Michel Joseph LA TRIPLE ORGANISATION DE LA VIE EN SOCIETE

Institut pour une triarticulation sociale
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1. • Bref aperçu du déroulement historique
La première approche que Steiner avait faite du problème social est marquée par les deux articles parus en 1898 (voir plus loin : 2. —Les deux «lois fondamentales») qui constituent une observation des lois fondamentales de la vie sociale selon la même méthode que celle du livre La philosophie de la liberté», paru peu avant. La même année, Steiner fut engagé comme professeur à l'école de formation des ouvriers ("université populaire") fondée par Wilhelm Liebknecht à Berlin. Il enseignait là à des personnes qui, souvent après des journées de 10 à 12 heures de travail, venaient assister aux cours de perfectionnement. Ses cours recouvraient les matières les plus différentes, notamment l'histoire et l'art de l'expression orale. Steiner avait posé très clairement dès le début ses conditions : il n'était pas question pour lui d'enseigner le matérialisme historique, il ne dispenserait que ses propres connaissances telles qu'il les avait découvertes en examinant l'histoire selon la méthode goethéenne. Les témoignages de l'époque montrent que ses cours eurent tout de suite un succès énorme, cependant en 1905 la direction socialiste de l'école décide d'interrompre son action ( 4 ). On ne sait plus guère aujourd'hui, qu'à l'époque, il a tenu de nombreuses conférences dans des cercles prolétariens : par exemple devant des imprimeurs et typographes, un discours solennel pour le jubilé du 500e' anniversaire de Gutenberg qui, en raison de l'énorme affluence, dut avoir lieu sous un chapiteau. Steiner parla là à 7 000 auditeurs sans aucun support technique. Ou encore une allocution pour la fête de fondation de l'union des femmes et jeunes filles de la classe ouvrière, etc. Cette activité dans les cercles ouvriers fut donc interrompue tout net en 1905 par l'intervention de la direction bourgeoise du mouvement ouvrier.
La même année dans des articles rassemblés plus tard sous le titre : l’Initiation ( 5 ).` il expose un chemin intérieur d'acquisition des connaissances suprasensibles, adapté à la conscience européenne moderne. En liaison avec ces derniers paraissent d'autres articles autour du thème : Science spirituelle et question sociale ( 6 ) C'est là qu'il développe, l'idée de la loi sociale fondamentale. Il est très significatif que les descriptions de Steiner du chemin ésotérique individuel débouchent immédiatement sur des considérations sociales. Plus tard, il dira dans son Autobiographie ( 7 ) comment il dut interrompre cette série d'articles, du fait que dans les cercles théosophes ne se manifestait aucun intérêt pour cette problématique.
La seconde tentative d'impulser une nouvelle approche des questions sociales survient lors de la Première Guerre mondiale : celle-ci atteint en 1917 un stade décisif, lorsque l'Amérique s'y joint. L'Allemagne pense pouvoir se tirer de l'encerclement en facilitant à Lénine son retour en Russie. C'est le moment où quelques anthroposophes se tournent vers Steiner et lui demandent si la science de l'esprit ne pourrait pas contribuer à résoudre les épreuves européennes. A la suite de cela des entretiens sont arrangés entre lui et le comte Otto Lerchenfeld, conseiller royal de la couronne de Bavière. Ce dernier avait pris conscience de l'absurdité de la manière dont l'Allemagne menait cette guerre et demanda des conseils à Steiner. Voici ce qu'il en dit lui-même :
« J’étais, aujourd'hui trois heures chez le docteur Steiner dans la Motzstrasse. La solution de tout cela se présente à moi. Je sais qu'il ne saurait y en avoir d'autre. La tripartition de l 'organisme,- social, c'est ainsi qu'il a nommé ce qu'il a posé devant moi, comme l'œuf de Christophe Colomb. Pendant les prochains jours, il veut travailler avec moi cette idée. Cela prendra sûrement des sernaines ( 8 ) »
A ces consultations se joint ensuite également Ludwig Polzer-Hoditz, le frère du chef de cabinet de l'empereur Charles d Autriche ( 9 ).

