L'initiative pour une propriété de responsabilité prenant de
l'importance dans la société et le monde politique de la
République féderale, viennent aussi les critiques
auxquelles il faut répondre...
Fondation
propriété de
responsabilité
|
Stiftung
Verantwortungseigentum
|
Septembre 2020
|
September 2020
|
Propriété de
responsabilité - un renforcement de la pérennité
des entreprises, pas un pacte contre les
générations futures
|
Verantwortungseigentum
- eine Stärkung der unternehmerischen
Zukunftsfähigkeit, kein Pakt gegen zukünftige
Generationen
|
Prise de
position détaillée de la Fondation pour la
propriété de responsabilité sur l'article
|
Detaillierte
Stellungnahme der Stiftung
Verantwortungseigentum zum Artikel
|
"Parole magique propriété de
responsabilité"
des auteurs Prof. Dr.Rainer Hüttemann,
Prof. Dr. Peter Rawert et Prof. Dr. Birgit
Weitemeyer dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung
du 4 septembre 2020.
|
""Zauberwort Verantwortungseigentum"
der Autoren Prof. Dr. Rainer Hüttemann,
Prof. Dr. Peter Rawert und Prof. Dr. Birgit
Weitemeyer in der Frankfurter Allgemeinen Zeitung
vom 04. September 2020
|
La critique exprimée par les auteurs se
fait à deux niveaux :
|
Die von den Autoren geäußerte Kritik wird
auf zwei Ebenen vorgenommen:
|
1 Critique de la propriété de
responsabilité en général
|
1 Kritik an Verantwortungseigentum im
Allgemeinen
|
2 Critique du projet présenté pour une
nouvelle forme juridique (VE-GmbH).
|
2 Kritik am vorgelegten Entwurf für eine
neue Rechtsform (VE-GmbH)
|
En ce qui concerne ces deux niveaux, on
peut distinguer les aspects thématiques suivants :
|
Im Hinblick auf diese zwei Ebenen können
thematisch folgende Aspekte unterschieden werden:
|
1 Critique de la propriété de
responsabilité en général
|
1 Kritik an Verantwortungseigentum im
Allgemeinen
|
1.1 Préoccupations d'ordre politique 2
|
1.1 Ordnungspolitische Bedenken 2
|
1.2 "Domination de la main morte",
"fidéicommis" et "entreprise publique (litt,
propre au peuple)". 3
|
1.2 "Herrschaft der toten Hand",
"Fideikomiss" und "Volkseigener Betrieb" 3
|
1.3 Absence de motivation
entrepreneuriale et d'incitations 4
|
1.3 Fehlende unternehmerische Motivation
und Anreize 4
|
1.4 Absence de contrôle par des associés
matériellement intéressés 4
|
1.4 Fehlende Kontrolle durch materiell
interessierte Gesellschafter 4
|
1.5 Absence de respect des droits de
succession et de la réserve héréditaire 5
|
1.5 Keine Beachtung von Erb- und
Pflichtteilsrechten 5
|
1.6 La "propriété de responsabilité" est
une notion présomptueuse 5
|
1.6 "Verantwortungseigentum" ist ein
anmaßender Begriff 5
|
2 Critique du projet présenté pour une
nouvelle forme juridique (VE-GmbH)
|
2 Kritik am vorgelegten Entwurf für eine
neue Rechtsform (VE-GmbH)
|
2.1 Contournement possible de
l'asset-lock 6
|
2.1 Umgehung des "Asset-Locks" möglich 6
|
2.2 Gouvernance déficiente 7
|
2.2 Mangelhafte Governance 7
|
2.3 Objections liées à la systématique
juridique 7
|
2.3 Rechtssystematische Einwände 7
|
2.4 Privilège fiscal et équité de
répartition 9
|
2.4 Steuerliche Bevorzugung und
Verteilungsgerechtigkeit 9
|
2.5 Possibilités de financement
insuffisantes 10
|
2.5 Ungenügende
Finanzierungsmöglichkeiten 10
|
2.6 Aucun besoin d'une nouvelle forme
juridique 11
|
2.6 Kein Bedarf nach einer neuen
Rechtsform 11
|
2.7 Faux espoir dans les possibilités du
droit 11
|
2.7 Falsche Hoffnung auf die
Möglichkeiten des Rechts 11
|
|
|
1 Critique de
la propriété de responsabilité en général
|
1 Kritik an
Verantwortungseigentum im Allgemeinen
|
1.1
Inquiétudes en matière d'ordre public
|
1.1
Ordnungspolitische Bedenken
|
Critique
|
Kritik
|
Les réserves d'ordre politique portent
essentiellement sur la constatation que la
propriété de responsabilité "conduit à une
séparation durable, étrangère à l'économie de
marché, du pouvoir de disposition et de
l'autorisation économique et supprime ainsi
l'incitation à profiter des fruits de son propre
travail". "Cela signifie qu'il ne doit plus y
avoir de propriété directe ou indirecte du
patrimoine de la société et de ses fruits". Il est
dit plus loin à un autre endroit que "la gestion
du patrimoine qui n'est pas au service d'un
propriétaire personnel a tout au plus sa place
dans un système d'économie de marché si ses
revenus profitent soit à la collectivité, comme
dans le cas des fondations d'utilité publique,
soit à un cercle déterminé de bénéficiaires, comme
dans le cas des fondations familiales. La simple
thésaurisation de la fortune n'a rien à voir avec
la libre entreprise".
|
Die ordnungspolitischen Bedenken beziehen
sich im Wesentlichen auf die Feststellung, dass
Verantwortungseigentum "zu einer
marktwirtschaftsfremden, dauerhaften Trennung von
Verfügungsbefugnis und wirtschaftlicher
Berechtigung führen und damit den Anreiz
unterdrücken, von den Früchten eigener Arbeit zu
profitieren". "Das heißt, dass es am Vermögen der
Gesellschaft und dessen Früchten kein mittelbares
oder unmittelbares Eigentum mehr geben soll."
Weiter heißt es an anderer Stelle:
"Vermögensverwaltung, die keinem personalen
Eigentümer dient, hat in einer
marktwirtschaftlichen Ordnung allenfalls dann
Platz, wenn ihre Erträge entweder - wie bei
gemeinnützigen Stiftungen - der Allgemeinheit
zugutekommen oder wie etwa bei Familienstiftungen
- einem bestimmten Kreis von Begünstigten. Das
bloße Thesaurieren von Vermögen hat nichts mit
freiem Unternehmertum zu tun".
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
La propriété de responsabilité a pour
conséquence exactement le contraire. Elle établit
un lien étroit entre la disposition et la
justification économique, entre le travail et ses
fruits. L'exclusion de l'accès aux bénéfices et au
patrimoine d'une entreprise, fondée sur la
propriété, signifie précisément que l'on ne peut
participer au succès que dans la mesure où l'on a
fourni une prestation personnelle ("profiter des
fruits de son propre travail"). Le fait que cette
participation ne puisse pas être réalisée en vertu
du droit des sociétés par le biais de
distributions de bénéfices ou de ventes de parts,
mais uniquement en vertu du droit des obligations,
par exemple dans le cadre d'éléments de
rémunération basés sur les résultats, est
précisément dû à cette définition étroite de la
prestation et de la participation aux résultats.
La propriété directe des actifs de la société et
des fruits revient à la société elle-même. Les
associés ont la propriété directe de la société en
ce qui concerne la disposition dans son
intégralité, en ce qui concerne le patrimoine à
hauteur de leur apport, et en ce qui concerne les
fruits, indirectement, même si ce n'est pas en
vertu du droit des sociétés par le biais de leurs
parts, par le biais de la prestation
d'organisation fondée sur leur pouvoir de
disposition étendu. Le patrimoine dépassant le
montant de l'apport et les droits basés sur la
performance sert à l'entreprise dans la poursuite
de son objectif et donc à toutes les parties
prenantes, peut être (ré)investi ou affecté à des
fins d'utilité publique. Il ne s'agit donc pas
d'une simple thésaurisation qui ne sert à aucun
propriétaire personnel. Les revenus thésaurisés
servent à l'entreprise dans la poursuite de son
objectif et donc à toutes les parties prenantes
impliquées dans l'entreprise et à leurs "intérêts
personnels", et non pas uniquement aux "intérêts
d'un cercle déterminé de bénéficiaires". Il ne
s'agit pas non plus de "gestion de patrimoine",
mais de la liberté d'organisation de l'entreprise
rendue possible par la thésaurisation, dans le
sens de la pérennité de l'entreprise et de sa
résilience aux crises. Si ces conditions sont
remplies, il est possible de faire bénéficier la
collectivité de revenus supplémentaires sous forme
d'utilité publique. La propriété de responsabilité
remplit donc parfaitement tous les aspects que les
auteurs lui dénient à tort.
|
Verantwortungseigentum hat das genaue
Gegenteil zur Konsequenz. Es führt den
Zusammenhang zwischen Verfügung und
wirtschaftlicher Berechtigung, zwischen Arbeit und
ihren Früchten eng zusammen. Der Ausschluss von im
Eigentum begründeten Zugriffen auf Gewinn und
Vermögen eines Unternehmens bedeutet gerade, dass
nur am Erfolg partizipiert werden kann, soweit
eine eigene Leistung dafür erbracht wurde ("von
den Früchten eigener Arbeit zu profitieren"). Dass
diese Partizipation nicht gesellschaftsrechtlich
über Gewinnausschüttungen oder Anteilsverkäufe,
sondern "nur" schuldrechtlich, etwa im Rahmen
erfolgsbasierter Vergütungsbestandteile,
realisiert werden kann, ist genau dieser
Engführung von Leistung und Erfolgsbeteiligung
geschuldet. Unmittelbares Eigentum am Vermögen der
Gesellschaft und den Früchten hat die Gesellschaft
selbst. Unmittelbares Eigentum an der Gesellschaft
haben die Gesellschafter hinsichtlich der
Verfügung in vollem Umfang, hinsichtlich des
Vermögens in Höhe ihrer Einlage, an den Früchten
mittelbar - wenn auch nicht gesellschaftsrechtlich
über ihre Anteile vermittelt - über die in ihrer
umfänglichen Verfügungsmacht gründende
Gestaltungsleistung. Das über die Höhe der Einlage
und leistungsbasierte Ansprüche hinausgehende
Vermögen dient dem Unternehmen bei der Verfolgung
des Unternehmenszweckes und damit allen
Stakeholdern, kann (re)investiert oder darüber
hinaus gemeinnützigen Zwecken zugeführt werden. Es
geht also nicht um "das bloße Thesaurieren", das
keinem personalen Eigentümer dient. Thesaurierte
Erträge dienen dem Unternehmen in Verfolgung
seines Zweckes und damit allen an einem
Unternehmen beteiligten Stakeholdern und deren "personalen
Interessen", nicht allein den Interessen von
"einem bestimmten Kreis von Begünstigten". Auch
geht es nicht um "Vermögensverwaltung", sondern um
den gerade durch die Thesaurierung ermöglichten
unternehmerischen Gestaltungsfreiraum im Sinne der
Zukunftsfähigkeit des Unternehmens und dessen
Krisenresilienz. Sollte dies erfüllt sein, so
besteht die Möglichkeit, weitere Erträge in Form
der Gemeinnützigkeit der Allgemeinheit zukommen zu
lassen. Verantwortungseigentum erfüllt also
durchaus alle Aspekte, die diesem von den Autoren
fälschlicherweise abgesprochen werden.
