traduction terminée (Cl. Ach.),
édition prévue aux Ed. Novalis
Comment œuvre-t-on pour l'impulsion de
la tri-articulation de l'organisme social ?
Deux cours de formation pour les intervenants et
représentants actifs de la pensée de tri-articulation
Douze conférences et une réponse aux questions,
tenues à Stuttgart
les 1er et 2 janvier et du12 au 17 février 1921
1986
Rudolf Steiner VERLAG
DORNACH / SUISSE
D’après les transcriptions non revues du
conférencier
édité par la gestion de la succession de Rudolf
Steiner
La publication a été soignée par Walter Kugler
1ère édition sous le titre « Cours aux
orateurs »
(Vol. II de la série « matériel d'étude
pour la science sociale »), Dornach 1933
2e édition sous le titre
« Comment agit-on pour l’impulsion de la
tri-articulation de l’organisme
social ? »
Dornach 1952
3e édition 1969 Dornach
4e édition, étendue aux conférences des 1er et
2 janvier, une réponse aux questions du 2 janvier
1921, et une annexe
Edition complète Dornach 1986
Publications dans des revues
voir le début des notes
Bibliographie n° 338
Marques sur la couverture d’après un dessin original
de Rudolf Steiner
Tous droits réservés par l'administration
de la succession de Rudolf Steiner, Dornach / Suisse
© 1986 par l'administration de la succession de Rudolf
Steiner, Dornach / Suisse
Composition : Coopérative Dürnau, Dürnau
Imprimé en Allemagne par
Greiserdruck, Rastatt
ISBN 3-7274-3380-9 (Ln)
ISBN
3-7274-3381-7 (Kt)
TABLE DES MATIÈRES
COMMENT ŒUVRE-T-ON POUR L’IMPULSION DE
TRI-ARTICULATION DE L’ORGANISME SOCIAL ?
Un cours de formation pour les intervenants
PREMIÈRE CONFERENCE, Stuttgart, 12 février 1921
Deux conditions de base de l'action pour
la tri-articulation : amour pour la chose et amour des
humains plein de raison. Conditions
supplémentaires : vue sur les conditions qu’on
rencontre en public ; absence d’illusions en
rapport à la constitution de l'âme des humains -
Pensée fausse comme cause pour le besoin des
humains. Deux points de vue à considérer par
l’orateur : le fait qu'il n'y a pas de sens
disponible pour la productivité de la vie de l’esprit
et le fait que le sens des besoins des autres humains
s’est perdu. Remarques critiques sur des communistes,
en particulier Lénine et Trotsky, ainsi que le
catholicisme, dont la caractéristique commune est
surtout de rattacher seulement à l’existant. Le
dadaïsme religieux d’Ernst Michels. De
l'abstraction dans la pensée du présent et de la
nécessité de laisser devenir acte intérieur chaque
mot. Le concept de travail chez Manc, Rodbertus et
Singer.
DEUXIEME CONFERENCE, 13 février 1921 (après-midi)
Notes pour les orateurs : ne pas partir de la
logique de l’entendement, mais des expériences et de
l'observation des conditions concrètes. Imagerie comme
point de départ pour la formation d'un jugement
social. La nécessité de tenir compte d’événements
historiques importants pour la formation de jugement,
exposé à l'exemple de la paix de Nystad et la paix de
Paris. - Russie, dans le champ de tension d'influences
occidentales et orientales. Une observation radicale
du contraire est-ouest. La barbarie à l'Est et la
férocité à l'ouest.- La pensée économique de Marx et
Rodbertus Le pays de l'expérience l'Autriche et
la question de la Société des Nations. Sur la primauté
de réalités historiques vis-à-vis de façons de voir
purement théoriques.
TROISIÈME CONFERENCE,13 février 1921 (soir)
54
Sur la façon de penser qui est exigée pour la
solution des questions d’histoire du monde, exposé au
problème est-ouest. La vie de l’esprit comme l’élément
porteur dans la relation entre l'Europe centrale et la
Russie, en même temps que point de départ pour
une « évidente communauté économique ». Sur
la nécessité d'une vie de l’économie de l'Europe
centrale dans les échanges avec l'Occident impulsée du
spirituel-artistique. Il y a la vie économique.
La nécessité de la tri-articulation en rapport avec
les conditions de la vie moderne de l’économie. Du
caractère de droit du travail et du capital comme un
élément spirituel. La tâche des « régions
d'Europe centrale ». Le détachement de la vie de
l’économie et de la vie de l’esprit de la vie de droit
en tant que point de départ pour le développement
d'une nouvelle vie d’État. Sur le concept de
démocratie et la tragédie de la déspiritualisation de
la vie matérielle. Le mouvement anthroposophique et
ses opposants ainsi que leurs tâches.