A la prière du comte Lerchenfeld, Rudolf Steiner rédige le premier mémorandum : un appel partant de l'idée de la tripartition de l'organisme social mais s'appuyant tout d'abord sur la situation politique extérieure. Historiquement, à partir de janvier 1918, ce mémorandum devenant l'alternative au programme abstrait et factice des 14 points de Woodrow Wilson. Et pourtant les politiciens n'eurent pas le courage de mettre en application ces idées énergiques. Un représentant du haut commandement militaire dit à Steiner, en janvier 1918, à propos de la peu probable préparation de l'offensive de printemps : que voulez-vous ! le chancelier Kühlmann avait la tripartition dans la poche... et malgré tout, il a fait Brest—Litowsk ! Nos politiciens ne sont rien, ce sont des nullités. L'Europe Centrale fut ainsi enserrée entre, d'un côté, la révolution bolchevique de Lénine, et de l'autre l'américanisme en expansion surgissant du programme en 14 points de Wilson. Steiner avertissait de ce que ces deux forces refouleraient du monde toute qualité d'humanité. D'un côté, l'américanisme avec le droit abstrait d'autodétermination des peuples sous la garde du modèle capitaliste, et dont ne pouvait que résulter un impérialisme économique. De l'autre côté, l'impérialisme idéologique prenant son essor avec Lénine, le bolchevisme qui devait bâillonner pour longtemps les peuples avec son idéologie du matérialisme historique.
Dans ce conflit mondial, Steiner tenta d'introduire la tripartition de l'organisme social. En 1918, il eut sur ces questions, de nombreux entretiens avec le prince Max von Baden, celui qui allait être bientôt le dernier chancelier d'Empire. Mais il manque aux gouvernants bourgeois un minimum de compréhension et surtout de courage.
C'est en novembre 1917, que Steiner mentionne pour la première fois l'idée de tripartition en tant que nouvelle mise en forme de la vie sociale. Le même mois éclatait la révolution bolchevique et Steiner publiait son livre : Des énigmes de l'âme ( 10 ) dans lequel est décrite la tripartition physiologique humaine. En octobre 1918 paraît la nouvelle édition de la Philosophie de la Liberté Il vaut sans aucun doute de noter qu'immédiatement avant son action pour le renouveau de l'organisme social, ce livre redevient accessible pour tous. Dans une conférence tenue à l'occasion de la parution de cette nouvelle édition, Steiner expose qu'en fait, on peut trouver dans cet écrit toutes les impulsions qui permettraient de sortir de la crise sociale. Ce serait même, dit-il, la tâche de notre époque de fonder scientifiquement la liberté.
En novembre 1918, la révolution éclate en Allemagne : rébellion de marins à Kiel, révoltes à Berlin, à Munich république des conseils avec K. Eisner. A cette époque, un groupe d'industriels de Stuttgart se tourne vers Steiner et lui demande ce qu'ils pourraient faire dans le sens de cette l'idée de triple organisation sociale, en tant que chefs d'entreprises et dans cette situation économique plus que difficile. Il en résulte le projet de créer une société paritaire en commun. Mais les conditions socialed s'aggravent en Allemagne. En janvier 1919, Rosa Luxemburg et Karl Liebkecht sont assassinés (Steiner avait travaillé avec elle à l'école de formation des ouvriers de Berlin). La situation à Munich devient aussi de plus en plus critique. A ce moment, les industriels de Stuttgart envoient à Steiner une délégation à Dornach. Suite à ces entretiens, Steiner écrit un nouvel appel dans lequel il développe l'idée de triple organisation sociale à partir de la situation conflictuelle de la fin de la guerre.
Il y insiste particulièrement sur la nécessité urgente (avec l'argent restant disponible dans la société paritaire après l'inflation catastrophique), créer des libres écoles, afin que les gens puissent être éduqués vers la liberté et penser de nouvelles idées sociales.l y expose aussi que, dans la situation révolutionnaire allemande de l'époque, la juste voie est à présent de se tourner vers la masse la plus large, et de faire signer l'appel par un nombre suffisamment grand de personnalités connues (ce qui sera effectivement le cas — notamment avec Thomas Mann et Hermann Hesse parmi les signataires).