|
|
|
1.2
"Domination de la main morte", "fidéicommis" et
"entreprise collectivisée"
|
1.2 "Herrschaft
der toten Hand", "Fideikomiss" und "Volkseigener
Betrieb"
|
Critique
|
Kritik
|
Les notions de domination de la main
morte, de fidéicommis et d'entreprise
nationalisée, alarmantes du point de vue de la
politique de régulation dans l'optique d'une
économie sociale de marché libérale, sont mises en
relation à différents endroits de l'article avec
la propriété de responsabilité en général, mais
aussi en ce qui concerne le projet de nouvelle
forme juridique. Le règne de la main morte, parce
qu'une VE-GmbH permettrait d'immobiliser des biens
au-delà de sa propre mort, sur toutes les
générations, dans une personne morale
potentiellement immortelle. Il en résulte pour les
auteurs une similitude avec le fidéicommis
médiéval, combattu depuis le siècle des Lumières
et finalement vaincu. Avec ce dernier, la noblesse
a tenté pendant des siècles de préserver son
patrimoine familial de la mainmise des générations
suivantes. La propriété de responsabilité ne
renvoie donc pas au 21e siècle, mais à des temps
féodaux oubliés depuis longtemps. Il est en outre
constaté que la propriété de responsabilité serait
une forme d'entreprise publique/collectivisée sous
un nouveau signe.
|
Die im Sinne einer freiheitlichen
Sozialen Marktwirtschaft ordnungspolitisch
alarmierenden Begriffe "Herrschaft der toten
Hand", "Fideikomiss" und "Volkseigener Betrieb"
werden in dem Artikel an unterschiedlichen Stellen
mit Verantwortungseigentum im Allgemeinen, aber
auch in Bezug auf den Entwurf für eine neue
Rechtsform in Verbindung gestellt. Die "Herrschaft
der toten Hand", weil eine VE-GmbH es ermöglichen
würde, "Vermögen über den eigenen Tod hinaus über
alle Generationen in einer potentiell
unsterblichen juristischen Person zu binden".
Daraus folgt für die Autoren eine Ähnlichkeit zum
seit der Aufklärung bekämpften und schließlich
überwundenen "mittelalterlichen Fideikomiss. Mit
diesem versuchte der Adel über Jahrhunderte, sein
Familienvermögen vor dem Zugriff nachfolgender
Generationen zu bewahren". Verantwortungseigentum
weise deshalb "nicht in das 21. Jahrhundert,
sondern in längst vergessene Feudalzeiten". Weiter
wird festgestellt, dass Verantwortungseigentum
eine "Form des 'Volkseigenen Betriebes' unter
neuem Vorzeichen" sei.
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
Indépendamment de la contradiction
évidente qui consiste à attribuer à la propriété
de responsabilité des caractéristiques féodales
d'un côté et socialistes de l'autre, rien ne
justifie objectivement ces liens. Une entreprise
publique/collectivisée se caractérise par le fait
qu'elle était une unité économique appartenant au
peuple et soumise à la direction du parti et de
l'État. Il n'en est nullement question en ce qui
concerne la propriété de responsabilité, qui se
situe au contraire entièrement dans le cadre de
l'autonomie privée. Même un nouveau signe
precurseur ne peut pas le cacher. De même, la
comparaison avec le fidéicommis est factuellement
erronée, ce que l'on peut aisément constater à
l'aide des critères centraux suivants en
comparaison avec la SARL de propriété de
responsabilité :
|
Einmal abgesehen von der offenbaren
Widersprüchlichkeit, Verantwortungseigentum auf
der einen Seite feudalistische, auf der anderen
Seite sozialistische Eigenschaften zuzusprechen,
sind diese Verbindungen sachlich durch nichts zu
begründen. Ein "Volkseigener Betrieb" ist dadurch
charakterisiert, dass dieser als wirtschaftliche
Einheit im Volkseigentum der Partei- und
Staatsführung unterstand. Davon kann in Bezug auf
das sich im Gegenteil vollständig im Rahmen der
Privatautonomie bewegende Verantwortungseigentum
in keiner Hinsicht die Rede sein. Darüber kann
auch ein "unter neuem Vorzeichen" nicht
hinwegtäuschen. Genauso ist auch der Vergleich mit
dem "Fideikommiss" sachlich falsch, was sich
anhand folgender zentraler Kriterien im Vergleich
mit der VE-GmbH leicht feststellen lässt:
|
|
Ober-
eigentümer |
familien-
gebunden |
unverkäuflich |
kann nicht
beliehen
werden |
tote Hand in der
Nachfolge |
tote Hand in der Zweck
setzung |
leistungs- unabhängiger Nutzen |
Fideikommiss |
ja, Familie |
ja |
ja |
ja |
ja |
ja |
ja |
VE-GmbH |
nein |
nein |
nein |
nein, soweit es dem Unternehmen
dient |
nein |
nein |
nein |
|
Propriétaire suprême |
lié à la famille |
inaliénable |
ne peut pas être mis en gage |
main
morte dans
Succession |
main morte dans
l'objectif |
utilité indépendante de la
prestation |
fidéicommis |
oui, famille |
oui |
oui |
oui |
oui |
oui |
oui
|
VE-GmbH/ SàRL en PR
|
non |
non |
non |
dans
la mesure où cela sert l'entreprise |
non |
non |
non |
|
|
|
La comparaison peut aussi être faite avec
d'autres institutions juridiques féodales, telles
que le "fief" et le "majorat", avec le même
résultat. Non seulement la propriété de
responsabilité ne présente aucune similitude avec
ces institutions juridiques, mais c'est même tout
le contraire. S'il est prouvé que la propriété de
responsabilité se comporte de manière opposée à
l'"entreprise publique/collective" socialiste et
au "fidéicommis" féodal, la seule conclusion
plausible est que la propriété de responsabilité
se sait située au centre d'un ordre libéral
d'économie de marché, l'économie sociale de
marché.
|
Der Vergleich kann auch mit anderen
feudalen Rechtsinstituten wie etwa dem "Lehen" und
dem "Majorat" vorgenommen werden - mit dem
gleichen Ergebnis. Verantwortungseigentum weist
nicht nur keine Ähnlichkeit mit diesen
Rechtsinstituten auf, es ist das genaue Gegenteil.
Wenn sich Verantwortungseigentum nachweislich
sowohl zum sozialistischen "Volkseigenen Betrieb"
als auch zum feudalistischen "Fideikomiss"
gegenteilig verhält, dann bleibt als einziger
plausibler Schluss: Verantwortungseigentum weiß
sich verortet in der Mitte einer freiheitlichen
marktwirtschaftlichen Ordnung, der Sozialen
Marktwirtschaft.
|
1.3 Absence de
motivation entrepreneuriale et d'incitations
|
1.3 Fehlende
unternehmerische Motivation und Anreize
|
Critique
|
Kritik
|
Dans cette critique, les préoccupations
d'ordre politique sont finalement répétées et
ramenées à l'entrepreneur en tant qu'acteur
agissant, et "une étrange compréhension de
l'entrepreneuriat privé" est supposée. Il est
difficile de ne pas voir que ( ...) des mécanismes
d'incitation fondamentaux et existentiels pour une
économie de marché sont supprimés. Dans les
systèmes économiques libres, une gestion
d'entreprise responsable est garantie par une
convergence des intérêts de l'entreprise et des
propriétaires d'entreprise. On parle
de pures "motivations
idéalistes", d' "incitations idéalistes" et d'une
"famille de valeurs" qui cultive 'l'héritage'
"sans valeur pris en soi" d'un entrepreneur
responsable, pour ainsi dire sans exigence,
pendant des générations", est déclarée "utopie".
|
In dieser Kritik werden letztlich die
ordnungspolitischen Bedenken wiederholt und auf
den Unternehmer als handelnden Akteur
heruntergebrochen und "ein merkwürdiges
Verständnis von privatem Unternehmertum"
unterstellt. Es sei kaum zu übersehen, "dass (
...) grundlegende und für eine Marktwirtschaft
existenzielle Anreizmechanismen" ausgeschaltet
würden. "Eine verantwortungsvolle
Unternehmensführung wird in freien
Wirtschaftssystemen durch einen Gleichlauf der
Interessen von Unternehmen und
Unternehmenseigentümern gewährleistet." Es wird
von bloßer "idealistischer Motivation",
"idealistischen Anreizen" gesprochen und eine
Wertefamilie", die das "für sich genommen wertlose
'Erbe' eines Verantwortungsunternehmers gleichsam
anspruchslos über Generationen hinweg pflegt" zur
"Utopie" erklärt.