QUATRIÈME CONFÉRENCE, 14 février 1921
(après-midi)
74
Trois propositions pour des thèmes à traiter en
public et quelques notes méthodologiques. Principal
sur le premier thème, « Les grandes questions du
présent et la tri-articulation de l'organisme
social », illustré au développement historique de
la vie de l’économie : de la vie de l’économie
« libre » des temps anciens à une vie de
l'économie « diversement liée ». Les mesures
de protection en faveur des consommateurs liés
avec l'intensification de l'économie, exposées entre
autres à l'exemple des corporations/guildes. La mise
en valeur des routes maritimes, la découverte de
l'Amérique et de l'avènement de la technique moderne
et sa signification pour le développement ultérieur.
Deux tendances, qui ont donné à la vie de l’économie
de l'ère moderne sa forme matérialiste : la façon
de penser économique comme résultat de
« l'économie intensive », qui a attiré un
certain conservatisme après elle, et la « force
d’impulsion » comme suite du lien avec les pays
d'outre-mer de l'Ouest. La suprématie de marchandise
et prix. Du caractère de la force de travail et de
l'esprit d'entreprise. Sur le problème de l'imitation
dans le contexte des formations de villes et États
modernes. L'expansion du commerce comme un point de
départ pour la fusion de l'État avec l'économie et de
certains aspects, pour dissoudre de nouveau cela.
Différents courants à l’intérieur du développement de
la vie de l’esprit et leur relation différente à
l'État. Sur le problème de l’étatisation. La formation
adéquate des vies de l’esprit, de droit, let de
l’économie comme trois grandes tâches du présent. La
science de l’esprit anthroposophique et sa
signification pour une vie de l’esprit productive. -
Suggestions méthodiques pour les orateurs.
CINQUIÈME CONFÉRENCE, 14 février 1921
93
Suggestions méthodiques pour la conception d'un
discours à tenir en public : sur la nécessité
d’éviter de répéter certaines formulations, quand un
sujet sera exposé plusieurs fois. Comme chaque
discours est à sentir comme quelque chose de nouveau.
Sur la dévotion à la substance qu’on traite. De la
signification du rythme, de la répétition et comme
l’orateur arrive à une bonne attitude vis-à-vis des
répétitions. Sur le sentiment de responsabilité à
développer par l’intervenant. De l'estimation correcte
des adversaires. Digression sur Max Dessoir et Kuno
Fischer en rapport avec l’exposé d’influences néfastes
dans la vie culturelle. De la nécessité, de
s’esquisser un discours phrases-clés (pas en
mots-clés) (NDT ou lit. Phrases-chocs, mot-choc).
La conception du début et de la fin d'un discours. Sur
l'absurdité d’imprimer des conférences, puis de les
lire mot à mot. Conseils supplémentaires pour la
formation du début et de la fin d'un discours. Éviter
définitions pédantes en faveur de caractérisations
parlantes. Sur l'utilisation de substantifs. Sur la
signification de la base anthroposophique de laquelle
l'orateur parle.
SIXIEME CONFERENCE, 15 février 1921 (après-midi)
110
La déshumanisation de la vie sociale, présentée à la
façon dont les concepts de capital, travail et
marchandise seront utilisés. Le rapport
d'individualité et communauté en rapport au concept
d’État. De l'origine de l'égoïsme. L'essence de
l’« art social ». Sur la position de
l’humain à l’intérieur de l’évolution mondiale.
Commentaires critiques des idées d'Adam Smith sur
« liberté économique » et « capital
privé ». Sur le détachement de la vie de
l’économie de l’humain et de la perte d'envisager la
vie de l’économie dans son entièreté. Questions
initiales de Rudolf Steiner dans son écrit « Les
points clés de la question socialeé.De la
signification de l'orientation dans la littérature
contemporaine pour l’orateur. Le concept marxiste de
travail et son concept connexe de la valeur du travail
comme un exemple de l'unilatéralité de la formation
des concepts. Deux aspects fondamentaux du rapport
travail - valeur du travail comme point de départ pour
le détachement du travail hors de la vie de
l'économie. Sur la nécessité d'une vie de l'esprit
libre. La fondation de l'école libre Waldorf de
Stuttgart et son rapport avec l'idée de
tri-articulation. Le problème d’être étranger à la
vie, démontré à l'exemple des programmes socialistes
et à l'exemple de Lénine.
SEPTIEME CONFÉRENCE, 15 février 1921 (soir)
Sur l'ère de la «phrase», exposé à l’exemple du
concept « revenu sans travail » et
« acquisition sans travail ». Le problème du
travail «productif» et «improductif» chez Karl Marx en
rapport à l'exemple du « comptable indien ».
