(Traduction Daniel Kmiecik, revue FG)
Thomas Brunner,
https://zauberlehrlingspolitik.wordpress.com/
Né en 1965, eurythmiste, enseignant Waldorf et
initiateur de la Fondation pour l'éducation libre.
Actuellement artiste indépendant, conférencier et
animateur de séminaires.
Réflexions au sujet du dilettantisme
scientifique et politique durant la crise du Corona
- 26 mars 2020
L’arrogance monstrueuse de la
« Maßnahmen-Politik [Politique de mesures]»
actuelle, révèle absolument, en y regardant de plus
près, deux traits de caractère qu’aucun autre que
Goethe a présenter aussi manifestement comme
ceux d’« apprenti sorcier » : 1.
L’orgueil effronté de la faisabilité — et 2.
l’incapacité de se tirer d’affaire eu égard à une
connaissance réelle des contextes. Le premier
attribut saute trop aux yeux pour qu’il dût se voir
commenté en détail dans ce contexte ; le second
est moins manifeste, car il se cache derrière
l’appel, justifiant toutes les décisions, aux
« experts » ainsi nommés reconnus par
l’état. La conviction qu'avec cette
« nomination », la responsabilité des
décisions politiques peut être transférée à la
« science » ne fait que rendre encore plus
évidente l'impuissance des dirigeants politiques.
Après tout, la presse constate l'abandon de la
politique qui va de pair avec cela :
« Plötzlich regieren uns Virologen [Soudain les
virologues nous gouvernent] »( 1 ) titre le
Spiegel le 23 mars 2020 et Die Zeit pose même la
question au sujet du virologue en chef de la Charité
de Berlin, Christian Drosten : « Ist das unser
neuer Kanzler ? [Est-ce celui-là notre
nouveau Chancelier ?] »( 2 )
Cela étant il n’y a rien à objecter en soi à une
science spécialisée se trouvant à un très haut
niveau de science de la nature, c’est quand-même
tout de suite la caractéristique de cette science
spéciale, se trouvant à un tel niveau supérieur de
n’avoir la capacité de tirer au clair que des
résultats de ses propres domaines scientifiques.
Mais la politique agit désormais comme si avec ces
résultats unilatéraux, elle tînt bien en main la
« formule magique » pour reconfigurer tous
les domaines de la vie. D’un manière justifiée,
l’historien contemporain, René Schlott, s’interroge
pour cette raison dans la Suddeutsche Zeitung :
« A-t-on aussi fait venir pour conseil à la
Chancellerie un ou une sociologue, qui connaisse à
fond les mécanismes de la cohésion des relations
sociales et puisse avertir au sujet du moment où une
société se brise ? A-t-on consulté un
psychologue qui s’est préoccupé des risques que
comportent des informations négatives sur les
masses ? La société sera plongée dans une
dépression profonde, des êtres humains seront
distingués entre ceux qui sont système-importants et
ceux qui ne sont pas système-importants. Quelqu’un
s’est-il interrogé pour savoir combien il y aura de
cas de suicides ? » ( 3 ) On en appelle
ici à une responsabilité qui n’atteint pas le
fondement des graves décisions unilatérales
d’impulsions irréléchies, mais qui rompt avec le
« regard par le petit bout de la
lorgnette », pour bien soupeser tous ces
différents risques les uns par rapports aux autres —
car la totalisation des connaissances scientifiques
partielles déploie fondamentalement une tendance
destructrice, comme le mis au point Immanuel Hermann
Fichte (1796-1879) déjà d’une manière très parlante
: « Des sciences spécialisées, prises
seulement pour elles-mêmes, sont des espèces
mortelles et destructrices, voire même des espèces
de mort et de meurtre. »( 4 )
Les conséquences des actuelles mesures imposées
par le pouvoir politique sur les différentes sphères
de la vie sociale sont à peine prévisibles. Que les
résultats de laboratoire se trouvant à la base de
l’hystérie actuelle permissent une autre
interprétation, c’est ce que tenta d’apporter à la
discussion le médecin et ancien politicien, Wolfgang
Wodarg dans différentes prises de position et
interviews. Pour les uns, il est déjà proposé pour
le « prix Nobel de la paix », mais pour
les médias, il est le plus souvent morigéné/engueulé
comme « non-scientifique » ou bien comme
un « théoricien de la conjuration ». Ce
qui est intéressant pour le moins, c’est que
monsieur Wodarg, en tant qu’ancien membre du Conseil
de l’Europe, avait déjà jugulé par son intervention
une tentative antérieure de l’OMS de politiser des
« développements pandémiques » et que d’un
autre côté, l’actuelle et mondiale « crise du
corona » est mesurée par une procédure qui fut
développée de manière décisive par le susdit
virologue, Christian Drosten, à présent conseiller
principal du gouvernement fédéral. Aux incohérences
compte pareillement que le porte-parole de
l’Institut Robert Koch (IRK), Lotha Heinz Wieler,
qui presque journellement, en tant que
« spécialiste » et directeur des
administrations, informe la population sur les
développements les plus récents, n’est pas du tout
médecin de médecine humaine, mais enseigna durant
des décennies la médecine vétérinaire, avant de
devenir président de l’IRK. De nombreux médecins
généralistes qui se trouvent effectivement dans la
pratique quotidienne et jugent autrement de la
situation sont réduits au silence. C’est à peine si
perce dans l’opinion publique, l’ancien président de
l’Ordre des médecins de Berlin, Ellis Huber, qui a
proposé depuis longtemps une analyse comparée des
données qui se présentent menant à un jugement
nettement différent des statistiques que celui que
défend l’IRK.( 5 ) Il existe donc des motifs pour de
la circonspection, tout particulièrement parmi les
profanes, si déjà les experts ne sont pas unanimes
de cette manière. Et n’est absolument pas
compréhensible pourquoi en 2009 encore, la
Nordeutsche Rundfunk a produit une émission portant
le titre : Profiteur de la peur — SARS H1N1
H5N1 —Marketing de la vaccination avec pandémies
inventées ( 6 ) et qu’actuellement toute
thématisation de tels intérêts de profit se voit
diffamée ou même presque interdite comme blâmable. —
Sucharit Bhakdi, qui a été de longues années
directeur de l’institut pour la microbiologie
médicale et l’hygiène de l’Université Johannes
Gutenberg de Mayence a donné un statement [état des
connaissances, ndt] particulièrement net et très
clair et carrément noble dans son argumentation sur
la crise du corona. Par exemple, il argumente
expressément sur le fait que les mesures directement
et prétendument soutenir les personnes fragiles et
plus âgées, les accableront plus qu’elles ne les
soutiendront, étant donné qu’elles ne peuvent plus
mener les activités qui leur sont essentielles. À la
question ultime de la reporter : « Comment
jugez-vous donc à présent ces
mesures ? » : « Je les trouve
grotesques, débordantes et directement dangereuses.