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
On pourrait en principe s'en tenir ici à
un renvoi aux explications données au point 1.1
concernant la possibilité, aussi présente dans la
propriété de responsabilité, de profiter du succès
de sa prestation. Néanmoins, il convient de
mentionner ici que les auteurs, dans une
perception pour le moins très unilatérale de la
pratique et de la science, défendent une image de
l'entrepreneur qui est considérée depuis longtemps
comme dépassée. D'une part, ils ignorent le fait
que des entreprises appartenant à des personnes
responsables opèrent déjà avec beaucoup de succès
sur les marchés (internationaux) depuis des
générations : Zeiss, Bosch, Mahle et bien
d'autres. D'autre part, ils ignorent les résultats
scientifiques de la psychologie et de la recherche
comportementale sur l'entrepreneuriat. Ceux-ci
montrent clairement que, bien plus que la
participation financière au succès, aussi possible
dans le cadre de la propriété de responsabilité,
c'est l'auto-efficacité, la création d'entreprise
qui est la véritable source de motivation
entrepreneuriale, et cela ne vaut pas seulement
pour les entrepreneurs et entrepreneuses
fondateurs. L'auto-efficacité n'est cependant pas
un idéalisme, mais peut être qualifiée de besoin
humain. Dans la propriété de responsabilité,
l'auto-efficacité entrepreneuriale dispose de tous
les moyens (pouvoir de création). Que ce soit d'un
point de vue matériel ou immatériel, on peut
supposer que la propriété de responsabilité
entraîne un risque accru de divergences entre
l'entreprise et ses propriétaires.
|
Mit einem Verweis auf die Ausführungen zu
1.1 hinsichtlich der auch in
Verantwortungseigentum bestehenden Möglichkeit,
vom Erfolg seiner Leistung zu profitieren, könnte
man es hier im Grunde schon bewenden lassen.
Dennoch soll hier nicht unerwähnt bleiben, dass
die Autoren, in zumindest sehr einseitiger
Wahrnehmung von Praxis und Wissenschaft, ein
Unternehmerbild vertreten, das seit langem als
überholt gilt. Zum einen ignorieren sie, dass
Unternehmen in Verantwortungseigentum bereits über
Generationen hinweg sehr erfolgreich in
(internationalen) Märkten agieren: Zeiss, Bosch,
Mahle und viele andere. Zum anderen ignorieren sie
wissenschaftliche Ergebnisse aus Psychologie und
Verhaltensforschung zu Unternehmertum. Diese
machen deutlich, dass vielmehr noch als die auch
in Verantwortungseigentum mögliche finanzielle
Partizipation am Erfolg, die Selbstwirksamkeit,
das unternehmerische Gestalten die eigentliche
Quelle unternehmerischer Motivation ist - und das
gilt nicht nur für Gründungsunternehmer*innen.
Selbstwirksamkeit aber ist kein "Idealismus",
sondern kann als menschliches Bedürfnis bezeichnet
werden. Der unternehmerischen Selbstwirksamkeit
sind im Verantwortungseigentum alle Mittel an die
Hand gegeben (Gestaltungsmacht). Weder in
materieller noch in nicht-materieller Hinsicht ist
davon auszugehen, dass Verantwortungseigentum zu
einer erhöhten Gefahr von Diskrepanzen zwischen
Unternehmen und Unternehmenseigentümer*innen
führt.
|
1.4 Absence de
contrôle par des associés matériellement
intéressés
|
1.4 Fehlende
Kontrolle durch materiell interessierte
Gesellschafter
|
Critique
|
Kritik
|
En revanche, le risque est réel que les
managers d'entreprises en propriété de
responsabilité négligent leur devoir d'allocation
et d'utilisation optimales des ressources, faute
de contrôle effectif par les associés
matériellement intéressés. Ici, les auteurs se
réfèrent apparemment à une situation dans laquelle
les propriétaires responsables ont cédé la gestion
opérationnelle de l'entreprise à un "manager".
Comme les propriétaires responsables n'ont pas de
droits sur les bénéfices et les actifs du fait de
leur propriété, et ne peuvent donc pas réaliser
d'intérêts matériels dans l'entreprise, un
contrôle effectif est improbable.
|
"Real ist hingegen die Gefahr, dass
Manager von Unternehmen im Verantwortungseigentum
ihre Pflicht zur optimalen Allokation und
Verwertung von Ressourcen mangels effektiver
Kontrolle durch materiell interessierte
Gesellschafter vernachlässigen". Hier beziehen
sich die Autoren offenbar auf eine Situation, in
der Verantwortungseigentümer*innen die operative
Unternehmensführung an einen "Manager" abgegeben
haben. Da Verantwortungseigentümer*innen durch ihr
Eigentum keine Gewinn- und Vermögensrechte haben,
also keine materiellen Interessen am Unternehmen
verwirklichen können, sei eine effektive Kontrolle
unwahrscheinlich.
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
En principe, l'idée de la propriété de
responsabilité correspond au fait que ceux qui
sont associés détiennent également la direction de
l'entreprise. Il s'agit de rapprocher le plus
possible les entrepreneurs et entrepreneuses et
les entreprises. Un fossé entre le manager qui est
sur place prend des décisions pour l'entreprise et
les investisseurs dont l'intérêt pour l'entreprise
ne repose que sur leur investissement, ne
correspond pas à cette idée de base. Même si les
propriétaires responsables délèguent la gestion
opérationnelle de l'entreprise à un manager, les
associés peuvent être actifs dans la société et
être également rémunérés (le cas échéant en
fonction des résultats) pour des activités
réalisées pour la société. Ainsi, malgré l'absence
de distribution de bénéfices, ils peuvent tout à
fait avoir un intérêt financier dans le succès
économique de l'entreprise.
|
Grundsätzlich entspricht es der Idee des
Verantwortungseigentums, dass diejenigen, die
Gesellschafter sind, auch die Unternehmensführung
innehaben. Es geht um eine möglichst große Nähe
von Unternehmer*innen und Unternehmen. Eine Kluft
zwischen dem Manager, der vor Ort Entscheidungen
für das Unternehmen trifft und Investoren, deren
Interesse für das Unternehmen nur in ihrer
Investition begründet liegt, entspricht dieser
Grundidee nicht. Auch wenn
Verantwortungseigentümer*innen die operative
Unternehmensführung an einen "Manager" delegieren,
können die Gesellschafter aktiv in der
Gesellschaft tätig sein und für Tätigkeiten für
die Gesellschaft auch (ggf. erfolgsbezogen)
vergütet werden. So können sie trotz fehlender
Gewinnausschüttungen durchaus ein finanzielles
Interesse am wirtschaftlichen Erfolg des
Unternehmens haben.
|
1.5 Pas de
respect des droits de succession et de la
réserve héréditaire
|
1.5 Keine
Beachtung von Erb- und Pflichtteilsrechten
|
Critique
|
Kritik
|
"C'est surtout en cas de succession que
les associés restants doivent donc pouvoir
empêcher un associé 'inapte' sans tenir compte des
droits successoraux et des réserves héréditaires".
Cette critique concerne le fait qu'en cas de
propriété de responsabilité, indépendamment du
fait que celle-ci soit/serait mise en œuvre par
une solution de fondation ou dans le cadre d'une
nouvelle forme juridique, le patrimoine de
l'entreprise n'appartient plus aux héritiers en
raison de l'affectation des biens.
|
"Vor allem im Erbfall sollen die
verbleibenden Gesellschafter daher einen
untauglichen Gesellschafter ohne Rücksicht auf
Erb- und Pf lichtteilsrechte verhindern können."
Diese Kritik betrifft die Tatsache, dass in
Verantwortungseigentum - unabhängig davon, ob
dieses durch eine Stiftungslösung oder im Rahmen
einer neuen Rechtsform umgesetzt wird/würde - das
Unternehmensvermögen durch die Vermögensbindung
nicht mehr den Erben zusteht.
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
Il est exact de constater qu'une fois lié
dans le sens d'une propriété de responsabilité, le
patrimoine, que ce soit dans le cadre d'une
solution de fondation ou d'une nouvelle forme
juridique, n'appartient plus aux héritiers. Ce qui
est faux, c'est que les droits successoraux et les
réserves héréditaires seraient bafoués d'une
manière ou d'une autre. Ceux-ci doivent être
respectés sans restriction.
|
Die Feststellung, dass einmal im Sinne
von Verantwortungseigentum gebundenes Vermögen -
sei es in einer Stiftungslösung oder in einer
neuen Rechtsform - nicht mehr den Erben zusteht,
ist richtig. Falsch ist, dass in irgendeiner
Hinsicht Erb- und Pflichtteilsrechte missachtet
würden. Diese sind ohne Einschränkung zu beachten.
|
1.6 "La
propriété de responsabilité" est une notion
présomptueuse
|
1.6
"Verantwortungseigentum" ist ein anmaßender
Begriff
|
Critique
|
Kritik
|
Les auteurs estiment que la propriété de
responsabilité est une notion présomptueuse qui
dénie aux "entreprises 'normales' la capacité
d'agir de manière durable et responsable".
|
Die Autoren sind der Meinung, dass
"Verantwortungseigentum" ein anmaßender Begriff
sei, der "'normalen' Unternehmen die Befähigung zu
nachhaltigem und verantwortlichem Handeln
abspricht".
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
Toutes les publications de la Fondation
pour la propriété de responsabilité et le projet
de loi pour la nouvelle forme juridique soulignent
sans cesse que l'entrepreneuriat responsable est
possible sous de nombreuses formes et en aucun cas
uniquement dans le cadre de la propriété de
responsabilité. Ce n'est d'ailleurs pas ce que le
terme signifie, comme cela est également souligné
à plusieurs reprises et devrait être parfaitement
clair dans le contexte de l'obligation de réaliser
des bénéfices et des actifs. Le terme n'est pas
prétentieux, comme le pensent les auteurs, mais a
une signification très simple et objective. La
propriété de la responsabilité signifie que les
personnes responsables détiennent la propriété de
la responsabilité, c'est-à-dire le pouvoir de
création, mais qu'elles ne détiennent pas la
propriété personnelle du patrimoine au-delà de
leur apport et des droits éventuels basés sur la
performance en vertu du droit des obligations. Le
patrimoine appartient en premier lieu à
l'entreprise pour laquelle la responsabilité est
assumée et exercée. La responsabilité est un terme
neutre qui met l'accent sur l'obligation de rendre
des comptes des responsables, mais pas sur le fait
que les positions responsables sont remplies de
manière positive. Ce que les responsables font de
leur position de responsabilité, dans un sens
positif ou négatif, est une autre question.