La réfutation de la façon de voir de Marx en
s’adjoignant la question après l’importance en
économie politique de la rente et des impôts. De
l'absurdité de réclamer pour soi le « plein
bénéfice du travail ». Sur le rapport de la
vie de l’économie avec la vie de l’esprit comme
exemple pour ce qu’on doit tirer l'ensemble de la vie
sociale en considération. Quelques suggestions
méthodiques et de contenu pour la construction d’une
conférence : respecter les habitudes de pensée
des humains ; souligner le rapport entre les
impulsions spirituelles de l'anthroposophie et la vie
matérielle à l’exemple de différents, des institutions
provenant du travail anthroposophique ; sur le
traitement de l'adversaire.
HUITIÈME CONFÉRENCE 16 février 1921
(après-midi)
L’insouciance et le manque de scrupules contemporains
dirigeants et leurs conséquences. Sur la polémique
dirigée contre Rudolf Steiner du Comte Hermann de
Keyserling et le professeur Heinzelmann de Bâle.
L’apathie de la vie de l’esprit comme conséquence de
l'influence du côté de l'État et de la vie de
l'économie. La nécessité de surmonter les rapports
forcés existant par le rapport de
« reconnaissance libre » et par le principe
de « l'autorité évidente ». De la
signification de porter des impulsions morales dans la
vie en société. Sur la nécessité d'apporter le déclin
moral à la conscience, exposé à l’aide de propos
supplémentaires de Hermann Keyserling. Commentaires
critiques sur la vie des sciences et de
l’esprit de l'époque, exposé à l’exemple des écrits de
Oscar Hertwig.
NEUVIÈME CONFÉRENCE, 16 février 1921
(soir)
163
De la différence de la formation de jugement dans la
vie de l’esprit et dans la vie de l’économie. .
L’essence de l'association dans la vie de l'économie.
Les trois facteurs de la vie de l’économie:
l'expertise à l'égard de la production, le
pilotage de la circulation des marchandises
servant le consommateur et la connaissance
-précise des besoins dans le rapport à la pensée
d’association. - Sur l'action l’un dans l’autre des
trois membres de l'organisme social. L’origine
historique de la rente foncière et la cause de ce qui
fait du sol un objet de bénéfice. Commentaires
critiques sur les théories de certains économistes
nationaux. Les causes qui ont conduit à la fondation
de grandes entreprises et au déclin de plus petites
entreprises. Sur l'intérêt unilatéral des producteurs
en rapport à l'émergence de grandes entreprises et la
nécessité de la formation d’associations.
DIXIÈME CONFÉRENCE 17 février 1921 (matin)
179
L’art et la manière dont les économistes politiques
définissent leurs tâches comme exemple de ce que
certaines bases pour la tri-articulation sont
déjà présentes. Certaines causes de l'émergence
d'utopies sociales : La prise de contrôle de la
vieille manière de pensée théocratique et théologique
et formes comme éléments de conception de la vie de
l’esprit actuelle. Le corps des fonctionnaires comme
hiérarchie ecclésiastique devenue profane. La survie
de l'élément religieux théocratique dans le système
militaire. Le maniement de la vie d’État comme
profanisation de la vie d'église. - Théories utopiques
comme tentative d’organiser la vie de l’économie en
accord avec des formes antérieures. Sur les causes du
libéralisme économique. De la difficulté d'une
transition de la formation économique libérale à
associative. L'absurdité d'une articulation double. La
tri-articulation dans le marxisme : La théorie de
la plus-value comme incarnation de l’économique, la
théorie de la lutte des classes comme une expression
du juridique et de la conception matérialiste de
l'histoire comme une expression du spirituel. - Sur la
nécessité de l'endroit de l'incrédulité de mettre la
foi dans l’humain.
11
COURS DE FORMATION POUR LA HAUTE SILESIE
PREMIÈRE CONFERENCE, Stuttgart, 1er janvier 1921
197
Conditions préalables nécessaires pour
agitateurs : Ne pas rattacher aux anciennes
catégories de la vie publique ; substance,
contenu réel au lieu de slogans. - La connaissance du
déclin tri-articulés, exposé à des exemples tirés de
la vie spirituelle-culturelle et politique. - Sur la
question de savoir si la Haute-Silésie devrait être
allemand ou polonaise. - La Pologne dans la tension
des influences de l'Est et de l'ouest à la lumière du
changement historique de structure sociale en
Allemagne, Russie et Autriche. -. La formation en
trois courants de l'élément polonais. Raisons pour le
partage de la Pologne entre Prusse, Autriche et
Russie. De l'influence spirituelle de la Russie,
juridico-politique de l’Autriche et économique
Prusse-Allemand sur la Pologne. - Le sort de la
Pologne sous le point de vue de la tripartition. - De
la tri-articulation du déclin européen à la
tri-articulation de l’essor.