[…] Ces mesures sont autodestructrices. Et si la
société les accepte et les exécute, ceci ressemble à
un suicide collectif. » (7 ) Comment est-il
possible que même la voix soucieuse de chercheur
renommé n’est plus écoutée ? Quel « maître
sorcier » devra-t-on attendre encore maintenant
qui comprendra mettre fin à ce cauchemar ?
Il n’en viendra aucun, car la crise du corona n’est
rien d’autre que l’auto-manifestation de la
politique de tutelle/paternaliste néolibérale (voir
l’appendice plus bas), telle qu’elle a envahi
subrepticement tous les domaines de vie les dix
dernières années, non seulement en mettant plus ou
moins au pas la vie de l’esprit, mais encore aussi
en pesant d’un grand poids sur l’économie réelle au
point de la rendre étrangère à sa véritable mission
par le découplage sauvagement expansif du marché
financier. C’est une technocratie qui confond les
chiffres avec la réalité de la vie et l’économie
avec la maximisation du gain, c’est-à-dire que c’est
un penser au-delà des êtres humains qui fournissent
le travail effectif [soulignement en gras du
traducteur DK]. Toutes les formes de mise en
précarité lui sont un moyen pour
« flexibiliser » le « marché du
travail ».
Au moyen d’un nouvel et lourd endettement de l’état
cette technocratie croit être capable à présent de
« réparer » les dommages qu’elle a
elle-même organisés au moyen d’un programme
d’investissement concocté sur un bureau et ne fait
pourtant que précipiter ainsi les forces
véritablement productives toujours plus profondément
dans ce qui est étranger à la vie par une structure
d’appareil de mise en tutelle. Ce « changement
de système » ( 8 ) peut-il être réellement
voulu ?
Guère ! Si le destin de l’humanité ne doit pas
plus longtemps être abandonné aux marchés financiers
ou bien encore à cette politique éloignée de la
démocratie, alors une réflexion doit être entamée
sur les tâches véritables : il vaut de libérer
la vie de l’éducation-formation, le système de la
santé et de toutes les sphères de la culture du
standard d’abstraction des idéologues de la
faisabilité — car dans ces champs, l’être humain
individuel est l’instance « régulatrice »,
qu’il vaut de prendre avant tout en compte. Et il
vaut aussi de libérer l’économie au moyen de
nouveaux contextes relationnels réels qu’il nous
faut former de neuf entre la production, la
distribution et la consommation, hors des intérêts
de rentes et des présomptions politico-planétaires
et donc surmonter l’agenda néolibéral, pour orienter
l’économie effectivement sur de réels besoins, en
tant que sphère solidaire du partage/répartition du
travail de la société. Ensuite, il sera aussi
possible de démocratiser l’espace occupé des débats
publics et les sphères de la culture du droit et de
la politique au vrai sens du terme. Puissions-nous
donc mettre à profit cette césure pour une
réorientation posant des fondements !
Appendice
Les grands traits du néolibéralisme
Le néolibéralisme est un courant hétérogène dans la
science économique, dont les partisans préconisent
un marché libéral et différents éléments étatiques
gradués de direction et de compensation. Des noms
(et des courants) connus sont, entre autres
Friedrich Hayek (école autrichienne), Milton
Friedman (Chicago School of Economics), Walter
Eucken (ordolibéralisme), Alfred Müller-Armack
(Sozial Markwirtschft [Économie sociale de marché).
Comme heure de la naissance du néolibéralisme, on
peut considérer le Colloque Walter Lippmann qui eut
lieu du 26 au 30 août 1930 et qui rassembla déjà de
nombreux protagonistes ultérieurs du néolibéralisme.
Les réunions qui furent ensuite organisées au Mont
Pèlerin, à proximité du Lac Léman, préparèrent entre
autres les voies et développements du pouvoir
d’action de l’idéologie néolibérale. En 1947,
Friedrich von Hayek invita pour la première fois une
série de chercheurs en science économique et de
philosophes pour débattre des fondements du
libéralisme économique. À ces rendez-vous annuels,
pour le moins, organisés par la Mont Pèlerin Society
(MPS) participèrent dès lors de nombreuses
personnalités renommées : Maurice Allais,
Walter Eucken, Milton Friedman, Friedrich August
Hayek, Frank Knight, Fritz Machlup, Ludwig von
Mises, Karl Popper, Wilhlem Röpke, George Stigler,
Alexander Rüstow, Alfred Müller-Armack et autres. En
partant de la MPS, de nombreuses chaires
d’enseignement furent crées et avec cela
l’orientation néolibérale devint une direction
déterminante et édificatrice de la science
économique. Huit membres de la MPS reçurent entre
temps la distinction du prix Nobel d’économie de la
Fondation pour la mémoire d’Alfred Nobel, financée
par la Schwedischen Reishsbank [Banque impériale de
Suède] : Friedrich von Hayek (1974), Milton
Friedman (1976), George Stigler (1982), James M
Buchanan (1986), Maurice Allais (1988), Ronald Coase
(1991), Gary Becker (1992) et Vernon Smith (2002).
Jusqu’à aujourd’hui, subsistent de nombreuses
confusions et méprises en relation à l’idéologie
néolibérale, et par surcroît , il ne s’agit
aucunement d’une doctrine homogène. Fréquemment, la
grave différence d’avec le libéralisme classique
n’est pas vue. Le néolibéralisme part de la question
de savoir comment le libéralisme classique peut être
« réformé » pour maintenir le
« principe du marché libre»
(« auto-régulation » par l’offre et le
demande, la « main invisible « du marché
d’Adam Smith), mais tout en
« amortissant » dans le même temps les
rejets sociaux [bien visibles lorsqu’ils portent des
« gilets jaunes », par exemple, ndtDK] que
le libéralisme classique avait amenés avec lui et
qui s’étaient « déchargés » dans la
première Guerre mondiale et la crise économique de
1929. Eu égard aux mouvement totalitaires qui
montaient (Hitler, Mussolini, Franco, Staline, Mao…)
on rechercha donc des possibilités de compléter ce
principe du libéralisme par une composante sociale.
