zu
schildern brauche, weil sie sachgemäß
von vielen Seitengeschildert werden.
Man kann nun sagen : Diese
wirtschaftlichen Verhältnisse sind
durchaus so, daß sie wiederum aus
anderen Bedingungen hervorgehen als
die beiden anderen Gebiete des
sozialen Organismus, als das
Geistesleben - da muß alles, was
fruchtbar werden kann in der sozialen
Ordnung, aus der einzelnen
menschlichen Individualität
hervorgehen, nur das Schaffen des
Einzelnen kann da den rechten Beitrag
geben zur gesamten sozialen Ordnung -
und als das Rechtsleben, auf dessen
Gebiet es sich nur darum handeln kann,
daß das Recht und damit auch das
staatliche Wesen hervorgeht aus der
Verständigung der Menschen. Beide
Bedingungen, die eine, wie sie für das
Geistesleben, die andere, wie sie für
das staatlich-rechtliche Leben gilt,
sind nicht da im wirtschaftlichen
Leben. |
Dans la vie
économique, ce n’est pas ainsi que le
jugement sur ce qui pourrait se passer
puisse surgir d’un seul. Nous avons
justement au cours du 19e siècle, où
l’intellectualisme s’est mis à fleurir
ainsi parmi l’humanité, pu voir
comment des humains individuels très
significatifs – je ne le dis pas à
partir de l’ironie, mais pour
caractériser les choses dans une
mesure véritable -, qui se tenaient
sur les différents domaines, ont
exprimés leur opinion sur une chose et
l’autre, des gens, qui se trouvaient
bien dans la vie économique, auxquels
on pouvait faire confiance, qu’ils
avaient un jugement. Quand donc ils
devaient s’exprimer sur quoi que ce
soi qui débordait de leur domaine, qui
gagnait de l’influence sur la
législation, alors on pouvait souvent
dire : oui, ce que celui-ci ou
celui-là a dit, par exemple sur
l’influence pratique de la monnaie-or,
est significatif et intelligent -, on
admire même, si l’on suit ce qui s’est
joué dans les différents groupements
économiques dans le temps, alors que
dans différents États le passage à
cette monnaie-or a été fait, la somme
d’intelligence, qui a été apportée là
dans le monde ; mais quand on étudie
plus avant, comment se sont alors
développées les choses, qui avaient
été prédites, alors on voit : là tel
ou tel humain significatif a dit par
exemple, que sous l’influence de la
monnaie-or les barrières douanières
disparaîtraient. Le contraire s’est
produit ! |
Im
wirtschaftlichen
Leben ist es nicht so, daß das Urteil
über das, was geschehen könne, aus
einem einzelnen hervorspringen kann.
Wir haben gerade im Laufe des
19.Jahrhunderts, wo unter der
Menschheit der Intellektualismus so
zur Blüte gekommen ist, sehen können,
wieeinzelne sehr bedeutende Menschen -
ich sage das nicht aus Ironie heraus,
sondern um die Dinge wahrheitsgemäß zu
charakterisieren -, die auf den
verschiedenen Gebieten stehen, über
das eine und andere ihre Meinungen
geäußert haben, Leute, die gut
darinnen standen im [292]
wirtschaftlichen Leben, denen man auch
zutrauen konnte, daß sie ein Urteil
hatten. Wenn sie sich dann über
irgendetwas, was über ihr Gebiet
hinausging, was auf die Gesetzgebung
Einfluß gewann, äußern sollten, dann
konnte man oftmals sagen : Ja, das,
was dieser oder jener gesagt hat, zum
Beispiel über den praktischen Einfluß
der Goldwährung, ist bedeutend und
gescheit -, man staunt sogar, wenn man
verfolgt, was sich abgespielt hat in
den verschiedenen wirtschaftlichen
Verbänden in der Zeit, als in
verschiedenen Staaten der Übergang zu
dieser Goldwährung gemacht worden ist,
über die Summe von Gescheitheit, die
da in die Welt gebracht worden ist;
wenn man aber weiterstudiert, wie sich
dann die Dinge entwickelt haben, die
vorausgesagt worden sind, dann sieht
man : da hat dieser oder jener sehr
bedeutende Menschzum Beispiel gesagt,
unter dem Einfluß der Goldwährung
würden die Zollschranken verschwinden.
Das Gegenteil davon ist eingetreten! |
Et on doit dire : sur
le domaine de la vie économique, c’est
ainsi que l’intelligence de l’un qui
peut beaucoup aider dans le domaine de
la vie de l’esprit, ne peut, en fait,
pas toujours être un guide sûr. On
vient progressivement à se dire : en
rapport à la vie de l’économie,
l’individualité unique ne peut
absolument pas prononcer/tomber de
jugements donnant la mesure/pertinent.
Là des jugements peuvent seulement,
dans une certaine mesure, s'établir
comme des jugements collectifs, en ce
qu’ils se donnent par la collaboration
de beaucoup (d'individus), qui se
tiennent dans les plus différents
domaines de la vie. Cela n’a à nouveau
pas la permission d’être pure sagesse
théorique, mais doit devenir sagesse
de vie de la vie pratique, afin que
des jugements ayant vraiment validité
puissent provenir de l’accord de
beaucoup. |
Und
man muß sagen: Auf dem Gebiete des
wirtschaftlichen Lebens ist es so, daß
einem Gescheitheit, die einem sehr
viel helfen kann auf dem Gebiete des
Geisteslebens, eigentlich nicht immer
ein sicherer Führersein kann. Man
kommt allmählich darauf, sich zu sagen
: In bezug auf das Wirtschaftsleben
kann überhaupt die einzelne
Individualität keine maßgebenden
Urteile fällen. Da können Urteile nur
zustande kommen gewissermaßen als
Kollektivurteile, indem sie sich
ergeben durch das Zusammenwirken
vieler, die in den verschiedensten
Gebieten des Lebens drinnen stehen.
Das darf wiederum nicht bloße
theoretische Weisheit sein, sondern
muß lebenspraktische Lebensweisheit
werden, daß wirklich Geltung habende
Urteile nur aus dem Zusammenklang von
vielen hervorgehen können.[293]
|
Avec cela la vie
sociale dans son ensemble s’articule
en trois domaines différents les uns
des autres. Sur le sol de la vie de
l’esprit l’individu a à parler, sur le
sol de la vie juridique démocratique
tous les humains ont à parler, parce
que là il s’agit du rapport d’humain à
humain à partir de la pure entité
humaine, là-dessus chaque humain peut
s’exprimer, et sur le domaine de la
vie de l’économie n’est possible ni le
jugement de l’individualité ni le
jugement, qui conflue des jugements
dépourvus de différences de tous les
humains. Sur ce domaine il s’agit de
ce que l’individu introduise dans une
globalité, la connaissance factuelle
et l’expérience sur son domaine, mais
qu’alors puisse, de groupements,
apparaître de manière exacte, un
jugement collectif. Cela peut
seulement se présenter si les
jugements justifiés des individus
peuvent s’affûter (NDT : les uns
aux autres). Mais à cause de cela, les
groupements doivent être formés ainsi
qu’en eux conflue, ce qui peut
s’affûter et est alors en situation de
donner un jugement d’ensemble. Ainsi
la vie sociale d’ensemble éclate en
ces trois domaines. Ce n’est pas une
quelconque idée utopique qui nous dit
cela, mais la contemplation de la vie
à la mesure de la réalité. |
Damit
gliedert sich das gesamte soziale
Leben in drei von einander
verschiedene Gebiete. Auf dem Boden
des Geisteslebens hat der Einzelne zu
sprechen, auf dem Boden des
demokratischen Rechtslebens haben alle
Menschen zu sprechen, weil es da auf
das Verhältnis von Mensch zu Mensch
aus der rein menschlichen Wesenheit
heraus ankommt, darüber kann sich
jeder Mensch äußern, und auf dem
Gebiete des Wirtschaftslebens ist
weder das Urteil der Individualität
noch das Urteil, das zusammenfließt
aus den unterschiedslosen Urteilen
aller Menschen, möglich. Auf diesem
Gebiete handelt es sich darum, daß der
Einzelne in eine Ganzheit Sachkenntnis
und Erfahrung auf seinem Gebiete
hineinträgt, daß aber dann aus
Verbänden heraus ein Kollektivurteil
in der richtigen Weise entstehen kann.
Das kann nur entstehen, wenn die
berechtigten Urteile der einzelnen
sich abschleifen können. Darum aber
müssen die Verbände so gestaltet sein,
daß in ihnen zusammenfließt, was sich
abschleifen kann und dann in der Lage
ist, ein Gesamturteil zu geben. So
zerfällt das gesamte soziale Leben in
diese drei Gebiete. Nicht irgendeine
utopistische Idee sagt uns das,
sondern die wirklichkeitsgemäße
Betrachtung des Lebens. |
Mais maintenant, cela
doit toujours de nouveau et à nouveau
être établit, l'organisme social, le
petit ou le grand, porte toujours en
lui les forces du déclin, à côté des
forces ascendantes. Ainsi, tout ce que
nous laissons pulser dans la vie
sociale porte en même temps ses forces
destructrices en soi. Une guérison
perpétuelle est nécessaire dans
l'organisme social. |
Aber
nun, das muß immer wieder und wiederum
festgehalten werden, trägt der soziale
Organismus, der kleine oder der große,
neben den aufsteigenden Kräften auch
immer die Niedergangskräfte in sich.
Und so trägt alles, was wir in das
soziale Leben hinein pulsieren lassen,
zu gleicher Zeit seine
Zerstörungskräfte in sich. Eine
fortwährende Heilung ist im sozialen
Organismus notwendig. |
Si de ce point de vue
nous regardons la vie spirituelle,
nous pouvons presque dire en
conformité aux [294] considérations
qui ont été cultivées ici en ces
jours : Dans la vie sociale
orientale, la vie spirituelle a
donné universellement la mesure.