A la suite de ces entretiens est également créé un - Bund (une union) pour la tripartition de l'organisme social qui va s'engager pour la diffusion des idées contenues dans l'Appel.
En février 1919, Steiner donne à Zurich des conférences sur la question sociale. Il les rassemble dans le livre : »Éléments fondamentaux pour la solution du problème social, En mars 1919 paraît Appel au peuple allemand et au monde civilisé -
Il est publié par tous les grands quotidiens d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse. Il n'y a ainsi pratiquement plus un citoyen informé qui ne connaisse cet appel et les signatures des personnalités connues lui confèrent un certain impact. Les éléments fondamentaux pour la solution du problème social » paraissent à 20 000 exemplaires, deux fois de suite, et plus tard encore une fois à 80 000 exemplaires.
Dans un commentaire du Daily News ri du 16 septembre 1920, on peut lire :
Le Dr. Simons, Ministre des Affaires Etrangères, a qualifié le plan qui peut résulter de ce livre comme étant l'unique défense contre le bolchevisme. Le D' Benesch, ministre des affaires Extérieures de Tchécoslovaquie, un des organisateurs les plus heureux et les plus doués de ce petit Etat, avait ce livre devant lui sur la table à Spa (siège de la commission d'armistice en 1918-1919). Toute personne qui a quelque importance l'a au moins lu ».( 9 )

Lorsque Steiner vient ensuite à Stuttgart, fin avril 1919, les événements commencent à se bousculer, le "Bund" pour la tripartition de l'organisme social est fondé par plus de 1000 personnes lors d'une première manifestation publique. Une agence est installée à Stuttgart. Toute personne peut en être membre, qui se déclare d'accord avec l'Appel. Les mois qui suivent sont faits de l'activité le plus intense : conférences devant les ouvriers d'usines et de centres industriels, et devant le grand public.
Le 23 avril, Steiner donne une conférence aux employés de l'entreprise de cigarettes Waldorf-Astoria. Tous ceux qui y assistent signent une résolution rédigée spontanément demande que le gouvernement du Wurtemberg fasse immédiatement appel à Steiner pour mettre en place au plus vite la tripartition sociale.
Steiner tient des conférences devant des milliers d'ouvriers des usines Bosch (soutien unanime de la résolution), le jour suivant, conférence à Untertürkheim devant plus de 1000 ouvriers des usines Daimler (soutien unanime de la résolution).
Peu après, les employés de la Waldorf-Astoria demandent que quelque chose soit fait pour l'éducation de leurs enfants. C'est ainsi qu'à partir de la collaboration des travailleurs et des responsables de l'entreprise, naît l'impulsion fondamentale pour la nouvelle école Waldorf. Steiner tient trois conférences sur la pédagogie sociale et y développe le concept global de la future école Waldorf. Dans des entretiens les premières étapes sont ordonnées et un plan scolaire est dégagé. Des contacts avec les autorités permettent de s'assurer si une telle fondation d'école va être autorisée.
Parallèlement à tout ceci, l'action se poursuit dans les entreprises. Steiner parle devant les conseils ouvriers d'entreprises les
plus différents dans la région de Stuttgart. Fin mai, l'Union pour la tripartition diffuse un appel pour les élections des conseils d'entreprises qui se déroulent peu après Cet appel a pour conséquence une forte animosité de la Fédération des. organisations patronales du Wurtemberg. Dans les grandes entreprises, des conseils sont élus sur la base du texte de l'Appel. Les adversaires issus de milieux bourgeois et industriels s'organisent et Steiner est diffamé dans les journaux comme ami des bolchevistes. Mais ce sont aussi les cercles socialistes qui commencent à présent à se lever contre lui, avec l'argument de l'impossibilité d'élire des Conseils d'entreprises si l'impulsion ne vient pas du parti ou du syndicat. Pour eux, un changement social ne devrait pouvoir s'effectuer que sous la direction d'un parti socialiste.