DEUXIEME CONFERENCE, 2 janvier 1921
216
Illusions sur l'avenir de l'Europe. La nécessité
d'une élucidation en tenant compte des conditions
complètes du monde. L'illusion d’une compréhension
entre l'Europe centrale et orientale avec l'Occident
sur la base des anciennes conditions comme pierre
d'achoppement pour le vote en Haute-Silésie. Remarques
critiques sur trois propositions, concernant
l’assainissement des conditions économiques en
Europe : crédits American de grande envergure,
crédits de personnalités particulières, Union
économique mondiale dans le cadre de la Société des
Nations. Conséquences de l’annexion de la Silésie à la
Prusse-Allemagne. Sur les représentations illusoires
de J. M. Keynes et N. Angell, que l'économie de
l'Amérique est tributaire de l'Europe ! De la
possibilité qu’on laisse l'Europe à son sort.
L'absurdité du vote en Haute-Silésie. Le développement
« tri-articulé » de la couche inférieure
polonaise. L’embourgeoisement du mouvement ouvrier en
Europe centrale. Des conditions de vie du bolchevisme
et ses effets sur l'ouest. Raisons pour une seconde
guerre mondiale : la défense du bolchevisme
comme des conditions économiques. Sur le renforcement
des conflits entre l'Asie et l'Amérique. Sur la
nécessité d'une explication suffisante sur la
tri-articulation et le développement d'un leadership
spirituel comme tâche de l'Europe centrale. La
tâche des Allemands, illustrés par certaines
déclarations de J.G. Fichte. Sur la question de
la culpabilité de guerre en rapport avec une
déclaration de W.Wilson et présentations de R. Steiner
dans son écrit « Pensées à l'époque de la guerre
mondiale ». Le vote en Haute-Silésie comme une
protestation contre le fait du vote. Indications pour
les représentants de la pensée de tri-articulation.
Sur la mise en place d'un bureau de presse du
gouvernement à Zurich en 1917. La signification de la
paysannerie pour le développement social passé
et futur. Sur de l'importance d'une vie de
l’esprit libérée pour le progrès de l'humanité.
REPONSES AUX QUESTIONS, 2 janvier 1921
236
La situation de l'Église catholique en Pologne, son
développement historique et le comportement à son
égard de la part des représentants de la pensée de
tri-articulation. Sur le problème si on exécute les
explications en Haute-Silésie en langue allemande et
(ou) polonaise. Suggestions
supplémentaires pour le travail des tri-articuleurs en
Haute-Silésie en vue du vote.
ANNEXE
Appel pour sauver la Haute-Silésie
264
Dessins de Rudolf Steiner pour le cours de formation
pour les orateurs
267
Dessins de Rudolf Steiner pour cours de formation
pour la Haute-Silésie
301
Notes
315
Registre des personnes
333
Vue d'ensemble de l’Édition complète de Rudolf
Steiner
335
|
Wie wirkt man für den
Impuls der Dreigliederung des sozialen Organismus ?
Zwei Schulungskurse für Redner und
aktive Vertreter des Dreigliederungsgedankens
Zwölf Vorträge und eine Fragenbeantwortung,
gehalten in Stuttgart
am 1. und 2. Januar und vom 12. bis 17. Februar 1921
1986
RUDOLF STEINER VERLAG
DORNACH/SCHWEIZ
Nach vom Vortragenden nicht
durchgesehenen Nachschriften
herausgegeben von der Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung
Die Herausgabe besorgte Walter Kugler
1. Auflage unter dem Titel «Rednerkurs»
(Bd. II der Reihe «Studienmaterial
zur Sozialwissenschaft»), Dornach 1933
2. Auflage unter dem Titel
«Wie wirkt man für den Impuls der
Dreigliederung des sozialen Organismus?»
Dornach 1952
3. Auflage Dornach 1969
4. Auflage, erweitert um die Vorträge
1. und 2. Januar, eine Fragenbeantwortung 2. Januar
1921, und einen Anhang Gesamtausgabe Dornach 1986
Veröffentlichungen in Zeitschriften
siehe zu Beginn der Hinweise
Bibliographie-Nr. 338
Zeichen auf dem Einband nach einer Originalzeichnung
von Rudolf Steiner
Alle Rechte bei der Rudolf
Steiner-Nachlaßverwaltung, Dornach/Schweiz
© 1986 by Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung,
Dornach/Schweiz
Satz: Kooperative Dürnau, Dürnau
Printed in Germany by Greiserdruck, Rastatt
ISBN 3-7274-3380-9 (Ln) ISBN
3-7274-3381-7 (Kt)
INHALT
WIE WIRKT MAN FÜR DEN IMPULS DER DREIGLIEDERUNG DES
SOZIALEN ORGANISMUS ?
