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Institut pour une triarticulation sociale
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Perles "covid"

 

(...) "Nulle part on est en situation d'établir absolument ce qui est nécessaire économiquement, parce que partout l'impulsion étatique est contre. De cela la première est qu'on comprend que tout d'abord doivent se créer de fortes associations, qui sont ausssi populaires que c'est seulement possible, et qui peuvent empêcher, dans les plus larges cercles, l'intervention de l’État sur tous domaines de la vie de l'économie. Avant toutes choses chaque action économique doit pouvoir survenir à partir de pures réflexions économiques.
Maintenant la pensée d’État est si fortement fichée dans notre humanité actuelle que les gens ne remarquent pas du tout qu'au fond partout ils tendent vers l’État. J'ai caractérisé cela de manière répétée depuis des décennies par ce que je disais : la plus grande nostalgie de l'humain moderne consiste en fait d'aller seulement de par le monde en ce qu'il a du côté droit un soldat de police et du côté gauche un médecin. Cela est en fait l'idéal de l'humain moderne, que l’État lui place les deux à disposition. Se dresser sur ses propres pieds, cela n'est justement pas l'idéal de l'humain moderne. Mais cela est avant toutes choses nécessaire : nous devons pouvoir nous passer du soldat de police et du médecin qui nous sont mis à disposition par l’État. Et tant que nous n'ayons accueilli en nous cette mentalité, nous n'avancerons d'aucun pas." (...)
Col. 04 ga 337b    p. 224-232   ed. 1999     date 12/10/1920


Extrait de Conférence, du 2 janvier 1916
« Peut-être ne pouvons-nous pas faire grand-chose contre la tendance matérialiste du climat actuel de non-liberté, mais nous devons au moins apprendre à la percevoir comme une contrainte.
Nous devons commencer par-là, sans tomber dans le piège de la tromperie, car si le monde continue son évolution dans le sens de cette impulsion matérialiste, nous arriverons progressivement au point où il sera interdit à quiconque n'a pas l'autorisation de l'État de faire quoi que ce soit pour la santé humaine, et non seulement cela, mais il sera interdit à quiconque de parler de quelque manière que ce soit de la science, sauf si cela vient de ceux qui, par une sorte de vœu, se sont engagés à ne rien dire qui n'aille pas dans le sens matérialiste du monde.
Aujourd'hui, il existe déjà de nombreuses interdictions dont les hommes ne ressentent pas la pression, mais nous nous dirigeons vers des temps où presque tous les traitements non autorisés de la santé humaine seront interdits, et où il sera interdit à quiconque d'en parler, sauf dans les institutions garanties et autorisées par les puissances matérialistes. »
Rudolf Steiner, Extrait de Conférence, du 2 janvier 1916
GA 165 - (E.A.R. : Union spirituelle de l'humanité)