C’est pourquoi — en particulier dans le concept de
« l’économie sociale de marché » — fut
projetée la construction duelle d’une société avec
un « marché libre » et d’un « état
social » compensateur. Qu’avec cela le
véritable problème n’est pas encore surmonté —
notoirement la conception que l’égoïsme doive
nécessairement à agir comme « l’instinct
moteur » de l’économie — n’était pas encore
clair aux yeux des néolibéraux parce qu’ils ne
pouvaient se représenter une autre possibilité que
sous la forme d’une économie de planification
étatique, qu’ils refusaient néanmoins
fondamentalement, parce que celle-ci eût fait cesser
toute liberté entrepreneuriale. C’est la raison pour
laquelle le néolibéralisme a plutôt conservé aussi
le principe de la propriété privée des moyens de
production et des biens-fonds (foncier). Mais que
cette autre possibilité existe bel et bien, c’est
foncièrement ce que Rudolf Steiner a exprimé dans
une parfaite clarté :
« Quand quelqu’un entre dans une entreprise,
une partie de celle ci lui est attribuée, c’est égal
qu’il soit ouvrier ou entrepreneur. La propriété en
tant que telle a une valeur morale. Vous ne pouvez
avoir de rentrée d’argent qu’avec ce que le moyen de
production porte, seulement de la prestation. […] Je
ne veux pas combattre la largeur d’esprit. Ce que je
veux dire n’a rien à faire avec cela, mais seulement
avec le fait que tout être humain ait un intérêt
dans le moyen de production auquel il travaille. Du
fait qu’il entre dans l’entreprise, vous en faites
un être humain qui est partie prenante dans son
exploitation, de la même façon qu’un fermier sur son
bien. […] Avec l’entreprise d’exploitation
industrielle, il en va ainsi que lorsque quelqu’un
la quitte, il perd son droit de propriété. Ce
dernier adhère au poste. […] Aujourd’hui
l’entrepreneur vend avec son entreprise toute
l’œuvre/tout l’ouvrage et avec lui tous les
ouvriers. Mais si chacun en est copossesseur, ceci
ne peut arriver. » ( 9 ) C’est pourquoi Steiner
insiste sur le fait que le conseil de surveillance
aussi doit être composé d’êtres humains qui sont
eux-mêmes actifs au sein de l’entreprise :
« Des gens qui ne sont que fainéants(*), il ne
pourra plus y en avoir. » ( 10 ) Une science
sociale qui en arrive à être conforme à elle-même en
vient donc à la notion de propriété d’usage puisque
sinon — comme c’est usuel présentement — l’économie
se voit touchée de manière permanente par des
privilège et des revendications extérieures
funestes. Étant donné que la participation à une
entreprise ne peut plus être prise comme une
propriété privée, la manière de faire avec les
moyens de production à disposition s’objectivise et
se concrétise et aussi la relation à toutes les
autres entreprises. Dans le dialogue associatif
entre producteurs, commerçant et consommateurs
devient possible une compensation économique et une
fluctuation des moyens de production au service de
l’accomplissement des besoins correspondants.
Par son maintien de la propriété privée des moyens
de production et des biens-fonds, le néolibéralisme
imprime un concept de liberté faussement compris qui
alourdit le besoin sociétal des libres initiatives
entrepreneuriales servant le besoin, parce qu’il
confond possession avec faculté. Or ces déchirures
sociales provoquées par cette
« construction » inappropriée, un état
social est de nouveau censé les mastiquer, ce qui à
son tour mène à ce que le véritable domaine de la
liberté de la société (à savoir
l’éducation-formation, la sciences et la culture) se
voit constamment mis au pas par les mécanismes
généralisants de l’état (et la sphère culturelle se
mue constamment en une culture effrénée du
divertissement pour occuper un temps apparemment
libre). À cela vient se rajouter le fait que la
classe politique familiarisée avec les tâches
d’administration de l’éducation-formation, de la
culture et du social (avec toutes les institutions
qui s’y rattachent) se découple tendanciellement de
la vie sociale réelle et érige la défense de ses
propres états de possession à un but en soi.
Ainsi se montre que la néolibéralisme aboutit à une
liaison malsaine entre marché financier et classe
politique, parce que l’économie gérée par un capital
privé est en même temps le terrain nourricier social
et financier d’expansion de l’état social. Lors
d’une stagnation de croissance économique, le
système sociétal néolibéral a besoin de crises, afin
que l’économie réelle soit de nouveau activée (par
le marché financier respectivement par des
investissements de l’état) et puisse de nouveau être
saignée. Celui qui comprend cela, comprendra aussi
alors pourquoi l’ainsi nommée « crise du
corona » n’est rien d’autre que
l’auto-manifestation du système actuel.
Vous pouvez utiliser le texte selon les termes de la
licence Creative Commons CC BY (en mentionnant
l'auteur) et vous êtes le bienvenu pour le
distribuer.
(1)
https://www.spiegel.de/politik/deutschland/corona-krise-wie-virologen-ploetzlich-zu-einer-nebenregierung-werden-a-00000000-0002-0001-0000-000170114311,
23.3.2020
(2)
https://www.diezeit.de/2020/13/coronavirus-wissenschaft-auswirkung-auf-politik-virologen-christian-Drorsten-alexander-kekule,
18.3.2020
(3)
https://www.suedddeutsche.de/leben/corona-rene-schlott-gastbeitrag-depression-soziale-folgen-1.4846867,
17.3.2020
(4) « Specialwissenschaften, nur für sich
genommen, sind Todes- und Vernichtungsarten, ja
sogar Todes- und Mordarten », tiré de Hermann
Ehret : Der Philosoph Immanuel Hermann Fichte,
der Erbe und Weiterbildner des Idealismus und der
Klassik [Le philosophe Immanuel Hermann Fichte,
l’héritier et le continuateur de l’idéalisme et de
la période classique] Tellingstedt 1997, p.35.
(5)
https://www.urania.de/das-virus-die-menschen-und-das-leben?fbclid=IwAR2MgmIhBI7RfTt7vqDYaaWyGsNOVfbY6hkPskGC0wHsix9QluCXRhZRuJI
(6)
https://www.youtube.com/watch?v=0mlim_sQsRI&feature=youtu.be
(7)
https://www.youtube.com/watch?v=JBB9bA-gXL4&feature=youtu.be.
(8) Voir l’article du Spiegel de Henrik
Müller : Wirtschaft im Pendemie-Modus — Eine
Corona-Treuhand-Anstalt gegen den Crash [L’économie
en mode pandémique — Une institution de curatelle
coronaïque contre le crac],
https://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/coronavirus-eine-corona-treuhand-anstalt-gegen-den-crash-kolumne-a-8d22edac-6598-40c9-9637-46253777d91b,
22.3.2020
(9) Rudolf Steiner : Texte d’économie sociale
édité par Roman Boos, Premier cahier, janvier 1919,
pp.30 et suiv.
(10) Ebenda, p.31 ;
[« (*) die Drohne (notez le féminin en
Allemand, mentalité de protestant un peu machiste
dans le passé, mais Mutti a bien du mérite vous
savez !) est le nom du faux-bourdon de
l’abeille qui « a l’air » de ne
« rien faire » dans la ruche car il est
même incapable de se nourrir, il est
« gavé » par les ouvrières et chose
étrange, si vous les supprimez en les croyant
inutiles eh bien la ruche meurt de sa belle mort (en
fait il aurait un rôle dans l’organisme de chaleur
de la ruche…), comme quoi il faut se garder de nos
jugements hâtifs, y compris des miens, bien entendu
ndt]
Le syndrome corona - 31 mars 20.