Ein Schulungskurs für Redner
ERSTER VORTRAG, Stuttgart, 12. Februar 1921
Zwei Grundbedingungen des Wirkens für die
Dreigliederung: Liebe zur Sache und einsichtsvolle
Menschenliebe. Weitere Bedingungen: Einsicht in die
Verhältnisse, auf die man in der Öffentlichkeit
trifft; Illusionslosigkeit in bezug auf die
Seelenverfassung der Menschen. - Falsches Denken als
Ursache fiir die Not der Menschen. Zwei weitere, vom
Redner zu berücksichtigende Gesichtspunkte: Die
Tatsache, daß kein Sinn fiir die Produktivität des
geistigen Lebens vorhanden ist und die Tatsache, daß
der Sinn für den Bedarf des anderen Menschen
verlorengegangen ist. Kritische Anmerkungen über
Kommunisten, namentlich Lenin und Trotzki, sowie den
Katholizismus, deren Gemeinsamkeit darin besteht,
zumeist nur an Bestehendes anzuknüpfen. Der religiöse
Dadaismus Ernst Michels. Von der Abstraktheit im
Denken der Gegenwart und der Notwendigkeit, jedes Wort
zur inneren Tat werden zu lassen. Der Arbeitsbegriff
bei Manc, Rodbertus und Singer.
ZWEITER VORTRAG, 13. Februar 1921
(nachmittags)
Hinweise für Redner: Nicht von der
Verstandeslogik, sondern von den Erfahrungen und der
Beobachtung der konkreten Verhältnisse ausgehen.
Bildlichkeit als Ausgangspunkt für die Bildung eines
sozialen Urteils. Die Notwendigkeit der
Berücksichtigung wichtiger historischer Ereignisse für
die Urteilsbildung, dargestellt am Beispiel des
Friedens von Nystad und des Friedens von Paris. -
Rußland im Spannungsfeld westlicher und östlicher
Einflüsse. Eine radikale Betrachtung des
Ost-West-Gegensatzes: Die Barbarei im Osten und die
Wildheit im Westen. - Das wirtschaftliche Denken von
Marx und Rodbertus. Das Experimentierland Österreich
und die Völkerbundfrage. Über den Vorrang
geschichtlicher Wirklichkeiten gegenüber rein
theoretischen Anschauungen.
DRITTER VORTRAG, 13. Februar 1921 (abends) 54
Über die Art des Denkens, die zur Lösung
der weltgeschichtlichen Fragen erforderlich ist,
dargestellt am Ost-West-Problem. Das Geistesleben als
das tragende Element im Verkehr zwischen Mitteleuropa
und Rußland, zugleich auch als Ausgangspunkt einer
«selbstverständlichen Wirtschaftsgemeinschaft». Über
die Notwendigkeit eines vom Geistig-Künstlerischen her
impulsierten Wirtschaftslebens Mitteleuropas im
Verkehr mit dem Westen. Die Notwendigkeit der
Dreigliederung im Zusammenhang mit den Bedingungen des
modernen Wirtschaftslebens. Vom Rechtscharakter der
Arbeit und dem Kapital als einem geistigen Element.
Die Aufgabe der «mitteleuropäischen Gegenden». Die
Loslösung des Wirtschaftslebens und Geisteslebens vom
Rechtsleben als Ausgangspunkt für die Entwicklung
eines neuen Staatslebens. Über den Demokratiebegriff
und die Tragik der Entgeistigung des materiellen
Lebens. Die anthroposophische Bewegung und ihre Gegner
sowie ihre Aufgaben.