Le mouvement pour la tripartition social a pu prendre jusqu'à présent les plus grandes proportions dans le Wurtemberg, de sorte que des groupes locaux s'y sont créés, et que des relations avec l'étranger existent pour la Suisse, l'Autriche, la Tchécoslovaquie, le Danemark, la Suède et la Hollande.
Mais les attaques contre Steiner et l'Union pour la tripartition deviennent plus aiguës. Des diffamations de plus en plus graves se manifestent, partout à travers la presse bourgeoise. L'Union pour la tripartition organise une réunion publique de protestation pour désamorcer ces attaques.
Puis en juillet paraît le premier journal de tripartition qui porte le nom de : Dreigliederung des Sozialen Organismus (Tripartition de l'Organisme Social) : la page de garde est destinée par Steiner lui-même. Ernst Uehli est responsable de l'édition. A cette époque, Steiner commence aussi à parler aux ouvriers de l'anthroposophie sous une forme compréhensible pour tous. Presque toutes les conférences qu'il a tenues en 1919 sur la question sociale ont été sténographiées et la plupart sont aujourd'hui publiées, un grand nombre par exemple dans le livre Neugestaltung des sozialen Organismus ( 10 ) (Nouvelles formes de I 'organisme social» non encore traduit). Steiner espère beaucoup que le journal Dreigliederung des Sozialen Organismus deviendra bientôt un quotidien. Aussi est-il d'autant plus déçu que celui-ci n'est même pas correctement compris par ses amis. Le cercle d'amis, plutôt restreint, autour de Steiner, ne peut à présent qu'à peine tenir tête aux attaques des adversaires.
A la f in du mois d'août, il faut cesser l'activité politique extérieure de l'Union pour la Tripartition. On continue d'essayer de soutenir le mouvement des Conseils d'Entreprises, puis dans le Nuremberg est édictée une nouvelle loi sur ces Conseils d'Entreprises.
De fin août à début septembre, Steiner donne un cours intensif pour les futurs professeurs Waldorf. En deux semaines, ces personnes qui, pour certains, n'avaient jamais été des pédagogues, sont préparés pour leur activité à l'école Waldorf. Cette activité était un continent totalement nouveau pour tous ceux qui devaient travailler à cette école. Ces conférences aussi, on peut les relire aujourd'hui.
C'est la substance à partir de laquelle travaille toute école Waldorf : les conférences sur la «Nature humaine ( 11 ))Méthode et Pratique et les entretiens de base sur le Plan Scolaire - ' Puis au début septembre, Steiner tient une conférence pour l'ouverture de l'école, où il dit :
"Si d'ici les quatre prochains mois ne sont pas créées au moins dix autres écoles de cette sorte, je vous prie de considérer que celle-ci n'aura pas été fondée" ( 12 ).
On peut voir à partir de ceci comment, en 1919, il s'agit pour Steiner d'allumer l'étincelle initiale qui permettrait à une libre vie culturelle de se développer. Cette nouvelle école doit être le commencement d'un large mouvement populaire en faveur d'un système scolaire libéré. Avec l'ouverture de l'école Waldorf, on peut voir que se termine l'activité proprement dite de Steiner pour un mouvement populaire de tripartition.
Certes, l'Union pour la tripartition continue son action, mais Steiner ne s'associe plus directement à ces activités. Les temps qui arrivent voient une partie des entreprises ; dans lesquelles avaient été élus des conseil favorables, et celles qui étaient ouvertes à l'idée de tripartition, se rassembler dans l'institution du Kommande Tag, société pour le soutien des valeurs, spirituelles et culturelles.
En 1920 Steiner essaye encore de donner une impulsion dans ce sens par l'idée d'une fédération mondiale d'écoles. Il parle de ces possibilités surtout en Hollande. Il voudrait que la notion d'un libre système scolaire, d'une libre vie de l'esprit, fasse le touP de la terre. Mais cette idée aussi n'est pas accueillie avec tout l'enthousiasme nécessaire.