La traumatisation de la société par un pouvoir
systémique ou :
une voie pour la compréhension de ceux qui
préconisent les mesures
« Tu concèdes à l’état pourtant trop de
pouvoir. Il n’a pas la permission d’exiger ce
qu’il ne peut arracher par la force. Mais ce que
donne l’amour et l’esprit, cela ne se laisse pas
arracher. Qu’il laisse donc cela non touché, ou
bien qu’on prenne sa loi et qu’on la cloue au
pilori ! Au ciel ! celui qui ne sait pas
ce qu’il pèche en voulant faire de l’état une
école de morale. Toujours est-il que l’état l’a
fait un enfer ce dont l’être humain voulait
faire son ciel. »1
Friedrich Hölderlin
« Ne croyez pas les rumeurs, seulement
les communications officielles, que nous laissons
toujours traduire aussi en de nombreuses
langues. »2
Angela Merkel
L’important écrivain, défenseur des Droits de
l’Homme, et prix Nobel de la paix 2010, Liu Xiaobo,
décédé en 2017, dépeint — dans un article sur
« la cruauté des enfants de cette
époque », en rétrospective de la
« révolution culturelle » de Mao — dans
une consternation très éveillée, une expérience-clef
de sa biographie : jeune homme, avec un
groupe de condisciples du même âge, il avait insulté
un vieil homme déjà humilié — en imitant la même
arrogance qu’il connaissait des adultes et des
autorités officielles3. Que Xiaobo a rapporté cet
aveu dans ses écrits tardifs c’est là d’un grand
mérite, car d’une manière usuelle une telle chose
vécue ensemble avec d’autres durant les années de
jeunesse est passée sous silence à l’âge adulte.
Qu’eût gagné l’Allemagne, par exemple, si plus
d’êtres humains eussent eu le courage d’avouer
qu’ils avaient « vu » quelque chose, mais
qu’ils étaient trop faibles pour s’y opposer, comme
le décrit l’historien Sebastian Haffner de lui-même.
Haffner s’éveilla à cela bien entendu durant
l’époque nazie déjà et il émigra en Angleterre.
« L’âme des masses et l’âme enfantine sont très
semblables dans leurs réactions 4», parce des
idées doivent être d’abord « abaissées et
simplifiées jusqu’à la force de saisie d’un
enfant », quand elles devraient libérer des
« forces historiques mettant en mouvement les
masses » . Or, le rétrécissement de l’ensemble
de la vie publique par le slogan
« coronavirus » relève d’une telle
simplification.
Les ainsi nommées mesures de protection sont une
grave intervention dans la sphère de l’intégrité
individuelle. Le « secret de la santé »5
est expression de cette intégrité, c’est-à-dire que
la santé est toujours une question de l’équilibre
particulier constitutif , qui, où il est perturbé,
apparaît comme une maladie. Avec l’aide médicale, la
maladie ne peut pas simplement être éliminée
mécanistement, mais le médecin a la tâche, par son
traitement et aussi éventuellement par son
intervention opérante, de soutenir l’autorégulation
interne de l’organisme. C’est pourquoi le grand
philosophe Hans Georg Gadamer déclare :
« La science et spécialement la science moderne
avec ses structures de « mise à
part »/particulières, ne peut pas se tromper
sur ce que des limites lui sont placées d’avance. Le
but de l’art du médecin c’est le guérir et le guérir
n’est pas la toute-puissance du médecin, mais au
contraire celle de la nature.6 La tâche du
politique, dans l’épidémie actuelle de corona virus,
eût été de renforcer les médecins concrets, afin
qu’ils puissent effectuer leur travail de manière
appropriée et non pas de faire sortir de ses gonds
tout ce travail au moyen d’interventions générales.7
Il va de soi que les médecins eussent pu recommander
à certains patients de rester à la maison pour se
protéger, mais ils n’eussent pas pu leur interdire
non plus de sortir. Mais par les décrets étatiques
actuels, les médecins sont relégués au rang de
manœuvres subordonnés. Ici se trouve l’arrogance
véritable de l’autorité. Car quel patient se trouve
au prise d’un danger particulier, c’est ce que ne
savent pas ni l’Institut Robert Kocl (IRK), ni
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), par
contre c’est ce que savent les médecins
effectivement traitants de divers groupes à risques.
La tâche eût donc existé d’organiser le soutien
indispensable effectivement à partir de ces médecins
pour pouvoir traiter des malades de manière
convenable et ne pas empêcher les sains dans leur
autorégulation, en ce qu’on les
« confine/enferme ». Si les efforts dans
le soutien des médecins délaissés ainsi que
l’équipement particulier des hôpitaux eussent
compté, il y aurait eu moins de dégâts collatéraux.
Au lieu de renforcer la vie relationnelle (en
particulier entre patient et médecin) la vie sociale
fut pesamment ébranlée par la violence systémique.
Or cela a déjà de vastes conséquences :
processus de scission entre ceux qui expriment
encore des doutes sur ces mesures, et ceux qui
croient encore seulement à la divulgation
« officielle » d’état — croient car il
devrait être clair pour tous : pour en arriver
à un jugement réellement médical, aucun profane n’en
est déjà capable pour la simple raison que le
gouvernement l’exige. Un réel dialogue entre les
diverses façons de voir n’est plus possible non plus
puisque la liberté de réunion a été radicalement
limitée. On appelle cela : un état mettant en
tutelle. Des spécialistes considérés comme des
experts sont même rappelés à l’ordre, par exemple
Sucharit Bhakdi, qui fut longtemps directeur
de l’Institut de Microbiologie médicale et
d’Hygiène de l’université Johannes Gutenberg de
Mayence, lequel, pour avoir exprimé une opinion
courageuse, se vit « sanctionné par
l’université de Mayence qui lui retira son adresse
de courriel »8, et même l’émission de
chansonniers, sinon foncièrement estimée par moi
pour son autonomie dans la critique, Die Anstalt
[l’institution, ndtDK] présente de manière
sardonique le Dr. Wolfgang Wodarg, médecin
spécialiste des infestions pulmonaires lequel a
critiqué les mesures prises, alors que l’un des deux
chansonniers à la vue de la coiffure de ce docteur,
fait la réflexion « injurieuse » :
« Ah, oui, je vois, il n’y a plus de coiffeur
depuis longtemps en raison de la fermeture des
salons(*)… Comment est-il donc possible que tant de
gens se rallient aux ordres des décrets de l’état,
bin que les fondements d’un jugement ne sont même
pas du tout disponibles, pourquoi cet acte de
violence d’état est donc simplement accepté?
Or une telle question Hannah Arendt se l’était déjà
posée lorsqu’elle fit l’expérience, au début du
national-socialisme, « de la vague de mise au
pas laquelle procéda encore passablement de manière
volontaire, sans être sous la pression de la terreur
[…], parmi les intellectuels cette mise au pas fut
pour le dire ainsi une règle acceptée. […] Le pire
fut quand-même qu’ensuite/alors ils y crurent
vraiment. Pour un un court temps, maints pour un
très court temps. Mais cela signifie
quand-même : au sujet de Hitler quelque chose
leur vint. Et pour partie des choses énormément
intéressantes ! Totalement et fantastiquement
intéressantes et compliquées ! Des choses
qui sont bien plus hautes que celles du niveau
ordinaire ! J’ai ressenti cela comme grotesque.