VIERTER VORTRAG, 14. Februar 1921 (nachmittags)
74
Drei Vorschläge für in der
Öffentlichkeit zu behandelnde Themen und einige
methodische Hinweise. Prinzipielles über das erste
Thema «Die großen Fragen der Gegenwart und die
Dreigliederung des sozialen Organismus»,
veranschaulicht an der geschichtlichen Entwicklung des
Wirtschaftslebens: Vom «freieren» Wirtschaftsleben
älterer Zeiten zu einem «vielfach gebundenen»
Wirtschaftsleben. Die mit der Intensivierung der
Wirtschaft verbundenen Schutzmaßnahmen zugunsten des
Konsumenten, dargestellt unter anderem am Beispiel der
Zünfte. Die Erschließung der Seewege, die Entdeckung
Amerikas und das Aufkommen der modernen Technik und
ihre Bedeutung für die weitere Entwicklung. Zwei
Tendenzen, die dem Wirtschaftsleben der Neuzeit ihre
materialistische Gestalt gaben : die wirtschaftliche
Denkweise als Resultat der «intensiven Wirtschaft»,
die einen gewissen Konservatismus nach sich zog, und
die «Schwungkraft» als Folge der Verbindung mit den
westlichen Überseeländern. Die Vorherrschaft von Ware
und Preis. Vom Warencharakter der Arbeitskraft und des
Unternehmungsgeistes. Über das Problem der Imitation
im Zusammenhang mit der modernen Städte- und
Staatenbildung. Die Ausweitung des Handels als
Ausgangspunkt für die Fusion des Staates mit der
Wirtschaft und einige Gesichtspunkte, diese wieder
aufzulösen. Verschiedene Strömungen innerhalb der
Entwicklung des Geisteslebens und deren
unterschiedliches Verhältnis zum Staat. Zum Problem
der Verstaatlichung. Die richtige Gestaltung des
Geistes-, des Rechts- und des Wirtschaftslebens als
die drei großen Aufgaben der Gegenwart. Die
anthroposophische Geisteswissenschaft und ihre
Bedeutung für ein produktives Geistesleben. -
Methodische Anregungen für den Redner.
FÜNFTER VORTRAG, 14. Februar 1921 93
Methodische Anregungen für die
Gestaltung einer öffentlich zu haltenden Rede: Über
die Notwendigkeit, das Wiederholen einzelner
Formulierungen zu vermeiden, wenn ein Thema mehrfach
vorgetragen wird. Wie jede Rede als etwas Neues zu
empfinden ist. Über die Hingabe an den Stoff, den man
behandelt. Von der Bedeutung des Rhythmus, der
Wiederholung und wie der Redner zu einer richtigen
Einstellung gegenüber den Wiederholungen kommt. Über
das vom Redner zu entwickelnde Verantwortungsgefühl.
Vom richtigen Einschätzen der Gegner. Exkurs über Max
Dessoir und Kuno Fischer im Zusammenhang mit der
Darstellung von schädlichen Einflüssen im Kulturleben.
Von der Notwendigkeit, sich eine Rede in Schlagsätzen
(nicht Schlagworten) zu skizzieren. Die Gestaltung des
Anfanges und des Schlusses einer Rede. Über den
Unsinn, Vorträge zu drucken und sie dann wortwörtlich
abzulesen. Weitere Hinweise für die Gestaltung des
Anfanges und des Schlusses einer Rede. Das Vermeiden
pedantischer Definitionen zugunsten anschaulicher
Charakterisierungen. Über den Gebrauch von
Substantiven. Zur Bedeutung der anthroposophischen
Grundlage, aus der heraus der Redner spricht.
SECHSTER VORTRAG, 15. Februar 1921
(nachmittags)
110
Die Entmenschlichung des sozialen
Lebens, dargestellt an der Art, wie die Begriffe
Kapital, Arbeit und Ware verwendet werden. Das
Verhältnis von Individualität und Gemeinschaft im
Zusammenhang mit dem Staatsbegriff. Vom Ursprung des
Egoismus. Das Wesen der «sozialen Kunst». Über die
Stellung des Menschen innerhalb der Weltentwicklung.
Kritische Anmerkungen zu den Auffassungen von Adam
Smith über «wirtschaftliche Freiheit» und
«Privatkapital». Über die Loslösung des
Wirtschaftslebens vom Menschen und den Verlust, das
Wirtschaftsleben in seiner Ganzheit zu betrachten.
Rudolf Steiners Ausgangsfragen in seiner Schrift «Die
Kernpunkte der sozialen Frage». Von der Bedeutung der
Orientierung in der zeitgenössischen Literatur für den
Redner. Der marxistische Arbeitsbegriff und die mit
ihm verbundene Auffassung vom Wert der Arbeit als
Beispiel für die Einseitigkeit der Begriffsbildung.
Zwei fundamentale Gesichtspunkte zum Verhältnis Arbeit
- Wert der Arbeit als Ausgangspunkt für die
Herauslösung der Arbeit aus dem Wirtschaftsleben. Über
die Notwendigkeit eines freien Geisteslebens. Die
Gründung der Freien Waldorfschule in Stuttgart und ihr
Zusammenhang mit der Dreigliederungsidee. Das Problem
der Lebensfremdheit, aufgezeigt am Beispiel
sozialistischer Programme und am Beispiel Lenins.