|
Alle Veröffentlichungen der Stiftung
Verantwortungseigentum und der Gesetzesentwurf für
die neue Rechtsform betonen immer wieder, dass
verantwortungsvolles Unternehmertum in vielen
Formen und keinesfalls nur in
Verantwortungseigentum möglich ist. Das meint der
Begriff auch gar nicht, wie ebenfalls immer wieder
deutlich hervorgehoben wird und vor dem
Hintergrund der Gewinn- und Vermögensbindung
völlig klar sein sollte. Der Begriff ist
mitnichten "anmaßend", wie die Autoren meinen,
sondern hat eine ganz einfache, sachliche
Bedeutung. Verantwortungseigentum bedeutet, dass
jeweils verantwortliche Personen das Eigentum an
der Verantwortung, sprich die Gestaltungsmacht
innehaben, nicht aber über ihre Einlage und
mögliche schuldrechtliche auf Leistung basierte
Ansprüche hinaus persönliches Eigentum am Vermögen
halten. Das Vermögen steht primär dem Unternehmen
zu, für das die Verantwortung getragen und
ausgeübt wird. Verantwortung ist ein neutraler
Begriff, der die Rechenschaftspflicht der
Verantwortlichen betont, nicht aber dass
verantwortliche Positionen positiv ausgefüllt
werden. Was Verantwortliche aus ihrer
verantwortlichen Position im positiven oder
negativen Sinne machen, ist eine andere Frage.
|
2 Critique du
projet présenté pour une nouvelle forme
juridique (VE-GmbH)
|
2 Kritik am
vorgelegten Entwurf für eine neue Rechtsform
(VE-GmbH)
|
2.1
Contournement possible de l' "asset-lock"
|
2.1 Umgehung
des "Asset-Locks" möglich
|
Critique
|
Kritik
|
Les auteurs constatent que le projet ne
tient pas sa grande promesse de préserver et de
développer les entreprises pour les générations
futures, ne serait-ce que sur le plan de la
technique juridique. En effet, il interdit
uniquement la distribution d'actifs de la société
aux propriétaires responsables. Il ne limite en
rien la justification de ces derniers de
'transformer en l'argent' l'entreprise.
Dans le cas d'une vente d'actifs/assets d'une
entreprise, le verrouillage des actifs peut être
contourné par un éventuel changement d'affectation
à des fins non rentables servant des intérêts
personnels. De même, les fondations d'utilité
publique, qui peuvent devenir associées d'une SàRL
en PR, pourraient accéder aux actifs de
l'entreprise. Enfin, il serait possible d'
"aspirer" une SàRL en PR en limitant l'apport au
capital minimum tout en la finançant par "des
prêts aux conditions du marché, des cessions
d'usage et des participations silencieuses".
|
Die Autoren stellen fest: "Sein großes
Versprechen, Unternehmen 'für zukünftige
Generationen zu erhalten und zu entwickeln' hält
der Entwurf schon rechtstechnisch nicht.
Tatsächlich verbietet er nur die Ausschüttung von
Gesellschaftsvermögen an die
Verantwortungseigentümer*innen. Deren Berechtigung
das Unternehmen zu 'versilbern' schränkt er in
keiner Weise ein." Im Falle eines
Verkaufes von Assets eines Unternehmens könne
durch eine mögliche Zweckänderung auf persönlichen
Interessen dienende unprofitable Zwecke das
Asset-Lock umgangen werden. Auch könnten
gemeinnützige Stiftungen, die Gesellschafter einer
VE-GmbH werden können, auf das
Unternehmensvermögen zugreifen. Schließlich sei es
möglich, mit einer Begrenzung der Einlage auf das
Mindestkapital bei gleichzeitiger Finanzierung
über marktübliche "Darlehen, Nutzungsüberlassungen
und stille Beteiligungen" eine VE-GmbH
"abzusaugen".
|
|
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
Les auteurs constatent à juste titre que
la distribution de bénéfices aux propriétaires
responsables est exclue, pour ensuite constater
que l'entreprise peut néanmoins être argentée,
c'est-à-dire vendue. Cela aussi est juste. Car du
point de vue de l'entreprise et de la politique
réglementaire, il serait irresponsable de rendre
les entreprises invendables. En effet, dans
l'intérêt de toutes les parties prenantes
(collaborateurs, clients, fournisseurs,
créanciers, etc.), il devrait être possible de
vendre une entreprise qui, en raison de diverses
circonstances, ne peut que très probablement
survivre de manière autonome sur le plan de la
gestion. Par exemple, pour la laisser se fondre
dans une autre entreprise, pour réaliser des
synergies ou d'autres avantages et pour préserver
des emplois, etc. La
possibilité de vendre, en tant
qu'option d'une propriété de
responsabilité, est donc
précisément dans l'esprit du
projet et n'est pas
contradictoire, tant que le
produit de la vente n'est pas
distribué aux associés.
Ce
n'est pas la vente en soi qui doit
être exclue, mais la motivation de
la vendre pour en tirer un
bénéfice personnel.
C'est aussi le cas. Néanmoins, les auteurs
exposent qu'un changement d'affectation à des fins
non rentables permettrait de contourner
l'immobilisation du patrimoine à des fins
d'avantage personnel. Mais cette possibilité est
aussi empêchée par le projet. Une réorientation du
patrimoine de l'entreprise vers un but non
lucratif à l'avantage personnel des associés
serait qualifiée de distribution dissimulée de
bénéfices au regard de l'impôt sur les sociétés et
serait constatée comme telle par les autorités
fiscales, à l'instar de l'avoir corporel (?) en
droit de l'impôt sur le revenu. Étant donné que
les distributions de bénéfices non seulement
ouvertes mais aussi dissimulées sont interdites
par le droit civil et qu'elles entraînent une
obligation de remboursement/d'indemnisation à
l'égard de la société, les cas de contournement de
l'affectation du patrimoine par ce type
d'objectifs sont aussi passibles de sanctions. En
ce qui concerne la possibilité pour les fondations
d'utilité publique d'agir en tant que
propriétaires responsables aux côtés de personnes
physiques, nous estimons que le risque d'une
mainmise sur les bénéfices et les biens par "des
montages juridiques habiles" n'est pas très élevé,
mais nous reprenons très volontiers ce point afin
d'améliorer encore le projet à cet égard si
nécessaire. Enfin, il est aussi possible de
répondre à la préoccupation selon laquelle il
serait possible, avec une dotation en capital
minimale et un autre financement "par le biais de
prêts, de cessions d'usage et de participations
tacites", d' "aspirer" les benefices dans une Sarl
en propriété de responsabilité.
|
Die Autoren stellen richtigerweise fest,
dass eine Ausschüttung von Gewinnen an die
Verantwortungseigentümer*innen ausgeschlossen
wird, um dann festzustellen, dass das Unternehmen
dennoch "versilbert", also verkauft werden kann.
Auch das ist richtig. Denn unternehmerisch und
ordnungspolitisch wäre es unverantwortlich,
Unternehmen unverkäuflich zu machen. Denn es
sollte im Sinne aller Stakeholder (Mitarbeiter,
Kunden, Lieferanten, Gläubiger, etc.) die
Möglichkeit gegeben sein, ein Unternehmen, das
aufgrund verschiedener Umstände
betriebswirtschaftlich nur sehr unwahrscheinlich
selbstständig überleben kann, zu verkaufen. Zum
Beispiel, um es in einem anderen Unternehmen
aufgehen zu lassen, Synergien oder andere Vorteile
zu realisieren und Arbeitsplätze zu erhalten, etc.
Die Möglichkeit des Verkaufes ist also als Option
einer verantwortungsvollen Eigentümerschaft gerade
im Sinne des Entwurfes und kein Widerspruch,
solange der Verkaufserlös nicht an die
Gesellschafter ausgeschüttet wird. Nicht der
Verkauf per se soll ausgeschlossen werden, sondern
die Motivation, es zum persönlichen Vorteil zu
verkaufen. Dies ist auch der Fall. Dennoch legen
die Autoren dar, dass durch eine Zweckänderung auf
unprofitable Zwecke die Vermögensbindung zum
persönlichen Vorteil umgangen werden könnte. Aber
auch diese Möglichkeit wird von dem Entwurf
verhindert. Eine Umlenkung des
Unternehmensvermögens auf einen unprofitablen
Zweck zum persönlichen Vorteil von Gesellschaftern
würde körperschaftsteuerrechtlich als verdeckte
Gewinnausschüttung qualifiziert und von den
Finanzbehörden als solche festgestellt - analog
der Liebhaberei im Einkommensteuerrecht. Da für
die VE-GmbH zivilrechtlich nicht nur offene,
sondern auch verdeckte Gewinnausschüttungen
verboten sind und zur
Erstattungspflicht/Schadensersatzpflicht gegenüber
der Gesellschaft führen, sind auch Fälle einer
Umgehung der Vermögensbindung durch so geartete
Zwecke sanktionsbewehrt. Hinsichtlich der
Möglichkeit von gemeinnützigen Stiftungen neben
natürlichen Personen als
Verantwortungseigentümerinnen fungieren zu können,
schätzen wir die Gefahr eines Gewinn- und
Vermögenszugriffs durch "geschickte juristische
Gestaltungen" nicht sehr hoch ein, nehmen diesen
Punkt aber sehr gerne auf, um den Entwurf auch in
dieser Hinsicht, wenn nötig, noch einmal
nachzubessern. Schließlich kann auch die Sorge
entkräftet werden, dass die Möglichkeit bestünde,
bei minimaler Kapitalausstattung und übriger
Finanzierung "über Darlehen, Nutzungsüberlassungen
und stille Beteiligungen" die Erträge in einer
VE-GmbH abzusaugen.
|
En effet, d'une part, les participations
de droit des obligations ne sont autorisées que
dans la mesure où elles ne contredisent pas
l'interdiction des contrats d'entreprise. D'autre
part, ces financements et d'autres financements
par dette ne peuvent être effectués qu'aux
conditions du marché, comme le constatent les
auteurs eux-mêmes. Mais parler d' "aspiration"
dans la situation décrite par les auteurs passe
complètement à côté de l'affaire. Dans un tel cas,
les conditions habituelles du marché ne sont rien
d'autre que les coûts du capital habituels du
marché, qui doivent bien entendu aussi être
générés par une Sàrl en PR.
|
Denn zum einen sind schuldrechtliche
Beteiligungen nur erlaubt, soweit sie dem Verbot
von Unternehmensverträgen nicht widersprechen. Zum
anderen können diese und andere schuldrechtliche
Finanzierungen nur zu marktüblichen Konditionen
vorgenommen werden, wie die Autoren selbst
feststellen. In der von den Autoren beschriebene
Situation von einem "Absaugen" zu sprechen, führt
an der Sache aber völlig vorbei. Die marktüblichen
Konditionen sind in einem solchen Fall nichts
anderes als marktübliche Kapitalkosten, die
selbstverständlich auch von einer VE-GmbH
erwirtschaftet werden müssen.
|
2.2 Gouvernance
déficiente
|
2.2 Mangelhafte
Governance
|
Critique
|
Kritik
|
Les critiques relatives à une gouvernance
déficiente portent principalement sur la décision
d'opter, dans le projet, pour une technique de
réglementation fondée sur des principes. "Elle ne
précise pas pourquoi un tel 'autocontrole' devrait
fonctionner dans la pratique". Ce n'est pas
précaire, du moins dans le cas d'un gérant associé
unique, ce qui est d'ores et déjà certain pour la
SARL de droit commun.
|
Die Kritik hinsichtlich einer
mangelhaften Governance bezieht sich hauptsächlich
auf die Entscheidung, im Entwurf den Weg einer
prinzipiengeleiteten Regelungstechnik
einzuschlagen. "Weshalb eine solche
'Selbstkontrolle' in der Praxis funktionieren
soll, lässt sie offen". Dies sei zumindest, soviel
stehe für die VE-GmbH schon jetzt fest, im Falle
eines alleinigen Gesellschafter-Geschäftsführers
"prekär".