Tout le détail, fondamentalement
aussi dans la vie d'état, aussi dans
la vie économique, a été retiré des
impulsions de la vie spirituelle
ainsi que je l'ai décrit ici dans
les derniers jours. Mais si
l'on considère le cours social, alors
on trouve que pour une certaine époque
- pour chaque époque c'est différent -
des impulsions découlent de la vie
spirituelle qui entrent dans les
formations sociales, qu'alors des
groupements économiques se forment
selon les idées à partir de la vie de
l’esprit, que l'état atteint/vise des
institutions à partir de la vie de
l’esprit. Mais on voit aussi que la
vie de l’esprit a une perpétuellement
une tendance à développer des forces
de déclin ou des forces à partir
desquelles de telles forces de déclin
se forment. Si la vie de l’esprit dans
sa toute-puissance se tenait devant
nous, nous verrions comment de cette
vie de l’esprit se donne
perpétuellement l'impulsion que les
humains se particularisent en classe,
en état. Et si l'on étudie les raisons
pour lesquelles la division des castes
a un si grand pouvoir en Orient, ainsi
on trouvera que l’on regarde la
division de castes comme un nécessaire
phénomène d’accompagnement de ce que
la vie sociale s’est développée à
partir d'impulsions spirituelles.
Et ainsi nous voyons
encore chez Platon, comme il indique
sur ce que, dans l'état idéal,
l'humanité elle-même devait être
séparée en état/ordre nourricier,
état/ordre
d'apprentissage/d'enseignement,
état/ordre de défense, donc devait
être séparé en états/ordres. Celui
qui examine les raisons pour
lesquelles cela est, constatera que
c'est précisément dans la gradation
qui est une fois donnée avec la
toute-puissance de la vie de
l’esprit que les classes, les
différences de classe, se donnent,
et qu'alors, à l'intérieur des
classes, l'individualité humaine se
présente à nouveau, qui éprouve ces
classes comme un dommage à la
formation sociale. Ainsi, à
l’intérieur de la vie de l’esprit,
se trouvent perpétuellement des
occasions pour que des fossés
apparaissent entre
états/statuts/ordres, classes, même
castes.
|
Sehen
wir von diesem Gesichtspunkt aus auf
das geistige Leben hin, so können wir
in Gemäßheit der [294] Betrachtungen,
die hier in diesen Tagen gepflogen
worden sind, geradezu sagen: Im
orientalischen sozialen Leben war das
Geistesleben universell maßgebend.
Alles einzelne, im Grunde genommen
auch im staatlichen, auch im
wirtschaftlichen Leben, ist aus den
Impulsen des geistigen Lebens so
hervorgeholt worden, wie ich das in
den letzten Tagen hier geschildert
habe. Betrachtet man aber den sozialen
Verlauf, dann findet man, daß für ein
gewisses Zeitalter - für jedes
Zeitalter ist es anders - aus dem
geistigen Leben Impulse herausfließen,
die in die sozialen Gestaltungen
hineingehen, daß sich dann
wirtschaftliche Verbände bilden nach
den Ideen aus dem Geistesleben heraus,
daß der Staat Einrichtungen trifft aus
dem Geistesleben heraus. Aber man
sieht auch, daß das Geistesleben
fortwährend eine Tendenz hat,
Niedergangskräfte zu entwickeln oder
Kräfte, aus denen sich solche
Niedergangskräfte bilden. Würde das
Geistesleben in seiner Allmacht vor
uns dastehen, so würden wir sehen, wie
aus diesem Geistesleben heraus sich
fortwährend der Impuls ergibt, daß die
Menschen sich in Klassen, in Stände
sondern. Und studiert man die Gründe,
warum im Orient die Kasteneinteilung
eine so große Macht hat, so wird man
finden, daß man die Kasteneinteilung
als not-wendige Begleiterscheinung
dessen ansieht, daß sich das soziale
Leben aus den geistigen Impulsen
heraus entwickelt hat. Und so sehen
wir noch bei Plato,
wie er darauf hinweist, daß
die Menschheit selbst geschieden
werden müsse im idealen Staat in
Nährstand, Lehrstand, Wehrstand, also
in Stände geschieden werden müsse. Wer
die Gründe untersucht, warum das ist,
der wird finden, daß sich eben in der
Abstufung, die einmal mit der Allmacht
des Geisteslebens gegeben ist, die
Stände, die Klassenunterschiede
ergeben, und daß dann innerhalb [295]
der Klassen wiederum die menschliche
Individualität auftritt, die diese
Klassen als Schädigung der sozialen
Gestaltung empfindet. Also innerhalb
des Geisteslebens finden sich
fortwährend die Anlässe dazu, daß
Klüfte zwischen Ständen, Klassen,
selbst Kasten entstehen. |
Et quand nous
regardons alors sur le domaine du
système d’État, alors nous devons de
préférence chercher sur ce domaine
ce que je vous ai dépeint en ces
jours comme conquête du travail dans
le déroulement de l’évolution
humaine pour l’organisme social
entier homogène. Justement parce
que, par dessus l’Asie, la
théocratie se développa en système
d’État, qui maintenant se tient sous
l’influence de l’impulsion de droit,
tout de suite par là se développe le
problème du travail. En ce que
chaque individu devrait venir à son
droit, se développa l’exigence que
le travail devait être correctement
placé dans l’organisme social.
Mais en ce que la vie de droit se
décolla/détacha de la vie religieuse,
en ce que la démocratisation se presse
dedans toujours de plus en plus, en ce
que cela se développa toujours de plus
en plus, nous voyons, comment dans
l’humanité se pressa aussi toujours de
plus en plus un certain élément
formel/formaliste de la pensée
sociale. |
Und
wenn wir dann auf das Gebiet des
Staatswesens sehen, dann müssen wir
vorzugsweise auf diesem Gebiete
suchen, was ich in diesen Tagen
bezeichnet habe als die Eroberung der
Arbeit im Verlaufe der menschlichen
Entwickelung für den gesamten
einheitlichen sozialen Organismus.
Gerade dadurch, daß sich aus
Asienherüber die Theokratie zu dem
Staatswesen entwickelte, das nun unter
dem Einfluß der Rechtsimpulse steht,
gerade dadurch entwickelt sich das
Problem der Arbeit. In-dem jeder
einzelne zu seinem Recht kommen
sollte, entwickelte sich die
Forderung, daß die Arbeit richtig in
den sozialen Organismus hineingestellt
werden solle. Aber indem sich vom
religiösen Leben das Rechtsleben
loslöste, indem sich das immer mehr
und mehr zur Demokratisierung
hindrängt, indem sich das immer mehr
und mehr entwickelte, sehen wir, wie
sich in die Menschheit auch immer mehr
und mehr ein gewisses formalistisches
Element des sozialen Denkens
hineindrängte. |
Le droit se développa donc à partir de
ce que l’humain individuel a à dire à
l’autre. On ne peut pas dévider le
droit de la raison synthétique. Mais ,
si j’ai la permission me servir du
mot, la vie du droit vivante parmi les
humains apparaît de la circulation
alternante /de l’échange réciproque
des raisons synthétiques. Cela tend
par là à la logique, vers des pensées
formelles/formalistes. Mais en ce que
l’humanité passe justement par son
époque, elle passe à travers des
partialités/unilatéralités. Comme elle
est passée à travers l’unilatéralité
de la théocratie, elle passe plus tard
à travers l’unilatéralité de l’État.
Mais par cela l’élément logique est
quand même soigné dans la vie sociale,
l’élément, qui invente/imagine. On a
besoin seulement de se souvenir,
quelle somme de force de pensée
humaine a été utilisée dans le
déroulement de l’histoire humaine
justement tout de suite sur la vie du
droit. |
Das
Recht entwickelte sich ja aus dem
heraus, was der einzelne Mensch dem
ändern zu sagen hat. Nicht aus der
Vernunft kann man das Recht heraus
spinnen. Aber aus dem wechselseitigen
Verkehr der Vernünfte, wenn ich mich
des Wortes bedienen darf, unter den
Menschenentsteht das lebendige
Rechtsleben. Das tendiert daher zur
Logik, zum formalistischen Gedanken
hin. Aber in-dem die Menschheit eben
durch ihre Epochen geht, geht sie
durch Einseitigkeiten hindurch. Wie
sie durch die Einseitigkeit der
Theokratie hindurchgegangen ist, geht
[296] sie später durch die
Einseitigkeit des Staates hindurch.
Dadurch aber wird im sozialen Leben
das logische Element gepflegt, das
Element, das ausdenkt. Man braucht
sich nur zu erinnern, welche Summe von
menschlicher Denkkraft gerade auf das
Rechtsleben im Verlaufe der
geschichtlichen Entwickelung verwendet
worden ist. |
Mais par là l’humanité
conduit aussi à la force de
l’abstraction. Et on pourra ressentir,
comment toujours de plus en plus la
pensée humaine tout de suite sous
l’influence du principe de droit
devient plus abstraite et plus
abstraite. Mais ce qui saisit sur un
domaine de l’humanité, cela s’étire à
certains temps sur l’entière vie
humaine. Et ainsi, aimerais-je dire,
comme je l’ai évoqué plus tôt, même la
vie religieuse fût
transposée/entrainée dans la vie
juridique. Le dieu de l’Orient donnant
des lois mondiales et dispensant sa
grâce aux humains, devint un dieu
jugeant. La légité du monde dans le
cosmos devint justice du monde.
