disponible en librairie (éd. Triades, EAR,
Novalis, et autres)
RUDOLF STEINER
EVEIL AU CONTACT DU
MOI D'AUTRUI
10 conférences faites à Dornach
du 23 janvier au 4 mars 1923
Editions
Anthroposophiques Romandes
11, rue Verdaine, 1204
Genève/Suisse
1987
.
Edition allemande originale d'après un
sténogramme non revu par l'auteur sous le titre:
Anthroposophische
Gemeinschaftsbildung (Formation anthroposophique de
communauté)
3e édtition GA 1983 Bibliographie No
257
Conférences 1-2-3-4-5-8-9-10 traduction française: V.
Choisnel et R. Burlotte
Conférences 6 et 7 traduction française: Marcel et
Henriette Bideau
© 1987. Tous droits
réservés by Editions Anthroposophiques
Romandes
Traduction autorisée par
la Rudolf Steiner-Nachlassverwaltung Dornach/Suisse
Imprimé en Suisse Schüler
SA, Bienne ISBN
2-88189-022-9
TABLE DES
MATIÈRES
Première conférence, Stuttgart, 23 janvier 1923 11
La perte du Goetheanum. Sa
reconstruction suppose une Société forte. Les
adversaires. La Société jusqu'en 1918 et après. Les
fondations nouvelles à la périphérie de la Société.
Les rapports entre «mère» et «filles» ont mis en péril
le mouvement anthroposophique. Le mouvement de
rénovation religieuse ; l'union pour la tripartition
; l'union universitaire anthroposophique. Les dangers
de la spécialisation anthroposophique. Les « six
vertus ». Le bâtiment en ruine à Dornach, la Société
en ruine intérieurement. Paroles de douleur,
expression d'un examen de conscience, et d'une prise
de conscience de nos responsabilités.
Deuxième conférence, Stuttgart, 30 janvier
1923 39
Formation du jugement sur la base
des faits. La double métamorphose d'un jugement de la
science de l'esprit. Beaucoup de jugements erronxés à
cause de vérités isolées et de spéculations fausses.
Débarrasser le jugement de son égoïté. Le spirituel ne
peut être prouvé, il ne peut être que vécu. La
querelle de l'atomisme dans « Die Drei ». La Philosophie
de la Liberté. Pensée, Liberté, Christianisme.
Anthroposophie commence par la science, elle vivifie
ses représentations par l'art, elle s'élève en
approfondissement religieux.
Troisième conférence,
Stuttgart, 6 février 1923 63
La révolution copernicienne dans la
science : la terre devenue un grain de poussière.
Anthroposophie veut retrouver la connaissance de
l'esprit dans l'univers. Nouveau penser et nouveau
vouloir. La Philosophie de la Liberté. L'expérience
du réveil. La volonté dans le penser. Représenter
l'anthroposophie par voie d'autorité ou au nom d'une
conviction. Malentendus et conflits du fait d'un
développement erroné de la Société. Les trois phases
du travail anthroposophique, 1902-1909, 1910-1917,
1918-1923 et leurs significations. Crises dans la
troisième phase par suite des fondations nouvelles.
Polémiques stériles, programmes non réalisés. La
Société doit être porteuse du travail
anthroposophique.
Quatrième conférence, Stuttgart, 13 février
1923 89
Le développement de l'anthroposophie
en tant que société. Le drame de l'âme de
l'anthroposophe : intériorisation des volontés ;
recherche d'un nouveau mode de connaissance ; vivre le
destin du temps. L'aliénation et la souffrance.
Anthroposophie, non comme « sagesse de l'homme » mais
comme « conscience de l'humanité totale ». Succession
et simultanéité des phases de la Société
Anthroposophique. Dans la troisième phase,
contradiction entre la vie de la pensée et des
sentiments d'une part et la volonté d'action d'autre
part. Deux maux de l'humanité moderne : la crainte du
suprasensible et la faiblesse de la volonté. La
ségrégation entre les gens pratiques et les mauvais
anthroposophes doit cesser.
Cinquième conférence, Dornach, 22 février 1923 I1
I
Les idéaux. Le bâtiment perdu comme
manifestation de l'idéal scientifique, artistique,
religieux. Les trois idéaux dans l'ancien Orient et
chez les Grecs ; la tâche de notre époque : leur
renouvel
lement et leur orientation
prospective. La réunion des délégués doit contribuer
à donner à la Société Anthroposophique le nouvel essor
dont elle a besoin.
Sixième conférence, Stuttgart, 27 février
1923 135
Première conférence à la
réunion des délégués.