SIEBENTER VORTRAG, 15. Februar 1921 (abends)
Über das Zeitalter der «Phrase»,
dargestellt am Beispiel der Begriffe «arbeitsloses
Einkommen» und «arbeitsloser Erwerb». Das Problem der
«produktiven» und «unproduktiven» Arbeit bei Karl Marx
im Zusammenhang mit dem Beispiel vom «indischen
Buchhalter». Die Widerlegung der Marx'schen Anschauung
unter Hinzuziehung der Frage nach dem
volkswirtschaftlichen Stellenwert der Rente und der
Steuern. Von der Absurdität, den «vollen
Arbeitsertrag» für sich zu beanspruchen. Über den
Zusammenhang des Wirtschaftslebens mit dem
Geistesleben als Beispiel dafür, daß man das Ganze des
sozialen Lebens in Betracht ziehen muß. Einige
methodische und inhaltliche Anregungen für den Aufbau
eines Vortrages: Respektieren der Denkgewohnheiten der
Menschen; Aufzeigen des Zusammenhanges zwischen den
geistigen Impulsen der Anthroposophie und dem
materiellen Leben am Beispiel verschiedener, aus der
anthroposophischen Arbeit hervorgegangener
Institutionen; zur Behandlung der Gegner.
ACHTER VORTRAG, 16. Februar 1921 (nachmittags)
Die Sorglosigkeit und Gewissenlosigkeit
führender Zeitgenossen und ihre Folgen. Über die gegen
Rudolf Steiner gerichtete Polemik des Grafen Hermann
von Keyserling und des Basler Professor Heinzelmann.
Die Stumpfheit des Geisteslebens als Folge des
Einflusses seitens des Staates und des
Wirtschaftslebens. Die Notwendigkeit der Überwindung
bestehender Zwangsverhältnisse durch das Verhältnis
der «freien Anerkennung» und durch das Prinzip der
«selbstverständlichen Autorität». Von der Bedeutung,
moralische Impulse in das gesellschaftliche Leben
hineinzutragen. Über die Notwendigkeit, den
moralischen Niedergang zu Bewußtsein zu bringen,
dargestellt anhand weiterer Äußerungen von Hermann
Keyserling. Kritische Anmerkungen zum Wissenschafts-
und Geistesleben der damaligen Zeit, dargestellt am
Beispiel der Schriften von Oscar Hertwig.
NEUNTER VORTRAG, 16. Februar 1921
(abends)
163
Vom Unterschied der Urteilsbildung im
Geistesleben und im Wirtschaftsleben. Das Wesen der
Assoziation im Wirtschaftsleben. Die drei Faktoren des
Wirtschaftslebens: Sachkenntnis in bezug auf die
Produktion; die dem Verbraucher dienende Lenkung des
Warenverkehrs; die genaue Kenntnis von den
Bedürfnissen im Zusammenhang mit dem
Assoziationsgedanken. - Über das Ineinanderwirken der
drei Glieder des sozialen Organismus. Der
geschichtliche Ursprung der Grundrente und die Ursache
dessen, was Grund und Boden zu einem Gewinnobjekt
macht. Kritische Anmerkungen zu Theorien einiger
Nationalökonomen. Die Ursachen, die zur Gründung von
Großunternehmen und zum Untergang kleiner Unternehmen
führten. Über das einseitige Produzenteninteresse im
Zusammenhang mit der Entstehung der Großunternehmen
und die Notwendigkeit der Bildung von Assoziationen.
ZEHNTER VORTRAG, 17. Februar 1921 (vormittags)
179
Die Art und Weise, wie Volkswirtschafter
ihre Aufgaben abgrenzen als Beispiel dafiir, daß
gewisse Grundlagen für die Dreigliederung bereits
vorhanden sind. Einige Ursachen für die Entstehung
sozialer Utopien : Die Übernahme alter theokratischer
und theologischer Denkweisen und Formen als
Gestaltungselemente des gegenwärtigen Geisteslebens.
Das Beamtentum als profan gewordene kirchliche
Hierarchie. Das Fortleben des theokratisch-kirchlichen
Elementes im Heerwesen. Die Handhabung des
Staatslebens als Profanisierung des kirchlichen
Lebens. - Utopistische Theorien als Versuch, das
Wirtschaftsleben in Anlehnung an frühere Formen zu
organisieren. Über die Ursachen des
Wirtschaftsliberalismus. Von der Schwierigkeit eines
Überganges von der liberalistischen zur assoziativen
Wirtschaftsgestaltung. Die Absurdität einer
Zweigliederung. Die Dreigliederung im Marxismus : Die
Mehrwerttheorie als Verkörperung des Wirtschaftlichen,
die Klassenkampftheorie als Ausdruck des Rechtlichen
und die materialistische Geschichtsauffassung als
Ausdruck des Geistigen. - Über die Notwendigkeit, an
die Stelle des Unglaubens den Glauben an den Menschen
zu setzen.