Cela nous le voyons particulièrement
au moyen-âge. Mais avec cela quelque
chose comme l’abstraction aura pénétré
dans les habitudes humaines de penser
et de ressentir. On voulut maîtriser
toujours de plus en plus la vie à
partir des abstractions. |
Aber
dadurch steuert die Menschheit auch zu
der Kraft der Abstraktion. Und man
wird empfinden können, wie immer mehr
und mehr das menschliche Denken gerade
unter dem Einfluß des Rechtsprinzips
abstrakter und abstrakter wird. Was
aber auf einem Gebiet die Menschheit
ergreift, das dehnt sich zu gewissen
Zeiten über das ganze Menschenleben
aus. Und so, möchte ich sagen, wurde,
wie ich das früher angedeutet habe,
sogar das Religionsleben in das
juristische Leben herübergenommen. Der
Weltengesetzgebende und den Menschen
Gnade verleihende Gott des Orients
wurde einrichtender Gott.
Weltengesetzmäßigkeit im Kosmos wurde
Weltgerechtigkeit. Das sehen wir
insbesondere im Mittelalter. Damit
aber war in die menschlichen Denk-und
Empfindungsgewohnheiten etwas wie
Abstraktion hineingekommen. Man wollte
immer mehr und mehr das Leben aus den
Abstraktionen heraus meistern. |
Et ainsi la vie
abstraïsante se dilata aussi
par-dessus la vie religieuse,
par-dessus la vie spirituelle d’un
côté et par-dessus la vie économique
de l’autre côté. Toujours de plus en
plus on gagna de la confiance à la
toute-puissance de l’État, qui était
placé sur sa vie d’administration et
de constitution abstraite.
Toujours de plus en plus on trouva à
la mesure du progrès que la vie
spirituelle en forme de la vie
éducative devait entièrement se couler
dans le monde de l’État. Mais alors,
elle devait être faite
prisonnière/capturée dans des rapports
abstraits comme ils sont attachés avec
la vie de droit. L’économique fût
aussi aspiré dans une certaine mesure
de ce qu’on ressentait comme approprié
pour l’État. Et dans les temps, dans
lesquels la façon moderne de gérer
monta, l’opinion fût en général que
l’État devait être ce pouvoir, qui,
avant toute chose, aurait aussi à déterminer la
correcte organisation de la vie de
l’économie. Mais avec cela nous
apportons les autres branches de la
vie sous le pouvoir de l’abstraction.
Si abstrait que cela apparaisse en
soi, c’est cependant aussi à la mesure
de la réalité.
Et
j’aimerais seulement illustrer cela
en rapport à l'éducation humaine. |
Und
so dehnte sich das abstrahierende
Leben auch über das religiöse Leben,
über das geistige Leben auf der einen
Seite und über das wirtschaftliche
Leben auf der anderen Seite aus. Immer
mehr und mehr gewann man Vertrauen zu
der Allmacht des Staates, der auf sein
abstraktes Verwaltungs- und
Verfassungsleben eingestellt war.
Immer mehr und mehr fand man es dem
Fortschrittgemäß, daß das geistige
Leben in Form des Erziehungslebens
ganz einfließen sollte in die
Staatswelt. Dann aber mußte es
eingefangen werden in abstrakte
Verhältnisse, [297] wie sie mit dem
Rechtsleben verknüpft sind. Das
Wirtschaftliche wurde auch
gewissermaßen aufgesogen von dem, was
man für den Staat als das Angemessene
empfand. Und in den Zeiten, in denen
die moderne Art des Wirtschaftens
heraufkam, war die Meinung allgemein,
daß der Staat diejenige Macht sein
müsse, die vor allen Dingen über die
richtige Gestaltung auch des
Wirtschaftslebens zu bestimmen habe.
Damit aber bringen wir die anderen
Zweige des Lebens unter die Macht der
Abstraktion. So abstrakt das selber
aussieht, so wirklichkeitsgemäß ist es
aber. Und ich möchte das nur
veranschaulichen mit Bezug auf die
menschliche Erziehung.
|
À
notre époque, où l'intelligence est
si bon marché, les humains peuvent
se réunir pour former un petit ou un
grand collège - cela n'a pas
d'importance - pour imaginer les
meilleures mesures pédagogiques.
Quand ils se réunissent ainsi - je
le dis sans ironie –il imaginerons avec
excellence comment devrait être
éduqué et tout ce qui devrait être
dans le plan scolaire de telle ou
telle classe. Je suis convaincu de
ce que ces humains, s'ils sont
seulement intelligents dans une
certaine mesure, et ce sont
aujourd’hui la plupart des humains,
vont amener en l’état des programmes
idéaux. Nous vivons ou vivions au
moins - parce qu'on essaie déjà de
s'en sortir - à l'époque des
programmes. Qu'avons-nous alors en
fait abondamment comme programmes,
comme principes directeurs dans tel
ou tel domaine de la vie ! Là des
sociétés et de nouveau des sociétés
seront fondées, qui élaborent leurs
programmes : cela devrait être ainsi
ou ainsi. Je n'ai rien du tout à
objecter à ces programmes, je suis
convaincu qu’aucun qui exerce une
critique de ces programmes ne fait
au fond vraiment mieux. Seulement il
ne s’agit pas de cela [298]. Car ce
que nous imaginons, nous pouvons
l'imposer à la réalité, mais la
réalité ne devient alors pas ainsi
que les gens puissent y vivre. Et
c'est de cette dernière chose dont
il s’agit. |
Es
können sich in unserem Zeitalter, wo
die Gescheitheit so billig ist,
Menschen zu einem kleinen oder großen
Kollegium - das ist schon ganz
gleichgültig - zusammensetzen, um
auszudenken, welches die besten
pädagogischen Maßregeln sind. Sie
werden - ich sage es ohne Ironie -,
wenn sie so zusammenkommen und sich
aus-denken, wie erzogen werden soll
und was alles in dieser oder jener
Klasse im Lehrplan sein soll, ganz
Ausgezeichnetes ausdenken. Ich bin
davon überzeugt, daß diese Menschen,
wenn sie nur einigermaßen gescheit
sind, und das sind heute die meisten
Menschen, ideale Programmezustande
bringen. Wir leben oder lebten
wenigstens -denn man sucht ja schon
davon abzukommen - in der Zeit der
Programme. Was haben wir denn
eigentlich reichlicher als Programme,
als Leitsätze auf diesem oderjenem
Lebensgebiet! Da werden Gesellschaften
und wieder Gesellschaften begründet,
die entwerfen ihre Programme: das soll
so oder so sein. Ich habe gar nichts
ein-zuwenden gegen diese Programme,
bin davon überzeugt, daß keiner, der
Kritik an diesen Programmen übt, im
Grunde bessere macht. Nur kommt es
nicht darauf [298] an. Denn das, was
wir ausdenken, können wir der
Wirklichkeit aufdrängen, aber die
Wirklichkeit wird dann nicht so, daß
Menschen in ihr leben können. Und auf
das letztere kommt es an. |
Et c'est ainsi que
c’en est venu, j’aimerais dire, à une
conclusion provisoire sur ce domaine.
On a vu comment un humain ayant les
meilleures et les plus nobles
intentions pour l’évolution de
l'humanité des temps les plus récents
a mis en place un tel programme pour
tout le monde civilisé tout entier en
quatorze points excellents. Il vole
immédiatement en éclats lorsqu'il
entre en contact avec la réalité. On
devrait apprendre extraordinairement
beaucoup du sort des quatorze points
abstraits de Wilson qui provenaient de
cerveaux humains intelligents mais qui
n'étaient pas réalistes, n'ont pas été
gagnés de la vie. |
Und
so ist es, ich möchte sagen, zu einem
vorläufigen Abschluß auf diesem
Gebiete gekommen. Man hat gesehen, wie
ein Mensch mit den besten, edelsten
Ab-sichten für die
Menschheitsentwickelung der
allerneuesten Zeit ein solches
Programm für die ganze zivilisierte
Welt in vierzehn ausgezeichneten
Punkten aufgestellt hat. Es ist sofort
zersplittert, als es mit der
Wirklichkeit in Kontakt kam. Man
sollte an dem Schicksal der vierzehn
Wilsonschen abstrakten Punkte, die aus
gescheiten Menschenhirnen
hervorgegangen sind, aber nicht
wirklichkeitsgemäß waren, nicht aus
dem Leben gewonnen waren,
außerordentlich viel lernen. |
Et ainsi, dans le
système de pédagogie, d’éducation et
d’enseignement, il ne s'agit justement
pas du tout de programmes qui seront
quand même seulement donnés à partir
de la vie d’état et de la vie de
droit. Il peut y avoir un décret de la
meilleure manière de faire ceci ou
cela ; mais dans la réalité, on a
affaire avec un collège d'enseignants
qui comprend des enseignants avec
telles ou telles facultés. On a à
compter pleins de vie avec cela. Aucun
programme ne peut être réalisé. Seul
ce qui peut provenir des
individualités de ces enseignants peut
être réalisé. On doit avoir des
sensations, des sentiments pour ces
individualités. Chaque jour, on aura à
dire ce qui doit se passer à partir du
neuf de la vie immédiate de
l'individu. Alors on ne pourra pas
mettre en place un programme englobant
tout. Cela reste une abstraction.
