disponible en librairie (éd.
Triades, EAR, Novalis, et autres)
L’ÊTRE HUMAIN LIBÉRÉ
COMME BASE POUR UNE NOUVELLE ORGANISATION SOCIALE
Pensée ancienne et nouvelle volonté sociale
Neuf conférences
publiques, tenues ententre le 11 mars et le 10
novembre 1919 à Bale, Berne et Winterthur
Edition en français aux
Editions anthroposophiques romandes.
TABLE DES MATIÈRES
AVIS AU LECTEUR 12
PREMIÈRE CONFÉRENCE Berne, 11 mars 1919
13
L'économie, le droit et la culture, données de base
pour une société des nations.
Critique de déclarations faites par des
leaders politiques à la veille de la Grande guerre et
de la situation sociale parmi les peuples à cette
époque. L'idée de société des nations dans le discours
de Wilson au Sénat le 22.1.1917. Nécessité de prendre
en compte la question du capital et du travail lors de
la fondation d'une société des nations. Deux aspects
du problème du capital : 1. Rapport entre capital et
utilisation des aptitudes humaines. 2. Distinction
entre gestion et propriété du capital. Le travail
considéré comme marchandise selon l'analyse marxiste.
Nécessité d'une triarticulation de l'organisme social.
Définition des domaines sociaux distincts, en
particulier la vie économique centrée sur le problème
de la propriété. Réflexions critiques d'Herman Grimm
sur le militarisme.
Échanges
Examen critique des idées
socialistes : sur la dictature du prolétariat ; la
question du « Chacun selon ses capacités, chacun selon
ses besoins » ; critique des programmes (de parti). La
«tripartition» aujourd'hui et demain. La question du
militarisme à la lumière du texte de Clausewitz.
Fichte et le « bolchevisme ».
DEUXIÈME CONFÉRENCE Berne, 17 mars
1919 69
Comment comprendre le travail du prolétaire
aujourd'hui ?
Opposition entre la théorie bourgeoise
d'un ordre moral du monde et la réalité vécue par le
prolétariat. Le prolétariat, vivante critique de la
civilisation moderne, vue sous l'angle du matérialisme
historique, de la théorie marxiste de la plus-value,
de la valeur marchande du travail et de la lutte des
classes. Points de vue qui s'annoncent comme des
courants nouveaux derrière l'apparence des
revendications : premièrement la nostalgie d'une vie
de l'esprit qui rend possible une qualité de vie digne
de l'homme ; deuxièmement, l'exigence d'une
organisation juridique où le travail soit affranchi de
son caractère de marchandise ; troisièmement, de
nouvelles conditions juridiques qui permettent d'en
finir avec la lutte des classes. Ce qui est à faire,
en l'occurrence ce que l'état ne doit pas faire.
L'idée de la tripartition et détail de quelques
aspects qui cernent de plus près la nature des trois
domaines.
TROISIÈME CONFÉRENCE Winterthur, 19
mars 1919 105
Que demande la classe ouvrière et comment lui
donner satisfaction à l'avenir ?
Le mouvement ouvrier, vivante critique
de la civilisation moderne. Discussion de trois
concepts présents dans le monde ouvrier : le
matérialisme historique, la théorie marxiste de la
plus-value, la théorie de la lutte des classes. Nature
et importance d'une libre vie de l'esprit et nécessité
de remplacer le règne du passe-droit par celui du
droit. De l'état unitaire à l'organisme social
tripartite. Les deux limites de la vie économique. Le
rôle déterminant du travail dans le calcul des prix.
L'ensemble des moyens de production, contre-valeur de
l'argent. Rapport entre les moyens de production et
l'état de droit d'une part, la vie de l'esprit de
l'autre. Conséquences d'un passage des moyens de
production aux mains de la communauté.
Échanges
L'idée de la tripartition, contraire
d'une utopie et en opposition à l'ancienne division en
états. L'homme, point de cristallisation entre les
trois membres de l'organisme social. Différence entre
propriété et gestion. La pensée vaincue par les
programmes et comment vaincre les habitudes.
QUATRIÈME CONFÉRENCE Berlin, 2 avril
1919 151
Que demande la classe ouvrière et comment lui
donner satisfaction à l'avenir ?