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
La liste des principes selon lesquels la
gouvernance doit être organisée conformément au
projet a été élaborée au cours de discussions
intensives avec des juristes et des entrepreneurs
et constitue une première base suffisante. Le fait
de "laisser certains aspects ouverts", comme par
exemple la fréquence et les destinataires des
rapports réguliers sur le respect du lien
patrimonial, assortis de sanctions, ou la mise en
place d'une instance concrète habilitée à informer
et à intenter une action en justice, a une raison
pratique et ne contredit en rien un manque de
rigueur. L'expérience montre que les cas de figure
dans lesquels une entreprise est créée ou
transférée en tant que SARL en PR peuvent être
très variés. Une réglementation trop uniforme
serait ici contre-productive. Il est plus
judicieux de laisser la concrétisation et la
détermination aux principes de la liberté de
conception des personnes responsables.
|
Der Katalog der Prinzipien, nach denen
dem Entwurf folgend die Governance gestaltet
werden muss, ist in intensiven Gesprächen mit
Juristen und Unternehmer*innen entwickelt worden
und als eine erste Grundlage soweit ausreichend.
Das "Offenlassen" einiger Aspekte, wie zum
Beispiel wie oft und wem gegenüber regelmäßig über
die Einhaltung der Vermögensbindung
sanktionsbewehrt berichtet werden muss oder die
Einsetzung einer konkreten informations- und
klageberechtigten Instanz, hat einen praktischen
Grund und widerspricht in keiner Weise einem
Mangel an Sorgfältigkeit. Die Konstellationen, in
denen ein Unternehmen als VE-GmbH gegründet oder
in diese überführt wird, können erfahrungsgemäß
sehr vielfältig sein. Eine zu einheitliche
Regelung wäre hier kontraproduktiv. Vielmehr macht
es Sinn, die Konkretisierung und Festlegung den
Prinzipien folgend der Gestaltungsfreiheit der
verantwortlichen Personen zu überlassen.
|
Celles-ci ne manqueront pas de prendre
soin de mettre en place une garantie
d'immobilisation du patrimoine la plus optimale et
la plus adaptée possible pour leur entreprise. En
effet, il s'agit là de l'une de leurs principales
préoccupations dans le cadre de leur décision de
créer une SàRL en PR. Néanmoins, ils sont bien
entendu disposés à procéder à d'éventuelles
améliorations dans ce contexte, pour autant
qu'elles se situent dans un juste équilibre entre
les exigences réglementaires et la flexibilité
nécessaire.
|
Diese werden nicht an Sorgfältigkeit
vermissen lassen, eine möglichst optimale und
passgenaue Absicherung der Vermögensbindung für
ihr Unternehmen einzurichten. Denn dies wird im
Rahmen ihrer Grundentscheidung für eine VE-GmbH
eines ihrer wichtigsten Anliegen sein. Dennoch
besteht auch in diesem Zusammenhang
selbstverständlich die Bereitschaft, eventuelle
Nachbesserungen vorzunehmen, solange diese sich in
einer angemessenen Balance zwischen
Regelungsvorgabe und nötiger Flexibilität bewegen.
|
2.3 Objections
liées à la systématique juridique
|
2.3
Rechtssystematische Einwände
|
Critique
|
Kritik
|
Les objections relatives à la
systématique juridique concernent l'opinion selon
laquelle la VE-GmbH "modifierait fondamentalement
et pour le pire le système du droit allemand des
sociétés, des successions et des fondations" sur
au moins deux points centraux : (1) la VE-GmbH
"permettrait de lier le patrimoine à une personne
potentiellement immortelle au-delà de sa propre
mort et de toutes les générations". (2) Malgré son
"imitation délibérée de la fondation", le projet
omet de soumettre la gouvernance à un contrôle
juridique par les autorités publiques, comme c'est
le cas pour cette dernière.
|
Die rechtsystematischen Einwände
betreffen die Meinung, dass die VE-GmbH "das
System des deutschen Gesellschafts-, Erb- und
Stiftungsrecht in mindestens zwei zentralen
Punkten fundamental und zum Schlechteren
verändern" würde: (1) die VE-GmbH würde es
"ermöglichen, Vermögen über den eigenen Tod hinaus
und alle Generationen hinweg in einer potentiell
unsterblichen Person zu binden". (2) Der Entwurf
unterlasse es trotz seiner "bewussten Imitation
der Stiftung" ähnlich wie bei dieser die
Governance "einer Rechtsaufsicht durch staatliche
Stellen zu unterwerfen".
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
Concernant (1) : l'immortalité
potentielle de la personne ne peut évidemment pas
être l'argument contre la SARL en PR, car elle
s'applique à toute SARL. La critique ne peut donc
porter que sur le lien patrimonial au sein du
droit de la SARL. Mais cela est déjà possible
aujourd'hui par des dispositions correspondantes
dans le contrat de société. L'immobilisation du
patrimoine en tant que telle ne peut donc pas non
plus faire l'objet de la critique. C'est plutôt le
caractère inaliénable de l'engagement patrimonial
qui peut être le seul objet de la critique. En
effet, le droit des sociétés est régi par le
principe de la modifiabilité des statuts, les
clauses d'éternité sont interdites. Premièrement,
il convient de noter que seule l'affectation du
patrimoine doit être obligatoire, le principe de
la modifiabilité des statuts, y compris l'objet,
étant pleinement respecté. Deuxièmement, la
dissolution de l'entreprise par décision des
associés actuels est également possible. La seule
chose qui n'est pas possible dans ce cas non plus,
c'est l'appropriation personnelle des actifs par
les associés qui décident de la dissolution,
au-delà de l'apport et des éventuels droits basés
sur la rémunération. Le patrimoine restant peut
être affecté à une autre SARL en PR ou à un usage
non lucratif. On ne peut donc pas parler d'une
"disposition/détermination étrangère par une
personne décédée depuis longtemps". Aucun associé
ne peut être contraint d'intégrer une SARL en PR,
que ce soit dans le cadre de la
création/transformation ou de la succession. Rien
ne contraint à la perpétuation du patrimoine de
l'entreprise. Le principe d'autodétermination
n'est pas levé.
|
Zu (1): Die potentielle Unsterblichkeit
der Person kann natürlich nicht das Argument gegen
die VE-GmbH sein, denn diese gilt für jede GmbH.
Also kann sich die Kritik nur auf die
Vermögensbindung innerhalb des GmbH-Rechts
beziehen. Diese ist aber auch heute schon durch
entsprechende Regelungen im Gesellschaftsvertrag
möglich. Also kann auch die Vermögensbindung als
solche nicht der Gegenstand der Kritik sein.
Vielmehr ist es die Unabdingbarkeit der
Vermögensbindung, die allein der Kern der Kritik
sein kann. Denn für das Gesellschaftsrecht gilt
der Grundsatz der Abänderbarkeit der Satzung,
Ewigkeitsklauseln sind unzulässig. Erstens ist
hier festzuhalten, dass allein die
Vermögensbindung zwingend sein soll, ansonsten
also dem Grundsatz der Abänderbarkeit der Satzung,
inklusive der Zwecksetzung, voll Rechnung getragen
wird. Zweitens, dass ebenfalls die Auflösung des
Unternehmens durch Beschluss der aktuellen
Gesellschafter möglich ist. Das Einzige was auch
in diesen Fällen nicht möglich ist, ist die
persönliche Vereinnahmung des Vermögens über die
Einlage und mögliche vergütungs-basierte Ansprüche
hinaus durch die die Auflösung beschließenden
Gesellschafter. Das verbleibende Vermögen kann
einer anderen VE-GmbH oder einem gemeinnützigen
Gebrauch zugeführt werden. Von einer
"Fremdbestimmung durch einen womöglich längst
Verstorbenen" kann also nicht gesprochen werden.
Kein Gesellschafter kann in eine VE-GmbH gezwungen
werden, weder im Rahmen der Gründung/Umwandlung
noch der Nachfolge. Nichts zwingt zu einer
Perpetuierung des Unternehmensvermögens. Das
Prinzip der Selbstbestimmung ist nicht aufgehoben.
|
Il est toutefois exact que la variante de
la forme juridique permet une immobilisation du
patrimoine qui, en l'état actuel du droit, n'est
pas possible de manière permanente dans le droit
des Sàrl. C'est précisément pour rendre cela
possible que le législateur est sollicité.