Quelque chose peut seulement être créé
à partir de la vie [299]. Pensons au cas extrême
: il n’y aurait là, pour un quelque
domaine, absolument seulement un
nombre de professeurs avec des
capacités médianes. Maintenant, même
quand ces professeurs dans une heure
où ils n’enseignent pas, mais ont
seulement besoin de penser, devrait
réfléchir à des objectifs
d’enseignement, devraient donner des
prescriptions, ainsi ils
rassembleraient certes quelque chose
d’extraordinairement intelligent. Mais
c’est maintenant quelque chose d’autre
de s’approcher de la réalité du cours,
là viennent en question leurs
facultés, comme humains globaux. C’est
absolument une autre chose, si on
compte avec la vie immédiate ou
seulement purement avec ce qui s’est
écoulé de l’intellect. Cet intellect a
notamment la particularité qu’il
exagère les choses, qu’au fond il veut
toujours englober le non mesurable du
monde. Dans la vie véritable,
l’intellect devrait purement être
serviteur sur le domaine concret
particulier. |
Und
so kommt es auch in der Pädagogik, in
dem Erziehungs- und Unterrichtswesen
eben gar nicht auf Programme an, die
doch nur aus dem Staatsleben und
Rechtsleben heraus gegeben werden. Da
kann als Verordnung ergehen in der
allerbesten Weise, man solle dies oder
jenes machen; aber in der Wirklichkeit
hat man es zu tun mit einem
Lehrerkollegium, das Lehrer mit diesen
oder jenen Fähigkeiten umschließt. Mit
diesen hat man lebensvoll zu rechnen.
Kein Programm kann verwirklicht
werden. Nur das kann verwirklicht
werden, was aus den Individualitäten
dieser Lehrer hervorgehen kann. Man
muß Empfindung, Gefühl haben für diese
Individualitäten. Man wird jeden Tag
aufs neue aus dem unmittelbaren Leben
des einzelnen heraus sagen müssen, was
zu geschehen hat. Dann wird man nicht
irgendein allumfassendes Programm
hinstellen können. Das bleibt eine
Abstraktion. Geschaffen werden kann
etwas nur aus dem [299] Leben heraus.
Denken wir uns den extremsten Fall :
Es wären für irgendein Gebiet
überhaupt nur eine AnzahlLehrer da mit
mittleren Fähigkeiten. Nun, selbst
wenn diese Lehrer in einer Stunde, wo
sie nicht zu unterrichten, sondern nur
zu denken brauchen, Lehrziele
ausdenken sollten, Verordnungen geben
sollten, so würden sie gewiß etwas
außerordentlich Gescheites
zusammenbringen. Aber etwas anderes
ist es nun, an die Wirklichkeit des
Unterrichts heranzutreten, da kommen
lediglich ihre Fähigkeiten als
Gesamtmenschen in Frage. Es ist
durchaus ein anderes, ob man mit dem
unmittelbaren Leben rechnet oder nur
mit dem, was bloß aus dem Intellekt
herausgeflossen ist. Dieser Intellekt
hat nämlich die Eigenschaft, daß er
die Dinge übertreibt, daß er im Grunde
genommen immer das Unermeßliche der
Welt umfassen will. Im wirklichen
Leben sollte dieser Intellekt bloß
Diener sein auf dem einzelnen
konkreten Gebiet.
|
Mais quand on réfléchi
particulièrement que peut se
développer comme droit, ce qui
apparaît entre les humains aussi
loin qu’ils se tiennent en vis-à-vis
en pleine égalité dans leur essence
humaine, alors on doit dire : ce qui
se développe en général parmi des
humains devient entièrement juste
quand cela sort des abstractions du
présent, car ainsi les humains
ressentent qu’ils fondent des
rapports de droit entre eux qui
prenne pied sur certains concepts
abstraits de l’humain, et par cela,
que les humains n’ arriveront
ensemble sur sol démocratique,
qu’alors aux rapports de droit
déterminés. Mais ce qui veut
jaillir/éclore de l’immédiate vie de
l’individu, cela
ne pourra pas être réalisé à
l’intérieur du généralement humain,
mais seulement, ce qui peut valoir
pour l’humain en général.
Mais ce qui veut
jaillir/éclore de l’immédiate vie de
l’individu, cela ne pourra pas
être réalisé à l’intérieur du
généralement humain, mais seulement,
ce qui peut valoir pour l’humain en
général. Cela signifie, sur sol
démocratique ne pourra pas jaillir,
tout de suite quand on veut être
sincère, ce qui devrait s’écouler de
l’individualité de l’humain à
l’intérieur de la vie de l’esprit.
C’est pourquoi il est nécessaire qu’on
envisage comment certes la croyance à
la toute-puissance de la vie du droit
et de l’État fut un phénomène du
temps, comment ce fut aussi justifié
historiquement que dans le temps dans
lequel les États modernes apparurent,
ceux-ci s’adoptèrent l’école parce
qu’ils devaient la retirer à d’autres
pouvoirs qui ne l’administraient plus
correctement. On ne devrait pas
vouloir corriger l’histoire à revers/à
posteriori. |
Aber
wenn man besonders bedenkt, daß sich
das, was zwischen den Menschen
entsteht, insofern sie einanderin
völliger Gleichheit in ihrem
Menschenwesen gegenüberstehen, als
Recht entwickeln kann, dann muß
mansagen: Was sich im allgemeinen
unter Menschen entwickelt, wird ganz
richtig, wenn es aus den Abstraktionen
der Gegenwart heraus kommt, denn so
empfinden die Menschen; sie begründen
Rechtsverhältnisse untereinander, die
auf gewissen abstrakten
Menschenbegriffen fußen, und dadurch,
daß die Menschen auf demokratischem
Boden zusammenkommen, erst zu den
bestimmten Rechtsverhältnissen werden.
Aber es wird innerhalb des Allgemein
Menschlichen nichts geschaffen werden
können, was aus dem unmittelbaren
Leben des einzelnen hervorsprießen
will, sondern nur, was für die
Menschen im allgemeinen gelten kann.
Das heißt, es wird [300] auf
demokratischem Boden, gerade wenn man
ehrlichsein will, nicht das fließen
können, was aus der Indivi-dualität
des Menschen innerhalb des
Geisteslebens erfließen soll. Daher
ist es notwendig, daß man einsieht,
wie zwar der Glaube an die Allmacht
des Rechts- und Staatslebens eine
Zeiterscheinung war, wie es auch
geschichtlich berechtigt war, daß in
der Zeit, in der die modernen Staaten
heraufkamen, sich diese der Schule
annahmen, weil sie sie anderen Mächten
abnehmen mußten, die sie nicht mehr
richtig verwalteten. Man sollte die
Geschichte nicht nach rückwärts
korrigieren wollen. |
Mais on se doit d’
être au clair que du développement
des temps les plus récents est issue
la tendance de façonner à nouveau la
vie de l’esprit autonome en soi
ainsi que la vie de l’esprit ait en
soi sa propre formation sociale, sa
propre administration, ainsi
qu’aussi ce qui va de soi dans
l’heure de cours particulière peut
ressortir de la vie vivante de
l’individualité enseignante et non
de l’observance d’une quelque
prescription. Nous devons nous
décider, bien que cela ait été
considéré comme un progrès, de
livrer la vie de l’esprit, et avec
elle l’école à l’État, faire ce
chemin de nouveau à rebours. Alors,
il deviendra possible qu’à
l’intérieur de la vie de l’esprit,
aussi dans le domaine du système
scolaire, la libre individualité
humaine vienne en considération. Et
personne n’a besoin de s’effrayer que,
par là, l’autorité pâtisse ! Non, là
où de l’individualité humaine doit
être agit productivement, là ces
individualités désirent l’autorité
conforme à la nature. Nous pouvons
déjà voir cela à l’école Waldorf. Là
chacun est heureux quand l’un ou
l’autre peut être une autorité parce
qu’il a besoin de ce que cet autre
produit à partir de son individualité. |
Aber
man muß sich klar sein, daß aus der
Entwickelung der neuesten Zeit die
Tendenz hervorgeht, das Geistesleben
wieder selbständig in sich zu
gestalten, so daß das Geistesleben in
sich seine eigene soziale Gestaltung,
seine eigene Verwaltung hat, so daß
auch das, was in der einzelnen
Schulstunde vor sich geht, aus dem
lebendigen Leben der
Lehrerindividualität hervorgehen kann
undnicht aus der Beobachtung
irgendwelcher Verordnungen. Wir müssen
uns entschließen, obwohl es als
Fortschritt angesehen worden ist, das
Geistesleben und mit ihm die Schule
dem Staate auszuliefern, diesen
Wegwiederum rückgängig zu machen. Dann
wird es möglichsein, daß innerhalb des
Geisteslebens, auch auf dem Gebiete
des Schulwesens, die freie menschliche
Individualität zur Geltung kommt. Und
es braucht sich niemand zu fürchten,
daß dadurch etwa die Autorität litte!