La fracture entre les classes ci-devant
dirigeantes et les revendications voulues par
l'époque. Le prolétariat et son rapport avec la vie
culturelle. Le langage des faits et les jugements de
personnalités politiques au pouvoir. La situation
politique en Europe : une tumeur cancéreuse. Trois
points de vue à la base des revendications ouvrières
: la théorie de la plus-value ; le problème du travail
considéré comme une marchandise ; la lutte des
classes. L'exemple de l'Autriche pour illustrer la
tendance moderne à fusionner vie économique, vie
spirituelle et vie de l'état. Aperçus sur
l'émancipation de la vie spirituelle, juridique et
économique. Problème de l'économie associative.
Réglementation des conditions de travail, de la
monnaie, du régime de la propriété et du cycle du
patrimoine dans l'organisme social tripartite. La
démocratie dans l'état de droit. La mise à l'écart du
capitalisme actuel liée à
l'affranchissement de la vie spirituelle. Liberté,
égalité, fraternité. Le prolétariat appelé à libérer
l'humanité.
Échanges :
L'idée de la gratuité de la terre comme
de l'argent et la question de la monnaie. Fonction
sociale du capital. Nécessité d'élaborer une entente
sociale dans les écoles. La tripartition de
l'organisme humain, image de la tripartition de
l'organisme social. Justice dans la vie sociale et
problèmes de l'état de droit.
CINQUIÈME CONFÉRENCE Bâle, 9 avril 1919
193
Vouloir social et revendications ouvrières
Le manifeste du parti communiste et le
marxisme historique. La question de l'idéologie et la
théorie de la lutte des classes. Liquidation des
anciennes conditions de production par la
productivité. La pensée marxiste-ouvrière marquée par
le postulat scientifique et ses conséquences pour la
vie sociale. Tendances unificatrices. La vision
prolétaire du monde et ses rapports avec le monde
bourgeois. La Grande guerre conséquence des structures
étatiques. Stérilité d'une vie spirituelle régentée
par l'état, à l'exemple entre autres de la société
Goethe. La partition, source de santé pour l'organisme
social. La législation du travail et son importance
pour le calcul des prix. Problème de la
collectivisation de la propriété privée. Le partage
du travail et l'égoïsme. Importance d'une libre vie de
l'esprit pour le cycle du capital. Esprit ou matière ?
La tripartition de l'organisme social, manifestation
d'une vérité supérieure originelle et sa différence
avec l'ancienne classification par états.
L'individualité humaine et son lien avec les trois
composantes de l'organisme social. Le courage
nécessaire à un vouloir social nouveau.
Échanges :
L'homme victime de concepts figés.
Circulation des moyens de production au lieu de
nationalisation. L'amour du prochain et le message du
Christ aujourd'hui. La tripartition de l'organisme
humain et son début dans « Les énigmes de l'âme ».
SIXIÈME CONFÉRENCE Berne, 14 octobre
1919
247
Fondements spirituels de la question sociale
Préliminaires personnels. Étroitesse de
la pensée marxiste. Désert de l'âme chez l'ouvrier
consécutif à la vision matérialiste du monde. Le
travail considéré comme une marchandise. La dictature
du prolétariat et le Manifeste du parti communiste.
La collectivisation des moyens de production et le
problème de la plus-value. Mission de la science de
l'esprit d'orientation anthroposophique. Irréalisme de
la vision sociale jusqu'à maintenant. La vie
juridique indépendante de la vie économique. Dangers
des révolutions politiques et raison d'être des
révolutions spirituelles. Lénine et Trotski,
fossoyeurs de la civilisation. Une éducation libre,
objectif primordial. Protestation des générations
futures à la suite de la collectivisation des moyens
de production. Possibilités de concrétiser la
tripartition en Suisse. Effets combinés du
libéralisme, de la démocratie et du socialisme.
Échanges :
Différence entre l'idée de la
tripartition et l'ancienne classification en trois
états. Parlementarisme et vie de l'état. Inanité des
programmes sociaux. Les lois qui régissent
l'organisme social. La tripartition, une exigence
d'aujourd'hui.
SEPTIÈME CONFÉRENCE Bâle, 20 octobre
1919
301
La science de l'esprit (anthroposophie) devant les
exigences culturelles présentes et futures
Le bâtiment à Domach, symbole d'un
mouvement spirituel. L'eurythmie et le caractère de
la « Philosophie de la liberté ». La liberté selon
Woodrow Wilson. Convergence de vues entre son
analyse et celle de Lénine et Trotski. La question de
la liberté et son point de départ dans « Philosophie
de la liberté ». Passage d'une philosophie de la
liberté à l'Anthroposophie. L'homme coupé du cosmos,
la pire des blessures causée à l'humanité et le moyen
d'en guérir. Vers des connaissances supérieures.