Car de par leurs propres lubies, ils tombèrent dans
le piège, c’est ce que je dirais aujourd’hui. C’est
ça qui s’est passé. »9 Pourquoi donc l’actuel
acte de violence d’état est simplement
accepté ?
Le 23 août 1973, la banque suédoise de crédit à
Stockholm fut attaquée et quatre personnes prises en
otages. Au cours de cette prise d’otages qui dura
quelques jours, il se produisit parmi les otages un
« renversement » psychique bizarre: ils
développèrent une sympathie croissante à l’égard de
leurs ravisseurs et se mirent à avoir peur de la
police qui voulait les libérer. Cette traumatisation
connut aujourd’hui comme «syndrome de
Stockholm » montre des symptômes de la
situation actuelle. À l’esprit de nombreuses gens,
surgissent aujourd’hui des arguments
« totalement et fantastiquement intéressants et
compliqués », ce par quoi ils se gargarisent de
l’instrumentalisation publique du coronavirus par le
gouvernement de la « physicienne du
pouvoir »10, comme le correspondant de la NDR,
Georg Schwarte, a nommé, de manière euphorique la
Chancelière Merkel ! Considérée de manière
prosaïque, cette vision qui minimise est absolument
bien compréhensible : l’intimidation et
l’effarouchement par les images médiatiques des
cadavres italiens des défunts du corona, par des
menaces et des mesures répressives telles que la
restriction de circulation, la fermeture de presque
toutes les entreprises, écoles, théâtres, musées et
stades de football, la cessation de la liberté de
réunion, etc., ce sont là des déclarations qui
s’emparent de tout un chacun, auxquelles il ne peut
absolument pas s’opposer. Cette impuissance est la
cause première véritable du fatalisme qui se répand.
C’est le fatalisme d’une intégrité détériorée de
l’âme qui cherche à présent des contenus pour ce
conserver nonobstant qu’elle succombe aux
communiqués officiels pour cette raison et qui
ne peut être guérie que par empathie— aussi
contradictoire que cela semble.
Dans le même temps, en outre, on devrait entrer
dans le détail de la remise à neuf des véritables
ambitions11 — néo-libérales —, qui se tiennent
derrière les mesures-corona, car elle valent d’être
percées à jour pour pouvoir vraiment surmonter les
tendances qui se sont manifestées.
(1 ) Friedrich Hölderlin, Hypérion ou l'Ermite en
Grèce, Bibliothèque des classiques allemands, Berlin
Weimar, 1989, Œuvres de Hölderlin, vol. 2, p. 66.
(2 )
https://www.tagesspiegel.de/politik/die-kanzlerin-zum-kampf-gegen-das-virus-wir-werden-auf-die-probe-gestellt-wie-nie-zuvor/25658318.html
(3 ) Bei Ling, La liberté sacrifiée, Biographie du
Prix Nobel de la Paix Liu Xiaobo, Munich 2011, p.
20f
(4 ) Sebastian Haffner, Histoire d'un Allemand, Les
souvenirs 1914-1933, p. 22.
(5 ) Hans Georg Gadamer, Sur le secret de la santé,
Francfort-sur-le-Main, 1993.
(6) Ibid. S. 162
(7) L'Italie aussi aurait probablement été mieux
servie par une protection précoce des personnes
âgées et pré-malades que par le mélange de réaction
tardive et de verrouillage ultérieur qui s'est
maintenant produit. Des tests aléatoires suffisent
pour déterminer le stade de la prolifération,
c'est-à-dire pour informer et aussi "démêler" les
personnes à risque. Le fait que l'espérance de vie
en Italie est plus élevée qu'ailleurs, mais que la
pollution atmosphérique dans les villes est assez
élevée et que le système de santé est miné par les
intérêts commerciaux, de sorte que les germes
hospitaliers sont plus dangereux qu'ailleurs, sont
d'autres paramètres dont il faut tenir compte.
(8 )
https://vitalstoff.blog/tag/sucharit-bhakdi/
(9 ) Hannah Arendt, Je veux comprendre, m'informer
sur la vie et le travail, entretien télévisé avec
Günter Gaus (octobre 1964), Munich 1996, p. 56f
(10 )
https://www.tagesschau.de/kommentar/kommentar-merkel-corona-rede-101.html
(11) Voir le texte de Thomas Brunner : "Politique de
l'apprenti magicien - Réflexions sur le
dilettantisme scientifique et politique / Un
commentaire" ici sur le site
***
Le gouvernement fédéral et
les experts - 5 avril 2020.
Les gouvernements dans de nombreux pays s’en
rapportent aux « experts », dont l’opinion
a mené aux mesures générales nécessaires
(restriction de la liberté d’association, menace
d’amendes et de poursuites judiciaires pour non
respect des règles du confinement, etc.).
Le fait de s’en rapporter aux « experts »
est en soi une construction très
contradictoire : on se rapporte aux
« experts », puisqu’il serait dommageable
en effet que des non-experts, et donc des profanes,
en décidassent.
Mais pourquoi « serait » ? Car c’est
quand-même ce qui s’est produit ! Le système de
santé ne s’est pas régulé de lui-même (c’est-à-dire
à partir des médecins qui y sont effectivement
agissant ainsi qu’à partir des scientifiques
spécialistes qui conseillent ces médecins), mais à
partir des décisions des politiques — qui sont
pourtant tous des profanes en la matière ! Mais
ce qui est pourtant plus qu’étrange, c’est le fait
que des politiques étant allés chercher leurs
experts, d’autres experts ont été simplement taxés
et diffamés du jour au lendemain de
« théoriciens de la conjuration », parce
qu’ils ne défendirent pas l’opinion gouvernementale.
Ce qui est endommagé, ici avant tout, c’est le droit
à la liberté d’opinion.
Pour quelle raison, des scientifiques reconnus
depuis de longues années comme « experts »
avérés — par exemple, l’immunologue et toxicologue
renommé, le Pr. Dr. Stefan Hockertz ou
l’ex-directeur durant de longues années de
l’Institut pour la Microbiologie et l’Hygiène de
l’université Johannes Gutenberg de Mayence, le Pr.
Dr. Sucharit Bhakdi — ne sont plus
« experts » tout d’un coup ?
Parce que les profanes en médecine = des
politiciens, l’affirment ?
C’est quand-même absurde !(1)
Manifestement le dilemme est seulement résolu s’il
est reconnu que l’état est autorisé soutenir dans
ces domaines, mais non pas foncièrement à donner les
directives.
Car il s’agit quand-même d’un problème
médical-thérapeutique et donc d’un problème dans une
sphère dans laquelle tous les êtres humains sont à
prendre en compte avant tout dans leur relation
respectives à chaque fois comme médecin et patient.