Nein, dawo aus der menschlichen
Individualität heraus produktivgewirkt
werden soll, da sehnen sich diese
Individualitäten nach der naturgemäßen
Autorität. Schon an derWaldorfschule
können wir das sehen. Da ist jeder
froh, wenn ihm der eine oder andere
eine Autorität sein kann, [301] weil
er das braucht, was dieser andere
produziert ausseiner Individualität
heraus. |
Et ainsi la possibilité d’agir
reste à la vie
étatique-juridique à partir d’un sens
démocratique. Mais à nouveau c’est
ainsi que la vie étatique, tout de
suite par sa tendance à l’abstraction,
porte en elle-même de développer les
forces qui deviendront alors forces de
déclin. Et qui étudie, comment à
l’intérieur du juridique-étatique par
là qu’existe la tendance à
l’abstraction, en fait ce que les
humains font, doit se séparer toujours
de plus en plus de l’intérêt concret
aux domaines particuliers de vie,
celui-là reconnaîtra aussi, comment
tout de suite dans la vie d’État
repose la fondation pour cette
abstraction qui s’en est toujours de
plus en plus formée à l’intérieur de
la circulation du capital. La
formation moderne de capital est
souvent remise en question par les
larges masses d'aujourd'hui. Mais
ainsi que le combat est conduit, il
est en fait seulement conduit à partir
de l’ignorance des
circonstances/rapports. Car celui qui
voulait abolir quelque peu le capital
ou le capitalisme, devrait abolir
toute la vie économique et sociale
moderne ; car cette vie sociale ne
peut vivre sous un autre principe que
celui de la division du travail, et
avec lui la formation du capital est
donnée en même temps. Ces derniers
temps, elle s'est notamment
extériorisée par le fait qu'une grande
partie du capital sera représentée par
les moyens de production. Mais
l'essentiel, c'est que le capitalisme
est d'abord un phénomène nécessaire
dans la vie moderne, mais qu'en
revanche il conduit toujours, surtout
lorsqu'il se nationalise, à séparer
l'argent des domaines concrets
particuliers. Et au XIXe siècle, cette
idée a été poussée si loin [302] que
ce qui circule réellement tout d’abord
dans la vie sociale est tellement
séparé des domaines concrets
individuels de la vie, comme chez un
penseur qui ne vit que dans
l'abstraction, ses pâles idées sont
séparées de la vie réelle.
L'économique, qui est ainsi séparé des
différents domaines de la vie, est le
capital-argent. Quand j'ai une somme
en poche, cette somme peut représenter
n'importe quel objet économique ou
objet de vie de l’esprit. Comme un
concept très général se comporte aux
expériences particulières, ainsi cet
élément se comporte aux domaines
particuliers concrets de la vie. C'est
pourquoi les crises doivent survenir à
l’intérieur de l'ordre social. |
Und
so bleibt dem staatlich-rechtlichen
Leben die Möglichkeit, aus
demokratischem Sinn heraus zu wirken.
Wiederum aber ist es so, daß das
staatliche Leben geradedurch seine
Neigung zur Abstraktheit es in sich
selber trägt, die Kräfte zu
entwickeln, die dann zu
Niedergangskräften werden. Und wer
studiert, wie innerhalb des
Staatlich-Rechtlichen dadurch, daß die
Neigung zur Abstraktion besteht, sich
eigentlich das, was Menschentun, immer
mehr und mehr abtrennen muß von dem
konkreten Interesse am einzelnen
Lebensgebiet, der wirdauch einsehen,
wie gerade im Staatsleben die
Grundlageliegt für jene Abstraktion,
die sich innerhalb der
Kapitalzirkulation immer mehr und mehr
herausgebildet hat. Die moderne
Kapitalbildung wird ja von den breiten
Volksmassen heute vielfach
angefochten. Aber so, wieder Kampf
geführt wird, wird er eigentlich nur
aus Unkenntnis der Verhältnisse heraus
geführt. Denn derjenige, der das
Kapital oder den Kapitalismus etwa
abschaffen wollte, müßte das ganze
moderne Wirtschafts-und soziale Leben
abschaffen; denn dieses soziale Leben
kann nicht unter einem anderen Prinzip
leben als dem der Arbeitsteilung, und
mit ihr ist zu gleicher Zeit die
Kapitalbildung gegeben. Sie äußert
sich in der neuesten Zeit insbesondere
dadurch, daß ein großer Teil des
Kapitals durch die Produktionsmittel
repräsentiert wird. Das Wesentliche
aber ist, daß der Kapitalismus erstens
eine notwendige Erscheinung innerhalb
des modernen Lebensist, daß er aber
auf der anderen Seite immerzu auch,
gerade wenn er sich verstaatlicht,
dazu führt, daß das Geld abgetrennt
wird von den konkreten Einzelgebieten.
Und im 19. Jahrhundert ist das so weit
getrieben worden, [302] daß das, was
eigentlich zunächst zirkuliert im
sozialen Leben, so abgetrennt wird von
den einzelnen konkreten
Lebensgebieten, wie bei einem Denker,
der nur in Abstraktionen lebt, seine
blassen Ideen von dem wirklichen Leben
abgetrennt sind. Das Wirtschaftliche,
das in dieser Weise von den einzelnen
Lebensgebieten abgetrennt ist, ist das
Geldkapital. Wenn ich irgendeine Summe
in meiner Tasche habe, so kann diese
Summe jedes beliebige wirtschaftliche
Objekt oder auch Objekt des
Geisteslebens repräsentieren. Wie ein
ganz allgemeiner Begriff zu den
einzelnen Erfahrungen sich verhält, so
verhält sich dieses Element zu den
einzelnen konkreten Lebensgebieten.
Das ist es, warum die Krisen entstehen
müssen innerhalb der sozialen Ordnung. |
Ces crises ont été
étudiées à maintes reprises. Dans le
marxisme, par exemple, la théorie des
crises joue un rôle majeur. L'erreur
est que les crises sont attribuées à
une série claire de causes, alors
qu'en réalité elles sont à reconduire
à deux courants sous-jacents. Il se
peut que le capital soit excédentaire,
alors il mène à des crises en
circulant comme excédentaire. Mais il
se peut aussi qu'il n'y ait pas assez
de capital, alors cela conduit aussi à
des crises. Et ces crises sont de
différentes essences. Ces choses ne
seront pas non plus étudiées
conformément à la réalité dans
l'économie nationale d'aujourd'hui. En
réalité, une chose peut avoir les
origines les plus diverses. |
Diese
Krisen sind vielfach studiert worden.
Im Marxismus zum Beispiel spielt die
Krisentheorie eine große Rolle. Der
Fehler besteht darin, daß man die
Krisen auf eindeutige Ursachenreihen
zurückführt, während sie in
Wirklichkeit auf zwei Unterströmungen
zurückzuführen sind. Es kann sein, daß
das Kapital überschüssig ist, dann
führt es dazu, indem es als
Überschüssiges zirkuliert, daß Krisen
entstehen. Es kann aber auch sein, daß
zu wenig Kapital da ist, dann führt
das auch zu Krisen. Und diese Krisen
sind von verschiedener Wesenheit.
Diese Dinge werden auch in der
heutigen Nationalökonomie
nichtwirklichkeitsgemäß studiert. In
der Wirklichkeit ist es so, daß ein
Ding die allerverschiedensten
Ursprünge haben kann. |
Et ainsi on voit que
tout de suite ainsi la vie de l’esprit
a tendance à conduire à des forces de
déclin qui proviennent des différences
d’état, de classe et de caste, ainsi
que la vie qui travaille vers des
abstractions, et qui avec droit a la
tendance[303] en elle, d'un côté, de
conduire aux forces
montantes/ascendantes qui reposent
dans la formation légitime du capital,
mais de l'autre côté, parce que le
capitalisme conduit dans une activité
économique abstraite, les deux choses
que l'on peut faire avec une somme de
capital, l'une comme l'autre,
conduisent à l'émergence de crises. |
Und
so sieht man, daß geradeso, wie das
Geistesleben die Neigung hat, zu
Niedergangskräften zu führen, die aus
den Standesunterschieden, den Klassen-
und Kastenunterschieden hervorgehen,
so das Leben, das auf Abstraktionen
hinarbeitet, und das mit Recht, in
sich die [303] Tendenz hat, auf der
einen Seite zu den aufsteigenden
Kräften, die in der berechtigten
Kapitalbildung liegen, zu führen, auf
der anderen Seite aber dadurch, daß
der Kapitalismus in abstraktes
Wirtschaften hineinführt, beidem man
mit einer Summe von Kapital das eine
und das andere machen kann, dazu zu
führen, daß Krisenentstehen. |
Quand on s'en rend
compte, on devient un réformateur
social et on invente quelque chose qui
devrait conduire au salut. Ce n'est
qu'ici que vous vient quelque chose :
que l'individualité particulière doit
effectivement être décisive pour la
vie économique en apportant ses
expériences dans des associations
correspondantes, mais que de cette
individualité particulière seule ne
peut émerger la chose décisive pour
elle-même dans la vie économique.
C'est pourquoi j'ai placé
l'association pour la vie économique
comme le nécessaire à côté du
légal/juridique-étatique et du
spirituel. |
Wenn
man dies merkt, wird man zum
Sozialreformer und denkt etwas aus,
was zum Heile führen soll. Allein da
tritt einem das entgegen: daß die
einzelne Individualität zwar maßgebend
sein muß für das wirtschaftliche
Leben, indem sie ihre Erfahrungen
beibringt, in entsprechenden
Verbänden, daß aber aus dieser
einzelnen Individualität für sich
allein das Maßgebende im
Wirtschafts-leben nicht hervorgehen
kann. Darum stellte ich als das
Notwendige neben dem
Rechtlich-Staatlichen und dem
Geistigen die Assoziation für das
Wirtschaftsleben hin. |
Et ici, quand j'ai
parlé d'associations lors d'une petite
réunion de travailleurs dehors en
Allemagne, on m'a dit de façon
évidente : Nous avons entendu
parlé de beaucoup de choses, mais ce
que sont en fait les associations,
nous ne le savons pas, nous n'en avons
en réalité rien entendu. L'association
n'est pas une organisation, ce n'est
pas n'importe quelle coalition. Elle
apparaît du fait que les faisant
l’économie individuels/particuliers se
rassemblent et que chacun n'assume pas
ce qui sera fait à partir d'une place
centrale, mais que le particulier peut
apporter ce qu'il sait et peut faire à
partir de sa connaissance du domaine
dans lequel il se tient. Et c'est du
travail en commun, chacun donnant le
meilleur de lui-même, et là où ce qui
se passe naît de l'harmonie d'un
certain nombre, de telles associations
peuvent se donner toutes autres choses
économiques restantes. |
Und
hier war auffällig, als ich in
Deutschland draußen in einer kleineren
Versammlung von Arbeitern über
Assoziationen sprach, daß man mir
sagte: Wir haben von vielem reden
hören, aber was eigentlich
Assoziationen sind, das wissen wir
nicht, davon haben wir eigentlich
nichts gehört. Die Assoziation ist
keine Organisation, ist nicht
irgendeine Koalition. Sie entsteht
da-durch, daß sich die einzelnen
Wirtschaftenden zusammen finden, und
daß jeder einzelne nicht das aufnimmt,
was aus irgendeiner Zentralstelle
heraus gemacht wird, sondern daß der
einzelne das beitragen kann, was er
aus seiner Erkenntnis des Gebietes, in
dem er darinnen steht, weiß und kann.