Trois sortes de révolution : spirituelle, politique,
économique. Insuffisance des vues chez Saint-Simon,
Fourier et Blanc. Rabindranath Tagore, critique de
son temps. Mission de la science de l'esprit
d'orientation anthroposophique.
Échanges :
Intervention du Dr. Roman Boos
HUITIÈME CONFÉRENCE Berne, 6
novembre 1919 341
L'esprit, guide et passeur du monde sensible au
monde suprasensible
L'idée de la plante originelle chez
Goethe. Rapport de l'anthroposophie avec la science et
la religion. Le monopole des confessions religieuses
sur la vision du monde. Les sciences de la nature dans
la perspective gcethéenne, point de départ pour la
connaissance religieuse et la connaissance de
l'esprit. Solitude de l'homme moderne. L'idée des vies
terrestres successives dans « L'éducation du genre
humain » de Lessing. Le rêve et l'infra-humain.
L'hypnose. Évolution de l'homme et de l'humanité. La
connaissance de l'esprit, fondement de la vie future
en société.
NEUVIÈME CONFÉRENCE Bâle, 10
novembre 1919 379
L'esprit, guide et passeur du monde sensible au
monde suprasensible
La science de l'esprit d'orientation
anthroposophique, prolongement de la pensée
scientifique. L'idée goethéenne de la plante
originelle. L'hégémonie des orientations prises par
les confessions religieuses, un obstacle mis à la
quête de l'âme et de l'esprit. Signification des
exercices de concentration et de méditation dans le
travail intérieur de l'âme. Nature du souvenir. La
pratique consciente de la force du souvenir.
Signification du vouloir conscient. Le lien
psycho-spirituel avec l'autre. La connaissance des
vies successives sur la terre et son incidence sur la
vie des hommes en société. Volonté et désir.
Médiumnisme, hypnose et spiritisme. Intrépidité et
capacité de souffrance en rapport avec le chemin de
développement intérieur. Méthodologie de Schelling.
La modestie intellectuelle, préalable à la quête de
l'esprit. Connaissances suprasensibles, leur rôle dans
la vie des hommes en société.
APPENDICE
D'une réponse à des question, Münchenstein, 10 avril
1919
417
Notes 427
Œuvres de Rudolf Steiner disponibles en
français
471
|
RUDOLF STEINER
Die Befreiung des
Menschenwesens
als Grundlage für eine soziale Neugestaltung
Altes Denken und neues soziales Wollen
Neun öffentliche Vorträge, gehalten zwischen dem 11.
März und 10. November 1919 in Basel, Bern und
Winterthur
1985 - R U D O L F S T E I N E R V E R L A G
D O R N A C H / S C H W E I Z
Nach vom Vortragenden nicht durchgesehenen
Nachschriften
herausgegeben von der Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung
Die Herausgabe besorgten W. von Wartburg und W. Kugler
1. Auflage, Gesamtausgabe Dornach 1985
Einzelausgaben Bern, 11. März 1919: «Die wirklichen
Grundlagen
eines Völkerbundes in den wirtschaftlichen,
rechtlichen und geistigen Kräften der Völker» Bern
1944; 1946
Weitere Veröffentlichungen siehe zu Beginn der
Hinweise
Bibliographie-Nr. 329
Zeichen auf dem Einband nach einer Originalzeichnung
von Rudolf Steiner
Alle Rechte bei der Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung,
Dornach/Schweiz
© 1985 by Rudolf Steiner-NachlaßVerwaltung,
Dornach/Schweiz
Satz: Kooperative Dürnau, Dürnau
Printed in Germany by Greiserdruck, Rastatt
ISBN 3-7274-3290-X2« den Veröffentlichungen
INHALT
Die wirklichen Grundlagen eines Völkerbundes in den
wirtschaftlichen, rechtlichen und geistigen Kräften
der Völker
Erster Vortrag, Bern, 11. März
1919
13
Kritische Anmerkungen zu Äußerungen führender
Politiker vor Ausbruch
des Ersten Weltkrieges und zu den damaligen
sozialen Völkerverhältnissen. Der
Völkerbundsgedanke in Wilsons Senatsrede vom 22.