Cela pourrait alors être appelé
l’autonomie/l’autogestion du système de santé !
A cela le gouvernement de la République fédérale
d’Allemagne n’a maintenant toutefois manifestement
aucun intérêt.
Le 5 avril 2020, Focus1(2) a publié un
« papier stratégique »2(3) qui
a fuité du Ministère de l’intérieur. Dans
celui-ci on rencontre entre autres la phrase
suivante : « Pour viser l’action
de choc souhaitée, les répercussions concrètes
d’une contamination doivent être mieux expliquées
à la société humaine. » (4)
Les « experts » du gouvernement fédéral
conseillent donc de faire peur à la population pour
surmonter la crise du corona en la plaçant en
« état de choc » ? Curieux, autrefois
on pensait que la peur favorisât les maladies et
qu’un gouvernement a la mission de protéger la
population de dommages. Le point véritable vient
toutefois encore après : « Sont
notoirement mentionnés quatre auteurs seulement,
tous ensemble des économistes. »(5)
C’est la compréhension d’experts du gouvernement
fédéral. Et la psychose provoquée au moyen de la
stratégie choisie, semble se déployer en étant
promise au succès.
Joli nouveau monde.
(1 ) La comparaison suivante montre, par exemple, ce
que cela signifie concrètement :
L'expert du gouvernement allemand, le chef de
l'Institut Robert Koch, le professeur Lothar Wieler,
déclare : "Dans notre pays, la mort par corona
est définie comme une personne chez qui une
infection par un coronavirus a été détectée",
https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/id_87636856/coronavirus-hamburg-will-nur-echte-covid-19-tote-zaehlen.html
Le chef de la médecine légale de Hambourg, le
professeur Dr. Klaus Püschel, déclare : "Ce
virus influence notre vie de façon tout à fait
excessive. Cette mesure est disproportionnée par
rapport au danger que représente le virus. Et les
dommages économiques astronomiques qui sont
actuellement causés ne sont pas à la mesure du
danger que représente le virus. Je suis convaincu
que le taux de mortalité de Corona n'apparaîtra
même pas comme un pic de mortalité annuelle".
"Toutes les personnes que nous avons examinées
jusqu'à présent ont eu un cancer, une maladie
pulmonaire chronique, ont été de gros fumeurs ou
gravement obèses, ont souffert de diabète ou de
maladies cardiovasculaires". "Le Covid-19 n'est
une maladie mortelle que dans des cas
exceptionnels, mais dans la plupart des cas, il
s'agit d'une infection virale essentiellement
inoffensive",
https://www.abendblatt.de/hamburg/article228828787/rechtsmedizin-pueschel-hamburg-corona-virus-infektion-covid-19-coronavirus-krise-patienten-krankenhaeuser-kliniken-infektionsrate-krankheit-pandemie-test-lungenkrankheit-sars-cov-epidemie-sars-cov-2.html (2
)
https://www.focus.de/politik/deutschland/aus-dem-innenministerium-wie-sag-ichs-den-leuten-internes-papier-empfiehlt-den-deutschen-angst-zu-machen_id_11851227.html (3)
https://fragdenstaat.de/dokumente/4123-wie-wir-covid-19-unter-kontrolle-bekommen/
(4)
https://www.focus.de/politik/deutschland/aus-dem-innenministerium-wie-sag-ichs-den-leuten-internes-papier-empfiehlt-den-deutschen-angst-zu-machen_id_11851227.html (5)
Ibid.
|
Thomas Brunner, 26. März
2020
Gedanken zum wissenschaftlichen und
politischen Dilettantismus während der Corona-Krise
Das ungeheuerlich Anmaßende der
gegenwärtigen „Maßnahmen-Politik“ offenbart
bei näherer Betrachtung durchaus zwei
Eigenschaften, die kein anderer als Goethes
„Zauberlehrling“ so offenkundig vorgeführt
hat: 1. den übermütigen Hochmut der
Machbarkeit – und 2. die Hilflosigkeit
angesichts einer wirklichen Erkenntnis der
Zusammenhänge. Die erste Eigenschaft ist zu
offensichtlich, als dass sie in diesem
Zusammenhang eingehender besprochen werden
müsste; die zweite Eigenschaft ist weniger
offenbar, denn sie versteckt sich hinter der
alle Entscheidungen rechtfertigenden
Berufung auf die so genannten staatlich
anerkannten „Experten“. Dass geglaubt wird,
mit dieser „Berufung“ die Verantwortung für
die politischen Entscheidungen auf die
„Wissenschaft“ abwälzen zu können, macht die
Hilflosigkeit der politischen
Verantwortungsträger nur noch deutlicher.
Immerhin konstatiert die Presse die damit
einhergehende Selbstaufgabe der Politik:
„Plötzlich regieren uns Virologen“ (1)
titelt der Spiegel am 23. 3. 2020 und Die
Zeit stellt sogar die Frage bezüglich des
Chef-Virologen der Berliner Charité
Christian Drosten: „Ist das unser neuer
Kanzler?“(2).
Nun ist gegen eine hochstehende
naturwissenschaftlich fundierte
Spezialwissenschaft an sich nichts
einzuwenden, doch ist ja gerade das
Kennzeichen dieser hochstehenden
Spezialwissenschaften, dass sie nur
Ergebnisse aus ihren jeweiligen
Wissenschaftsbereichen zu eruieren vermögen.
Die Politik agiert nun aber so, als ob sie
mit diesen einseitigen Ergebnissen die
„Zauberformel“ zur Umgestaltung aller
Lebensbereiche in der Hand hielte.