Und aus dem Zusammenarbeiten, beidem
ein jeder sein Bestes gibt und wo das,
was geschieht, durch den Zusammenklang
einer Anzahl entsteht, aus [304]
solchen Assoziationen kann sich erst
alles übrige Wirtschaftliche ergeben. |
De telles associations
s’assembleront. Ça se passera déjà, je
n’ai aucun soucis. Celui qui me dit
que c'est une utopie, je lui dis : je
sais que ces associations naissent/se
constituent simplement des forces
subconscientes dans l'humain. Mais
nous pouvons promouvoir ces
associations par la raison
synthétique, nous pouvons les laisser
émerger plus rapidement, ou nous
pouvons attendre qu'elles se
développent de la nécessité. Dans ces
associations seront unis ceux qui
produisent, commercent et consomment.
Et pure production, circulation des
marchandises, des biens et la
consommation y joueront un rôle. Le
travail rentrera toujours de plus en
plus dans le domaine de la vie de
droit. En ce qui concerne le travail,
les humains doivent s’accorder de
façon démocratique. Par cela le
travail sera séparé de ce qui peut
seul et uniquement être efficace dans
le domaine de la vie de l’économie. Ce
peut seulement être ce qui ressort
d'un jugement collectif en
associations à travers l'union de
producteurs et de consommateurs avec
ceux qui assurent la médiation du
trafic/de l’échange. |
Solche
Assoziationen
werden sich zusammenfügen. Das wird
schon entstehen, ich habe keine Sorge.
Wer mir sagt, das ist Utopie, dem sage
ich: Ich weiß, daß diese Assoziationen
entstehen einfach aus den
unterbewußten Kräften im Menschen. Wir
können aber diese Assoziationen
fördern durch die Vernunft, wir können
sie schnellerentstehen lassen oder
aber warten, bis sie sich aus der Not
heraus entwickeln. In diesen
Assoziationen werden vereinigt sein
diejenigen, die Produktion, Handel
treiben, und die Konsumenten. Und bloß
Produktion, Zirkulation der Waren, der
Güter und Konsumtion werden darinnen
eine Rolle spielen. Die Arbeit wird
immer mehr und mehr in das Gebiet des
Rechtslebens hineinkommen. In bezug
auf die Arbeit müssen sich die
Menschen in demokratischer Art
verständigen. Dadurch wird die Arbeit
abgetrennt von dem, was einzig und
allein im Gebiet des Wirtschaftslebens
wirksam sein kann. Das kann nur das
sein, was aus einem kollektiven Urteil
in Assoziationen hervorgeht durch die
Vereinigung von Produzenten und
Konsumenten mit denen, die den Verkehr
vermitteln. |
Dans le domaine de la
vie économique, dans les associations,
à cause de cela, seuls les biens
joueront un rôle. Mais avec cela, il y
a quelque chose de très important que
nous cesserons d'établir des principes
fixes sur le prix et la valeur d'une
marchandise, mais nous dirons : Ce qui
est prix, ce qui est valeur d’un
quelque bien, est quelque chose qui
change avec les conditions/rapports de
la vie. Le prix et la valeur seront
imposés par ce qui provient des
associations comme jugement collectif.
Je ne peux pas le décrire plus loin ;
mais [305] on peut lire le reste dans
mon livre "Die Kernpunkte der sozialen
Frage"(« Les points germinatifs
de la question sociale »). |
Auf
dem Gebiete des Wirtschaftslebens, in
den Assoziationen, werden daher nur
die Güter eine Rolle spielen. Damit
ist aber etwas sehr Bedeutsames
gegeben, daß wir überhaupt aufhören
werden, über Preis und Wert einer Ware
irgendwie feste Grundsätze
aufzustellen, sondern wir werden
sagen: Was Preis, was Wert irgendeines
Gutes ist, ist etwas, was sich mit den
Lebensverhältnissen ändert. Preis und
Wert werden aufgedrückt werden durch
das, was als Kollektivurteil aus den
Assoziationen hervorgeht. Ich kann das
nicht weiter schildern; aber [305] man
kann das Weitere in meinem Buche «Die
Kernpunkte der sozialen Frage»
nachlesen. |
Je voulais seulement
indiquer que l'observation nous montre
comment toute la vie sociale se
décompose en trois domaines résultant
de conditions complètement différentes
: la vie de l’esprit, la vie de droit
et étatique et la vie de l’économie.
Dans un certain sens, ils se frayent
un chemin vers une certaine
indépendance au sein du développement
moderne de la civilisation. Comprendre
cette autonomie et assigner
progressivement ce qui lui revient à
chaque domaine pour qu'ils puissent
travailler ensemble de la bonne façon,
c'est ce dont il s’agit aujourd'hui. |
Ich
habe nur darauf hindeuten
wollen, daß wir durch die Beobachtung
darauf hingewiesen werden, wie das gesamte soziale Leben in drei Gebiete
zerfällt, die aus ganzbesonderen,
verschiedenen Bedingungen hervorgehen
: das Geistesleben, das Rechts- und
Staatsleben und das Wirtschaftsleben.
Diese arbeiten sich gewissermaßen
innerhalb der modernen
Zivilisationsentwickelung zu einer
gewissen Selbständigkeit heraus. Diese
Selbständigkeit zu verstehen und jedem
Gebiet das Seine allmählich
zuzuteilen, damit sie gerade in der
richtigen Weise zusammenarbeiten
können, das ist es, worauf es heute
an-kommt. |
On a réfléchi des plus
différentes manières dans l'humanité
sur cette tri-articulation de
l’organisme social. Et on a aussi,
comme ça et là mes « Points
fondamentaux/germinatifs de la
question sociale » sont devenus
familiers, rendu attentif sur l'un et
l'autre, qui déjà sonne d'avant.
Maintenant, je ne veux pas, soulever
une quelque question de priorité. Il
ne s'agit pas de si l'individu a
trouvé ceci ou cela, mais comment cela
s'introduit dans la vie. On pourrait
seulement se réjouir si de nombreux
humains y venaient. Mais cela doit
quand même être remarqué : quand en
France sera définie, par Montesquieu,
une sorte de tripartition de
l'organisme social, ainsi est
simplement là une tripartition. Là
sera rendu attentif sur ce que ces
trois domaines ont justement
absolument différentes conditions ;
c'est pourquoi on doit les séparer les
uns des autres. Cela n'est pas la
tendance de mon livre. Là il ne s'agit
pas de cela, de différencier ainsi vie
de l'esprit, vie de droit et vie de
l'économie, comme on différencierait à
l'humain le système nerveux-sensoriel,
le système cœur-poumons et le système
métabolique, en ce qu'on dirait en
cela, que là seraient trois systèmes
séparés les uns des autres.
Avec de telles répartitions n'est rien
fait, mais en premier, quand on voit,
comme ces différents domaines œuvrent
ensemble, comment ils deviendront au
mieux une unité par ce que chacun
travaille à partir de ses conditions.
C'est aussi ainsi dans l'organisme
social. Quand nous savons, comment
nous plaçons la vie de l'esprit, la
vie juridique-étatique et la vie de
l'économie, chacun sur ses conditions
primordiales propres, laissons
travailler à partir de ses propres
forces primordiales, alors se donnera
aussi l'unité de l'organisme social.
Et alors on verra que de chacun de ces
domaines particuliers certaines forces
de déclin seront générées, mais qui
seront à nouveau guéries par
l'activité commune avec les autres
domaines. Avec cela est indiqué, non
sur une tripartition de l'organisme
social comme chez Montesquieu, mais
sur une tri-articulation de
l'organisme social, mais qui se trouve
dans l'unité de l'organisme social
d'ensemble, parce que donc chaque
humain appartient à tous les trois
domaines. L'individualité humaine,
dont donc tout dépend quand-même, se
tient ainsi dedans cet organisme
social tri-articulé, qu'elle relie les
trois membres les uns avec les autres. |
Man
hat in der verschiedensten Weise in
der Menschheit über diese
Dreigliederung des sozialen Organismus
nachgedacht. Und man hat auch, als da
und dort die«Kernpunkte der sozialen
Frage» von mir bekannt wurden, auf das
eine und andere, was aus Früherem
schon anklingt, hingewiesen. Nun, ich
will nicht irgendeine Prioritätsfrage
aufwerfen. Es kommt nicht darauf an,
ob der einzelne dies oder das gefunden
hat, sondern wie es sich ins Leben
einführt. Man könnte sich nur freuen,
wenn recht viele Menschen darauf kämen. Aber das muß -doch bemerkt werden: Wenn von Montesquieu in Frankreich eine Art Dreiteilung des sozialen
Organismus definiert wird, so ist das
einfach eine Dreiteilung. Da wird
darauf hingewiesen, daß diese drei
Gebiete eben durchaus verschiedene
Bedingungen haben; darum solle man sie
voneinander abtrennen. Das ist nicht
die Tendenz meines Buches. Da handelt
es sich nicht darum, so zu
unterscheiden: Geistesleben,
Rechtsleben und Wirtschaftsleben, wie
man am Menschen unterscheiden würde
[306] de das Nerven-Sinnessystem,
Herz-Lungensystem und
Stoffwechselsystem, indem man dabei
sagen würde, das seien drei
voneinander geschiedene Systeme. Mit
solcher Einteilung ist nichts getan,
sondern erst, wenn man sieht, wie
diese verschiedenen Gebiete
zusammenwirken, wie sie am besten eine
Einheit werden dadurch, daß jedes aus
seinen Bedingungen heraus arbeitet. So
ist es auch im sozialen Organismus.