En 1922 Steiner donne encore un cours pour les sociologues et économistes, où il tente de métamorphoser les concepts marxistes de l'économie politique et de développer à partir d'une science sociale anthroposophique, des notions conformes à la réalité ( 13 ).
Toujours en 1922, à l'occasion du Congrès Ouest-Est de Vienne, Steiner tire une dernière fois les conséquences du mouvement pour la tripartition :
"Lorsque ily a trois ans, j'ai publié mes - Eléments fondamentaux pour la solution du problème social à la demande d'un groupe d'amis qui, à cette époque, restaient sous l'impression des événements sociaux après la fin provisoire de la grande guerre mondiale. J'en ai éprouvé aussitôt, ce que j'appellerai une expérience directe concernant cette publication, l'expérience vécue de ce au find ce livre avait été, mal compris de toutes parts. De tous les côtés, et apparemment aussi de la part de ceux qui s'étaient engagés pour lui ' Et ceci pour la raison qu'on l'a tout d'abord catalogué parmi le genre d'écrits qui, d'une manière plus ou moins utopique, essayaient de présenter des sorte de recettes contre éclatement d'un chaos social tels que celui qu'a résulté du cours récent de l'évolution de l'humanité. Mon livre certes était fait comme un appel, non à la réflexion sur toutes sortes d'institutions, mais comme un appel à la nature humaine immédiate. De sorte qu'on a plutôt pris pour l'essentiel ce qu'en fait, je n'avais donné que comme illustration de l'essentiel" ( 14 ).
Si le mouvement de tripartition sociale de 1919 a échoué, ses idées sont cependant restées très actuelles jusqu'à nos jours, sinon même plus encore : les forces qui s'opposent à la liberté humaine, à l'égalité et à la fraternité semblent aujourd'hui presque indomptables. Pourtant les germes d'avenir sont déjà développés pour une bonne part, par exemple dans des modèles qui ont été élaborés à partir de l'idée de triple organisation du corps social : depuis l'école Waldorf jusqu'aux institutions bancaires, en passant par les entreprises agricoles.

vers Chapitre 2

( 4 ) — R. Steiner, L'initiation ou comment acquérir des connaissance sur les mondes supérieurs — Paris 1948
( 5 ) — R. Steiner, Autobiographie Genève 1979
( 6 ) — Hans Kühn, Dreigliederungszeit (l'époque de la tripartition) p. 14 —  I 1978
( 7 ) — R. Steiner, Les énigmes de (r)nc— Genève 1984
( 8 ) — R. Steiner, Aufruf an das deutsche Volk und an die Kulturwelt, in die Kernpunkte der sozialen frage, p. 125 — Dornach 1984
( 9 ) Dreigliederungszeit op. cit. p. 206
( 10 ) — R. Steiner, Neugestaltung des sozialen Organismus — Dornach 1963, (Nouvelles formes pour l'organisme social, conférences dans les entreprises)
( 11 ) — $2p, cit. a. chapitre II
( 12 )Neugestaltung, op. cit. note 10
( 13 ) — R. Steiner, Cours d'économie sociale (National Ökonomischer kurs) — Genève 1975
( 14 ) — R. Steiner, Westliche und elstliche Weltgegensdtzlichkeit, conférence:
die Kernpunkte der sozialen Frage (les points essentiels de la question sociale) p. 192 — Stuttgart 1961

Extrait de Michel JOSEPH
LA PHILOSOPHIE ET LA PÉDAGOGIE SOCIALE DE RUDOLF STEINER
DE LA THÉORIE DE LA CONNAISSANCE STEINERIENNE COMME EXPÉRIENCE DE L'ESPRIT SA RÉALISATION DANS L'ANTHROPOSOPHIE, LA PÉDAGOGIE WALDORF ET L'ART SOCIAL
These de doctorat en Philosophie Paris VM annee 1999/2000 Directeur de diese : Rene Scherer