Paroles de douleurs à la pensée du bâtiment perdu. La
nécessité de former une communauté. Le mouvement de la
jeunesse. La Communauté des Chrétiens. Les forces
formatrices de communauté : la langue et les
souvenirs communs. La force communautaire du culte :
ranimer les souvenirs de la vie prénatale. La Société
Anthroposophique a besoin de l'expérience
communautaire de «l'éveil au contact d'autrui ». De
cette façon, le sensible est élevé au niveau du
suprasensible, tandis que le culte fait descendre le
suprasensible dans le sensible. Les deux groupes
d'êtres qui ne se comprennent pas : mieux vaut se
séparer avec un idéal commun que rester uni dans le
chaos.
Septième conférence, Stuttgart, 28 février 1923
163
Deuxième conférence de la réunion des délégués
Dans l'atmosphère morale de sociétés
spirituelles, l'élément de la fraternité est une
condition préalable à la connaissance des mondes
spirituels. Querelles permanentes cependant, parce
que l'on transporte l'attitude courante de l'âme dans
l'examen des faits spirituels. Cette situation exige
une tolérance accrue. Anthroposophie nécessite un
retournement de l'âme. Le problème des adversaires.
Les adversaires contraignent l'investigateur spirituel
à se défendre pour le distraire de ses véritables
tâches. Les conférences de Vienne et d'Oxford : le mot
« anthroposophie » n'a pas été employé une seule fois.
Aspects positifs et négatifs de la formation d'une
communauté. Le mouvement et la société : le contenu
et le contenant. On ne peut fonder une société
anthroposophique qu'à condition que les états de
conscience ne soient pas mélangés de façon illégitime.
Huitième conférence, Dornach, 2 mars 1923 191
Les modifications apportées à la
Société par les fondations depuis 1919. La montée des
jeunes. Perte d'efficience du principe d'autorité au
19e siècle. Gregor Mendel. Röntgen. La jeunesse se
sent repoussée par la Société Anthroposophique. La
bureaucratie. Le déroulement de la réunion des
délégués. Le travail en deux sociétés. Le «problème du
tailleur».
Neuvième conférence. Dornach, 3 mars 1923 215
Compte-rendu de la conférence faite à Stuttgart le
27 février.
Comment se forme une communauté. La perte de liens
sociaux anciens. Aspiration à une personnalité propre
et à la pure humanité. La Communauté des Chrétiens :
vivifier l'impulsion du Christ à partir de
l'anthroposophie. Formation d'une communauté à partir
du culte et formation d'une communauté par l'éveil au
contact de l'être psychique et spirituel d'autrui. La
démarche d'étude et de recherche spirituelles dans les
branches anthroposophiques. Éviter les dangers du
fanatisme verbal.
Dixième conférence, Dornach, 4 mars
1923 243
Compte-rendu de la conférence faite à Stuttgart le 28
février.
Le manque de fraternité dans les
sociétés dont le but est de cultiver la fraternité.
Les trois états de conscience : le rêve (et le
sommeil), la conscience de jour et la conscience de
veille supérieure et les dispositions intérieures
correspondantes. Aberrations spirituelles et égoïsme
provoqués par l'introduction de certaines
dispositions de l'âme dans l'état de conscience qui ne
leur convient pas. De la tolérance et de la nécessité
de s'intéresser aux conditions de vie de la Société
Anthroposophique. Compte-rendu de la façon dont le
problème des adversaires a été traité à Stuttgart. La
tentative de travailler en deux courants parallèles au
sein de la Société.
ANNEXES
269
-
Lettre circulaire de la
commission de confiance : «Aux membres de la
Société Anthroposophique en Allemagne ». 13
février 1923.
-
Rudolf Steiner : Projet de principes pour une
société anthroposophique, 1912.