11
SCHULUNGSKURS FÜR OBERSCHLESIER
ERSTER VORTRAG, Stuttgart, 1. Januar
1921
197
Notwendige Voraussetzungen für Agitatoren: Nicht an
alte Kategorien des öffentlichen Lebens anknüpfen;
Substanz, wirkliche Inhalte anstelle von Schlagworten.
- Die Erkenntnis vom dreigegliederten Untergang,
dargestellt an Beispielen aus dem geistig-kulturellen
und politischen Leben. - Über das Problem, ob
Oberschlesien deutsch oder polnisch sein müßte. -
Polen im Spannungsfeld der Einflüsse von Ost und West
unter Berücksichtigung des geschichtlichen Wandels der
Sozialstruktur in Deutschland, Rußland und Österreich.
- Die das polnische Element bildenden drei Strömungen.
Gründe für die Teilung Polens zwischen Preußen,
Österreich. und Rußland. Vom geistigen Einfluß
Rußlands, dem rechtlich-politischen Österreichs und
dem wirtschaftlichen Preußen-Deutschlands auf Polen. -
Das Schicksal Polens unter dem Gesichtspunkt der
Dreiteilung. - Von der Dreigliederung des europäischen
Niederganges zur Dreigliederung des Aufganges.
ZWEITER VORTRAG, 2. Januar 1921 216
Illusionen über die Zukunft Europas. Die
Notwendigkeit einer Aufklärung unter Berücksichtigung
umfassender Weltverhältnisse. Die Illusion einer
Verständigung zwischen Mittel- und Osteuropa mit dem
Westen auf der Basis der alten Verhältnisse als
Stolperstein für die Abstimmung in Oberschlesien.
Kritische Anmerkungen zu drei Vorschlägen, die
Sanierung der wirtschaftlichen Verhältnisse in Europa
betreffend: amerikanische Kredite größeren Umfanges,
Kredite von Einzelpersönlichkeiten,
Weltwirtschaftsbund im Zusammenhang mit dem
Völkerbund. Folgen des Anschlusses von Schlesien an
Preußen-Deutschland. Über die illusionären
Vorstellungen von j. M. Keynes und N. Angell, daß
Amerikas Wirtschaft auf die Europas angewiesen ist.
Von der Möglichkeit, daß man Europa seinem Schicksal
überlasse. Die Absurdität der Abstimmung in
Oberschlesien. Die «dreigliedrige» Entwicklung der
polnischen Unterschicht. Die Verbürgerlichung der
Arbeiterbewegung in Mitteleuropa. Von den
Lebensbedingungen des Bolschewismus und ihren
Auswirkungen auf den Westen. Gründe für einen zweiten
Weltkrieg: die Abwehr des Bolschewismus sowie die
wirtschaftlichen Verhältnisse. Über die Verstärkung
der Konflikte zwischen Asien und Amerika. Über die
Notwendigkeit hinreichender Aufklärung über die
Dreigliederung und die Entwicklung einer geistigen
Führerschaft als Aufgabe Mitteleuropas. Die Aufgabe
der Deutschen, dargestellt an einigen Aussagen J. G.
Fichtes. Über die Kriegsschuldfrage im Zusammenhang
mit einer Aussage W. Wilsons und Darstellungen R.
Steiners in seiner Schrift «Gedanken während der Zeit
des Weltkrieges». Die Oberschlesienabstimmung als
Protest gegen die Tatsache der Abstimmung. Hinweise
für Vertreter des Dreigliederungsgedankens. Über die
Einrichtung eines Pressebüros der Regierung in Zürich
1917. Die Bedeutung des Bauerntums für die vergangene
und zukünftige soziale Entwicklung. Über den
Stellenwert eines befreiten Geisteslebens für den
Menschheitsfortschritt.
FRAGENBEANTWORTUNG, 2. Januar 1921 236
Die Situation der katholischen Kirche in Polen, ihre
geschichtliche Entwicklung und das Verhalten ihr
gegenüber von Seiten der Vertreter des
Dreigliederungsgedankens. Über das Problem, ob man die
Aufklärung in Oberschlesien in deutscher und (oder)
polnischer Sprache durchführt. Weitere Anregungen für
das Wirken der Dreigliederer in Oberschlesien im
Hinblick auf die Abstimmung.
ANHANG
Aufruf zur Rettung Oberschlesiens
264
Aufzeichnungen von Rudolf Steiner zum Schulungskurs
für Redner 267
Aufzeichnungen von Rudolf Steiner zum Schulungskurs
für Oberschlesien 301
Hinweise 315
Personenregister 333
Übersicht über die Rudolf Steiner Gesamtausgabe
335
|