1.1917. Von der Notwendigkeit der Berücksichtigung der
Kapital- und Arbeitsfrage im Zusammenhang mit der
Gründung eines Völkerbundes. Zwei Aspekte des
Kapitalproblems: der Zusammenhang zwischen dem Einsatz
menschlicher Fähigkeiten und dem Kapital, ferner die
Unterscheidung zwischen Besitz und Verwaltung des
Kapitals. Über den Warencharakter der Arbeit unter
Berücksichtigung der marxistischen Auffassung. Über
die Notwendigkeit einer Dreigliederung des sozialen
Organismus. Charakterisierung der einzelnen sozialen
Bereiche, insbesondere des Wirtschaftslebens mit dem
Schwerpunkt der Eigentumsfrage. Zeitkritische
Betrachtungen, den Militarismus betreffend, von Herman
Grimm.
Diskussion
41
Kritische Betrachtung sozialistischer
Grundauffassungen: Über die Diktatur des Proletariats;
zu dem Problem: «Jeder nach seinen Fähigkeiten, jedem
nach seinen Bedürfnissen»; Kritik an
(Partei-)Programmen. Der Gegenwarts- und
Zukunftsaspekt der «Dreigliederung». Zur
Militarismusfrage unter Berücksichtigung der
Clausewitz'sehen Formel. Über J. G. Fichtes
«Bolschewismus».
Welchen Sinn hat die Arbeit des modernen
Proletariers?
Zweiter Vortrag, Bern, 17. März
1919
54
Vom Gegensatz zwischen der bürgerlichen Lehre von der
sittlichen Weltordnung und der vom Proletariat
erlebten Wirklichkeit. Das Proletariat als lebende
Kritik an der modernen Zivilisation, dargestellt an
den Wirkungen der materialistischen
Geschichtsauffassung, der Mehrwerttheorie nach Marx,
des Warencharakters der Arbeit und des Klassenkampfes.
Gesichtspunkte, die sich hinter den äußeren
Forderungen als neue Strömungen ankündigen: Erstens,
die Sehnsucht nach einem Geistesleben, das ein
menschenwürdiges Dasein ermöglicht; zweitens, die
Forderung nach einer Rechtsordnung, in der die
Arbeitskraft vom Warencharakter befreit ist; drittens,
die Überwindung des Klassenkampfes durch neue
Rechtsverhältnisse. Über dasjenige, was zu tun ist
bzw. vom Staat zu unterlassen ist. Die Idee der
Dreigliederung und einzelne Aspekte, die das Wesen der
einzelnen Bereiche näher beschreiben.
Proletarische Forderungen und deren künftige
praktische Verwirklichung
Dritter Vortrag, Winterthur, 19. März
1919 80
Die proletarische Bewegung als lebende Kritik an der
modernen Zivilisation. Erörterung von drei Begriffen,
die im Proletariat leben: die materialistische
Geschichtsauffassung, die Mehrwerttheorie nach Marx,
die Klassenkampftheorie. Über Wesen und Bedeutung
eines Freien Geisteslebens sowie die Notwendigkeit, an
die Stelle der Herrschaft des Vorrechtes die des
Rechtes zu stellen. Vom Einheitsstaat zum
dreigegliederten sozialen Organismus. Die beiden
Grenzen des Wirtschaftslebens. Die Arbeitskraft als
Hauptfaktor der Preisbildung. Über die Summe der
Produktionsmittel als realer Gegenwert des Geldes.
Über das Verhältnis der Produktionsmittel zum
Rechtsstaat und dem Geistesleben. Die Folgen einer
Überführung der Produktionsmittel in Gemeinbesitz.
Schlußwort zur Diskussion 105
Die Idee der Dreigliederung als Gegenteil einer Utopie
und im Gegensatz zur alten Ständeordnung. Der Mensch
als Kristallisationspunkt der drei Glieder des
sozialen Organismus. Vom Unterschied zwischen Besitz
und Verwaltung. Die Überwindung des Denkens in
Programmen und die Überwindung von Gewohnheiten.