Berechtigterweise fragt deshalb der
Zeithistoriker René Schlott in der
Süddeutschen Zeitung: „Wurde bei den
Beratungen im Kanzleramt auch einmal ein
Soziologe oder eine Soziologin hinzugezogen,
der oder die sich mit den Mechanismen des
Zusammenhalts sozialer Beziehungen auskennt
und vor dem Punkt warnen konnte, an dem eine
Gesellschaft bricht? Hat man einen
Psychologen konsultiert, der sich mit den
Risiken von negativen Ankündigungen auf
Massen beschäftigt hat? Die Gesellschaft
wird in eine tiefe Depression gestürzt,
Menschen werden in systemrelevant und nicht
systemrelevant unterschieden. Hat sich schon
jemand gefragt, wie viele Todesfälle durch
Suizid es geben wird?“(3) Hier wird also an
eine Verantwortung appelliert, die nicht auf
Basis einseitiger Kurzschlüsse
schwerwiegende Entscheidungen trifft,
sondern aus dem „Tunnelblick“ ausbricht, um
besonnen alle verschiedenen Risiken
gegeneinander abzuwägen – weil die
Totalisierung partieller
Wissenschaftserkenntnisse grundsätzlich eine
zerstörerische Tendenz entfaltet, wie es
bereits sehr sprechend Immanuel Hermann
Fichte (1796–1879) auf den Punkt brachte:
„Spezialwissenschaften, nur für sich
genommen, sind Todes- und Vernichtungsarten,
ja sogar Todes- und Mordarten.“(4)
Die Folgen der aktuell machtpolitisch
durchgesetzten Maßnahmen für die
verschiedenen Sphären des sozialen Lebens
sind kaum absehbar. Dass die der
gegenwärtigen Hysterie zugrunde liegenden
Laborergebnisse auch andere Interpretationen
zuließen, versucht der Arzt und ehemalige
Politiker Wolfgang Wodarg in verschiedenen
Stellungsnahmen und Interviews ins Gespräch
zu bringen. Von den einen wird er dafür
bereits für den Friedensnobelpreis
vorgeschlagen, von den Medien aber zumeist
als „unwissenschaftlich“ oder gar als
„Verschwörungstheoretiker“
abgekanzelt. Interessant ist
zumindest, dass Herr Wodarg als damaliges
Mitglied des Europarates bereits einen
früheren Versuch der
Weltgesundheitsorganisation (WHO),
„pandemische Entwicklungen“ zu politisieren,
durch seine Interventionen unterband und
dass andererseits die gegenwärtige weltweite
„Coronakrise“ durch ein Verfahren gemessen
wird, das maßgeblich durch besagten
Virologen Christian Drosten entwickelt
wurde, der nun auch der Hauptberater der
Bundesregierung ist. Zu den Ungereimtheiten
zählt ebenfalls, dass der Sprecher des
Robert Koch Instituts (RKI) Lothar Heinz
Wieler, der fast täglich als „Fachmann“ und
Behördenleiter die Bevölkerung über die
neuesten Entwicklungen aufklärt, gar nicht
Humanmediziner ist, sondern Jahrzehnte als
Professor für Veterinärmedizin lehrte, bevor
er Präsident des RKIs wurde. Viele die Lage
anders einschätzende Allgemeinärzte, die
tatsächlich in der täglichen Praxis stehen,
werden totgeschwiegen. Auch dringt kaum in
die Öffentlichkeit, dass der ehemalige
Präsident der Ärztekammer Berlin Ellis Huber
längst eine vergleichende Analyse der
vorliegenden Daten vorgelegt hat, die zu
einer deutlich anderen Beurteilung der
Statistiken führen als sie das RKI vertritt.
(5) Es besteht also Anlass für Besonnenheit,
besonders unter Laien, wenn schon die
Experten sich dermaßen uneinig sind.
Und überhaupt nicht nachvollziehbar ist,
warum noch 2009 der Nordeutsche Rundfunk
eine Sendung mit dem Titel „Profiteure der
Angst – SARS H1N1 H5N1 – Impfstoff-Marketing
mit erfundenen Pandemien“ (6) produziert hat
und aktuell jegliches Thematisieren solcher
Profitinteressen als verwerflich diffamiert
oder sogar nahezu verboten wird. – Ein
besonders deutliches und in seiner
Argumentation sehr klares und geradezu
nobles Statement zur Coronakrise gibt der
langjährige Leiter des Instituts für
Medizinische Mikrobiologie und Hygiene an
der Johannes Gutenburg Universität Mainz
Sucharit Bhakdi ab. Eindrücklich
argumentiert er z.B., dass die Maßnahmen
gerade die vorgeblich zu schützenden
vorerkrankten und älteren Menschen mehr
belasten als unterstützen werden, da sie die
ihnen wesentlichen Aktivitäten nicht mehr
ausführen können. Auf die abschließende
Frage der Reporterin: „Was halten Sie denn
jetzt von den Maßnahmen?“ antwortet Herr
Bhakdi: „Ich finde sie grotesk, überbordend
und direkt gefährlich. […] Diese Maßnahmen
sind selbstzerstörerisch. Und wenn die
Gesellschaft sie akzeptiert und durchführt,
gleicht dieses einem kollektiven
Selbstmord.“(7) Wie ist es möglich, dass
selbst die sorgenvolle Stimme dieses
renommierten Forschers nicht mehr gehört
wird? Auf welchen „Hexenmeister“ soll jetzt
noch gewartet werden, der den Spuk zu
beenden versteht?
Es wird keiner kommen, denn die Corona-Krise
ist nichts anderes als die Selbstoffenbarung
der neoliberalen Bevormundungspolitik (siehe
den Anhang unten), wie sie schon die letzten
Jahrzehnte schleichend alle Lebensbereiche
durchzogen und nicht nur das
gesellschaftliche Geistesleben mehr oder
weniger gleichgeschaltet, sondern auch die
Realwirtschaft schwerwiegend durch die
Entkopplung eines wildwüchsig expandierenden
Finanzmarktes ihrer eigentlichen Aufgabe
entfremdet hat. Es ist eine Technokratie,
die Zahlen mit Lebenswirklichkeit
verwechselt und Wirtschaft mit
Gewinnmaximierung, d.h. es ist ein Denken
jenseits der Menschen, die die tatsächliche
Arbeit leisten. Alle Formen von
Verunsicherung sind dabei Mittel, um den
„Arbeitsmarkt“ zu „flexibilisieren“.
Durch milliarden-schwere neue
Staatsverschuldungen glaubt diese
Technokratie nun den von ihr selbst
angerichteten Schaden durch am Schreibtisch
entworfene Investitionsprogramme
„reparieren“ zu können und zieht damit doch
nur die eigentlichen Produktivkräfte immer
tiefer in die Lebensfremdheit einer
gängelnden Apparatstruktur. Kann dieser
„Systemwechsel“(8) wirklich gewollt werden?
Wohl kaum! Soll also nicht weiter
den Finanzmärkten oder dieser
demokratiefernen Politik das Geschick der
Menschheit überlassen bleiben, dann muss
eine Besinnung auf die eigentlichen Aufgaben
begonnen werden: Das Bildungsleben, das
Gesundheitswesen und alle Sphären der Kultur
gilt es aus den abstrakten Standards der
Machbarkeitsideologen zu befreien – denn in
diesen Feldern ist der individuelle Mensch
die „regulierende“ Instanz, die es vor allem
zu berücksichtigen gilt. Und die Wirtschaft
gilt es durch neu zu bildende Zusammenhänge
zwischen Produktion, Handel und Konsum von
sachfremden Rendite-Interessen und allen
politisch-planerischen Anmaßungen zu
befreien, also die neoliberale Agenda zu
überwinden, um die Wirtschaft tatsächlich am
Bedarf auszurichten, als
solidarisch-arbeitsteilige Sphäre der
Gesellschaft. Dann wird es auch möglich
sein, den okkupierten öffentlichen
Debattenraum und die Sphären der
Rechtspflege und der Politik im wahren Sinne
zu demokratisieren. Nutzen wir also diese
Zäsur für eine grundlegende Neuorientierung!