Celui-ci procède régulièrement à des réformes
importantes afin de s'adapter à un monde en
constante évolution. Même l'UG (société
d'entrepreneurs), qui s'écarte des principes
établis du droit classique de la GmbH et qui a
fait l'objet de vives critiques, a été introduite
en fonction des besoins de la pratique et a connu
un grand succès. Néanmoins, pour répondre aux
préoccupations à cet égard, une toute nouvelle
forme juridique pourrait être créée.
|
Richtig ist allerdings, dass die
Rechtsformvariante eine Vermögensbindung erlaubt,
die nach derzeitiger Rechtslage im GmbH-Recht
nicht dauerhaft möglich ist. Gerade um dies zu
ermöglichen, ist der Gesetzgeber gefordert. Dieser
nimmt immer wieder erhebliche Reformen vor, um
einer sich stetig verändernden Welt gerecht zu
werden. Auch die UG, die von etablierten
Prinzipien des klassischen GmbH-Rechts abweicht
und scharfer Kritik ausgesetzt war, wurde vor dem
Hintergrund von Bedürfnissen der Praxis eingeführt
und ist ein großer Erfolg geworden. Dennoch - um
diesbezüglichen Bedenken entgegenzukommen - könnte
auch eine ganz neue Rechtsform geschaffen werden.
|
Concernant le point (2) : la proposition
n'est pas une "imitation délibérée de la
fondation". Il s'agit d'une différenciation
délibérée par rapport à la fondation. Tout
d'abord, on peut répéter, comme pour le point (1),
que l'affectation du patrimoine en tant que telle
s'inscrit parfaitement dans le cadre de ce qui est
déjà possible dans une Sàrl, même si ce n'est que
par dérogation, et n'est pas étranger à la Sàrl.
Il devrait aussi être clair qu'il existe une
différence systématique entre le fait de lier un
patrimoine, par le biais de la société, à un
objectif d'entreprise toujours modifiable et lié à
la réalisation de bénéfices, et le fait de le lier
à des objectifs de fondations privées ou d'utilité
publique, qui se distinguent à de nombreux égards
des objectifs d'entreprise liés aux marchés
concurrentiels et se réalisant dans le cadre d'un
échange réciproque de prestations entre
l'entreprise et ses clients. De même, la logique
bivalente propre à la fondation à savoir la
"conservation" - dans la mesure où elle dépasse le
capital social d'une société à responsabilité
limitée en propriété de responsabilité- et la
"consommation", ne s'applique pas aux actifs des
entreprises. Une affectation correspondante des
actifs à la conservation ou à la consommation n'a
aucun sens pour les actifs des entreprises qui,
par nature, évoluent de manière dynamique dans la
poursuite des objectifs de l'entreprise. Le
patrimoine d'une fondation est différent de celui
d'une entreprise. Le point commun abstrait dans la
relation conceptuelle entre patrimoine et objectif
ne doit pas faire illusion. Du point de vue de
l'entreprise, la fondation n'est pas une forme de
société, mais une forme d'association qui, si elle
doit servir à la mise en œuvre de la propriété de
responsabilité, entraîne, outre une complexité et
des frais nécessairement plus élevés, le risque
d'une distanciation entre la personne physique et
l'entreprise, entre l'entrepreneur et
l'entreprise.
|
Zu (2): Der Vorschlag ist keine "bewusste
Imitation der Stiftung". Er ist eine bewusste
Differenzierung von der Stiftung. Zunächst kann
wiederholt wie zu (1) festgehalten werden, dass
sich die Vermögensbindung als solche völlig
innerhalb des Rahmens bewegt, was in einer GmbH
schon jetzt, wenn auch nur abdingbar, möglich und
nichts der GmbH Fremdes ist. Auch sollte klar
sein, dass es einen systematischen Unterschied
macht, ob ein Vermögen über die Gesellschaft an
einen stets änderbaren und mit
Gewinnerzielungsabsicht verbundenen
Unternehmenszweck gebunden ist, oder aber an
privat- oder gemeinnützige Stiftungszwecke, die
sich in vielerlei Hinsicht von auf
Wettbewerbsmärkte bezogenen und sich in
gegenseitigem Leistungsaustausch zwischen
Unternehmen und Kunden realisierenden
Unternehmenszwecken unterscheiden. Ebenfalls passt
die der Stiftung eigentümliche zweiwertige Logik
von "Erhalt" - soweit sie über das Grundkapital
einer VE-GmbH hinausgeht - und "Verbrauch" nicht
zu Unternehmensvermögen. Eine entsprechende
Vermögenszuordnung zu "Erhalt" oder "Verbrauch"
macht für naturgemäß sich in der Verfolgung der
Unternehmenszwecke dynamisch entwickelnde
Unternehmensvermögen keinen Sinn. Ein
Stiftungsvermögen ist etwas anderes als ein
Unternehmensvermögen. Darüber darf die abstrakte
Gemeinsamkeit in der begrifflichen Relation von
Vermögen und Zweck nicht hinwegtäuschen. Die
Stiftung ist aus unternehmerischer Sicht keine
Gesellschaftsform, sondern eine
Gesellschafterform, die, soll sie zur Umsetzung
von Verantwortungseigentum dienen, neben notwendig
höherer Komplexität und Aufwand auch die Gefahr
einer Distanzierung zwischen natürlicher Person
und Unternehmen, zwischen Unternehmer und
Unternehmen mit sich führt.
|
Quant à la critique concernant l'omission
de soumettre la SARL en PR à une surveillance
étatique, par analogie avec le droit des
fondations, elle n'est pas non plus défendable.
Même pour les fondations, la compétence de la
surveillance étatique des fondations trouve sa
justification dans la perpétuation de l'objet de
la fondation et sa réalisation et n'est donc
compétente que pour les fondations dotées de la
capacité juridique. Les fondations sans capacité
juridique, qui peuvent modifier leurs objectifs,
ne sont pas soumises à une telle surveillance. Il
n'y a pas non plus de pérennisation des objectifs
dans le cas de la SARL en PR. Premièrement,
ceux-ci peuvent toujours être modifiés par les
associés actuels. Deuxièmement, la société peut
être dissoute, également sur décision des associés
actuels. Même si l'on voulait formuler l'intention
de réaliser des bénéfices comme un objectif
abstrait, on ne pourrait pas parler d'une volonté
de perpétuation. Il en va de même pour
l'affectation du patrimoine à la société, qui
prend également fin avec la dissolution de la
société. Le fait que le patrimoine ne puisse alors
pas non plus être perçu personnellement par les
associés décidant de la dissolution, au-delà de
l'apport et d'éventuels droits basés sur la
rémunération, mais qu'il doive être affecté à une
autre Sàrl en PR ou à une utilisation d'utilité
publique, est une toute autre question et n'a rien
à voir avec la mission d'une surveillance étatique
des fondations. Dans ce contexte, il semble non
seulement possible, mais aussi conseillé, qu'une
nouvelle forme juridique de propriété de
responsabilité soit mise en œuvre dans le droit
des sociétés et non dans le droit des fondations.
Là encore, il ne s'agit pas d'une anomalie du
système.
|
Was die Kritik an der Unterlassung, die
VE-GmbH analog zum Stiftungsrecht einer
staatlichen Aufsicht zu unterstellen, angeht, so
ist auch diese nicht haltbar. Selbst für
Stiftungen gilt, dass die Zuständigkeit der
staatlichen Stiftungsaufsicht ihre Begründung in
der Verewigung des Stiftungszweckes und dessen
Erfüllung findet und deshalb auch nur für
rechtsfähige Stiftungen zuständig ist.
Nicht-rechtsfähige Stiftungen, die ihre Zwecke
ändern können, unterstehen einer solchen Aufsicht
nicht. Auch bei der VE-GmbH besteht keine
Verewigung von Zwecken. Erstens können diese von
den aktuellen Gesellschaftern stets abgeändert
werden. Zweitens kann die Gesellschaft, ebenfalls
auf Beschluss der aktuellen Gesellschafter,
aufgelöst werden. Also selbst wenn man die stets
anzusetzende Gewinnerzielungsabsicht als
abstrakten Zweck formulieren wollen würde, könnte
man nicht von einem Verewigungswillen sprechen.
Das gleiche gilt für die Vermögensbindung an die
Gesellschaft, die ebenfalls mit der Auflösung der
Gesellschaft endet. Dass das Vermögen auch dann
nicht von den die Auflösung beschließenden
Gesellschaftern über die Einlage und mögliche
vergütungs-basierte Ansprüche hinaus persönlich
vereinnahmt werden darf, sondern einer anderen
VE-GmbH oder einer gemeinnützigen Nutzung
zugeführt werden muss, ist eine völlig andere
Frage und hat mit der Aufgabe einer staatlichen
Stiftungsaufsicht nichts zu tun. Vor diesem
Hintergrund scheint es nicht nur möglich, sondern
ratsam, dass eine neue Rechtsform für
Verantwortungseigentum im Gesellschaftsrecht und
nicht im Stiftungsrecht umgesetzt wird. Auch darin
ist also alles andere als eine Systemwidrigkeit zu
sehen.
|
2.4 Privilège
fiscal et justice distributive
|
2.4 Steuerliche
Bevorzugung und Verteilungsgerechtigkeit
|
Critique
|
Kritik
|
Les auteurs constatent qu'il est exact
"qu'aucun nouveau régime fiscal préférentiel"
n'est prévu. Ils critiquent néanmoins le fait que
le projet apporterait un "avantage concurrentiel
sur le plan fiscal", puisqu'il profiterait "de la
faible imposition des bénéfices thésaurisés', qui
serait compensée, dans une société de capitaux
normale, par l'imposition ultérieure des bénéfices
distribués au niveau des associés. Plus grave pèse
encore "que les bénéfices générés dans une SARL à
capital variable et qui y sont immobilisés à long
terme échapperaient à l'impôt sur les successions
et les donations". "Certes", constatent les
auteurs, "des droits de succession sont dus en cas
de transmission ou d'héritage par donation de
parts d'une SàRL en PR. Mais il ne s'applique qu'à
la valeur de l'apport initial, car les
propriétaires responsables n'ont pas accès au
patrimoine lié en vertu du droit des sociétés.