Proletarische Forderungen u n d deren künftige
praktische Verwirklichung
Vierter Vortrag, Basel, 2. April
1919 114
Die Kluft zwischen den bisher herrschenden Klassen
und den zeitbedingten Forderungen. Über das
Proletariat und sein Verhältnis zum kulturellen
Leben. Die Sprache der Tatsachen und die Urteile
führender politischer
Persönlichkeiten. Politische Verhältnisse in Europa
als Krebsgeschwür.
Drei Gesichtspunkte, die proletarischen Forderungen
zugrunde liegen:
Zur Mehrwerttheorie; über das Problem des
Warencharakters der Arbeit;
Klassenkampf. - Die Tendenz der neueren Zeit,
Wirtschafts-, Geistes- und
Staatsleben zusammenzuschweißen, dargestellt am
Beispiel von Österreich. Gesichtspunkte zur
Verselbständigung des Geistes-, Rechts-
undWirtschaftslebens. Zum Problem der
Wirtschaftsassoziationen. Die Regelung des
Arbeitsverhältnisses, der Währung, der
Eigentumsverhältnisse
und des Besitzkreislaufes im dreigliedrigen sozialen
Organismus. Demokratie im Rechtsstaat. Die Beseitigung
des heutigen Kapitalismus im Zusammenhang mit der
Befreiung des geistigen Lebens. Freiheit, Gleichheit,
Brüderlichkeit. Die Berufung des Proletariats zur
Befreiung der
Menschheit.
Schlußwort zur Diskussion 138
Die Freiland- sowie Freigeld-Idee und die
Währungsfrage. Die soziale
Funktion des Kapitals. Über die Notwendigkeit der
Erarbeitung eines sozialen Verständnisses in den
Schulen. Die Dreigliederung des menschlichen
Organismus als Bild für die Dreigliederung des
sozialen Organismus.
Gerechtigkeit im sozialen Leben und Probleme des
Rechtsstaates.
Soziales Wollen und proletarische Forderungen
Fünfter Vortrag, Basel, 9. April
1919 145
Über das Kommunistische Manifest und die marxistische
Geschichtsauffassung. Zur Ideologiefrage und
Klassenkampftheorie. Die Auflösung der alten
Produktionsverhältnisse durch die Produktivkräfte. Die
vom naturwissenschaftlichen Denkansatz geprägte
proletarisch- marxistische Denkungsart und ihre Folgen
für das soziale Leben. Vereinheitlichungstendenzen.
Die proletarische Weltanschauung und ihr Zusammenhang
mit der bürgerlichen Welt. Der Weltkrieg als Folge der
staatlichen Strukturen. Die Sterilität eines vom Staat
abhängigen Geisteslebens, dargestellt am Beispiel der
Goethe-Gesellschaft u. a. Die Gesundung des sozialen
Organismus durch Gliederung. Das Arbeitsrecht und
seine Bedeutung für die Preisbildung. Zum Problem der
Vergesellschaftung des Privateigentums. Die
Arbeitsteilung und der Egoismus. Die Bedeutung eines
freien Geisteslebens für den Kreislauf des Kapitals.
Geist oder Materie? Die Dreigliederung des sozialen
Organismus als Offenbarung eines ursprünglich Höheren
und ihr Unterschied zur früheren Ständeordnung. Der
individuelle Mensch und sein Verhältnis zu den drei
Gliedern des sozialen Organismus. Der Mut zu neuem
sozialen Wollen.
Schlußwort zur Diskussion 177
Der Mensch als Opfer erstarrter Begriffe. Die
Zirkulation der Produktionsmittel an Stelle der
Verstaatlichung. Nächstenliebe und die gegenwärtige
Verkündigung des Christus. - Zur Dreigliederung des
menschlichen Organismus und ihr Ausgangspunkt in dem
Buch «Von Seelenrätseln».
Die geisteswissenschaftliche Grundlage der
sozialen Frage
Sechster Vortrag, Bern, 14. Oktober 1919
187
Persönliche Vorbemerkungen. Einseitigkeiten in der
marxistischen Denkungsart. Die Verödung der Seele des
Proletariers als Folge der materialistischen
Weltanschauung. Der Warencharakter der Arbeit. Die
Diktatur
des Proletariats und das Kommunistische Manifest. Zur
Vergesellschaftung der Produktionsmittel und das
Problem des Mehrwertes. Die Aufgaben der
anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft. Die
Lebensfremdheit bisheriger sozialer Anschauungen. Über
das vom Wirtschaftsleben unabhängige Rechtsleben.