NOTES
278
Ouvrage de Rudolf Steiner disponibles en langue française |
RUDOLF STEINER
Anthroposophische
Gemeinschaftsbildung
Zehn Vorträge, gehalten in Stuttgart und Dornach
zwischen dem 23. Januar und dem 4. März 1923
1989
RUDOLF STEINER VERLAG
DORNACH/SCHWEIZ
Nach vom Vortragenden nicht durchgesehenen
Mitschriften
herausgegeben von der Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung
Die Herausgabe besorgten R. Friedenthal und C. Wispler
1. Auflage in dieser Zusammenstellung
Gesamtausgabe Dornach 1965
2. Auflage, Gesamtausgabe Dornach 1974
3. Auflage, neu durchgesehen und erweitert
Gesamtausgabe Dornach 1983
4. Auflage, Gesamtausgabe Dornach 1989
Einzelausgaben siehe zu Beginn der Hinweise S. 214
Bibliographie-Nr. 257
Einbandzeichen von Rudolf Steiner, Schrift von
Benedikt Marzahn
Alle Rechte bei der Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung,
Dornach/Schweiz
© 1965 by Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung,
Dornach/Schweiz
Printed in Switzerland by Schüler AG, Biel
ISBN 3-7274-2570-9
INHALT
ERSTER VORTRAG, Stuttgart, 23. Januar 1923
Der Verlust des Baues. Wiederaufbau setzt starke
Gesellschaft voraus. Die Gegner. Die Gesellschaft bis
1918 und später. Die Gründungen im Umkreis der
Gesellschaft. Das Verhältnis zwischen «Mutter» und
«Tochter» hat zur Gefährdung der anthroposophischen
Bewegung geführt. Bewegung für religiöse Erneuerung,
Bund für Dreigliederung, der Hochschulbund. Gefahren
des anthroposophischen Spezialistentums. Die «Sechs
Tugenden». Bau-Ruinen in Dornach, Ruinenhaftes in der
Gesellschaft. Worte des Schmerzes, der
Gewissenserforschung, Worte zum Bewußtwerden der
Verantwortlichkeit.
ZWEITER VORTRAG, Stuttgart, 30. Januar 1923
Urteilsbildung auf Grund von Tatsachen. Die zweifache
Umschmelzung eines geisteswissenschaftlichen Urteils.
Viele falsche Urteile durch isolierte Wahrheiten,
falsche Spekulationen. Herausschmelzen der Egoität aus
dem Urteil. Geistiges kann nicht bewiesen, nur erlebt
werden. Der Atomismusstreit in der «Drei». Die
«Philosophie der Freiheit». Denken, Freiheit,
Christentum. Anthroposophie beginnt mit Wissenschaft,
belebt ihre Vorstellungen künstlerisch und endet mit
religiöser Vertiefung.
DRITTER VORTRAG, Stuttgart, 6. Februar 1923
Die kopernikanische Revolution in der Wissenschaft:
Erde zum Staubkorn geworden. Anthroposophie will
wieder den Geist im Weltall erkennen. Neues Denken und
neues Wollen. Die «Philosophie der Freiheit». Das
Erlebnis des Aufwachens. Der Wille im, Denken.
Vertretung der Anthroposophie auf Autorität hin oder
mit Überzeugung. Mißverständnisse und Konflikte wegen
falscher Entwickelung der Gesellschaft. Die drei
Phasen der anthroposophischen Arbeit, 1902-09,
1910-17, 1918-23, und ihre Inhalte. Krisen in der
dritten Phase infolge der Neugründungen. Unfruchtbare
Polemik, unausgeführte Programme. Gesellschaft muß
Träger der anthroposophischen Arbeit sein.
VIERTER VORTRAG, Stuttgart, 13. Februar 1923
Anthroposophische Gesellschaftsentwickelung. Das
Seelendrama des Anthroposophen: Verinnerlichung der
Willensrichtung; Suche nach einer neuen Erkenntnisart;
Miterleben des Zeitenschicksals. Entfremdung und
Schmerz. Anthroposophie nicht als «Weisheit vom
Menschen», sondern als «Bewußtsein des vollen
Menschentums». Nacheinander und Nebeneinander der
Phasen anthroposophischen Gesellschaftslebens.
Diskrepanz von Gedanken- und Gefühlsleben einerseits
und dem Tatwillen andererseits in der dritten Phase.
Zwei Übel der modernen Menschheit: Furcht vor dem
Übersinnlichen und Willensschwäche. Die Spaltung in
gute Praktiker und schlechte Anthroposophen muß
aufhören.
FÜNFTER VORTRAG, Dornach, 22. Februar 1923
Die Ideale. Der verlorene Bau als Ausdruck des
wissenschaftlichen, künstlerischen, religiösen Ideals.
Die drei Ideale im alten Orient und bei den Griechen;
ihre zukunftsorientierte Neugestaltung als Aufgabe der
Gegenwart. Die Delegiertentagung muß zur notwendigen
Neubelebung der Anthroposophischen Gesellschaft
beitragen.
SECHSTER VORTRAG, Stuttgart, 27. Februar 1923
Erster Vortrag zur Delegiertenversammlung. Schmerzvolle
Gedanken im Hinblick auf den verlorenen Bau. Die Not
nach Gemeinschaftsbildung. Jugendbewegung.