Alors que dans le cas d'une fondation de famille,
ces avantages fiscaux sont compensés par un impôt
de substitution sur les successions qui revient
tous les 30 ans, il n'existe pas de réglementation
correspondante pour la SARL en PR". Ce qui aurait
pour conséquence "que des valeurs patrimoniales
considérables peuvent être accumulées sur de
longues périodes sans être imposées". Enfin, les
auteurs font remarquer "qu'il est douteux que le
législateur soit bien avisé d'introduire une telle
forme juridique, compte tenu du débat sur la
justice distributive".
|
Die Autoren stellen fest, dass es
zutreffend ist, "dass keine neuen steuerlichen
Begünstigungen" vorgesehen sind. Dennoch aber
kritisieren sie, dass der Entwurf einen
"steuerlichen Wettbewerbsvorteil" mit sich bringen
würde, da "von der niedrigen Besteuerung
thesaurierter Gewinne' profitiert würde, "die bei
einer normalen Kapitalgesellschaft durch die
Nachbelastung ausgeschütteter Gewinne auf der
Ebene der Gesellschafter ausgeglichen" würde. Noch
schwerer wiege, "dass die in einer VE-GmbH
erwirtschafteten und dort auf Dauer gebundenen
Gewinne der Erbschaft- und Schenkungsteuer
entzogen" würden. "Zwar", so stellen die Autoren
fest, "fällt bei einer schenkweisen Übertragung
oder Vererbung von Anteilen an einer VE-GmbH
Erbschaftssteuer an. Sie bemisst sich aber nur am
Wert der ursprünglichen Einlage, weil die
Verantwortungseigentümer*innen keinen
gesellschaftsrechtlichen Zugriff auf das gebundene
Vermögen haben. Während bei einer Familienstiftung
solche Steuervorteile durch eine alle 30 Jahre
wiederkehrende Erbersatzsteuer kompensiert werden,
fehlt eine entsprechende Regelung für die
VE-GmbH." Das habe das zur Folge, "dass hier über
lange Zeiträume erhebliche Vermögenswerte
steuerfrei angesammelt werden können". Schließlich
geben die Autoren zu bedenken: "Ob der Gesetzgeber
angesichts der Diskussion über
Verteilungsgerechtigkeit gut beraten wäre, eine
solche Rechtsform einzuführen, erscheint
zweifelhaft."
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
On ne peut en aucun cas parler
"d'avantage concurrentiel fiscal". En effet,
chaque société de capitaux profite de la faible
imposition des bénéfices thésaurisés. Et aucune
société de capitaux n'est obligée de distribuer
des bénéfices. Il n'y a donc pas d'avantage
concurrentiel. La faible imposition est une
incitation à renforcer la base de fonds propres
des sociétés de capitaux. En revanche,
l'imposition des bénéfices distribués est un impôt
sur le revenu des associés, précisément dans le
cas où les bénéfices sont distribués aux associéset
non pas une compensation en aval de la faible
imposition des sociétés de capitaux. Les critiques
concernant l'impôt sur les successions et les
donations et la comparaison avec la fondation de
famille sont également inexactes. En effet,
contrairement à une fondation de famille qui peut
vendre les parts qu'elle détient et distribuer le
produit de la vente aux destinataires familiaux
par le biais de la fondation, cela n'est
précisément pas possible pour une Sàrl en PR.
L'impôt sur les successions repose uniquement sur
cette possibilité de distribution du patrimoine à
la famille. Les fondations d'utilité privée, dans
lesquelles cela n'est pas possible, ne doivent en
revanche pas payer d'impôt sur les successions et
peuvent tout aussi bien accumuler des actifs sans
payer d'impôt sur les successions/donations. On ne
voit pas pourquoi cela poserait problème dans le
cadre d'une Sàrl enPR. La référence à une
éventuelle aggravation de l'injustice de la
répartition par l'introduction d'une SàRL en PR
est également dénuée de toute justification
objective. Si c'est le cas, c'est le contraire qui
est vrai. Premièrement, il est beaucoup plus
probable qu'en excluant l'accès aux bénéfices et
au patrimoine en vertu du droit des sociétés, la
participation au succès de l'entreprise repose sur
une contrepartie et répond donc à l'exigence de
l'équité des prestations. Deuxièmement, les
bénéfices qui doivent toujours être capitalisés
peuvent potentiellement être utilisés pour une
rémunération plus élevée des salariés, justifiable
au regard de la capacité de financement de
l'entreprise, et contribuer ainsi à une plus
grande équité de répartition. Contrairement à ce
que les auteurs veulent faire croire,
l'immobilisation du patrimoine n'a pas pour but
une "pure thésaurisation". Il ne s'agit pas de
"perpétuer le patrimoine", mais de renforcer et de
pérenniser les entreprises indépendantes dans la
poursuite de leurs objectifs respectifs sur des
marchés concurrentiels hautement compétitifs et
poussant au développement et à l'innovation, ainsi
que leur fonction de bien-être social, essentielle
pour une société libérale.
|
Von einem "steuerlichen
Wettbewerbsvorteil" kann in keiner Weise
gesprochen werden. Denn jede Kapitalgesellschaft
profitiert von der niedrigen Besteuerung
thesaurierter Gewinne. Und keine
Kapitalgesellschaft ist dazu gezwungen Gewinne
auszuschütten. Ein Wettbewerbsvorteil besteht
mitnichten. Die niedrige Besteuerung ist ein
Anreiz zur Stärkung der Eigenkapitalbasis von
Kapitalgesellschaften. Die Besteuerung
ausgeschütteter Gewinne hingegen ist eine
Ertragssteuer auf das Einkommen der Gesellschafter
- eben in dem Fall, dass Gewinne an Gesellschafterausgeschüttet
werden - und keine nachgelagerte Kompensation der
niedrigen Besteuerung von Kapitalgesellschaften.
Auch die Kritik hinsichtlich der Erbschaft- und
Schenkungsteuer und der Vergleich zur
Familienstiftung ist unrichtig. Denn anders als
bei einer Familienstiftung, welche die von ihr
gehaltenen Anteile verkaufen und den Verkaufserlös
über die Stiftung an die familiären Destinatäre
ausschütten kann, ist dies bei einer VE-GmbH genau
nicht möglich. Auf dieser Möglichkeit einer
Ausschüttung des Vermögens an die Familie allein
beruht die Erbersatzsteuer. Privatnützige
Stiftungen, in denen dies nicht möglich ist,
müssen hingegen keine Erbersatzsteuer zahlen und
können genauso Vermögenswerte
erbschaft-/schenkungsteuerfrei ansammeln. Wieso
dies nun im Rahmen einer VE-GmbH ein Problem sein
sollte ist nicht ersichtlich. Der Hinweis auf eine
mögliche Verschärfung einer
Verteilungsungerechtigkeit durch Einführung einer
VE-GmbH entbehrt ebenfalls jeder sachlichen
Begründung. Wenn, dann trifft das Gegenteil zu.
Erstens ist es viel eher der Fall, dass durch den
Ausschluss des gesellschaftsrechtlichen Zugriffs
auf Gewinne und Vermögen, die Partizipation am
Erfolg des Unternehmens auf einer Gegenleistung
beruht, also dem Anspruch der
Leistungsgerechtigkeit entspricht. Zweitens können
die stets zu thesaurierenden Gewinne potentiell
auch für eine im Hinblick auf die
Finanzierungskraft des Unternehmens vertretbare
höhere Entlohnung von Mitarbeitern genutzt werden
und so zu einer größeren Verteilungsgerechtigkeit
beitragen. Die Vermögensbindung hat, anders als
die Autoren es suggerieren wollen, nicht den Zweck
einer "bloßen Thesaurierung". Es geht nicht um die
"Perpetuierung von Vermögen", sondern um die
Stärkung und Zukunftsfähigkeit selbständiger
Unternehmen in Verfolgung ihrer jeweiligen Zwecke
in hochkompetitiven und zur Weiterentwicklung und
Innovation drängenden Wettbewerbsmärkten und ihrer
darin liegenden und für eine freiheitliche
Gesellschaft essentiellen sozialen
Wohlstandsfunktion.
|
2.5 Possibilité
de financement insuffisante
|
2.5 Ungenügende
Finanzierungsmöglichkeit
|
Critique
|
Kritik
|
La critique concernant le financement
porte à nouveau sur l'exclusion des droits
patrimoniaux et des droits aux bénéfices prévus
par le droit des sociétés. Les auteurs tentent
d'illustrer ce point par l'exemple des start-ups,
"car l'interdiction de distribuer des bénéfices
empêche la participation de business angels et
d'investisseurs financiers habituellement orientés
vers le profit". Mais "les parts sociales d'une
SARL en PR ne peuvent pas non plus servir de
garantie pour un financement externe".
|
Die Kritik hinsichtlich der Finanzierung
richtet sich erneut auf den Ausschluss von
gesellschaftsrechtlichen Gewinn- und
Vermögensrechten. Plastisch versuchen die Autoren
dies am Beispiel von Start-Ups deutlich zu machen,
"weil ein Gewinnausschüttungsverbot die
Beteiligung von üblicherweise gewinnorientierten
Business-Angels und Finanzinvestoren vereitelt".
Aber "auch als Sicherheit für Fremdfinanzierung
scheiden Geschäftsanteile einer VE-GmbH aus".
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
Ceux qui, comme les auteurs, argumentent
de la sorte, méconnaissent tout d'abord le fait
qu'aujourd'hui déjà, une partie non négligeable
des financements de start-up, notamment dans les
phases précoces ("business angels"), n'est pas
effectuée par le biais d'instruments relevant du
droit des sociétés, mais du droit des obligations,
remplaçant les fonds propres et bien entendu
orientés vers le profit. Cela est aussi possible
dans le cadre d'une propriété de responsabilité.