Gefahren politischer Revolutionen und vom Sinn
geistiger Revolutionen. Lenin und Trotzki als
Totengräber der Zivilisation. Die Befreiung des
Erziehungswesens als vordringliche Aufgabe. Der
Protest zukünftiger Generationen als Folge der
Vergesellschaftung der Produktionsmittel. Über die
Möglichkeiten der Verwirklichung der Dreigliederung in
der Schweiz. Das Zusammenwirken von Liberalismus,
Demokratie und Sozialismus.
Schlußwort zur Diskussion 220
Der Unterschied zwischen der Dreigliederungsidee und
der alten Ständeordnung. Parlamentarismus und
Staatsleben. Die Wertlosigkeit sozialer Programme. Die
Gesetzmäßigkeiten des sozialen Organismus.
Dreigliederung als Zeitforderung.
Geisteswissenschaft (Anthroposophie) und die
Bedingungen
der Kultur in Gegenwart und Zukunft
Siebenter Vortrag, Basel, 20. Oktober
1919 227
Der Dornacher Bau als Ausdruck einer geistigen
Bewegung. Über die Eurythmie und den Charakter der
«Philosophie der Freiheit». Woodrow Wilsons
Freiheitsverständnis. Die Übereinstimmung seiner
Kritik mit den Auffassungen Lenins und Trotzkis. Die
Freiheitsfrage und ihre Ausgangspunkte in der
«Philosophie der Freiheit». Der Übergang von der
Freiheitsphilosophie zur Anthroposophie. Das
Abgeschnürtsein der Menschen vom Kosmos als tiefste
Schädigung der Menschheit und seine Überwindung. Wege
zu höheren Erkenntnissen. Drei Arten von Revolutionen:
die geistige, die politische und die wirtschaftliche.
Über die Unzulänglichkeiten der Anschauungen von
Saint-Simon, Fourier und Blanc. Die Zeitkritik
Rabindranath Tagores. Aufgaben anthroposophisch
orientierter Geisteswissenschaft.
Der Geist als Führer durch die Sinnes- und in die
übersinnliche Welt
Achter Vortrag, Bern, 6. November 1919
256
Goethes Idee der Urpflanze. Das Verhältnis der
Anthroposophie zur
Naturwissenschaft und zur Religion. Das
weltanschauliche Monopol religiöser Bekenntnisse.
Naturwissenschaft im goetheschen Sinne als
Ausgangspunkt für religiöse Erkenntnis und
Geist-Erkenntnis. Von der Einsamkeit des modernen
Menschen. Die Idee wiederholter Erdenleben in
Lessings «Erziehung des Menschengeschlechtes».
Traumleben und Untermenschliches. Über Hypnose.
Menschheits- und Menschenentwickelung. Geistige
Erkenntnis als Grundlage künftigen sozialen
Zusammenlebens.
Der Geist als Führer durch die Sinnes- und in die
übersinnliche Welt
Neunter Vortrag, Basel, 10. November 1919
285
Die anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft
als Fortsetzung der naturwissenschaftlichen Denkweise.
Goethes Idee der Urpflanze. Die Herrschaft der
religiösen Bekenntnisrichtungen als Instrument der
Verhinderung der Erforschung von Seele und Geist. Von
der Bedeutung der inneren Seelenarbeit in Form von
Konzentrations- und Meditationsübungen. Vom Wesen der
Erinnerung. Vom bewußten Umgang mit der
Erinnerungskraft. Die Bedeutung des bewußten Willens.
Die seelischgeistige Beziehung zum anderen Menschen.
Die Erkenntnis wiederholter Erdenleben und ihre
Bedeutung für das soziale Zusammenleben der Menschen.
Wille und Begierde. Mediumismus, Hypnose und
Spiritismus. Furchtlosigkeit und Leidfähigkeit im
Zusammenhang mit dem inneren Schulungsweg. Zur
Methodik Schellings. Intellektuelle Bescheidenheit als
Voraussetzung für Geistesforschung. Übersinnliche
Erkenntnisse und ihre Bedeutung für das soziale
Zusammenleben der Menschen.
Anhang
Aus einer Fragenbeantwortung, Münchenstein, 10. April
1919 314
Hinweise 321
Personenregister 345
Übersicht über die Rudolf Steiner Gesamtausgabe . . .
. 347
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