Christengemeinschaft. Gemeinschaftsbildende Kräfte:
die Sprache, gemeinsame Erinnerungen. Das Beleben
vorgeburtlicher Erinnerungen als gemeinschaftsbildende
Kraft des Kultus. Die Anthroposophische Gesellschaft
braucht als Gemeinschaftserlebnis das «Erwachen am
anderen Menschen». Dadurch wird das Sinnliche ins
Übersinnliche erhoben, während der Kultus das
Übersinnliche ins Sinnliche hinunterträgt. Die zwei
Gruppen, die sich nicht verstehen: Besser Trennung mit
gemeinsamem Ideal als gemeinsames Chaos.
SIEBENTER VORTRAG, Stuttgart, 28. Februar 1923.
. Zweiter Vortrag zur Delegiertenversammlung.
Das Element der Brüderlichkeit als moralische
Atmosphäre in geistigen Gesellschaften ist
Voraussetzung für die angestrebten Einsichten in die
geistige Welt. Dennoch stets Streit, weil gewöhnliche
Seelenverfassung in die Betrachtung der geistigen
Tatbestände hinübergetragen wird. Viel größeres Maß
von Toleranz erforderlich. Anthroposophie erfordert
Seelenumartung. Das Gegnerproblem. Abwehr der Gegner
wird dem Geistesforscher aufgedrängt, um ihn von
seinen eigentlichen Aufgaben abzuziehen. Vorträge in
Wien und Oxford: kein einziges Mal das Wort
Anthroposophie gebraucht. Die negativen und positiven
Aspekte der Gemeinschaftsbildung. Bewegung und
Gesellschaft: Inhalt und Gefäß. Nur wenn die
Bewußtseinszustände nicht unzulässig vermischt werden,
kann eine anthroposophische Gemeinschaft begründet
werden.
ACHTER VORTRAG, Dornach, 2. März 1923. . . . 146
Die Veränderung in der Gesellschaft durch die
Gründungen seit 1919.
Das Heraufkommen der Jugend. Das Unwirksamwerden des
Prinzips der Autorität im 19. Jahrhundert. Gregor
Mendel. Röntgen. Das SichAbgestoßenfühlen der Jugend
von der Anthroposophischen Gesellschaft. Der
Bürokratismus. Verlauf der Delegiertenversammlung. Das
Arbeiten in zwei Gesellschaften. Das
«Schneiderproblem».
NEUNTER VORTRAG, Dornach, 3. März 1923 164
Bericht über den Stuttgarter Vortrag vom 27. Februar.
Gemeinschaftsbildung. Verlust der alten sozialen
Bindungen. Drang zur eigenen Persönlichkeit und zum
rein Menschlichen. Christengemeinschaft: Belebung des
Christus-Impulses aus der Anthroposophie.
Gemeinschaftsbildung durch den Kultus und
Gemeinschaftsbildung durch das Erwachen am
Geistig-Seelischen des andern Menschen. Der Studien-
und Geistesweg in anthroposophischen Zweigen.
Vermeidung der Gefahr des Wortfanatismus.
ZEHNTER VORTRAG, Dornach, 4. März 1923 184
Bericht über den Stuttgarter Vortrag vom 28. Februar.
Die Unbrüderlichkeit in Gesellschaften, deren
Ziel die Pflege der Brüderlichkeit ist. Die drei
Bewußtseinszustände Träumen (und Schlafen),
Tagesbewußtsein und erhöhtes Wachbewußtsein und die
ihnen entsprechenden Seelenverfassungen.
Geistesverwirrung und Egoismus durch das Hereintragen
von Seelenverfassungen in den ihnen nicht
entsprechenden Bewußtseinszustand. Über Toleranz und
das notwendige Interesse für die Lebensbedingungen der
Anthroposophischen Gesellschaft. Bericht über die
Stuttgarter Behandlung der Gegner-Frage. Versuch, in
der Gesellschaft in zwei Strömungen nebeneinander zu
arbeiten.
ANHANG
- I. Rundschreiben
der leitenden Vertrauenskörperschaft:
«An die Mitglieder 'der Anthroposophischen
Gesellschaft in Deutschland» 13. Februar
1923 203
- II. Rudolf Steiner:
Entwurf der Grundsätze einer Anthroposophischen
Gesellschaft, 1912 209
Hinweise: Zu dieser Ausgabe 213 / Hinweise zum Text 215
. 213
Namenverzeichnis 225
Rudolf Steiner über die Vortragsnachschriften 227
Übersicht über die Rudolf Steiner Gesamtausgabe 229 |