Les fondateurs qui optent pour la propriété de
responsabilité n'ont de toute façon aucun intérêt
pour les structures de participation classiques
des investisseurs financiers. En ce qui concerne
le financement par des tiers, les auteurs ne
tiennent pas compte du fait que les parts d'une
Sàrl en PR servent bel et bien de garantie, même
si c'est de manière plus indirecte. En effet, les
créanciers peuvent être sûrs, en raison de
l'obligation de participation aux bénéfices et aux
actifs, que les revenus profiteront à la stabilité
financière de l'entreprise. Les prêts liés à une
obligation de thésaurisation, qui est en effet
donnée dès le départ par la qualité de droit des
sociétés des parts d'une société en propriété de
responsabilité , ne sont pas une inconnue. Et cela
ne vaut pas seulement pour les entreprises
établies, mais aussi pour les start-up.
|
Wer, wie die Autoren, so argumentiert,
der verkennt erstens, dass schon heute ein nicht
unerheblicher Teil der Start-Up-Finanzierungen,
gerade auch in Frühphasen ("Business Angels"),
nicht über gesellschaftsrechtliche, sondern
schuldrechtliche, eigenkapitalersetzende und
selbstverständlich gewinnorientierte Instrumente
vorgenommen wird. Das ist auch in
Verantwortungseigentum möglich. An den klassischen
Beteiligungsstrukturen von Finanzinvestoren haben
Gründer, die sich für Verantwortungseigentum
entscheiden, ohnehin kein Interesse. Hinsichtlich
der Fremdfinanzierung wird von den Autoren
verkannt, dass Anteile einer VE-GmbH sehr wohl,
wenn auch indirekter, als Sicherheit dienen. Denn
die Gläubiger können sich aufgrund der Gewinn- und
Vermögensbindung sicher sein, dass Erträge der
Finanzierungsstabilität des Unternehmens
zugutekommen. Darlehen, die an einen
Thesaurierungs-Zwang gebunden sind, der ja durch
die gesellschaftsrechtliche Qualität der Anteile
einer VE-GmbH von vornherein gegeben ist, sind
keine Unbekanntheit. Und das gilt nicht nur für
etablierte Unternehmen, sondern auch für
Start-Ups.
|
En outre, même dans le cas d'une
propriété de responsabilité, il reste possible
d'offrir aux créanciers une sécurité suffisante
par le biais d'une éventuelle vente d'actifs ou
d'une liquidation.
|
Außerdem bleibt auch in
Verantwortungseigentum die Möglichkeit, Gläubigern
über etwaigen Asset- oder Auf lösungs-Verkauf
genügend Sicherheit zu geben.
|
2.6 Pas de
besoin d'une nouvelle forme juridique
|
2.6 Kein Bedarf
nach einer neuen Rechtsform
|
Critique
|
Kritik
|
Les auteurs écrivent que le besoin d'une
nouvelle forme juridique est une simple
affirmation. D'autant plus "qu'avec la fondation
de droit civil dotée de la capacité juridique, il
existe déjà aujourd'hui un instrument permettant
de créer une 'propriété de responsabilité'".
|
Die Autoren schreiben, dass das Bedürfnis
nach einer neuen Rechtsform eine schlichte
Behauptung sei. Dieses umso mehr, da "mit der
rechtsfähigen Stiftung des bürgerlichen Rechts
schon heute ein Instrument für die Schaffung von
'Verantwortungseigentum' besteht".
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
L'affirmation selon laquelle le besoin
d'une nouvelle forme juridique est une simple
affirmation n'est pas une critique juridique de
l'Sàrl en PR, ni même une véritable critique. Il
s'agit plutôt d'une simple affirmation qui ignore
et veut nier le besoin réel des entrepreneurs. Ce
besoin n'est pas non plus relativisé par le fait
qu'il existe déjà aujourd'hui des possibilités
légales de mise en œuvre de la propriété de
responsabilité, mais qu'elles sont complexes,
coûteuses et prohibitives, du moins pour les
petites et moyennes entreprises. En se référant à
cette possibilité, qui non seulement existe mais
est aussi utilisée par les grandes entreprises, le
besoin est plutôt mis en évidence que relativisé.
En effet, les entreprises qui utilisent les
possibilités existantes, parfois depuis des
générations, et qui opèrent toutes avec succès sur
le marché, montrent sans équivoque que la
propriété de responsabilité est tout sauf une
"conception étrange de l'entrepreneuriat privé" ou
une "utopie", et qu'elle serait donc éloignée de
la réalité de l'économie de marché libérale et peu
attrayante pour les entreprises. Au contraire. La
longue expérience des possibilités juridiques
existantes prouve empiriquement non seulement
l'attrait entrepreneurial et le besoin de la
propriété de responsabilité, qui est mise en œuvre
malgré l'énorme effort, mais aussi le besoin
empiriquement fondé d'une nouvelle forme juridique
qui permette de mettre en œuvre plus facilement la
propriété de responsabilité à l'avenir. Une
évaluation quantitative de ce besoin et de ce
potentiel est présentée de manière compréhensible
dans le document politique "Situation des besoins
en matière de propriété de responsabilité" de la
fondation "Propriété de responsabilité".
|
Die Aussage, dass das Bedürfnis nach
einer neuen Rechtsform eine schlichte Behauptung
sei, ist weder eine juristische Kritik an der
VE-GmbH noch überhaupt eine wirkliche Kritik. Sie
ist viel eher selbst eine schlichte Behauptung,
die bewusst das tatsächlich bestehende Bedürfnis
von Unternehmer*innen übergeht und negieren will.
Das Bedürfnis wird auch dadurch nicht relativiert,
dass es auch heute schon rechtliche, aber eben
komplexe, aufwändige und zumindest für kleinere
und mittlere Unternehmensgrößen prohibitiv teure
Möglichkeiten zur Umsetzung von
Verantwortungseigentum gibt. Das Bedürfnis wird
durch Bezugnahme auf diese Möglichkeit, die nicht
nur besteht, sondern von großen Unternehmen auch
genutzt wird, denn auch eher verdeutlicht als
relativiert. Denn die Unternehmen, welche die
bestehenden Möglichkeit teilweise schon über
Generationen hinweg nutzen und allesamt
erfolgreich am Markt agieren, zeigen
unmissverständlich, dass Verantwortungseigentum
alles andere als ein "merkwürdiges Verständnis von
privatem Unternehmertum" oder eine "Utopie" und
damit der Wirklichkeit der freiheitlichen
Marktwirtschaft fern und unternehmerisch
unattraktiv wäre. Im Gegenteil. Die lange
Erfahrung mit den bestehenden rechtlichen
Möglichkeiten beweist empirisch ja nicht nur die
unternehmerische Attraktivität und das Bedürfnis
nach Verantwortungseigentum - es wird trotz des
enormen Aufwandes umgesetzt -, sondern auch das im
Umgang mit diesen Möglichkeiten entstandene,
empirisch fundierte Bedürfnis nach einer neuen
Rechtsform, die Verantwortungseigentum in Zukunft
einfacher umsetzen lässt. Eine quantitative
Einschätzung dieses Bedarfs und Potenzials wird in
dem "Policy Paper - Bedarfssituation
Verantwortungseigentum" der
Stiftung-Verantwortungseigentum nachvollziehbar
gegeben.
|
2.7 Faux espoir
dans les possibilités du droit
|
2.7 Falsche
Hoffnung auf die Möglichkeiten des Rechts
|
Critique
|
Kritik
|
Les auteurs sont d'avis que l'exigence
d'une nouvelle forme juridique pour la propriété
de responsabilité surestime "les possibilités du
système juridique d'assurer durablement la survie
économique par le choix de la forme juridique".
|
Die Autoren sind der Meinung, dass die
Forderung nach einer neuen Rechtsform für
Verantwortungseigentum "die Möglichkeiten der
Rechtsordnung, wirtschaftliches Überleben über die
Rechtsformwahl dauerhaft zu sichern" überschätzt.
|
Réfutation
|
Widerlegung
|
Là encore, la critique passe à côté de
l'essentiel. La demande et le projet d'une
nouvelle forme juridique pour la propriété de
responsabilité ne proviennent pas d'une
surestimation des "possibilités de l'ordre
juridique". Au contraire, elle découle d'une part
de la prise de conscience des limites des
possibilités actuelles et d'autre part de la
reconnaissance du fait que de nouvelles options
peuvent être créées dans l'ordre juridique, qui
permettent de faciliter la survie économique des
entreprises indépendantes en propriété de
responsabilité, voire de rendre possible la survie
de nombreuses entreprises.
|
Auch hier geht die Kritik an der Sache
vorbei. Die Forderung nach und der Entwurf für
eine neue Rechtsform für Verantwortungseigentum
entspringt nicht einer Überschätzung der
"Möglichkeiten der Rechtsordnung". Vielmehr
entspringt sie zum einen der Einsicht in die
Begrenzung der aktuellen Möglichkeiten und der
Einsicht darin, dass in der Rechtsordnung neue
Optionen geschaffen werden können, die es
erlauben, wirtschaftliches Überleben selbständiger
Unternehmen in Verantwortungseigentum einfacher zu
machen, vielen Unternehmen dadurch erst zu
ermöglichen.
|
La propriété de responsabilité n'a jamais
été, n'est pas et ne sera jamais une "solution"
aux incertitudes de l'activité entrepreneuriale,
mais elle veut plutôt permettre aux entrepreneurs
qui sont prêts et motivés pour faire face à cette
incertitude de succéder aux entreprises
indépendantes. Et ce, indépendamment de la lignée
et de la fortune et sans que les entreprises ne
soient contraintes de refinancer leur propre
valeur dans le cadre d'une vente (d'un achat).
Dans l'intérêt de la pérennité des entreprises et
d'une économie sociale de marché durable. La
demande et le projet d'une nouvelle forme
juridique ne surestiment pas les "possibilités de
l'ordre juridique". Il ne sera jamais possible de
conditionner de manière fiable un comportement
dans un sens déterminé par le droit. Les auteurs
semblent plutôt surestimer complètement la force
explicative d'une vision de l'homme
unilatéralement focalisée sur les intérêts
matériels et égoïstes. En revanche, ils
sous-estiment massivement, voire ignorent, la
réalité de la motivation non financière des
personnes qui agissent de manière
entrepreneuriale. La propriété de responsabilité
est un renforcement de la pérennité de
l'entreprise, pas un pacte contre les générations
futures.
|
Verantwortungseigentum war, ist und wird
nie eine "Erlösung" von den Unwägbarkeiten
unternehmerischen Agierens sein, vielmehr will es
Unternehmer*innen, die bereit und motiviert sind,
dieser Unbestimmtheit zu begegnen, die Nachfolge
in selbstständigen Unternehmen ermöglichen. Und
zwar unabhängig von Abstammung und Vermögen und
ohne die Unternehmen mit der Refinanzierung ihres
eigenen Wertes im Rahmen eines Ver(Kaufes) zu
belasten. Im Sinne der Zukunftsfähigkeit von
Unternehmen und einer nachhaltigen Sozialen
Marktwirtschaft. Die Forderung nach und der
Entwurf für eine neue Rechtsform überschätzen
nicht die "Möglichkeiten der Rechtsordnung" -
niemals wird es möglich sein, Verhalten in einem
bestimmten Sinne durch das Recht zuverlässig zu
konditionieren. Vielmehr scheinen die Autoren die
Erklärungskraft eines einseitig auf materielle,
selbstbezügliche Interessen fokussierten
Menschenbildes völlig zu überschätzen. Die
Wirklichkeit nicht-finanzieller Motivation
unternehmerisch agierender Menschen hingegen
massiv zu unterschätzen, oder zu ignorieren.
Verantwortungseigentum ist eine Stärkung der
unternehmerischen Zukunftsfähigkeit, kein Pakt
gegen zukünftige Generationen.
|
|