Wenn wir wissen, wie wir das
Geistesleben, das rechtlich-staatliche
Leben und das Wirtschaftsleben jedes
auf seine ureigenen Bedingungen
stellen, aus seinen ureigenen Kräften
heraus arbeiten lassen, dann wird sich
auch die Einheit des sozialen
Organismus ergeben. Und dann wird man
sehen, daß aus jedem einzelnen dieser
Gebiete gewisse Niedergangskräfte
hervorgetrieben werden, die aber durch
das Zusammenwirken mit den anderen
Gebieten wiederumgeheilt werden. Damit
ist hingewiesen, nicht wie bei
Montesquieu auf eine Dreiteilung des
sozialen Organismus, sondern auf eine
Dreigliederung des sozialen
Organismus, die sich aber dadurch in
der Einheit des gesamten sozialen
Organismus zusammenfindet, daß ja
jeder Mensch allen drei Gebieten
angehört. Die menschliche
Individualität, auf die doch alles
ankommt, steht in diesem
dreigegliederten sozialen Organismus
so drinnen, daß sie die drei Glieder
miteinander verbindet. |
Ainsi nous pouvons
dire, – tout de suite quand on se
laisse stimuler par ce qui a été dit
ici – que sera promu non quelque peu
une division de l'organisme social,
mais l'articulation du même, tout de
suite pour qu'une unité se produise de
la manière correcte. Et on peut aussi,
quand on vient plus à la surface,
voir, comment depuis plus d'un siècle
l'humanité de l'Europe tend à chercher
une telle articulation. Elle viendra,
aussi si les humains ne la veulent pas
consciemment ; car inconsciemment ils
se mouvront ainsi dans l'économique,
le spirituel et juridique-étatique que
cette tri-articulation viendra. Elle
est quelque chose qui sera exigée de
l'évolution de l'humanité elle-même. |
So
können wir sagen, daß - gerade wenn
man sich an-regen läßt von dem, was
hier gesagt worden ist - nichtetwa
eine Teilung des sozialen Organismus,
sondern dieGliederung desselben
angestrebt wird, gerade damit
dieEinheit in der richtigen Weise
zustande komme. Und man kann auch,
wenn man mehr an die Oberfläche tritt,
sehen, wie seit mehr als einem
Jahrhundert die Menschheit Europas
dahin tendiert, eine solche Gliederung
zu [307] suchen. Sie wird kommen, auch
wenn die Menschen sie bewußt nicht
wollen werden; denn unbewußt werden
sie sich so im Wirtschaftlichen,
Geistigen, Rechtlich-Staatlichen
bewegen, daß diese Dreigliederung
kommen wird. Sie ist etwas, was von
der Menschheitsentwickelung selber
gefordert wird. |
Et ainsi, on peut
aussi indiquer là-dessus, comme les
trois impulsions viennent en
considération vis-à-vis de ces trois
domaines de vie différents, une fois
comme trois idéaux pleins de
signification, comme trois devises
pour la vie sociale ont pénétré dans
la civilisation européenne. Là, à la
fin du 18e siècle dans l'Ouest
européen s'est fait valoir l'appel
après Liberté, Égalité, Fraternité.
Qui ne se dirait pas, quand il le
tient avec l'évolution des temps
récents, que dans ces trois devises
sont déposés trois idéaux humains
pleins de signification ? Mais de
l'autre côté, à nouveau, on doit dire
qu'il y a eu beaucoup d'humains au 19e
siècle, qui, bien remplis d'esprit,
ont réfuté qu'un quelque organisme
social homogène, un quelque état soit
possible s'il devrait réaliser
ensemble ces trois idéaux. Plus d'un
ouvrage plein d'esprit a été écrit,
dans lequel est prouvé comme ne
peuvent être pleinement unifiés en
même temps dans l’État : Liberté,
Égalité, Fraternité. Et on ne peut pas
dire que ce qui a été écrit de manière
pleine d'esprit ne devrait pas rendre
bien correctement pensif. Et ainsi, on
est là, placé à nouveau une fois dans
une contradiction de vie. |
Und
so kann man auch darauf hinweisen,
wie die drei Impulse, die gegenüber
diesen drei verschiedenen
Lebensgebieten in Betracht kommen,
einmal wie drei bedeutungsvolle
Ideale, wie drei Devisen für das
soziale Leben, in die europäische
Zivilisation eingetreten sind. Da hat
sich am Ende des 18. Jahrhunderts im
europäischen Westen der Ruf nach
Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit
geltend gemacht. Wer würde sich nicht
sagen, wenn er es mit der Entwickelung
der neueren Zeit hält, daß in diese
drei Devisen drei bedeutungsvolle
menschliche Ideale gelegt sind? Aber
auf der anderen Seite wiederum muß man
sagen, daß es viele Menschen im
19.Jahrhundert gegeben hat, die sehr
geistvoll widerlegt haben, daß
irgendein einheitlicher sozialer
Organismus, irgendein Staat möglich
ist, wenn er diese drei Ideale
miteinander verwirklichen soll. Mehr
als ein geistvolles Werk ist
geschrieben worden, in dem
nachgewiesen ist, wie nicht
gleichzeitig im Staat völlig vereint
sein könnenFreiheit, Gleichheit,
Brüderlichkeit. Und man kann nicht
sagen, daß das, was da in geistvoller
Weise geschrieben worden ist, nicht
recht sehr bedenklich machen müsse.
Und so ist man da wiederum einmal in
einen Lebenswiderspruch
hineingestellt. |
La vie seule n'est pas
là pour n’entraîner aucune
contradiction, elle est partout pleine
de contradictions. Et elle consiste en
ce qu'elle surmonte toujours de
nouveau les contradictions soulevées.
Tout de suite la vie consiste dans le
soulever et surmonter des
contradictions. Ainsi, c'est
extraordinairement justifié que les
trois grands idéaux de Liberté,
Égalité, Fraternité ont été dressés.
Mais parce qu'on a perpétuellement cru
au 19e siècle et jusqu'en nos temps,
que tout devait être ordonné de
manière centralisée, c'est pourquoi on
peut aussi, en cette relation, rentrer
dans l'erreur de vie. Et c'est
pourquoi on ne pouvait pas déceler
comme cela n'a pas de signification de
se débattre avec la façon et la
manière dont les moyens de production
deviendront apparentés, comment le
capitalisme devrait être développé et
ainsi de suite, mais qu'il s'agit
d'amener les humains dans des
rapports, dans lesquels ils peuvent
ordonner leurs affaires sociales à
partir des impulsions primordiales
propres à leur être.
Là nous devons dire : nous devons
saisir plein de vie comment doit agir
la liberté dans la vie de l'esprit, le
libre déploiement productif de
l'individualité ; comment doit œuvrer
l’Égalité dans la vie
étatique-juridique, où chacun devrait
développer avec chaque autre humain au
sens démocratique ce qui revient à
chaque humain ; comment doit œuvrer la
fraternité dans les unions/groupement
qui englobent ce que nous nommons
associations. Seulement, qui regarde
ainsi sur la vie, la voit
correctement. |
Allein
das Leben ist nicht dazu da, keine
Widersprüche zu treiben, es ist
überall widerspruchsvoll. Und es
besteht darin, daß es die
aufgeworfenen Widersprüche immer
wieder überwindet. Gerade im Aufwerfen
und [308] Überwinden von Widersprüchen
besteht das Leben. So ist es
außerordentlich berechtigt, daß die
drei großenIdeale von Freiheit,
Gleichheit, Brüderlichkeit aufgestellt
worden sind. Weil man aber im 19.
Jahrhundertund bis in unsere Zeiten
herein fortwährend geglaubthat, daß
alles ganz zentralistisch geordnet
werden müsse, deshalb kam man auch in
dieser Beziehung in die Lebensirrtümer
hinein. Und deshalb konnte man
nichtdurchschauen, wie es keine
Bedeutung hat, sich herumzuschlagen
über die Art und Weise, wie die
Produktionsmittel verwandt werden, wie
der Kapitalismus entwickelt werden
soll und so weiter, sondern daß es
sich darum handelt, die Menschen in
Verhältnisse zu bringen, in denen sie
ihre sozialen Angelegenheiten aus den
ureigensten Trieben ihres Wesens
ordnen können. Da müssen wir sagen:
Wir müssen lebensvoll erfassen, wie
wirken muß die Freiheit im
Geistesleben, die freie produktive
Entfaltung der Individualität; wie
wirken muß die Gleichheit im
rechtlich-staatlichen Leben, wo
jederdas, was jedem Menschen zukommt,
mit jedem anderen Menschen im
demokratischen Sinn entwickeln soll;
wie wirken muß die Brüderlichkeit in
den konkreten Verbänden, die das
umfassen, was wir die Assoziationen
nennen. Nur wer so hinschaut auf das
Leben, der sieht es richtig. |
Alors on envisagera :
c'est parce qu'on a cru pouvoir loger
tous les trois idéaux en même forme de
manière abstraite dans le pur État
unitaire, dans lequel s'est immiscé
l'économique, qu'en est venue la
contradiction de vie. On comprendra
une fois, plein de vie, les trois
idéaux Liberté, Égalité, Fraternité
quand on reconnaît comment la Liberté
doit régner dans la vie de l'esprit,
l'Égalité dans la vie
étatique-juridique et la Fraternité
dans la vie de l'économie.
Et certes pas de manière sentimentale,
mais ainsi que cela conduise à des
façonnements sociaux, à l'intérieur
desquels les humains peuvent vivre
ainsi qu'ils font l'expérience de leur
dignité humaine et de leur valeur
humaine. Si on comprend que
l'organisme homogène peut apparaître
seulement par ce qu'à partir de la
liberté, l'esprit se développe de
manière productive, que l’Égalité doit
œuvrer dans le système d’État et de
droit, et la Fraternité dans la vie de
l'économie, dans les associations,
alors on surmontera les plus graves
dommages du présent. |
Dann
aber wird man einsehen: Weil man in
abstrakter Weise geglaubt hat, in dem
bloßen Einheitsstaat, inden sich das
Wirtschaftliche hineingeschoben hat,
alle drei Ideale in gleicher Form
unterzubringen, darum ist es zu dem
Lebenswiderspruch gekommen. Die drei
Ideale Freiheit, Gleichheit,
Brüderlichkeit wird man einmal
lebensvoll verstehen, wenn man
einsieht, wie Freiheit im Geistesleben
herrschen muß, Gleichheit im
staatlich-rechtlichen [309] Leben und
Brüderlichkeit im Wirtschaftsleben.
Und zwar nicht in sentimentaler Weise,
sondern so, daß es zu sozialen
Gestaltungen führt, innerhalbwelcher
die Menschen so leben können, daß sie
ihre Menschenwürde und ihren
Menschenwert erleben. Begreift man,
daß der einheitliche Organismus nur
dadurch ent-stehen kann, daß aus der
Freiheit heraus der Geist sichin
produktiver Art entwickelt, daß die
Gleichheit wirken muß im Staats- und
Rechtswesen und die Brüderlichkeit im
Wirtschaftsleben, in den
Assoziationen, dann wird man
hinwegkommen über die schlimmsten
sozialen Schäden der Gegenwart. |
Car seulement ce qui
peut prendre source librement de
l'humain comme individualité lui donne
une vie spirituelle qui s’enracine
dans la vérité ; cette vérité peut
seulement venir au jour quand elle
s'écoule immédiatement de la poitrine
humaine. Le sens démocratique ne se
reposera pas jusqu’à ce qu'il ait
réalisé l'égalité sur le domaine
étatique-juridique. Nous pouvons faire
cela de la raison synthétique, sinon
nous pouvons nous exposer à des
révolutions. Et sur domaines
économiques la fraternité doit vivre
dans les associations. |
Denn
nur das, was aus dem Menschen frei als
Individualität quellen kann, gibt ihm
ein geistiges Leben, das in der
Wahrheit wurzelt; diese Wahrheit kann
nur zu-tage treten, wenn sie aus der
Menschenbrust unmittelbar
herausfließt. Der demokratische Sinn
wird nicht eher ruhen, bis er auf
staatlich-rechtlichem Gebiet die
Gleichheit verwirklicht hat. Wir
können das aus Vernunft tun, sonst
setzen wir uns Revolutionen aus. Und
auf wirtschaftlichem Gebiete muß die
Brüderlichkeit leben in den
Assoziationen. |
Alors, le droit qui
sera fondé parmi les humains à partir
d'un rapport où l'égal se tient
vis-à-vis de l'égal sera droit vivant.
Tout l'autre droit qui dans une
certaine mesure plane par-dessus les
humains, cela deviendra convention. Le
véritable droit doit provenir de
l'être ensemble des humains, sinon il
devient convention. |
Dann
wird das Recht, das unter den Menschen
ge-gründet wird aus einem Verhältnis
heraus, wo der Gleiche dem Gleichen
gegenübersteht, lebendiges Rechtsein.
Alles andere Recht, das gewissermaßen
über dem Menschen schwebt, das wird
zur Konvention. Wirkliches Recht muß
hervorgehen aus dem Zusammensein der
Menschen, sonst wird es zur
Konvention. |
Et la véritable
fraternité peut seulement fonder une
pratique de vie, quand elle sera
fondée à partir des rapports
économiques eux-mêmes, dans des
associations ; sinon le travail en
commun humain ne fonde pas de pratique
de vie dans les unions, mais de la
routine de vie, comme nous avons cela
presque généralement dans le présent. |
Und
wirkliche Brüderlichkeit kann nur eine
Lebenspraxis begründen, wenn sie aus
den wirtschaftlichen Verhältnissen
selbst heraus, in Assoziationen,
begründet wird; sonst begründet das
menschliche Zusammenwirken [310] in
den Verbänden nicht Lebenspraxis,
sondern Lebensroutine, wie wir das
fast allgemein in der Gegenwart haben. |
C’est seulement
quand on a appris à demander : quels
contextes chaotiques se sont-ils
donnés sous l'influence de la phrase
à la place de la vérité sur domaine
spirituel, de la convention à la
place du droit sur domaine
étatique-juridique, de la routine de
vie à la place de la pratique de vie
sur domaine économique, qu’alors on
posera la question de manière
correcte. Et alors, on se rendra sur
un chemin, où, en fait, on peut pour
la première fois entamer la question
sociale de manière correcte. |
Erst
wenn man fragen gelernt hat: Was haben
sich fürsoziale chaotische Zustände
ergeben unter dem Einflußder Phrase
statt der Wahrheit auf geistigem
Gebiet, derKonvention statt des Rechts
auf staatlich-rechtlichemGebiet, der
Lebensroutine statt der Lebenspraxis
aufwirtschaftlichem Gebiet, dann wird
man die Frage inder richtigen Weise
stellen. Und dann wird man sich auf
einen Weg begeben, der eigentlich erst
die soziale Frage in richtiger Weise
anschneiden kann. |
On sera peut-être
quelque peu choqué qu'ici la question
sociale ne doive pas être saisie comme
maints croient qu'elle devrait être
saisie. Mais ici devrait être
seulement parlé à partir de ce qui
pourra être gagné à partir de la
réalité elle-même tout de suite avec
l'aide de la science de l'esprit qui
va partout sur la réalité. Et là se
donne que les questions-germes de la
vie sociale sont aujourd'hui celles-ci
: |
Man
wird vielleicht etwas schockiert sein,
daß hier die soziale Frage nicht so
angegriffen sein soll, wie manche
glauben, daß sie angegriffen werden
müßte. Aber hier soll nur aus dem
heraus gesprochen werden, was der
Wirklichkeit selbst gerade mit Hilfe
der Geisteswissen-schaft, die überall
auf Wirklichkeit geht, abgewonnen
werden kann. Und da ergibt sich, daß
die Kernfragen des sozialen Lebens
heute die sind : |
comment arrive-t-on
par une articulation correcte de
l'organisme social de la phrase
régnante/dominante sous de multiples
formes, qui provient de
l'individualité par ce qu'elle doit se
plier/s’incliner en sa création
spirituelle à un autre, à la vérité,
de la convention au droit et de la
routine de vie à la véritable
praxis/pratique de vie ? |
Wie
kommen wir durch eine richtige
Gliederung dessozialen Organismus von
der vielfach herrschenden Phrase, die
aus der menschlichen Individualität
dadurch hervorgeht, daß sie sich in
ihrem geistigen Schaffen einem anderen
beugen muß, zur Wahrheit, von der
Konvention zum Rechte und aus der
Lebensroutine heraus zur wirklichen
Praxis? |
C’est en premier quand
on envisagera que l'organisme social
tri-articulé est nécessaire pour créer
liberté, égalité, fraternité, alors on
pourra former la question sociale de
manière correcte. Alors, on rattachera
aussi correctement l'actuel instant au
18e siècle. Et alors l’Europe du
centre peut trouver la possibilité de
dire à ce qu'a dit l'Ouest de
l’Europe, en ce qu'elle a promu :
Liberté, Égalité, Fraternité, à partir
de sa vie de l'esprit : Liberté dans
la vie de l'esprit, Égalité dans la
vie étatique-juridique et Fraternité
dans la vie économique. |
Erst
wenn man einsehen wird, daß der
dreigegliederte soziale Organismus
notwendig ist, um Freiheit,
Gleich-heit, Brüderlichkeit zu
schaffen, dann wird man die so-ziale
Frage in der richtigen Weise
gestalten. Dann wird man auch den
gegenwärtigen Zeitpunkt richtig an
das18. Jahrhundert anknüpfen. Und dann
kann Mitteleuropa [311] die
Möglichkeit finden, zu dem, was
Westeuropagesagt hat, indem es
gefordert hat: Freiheit, Gleichheit,
Brüderlichkeit, aus seinem
Geistesleben heraus zu sagen :
Freiheit im Geistesleben, Gleichheit
im staatlich-rechtlichen Leben und
Brüderlichkeit im wirtschaftlichen
Leben. |
Alors sera fait
maintes choses pour la question
sociale et on pourra se former une
idée comment les trois domaines dans
l'organisme social, à partir de
Liberté, Égalité, Fraternité, peuvent
travailler ensemble à un
assainissement à partir de nos
actuelles chaotiques conditions
spirituelles, juridiques et
économiques. |
Dann wird für die soziale
Frage manches getan sein, und man wird
sich eine Idee darüber bilden können,
wie die drei Gebiete im sozialen
Organismus aus Freiheit, Gleichheit,
Brüderlichkeit zusammenwirken können
zu einer Gesundung aus unseren
heutigen chaotischen geistigen,
rechtlichen und wirtschaftlichen
Verhältnissen heraus. |
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