Anhang
Grundzüge des Neoliberalismus
Neoliberalismus ist eine
heterogene Strömung in der
Wirtschaftswissenschaft, deren Anhänger
einen liberalen Markt und unterschiedlich
abgestufte staatliche Lenkungs- und
Ausgleichselemente befürworten. Bekannte
Namen (und Strömungen) sind u.a. Friedrich
von Hayek (Österreichische Schule), Milton
Friedman (Chicago School of Economics),
Walter Eucken (Ordoliberalismus), Alfred
Müller-Armack (Soziale Markwirtschaft). Als
Geburtsstunde des Neoliberalismus kann das
von Walter Lippmann organisierte, vom
26.–30. August 1930 durchgeführte „Walter
Lippmann Kolloquium“ angesehen werden, das
bereits viele spätere Protagonisten des
Neoliberalismus versammelte. Wegbereitend
für die große Wirkmacht der neoliberalen
Ideologie waren im Weiteren die
Zusammenkünfte am Mont Pèlerin in der Nähe
des Genfer Sees. 1947 hatte Friedrich von
Hayek erstmals eine Reihe von
Wirtschaftswissenschaftlern und Philosophen
eingeladen, um über die Grundlagen des
Wirtschaftsliberalismus zu diskutieren. An
den jährlich mindestens einmal
stattfindenden Tagungen der nun begründeten
Mont Pèlerin Society (MPS) nahmen zahlreiche
namhafte Persönlichkeiten teil: Maurice
Allais, Walter Eucken, Milton Friedman,
Friedrich August Hayek, Frank Knight, Fritz
Machlup, Ludwig von Mises, Karl Popper,
Wilhelm Röpke, George Stigler, Alexander
Rüstow, Alfred Müller-Armack u.a. Ausgehend
von der MPS wurden weltweit zahlreiche
Lehrstühle geschaffen und damit die
neoliberale Ausrichtung schrittweise zur
maßgeblichen Richtung der
Wirtschaftswissenschaft ausgebaut. Acht
Mitglieder der MSP erhielten mittlerweile
den von der Schwedischen Reichsbank
gestifteten Alfred-Nobel-Gedächtnispreis für
Wirtschaftswissenschaften: Friedrich von
Hayek (1974), Milton Friedman (1976), George
Stigler (1982), James M. Buchanan (1986),
Maurice Allais (1988), Ronald Coase
(1991), Gary Becker (1992) und Vernon Smith
(2002).
Bis heute bestehen vielerlei Unklarheiten
und Missverständnisse bezüglich der
neoliberalen Ideologie, zumal es sich nicht
um eine einheitliche Lehre handelt. Häufig
wird der gravierende Unterschied zum
klassischen Liberalismus übersehen. Der
Neoliberalismus ging aus der Frage hervor,
wie der klassische Liberalismus „reformiert“
werden könne, um das „Prinzip des freien
Marktes“ („Selbstregulierung“ durch Angebot
und Nachfrage, Adam Smiths „unsichtbare
Hand“) zu erhalten, zugleich aber die
sozialen Verwerfungen „abzufedern“, die der
klassische Liberalismus mit sich gebracht
hatte und die sich im I. Weltkrieg und in
der Weltwirtschaftskrise 1929 entladen
hatten. Im Angesicht der nun aufsteigenden
totalitären Bewegungen (Hitler, Mussolini,
Franco, Stalin, Mao) wurde nach
Möglichkeiten gesucht, das Prinzip des
Liberalismus durch soziale Komponenten zu
ergänzen. Deshalb wurde dann – insbesondere
im Konzept der „sozialen Marktwirtschaft“ –
die duale Konstruktion einer Gesellschaft
mit „freiem Markt“ und ausgleichendem
„Sozialstaat“ entworfen. Dass damit das
eigentliche Problem noch nicht überwunden
wird – nämlich die Auffassung, dass der
Egoismus notwendigerweise als
„Antriebskraft“ der Wirtschaft zu wirken
habe – war auch den Neoliberalen nicht klar,
weil sie sich als sonstige Möglichkeit nur
eine staatliche Planwirtschaft vorstellen
konnten, die sie jedoch grundsätzlich
ablehnten, weil diese die unternehmerische
Freiheit aufheben würde. Deshalb hat der
Neoliberalismus auch das Prinzip des
Privateigentums an Produktionsmitteln, Grund
und Boden ehern aufrechterhalten. Dass es
durchaus eine weitere Möglichkeit gibt, hat
Rudolf Steiner in voller Klarheit
ausgesprochen:
„Wenn einer in einen Betrieb eintritt, wird
ihm ein Teil des Eigentums zugeschrieben,
gleichgültig, ob er Arbeiter oder
Unternehmer ist. Das Eigentum hat als
solches einen moralischen Wert. Eine
Einnahme können Sie nur von dem haben, was
das Produktionsmittel trägt, nur von der
Leistung. […] Ich will nicht die
Freizügigkeit bekämpfen. Was ich meine, hat
damit gar nichts zu tun, sondern nur damit,
dass jeder Mensch ein Interesse an den
Produktionsmitteln habe, an denen er
arbeitet. Dadurch, dass er in die Fabrik
eintritt, machen Sie ihn zu einem Menschen,
der ebenso beteiligt ist an seinem Betrieb,
wie ein Bauer an seinem Gut. […] Beim
gewerblich-industriellen Betrieb ist es so,
dass, wenn einer den Betrieb verlässt, er
sein Eigentumsrecht verliert. Dieses haftet
an der Stelle. […] Heute verkauft der
Unternehmer mit seinem Unternehmen sein
ganzes Werk und mit ihm alle Arbeiter. Wenn
aber jeder Mitbesitzer ist, kann das nicht
geschehen.“(9) Deshalb betont Steiner, dass
auch der Aufsichtsrat nur mit Menschen
besetzt sein soll, die selbst im Unternehmen
tätig sind: „Leute die nur Drohnen sind,
wird es nicht mehr geben können.“(10) Eine
sachgemäße Sozialwissenschaft kommt also zum
Begriff des Nutzungseigentums, da sonst –
wie in unserer Gegenwart üblich – das
Wirtschaftsleben permanent durch verheerende
Vorrechte und externe Ansprüche tangiert
wird. Da der Anteil am Unternehmen nicht
mehr als Privateigentum entnommen werden
kann, versachlicht sich der Umgang mit den
zur Verfügung stehenden Produktionsmitteln
und auch die Beziehung zu allen anderen
Unternehmen. Im assoziativen Dialog zwischen
Produzenten, Händlern und Konsumenten wird
ein wirtschaftlicher Ausgleich und eine
Fluktuation der Produktionsmittel im Dienste
der jeweiligen Bedarfserfüllung möglich.
Durch seine Aufrechterhaltung des
Privateigentums an Produktionsmitteln und an
Grund und Boden prägt der Neoliberalismus
also einen falsch verstandenen
Freiheitsbegriff, der die dem
gesellschaftlichen Bedarf dienenden freien
unternehmerischen Initiativen erschwert,
weil er Besitz mit Fähigkeit verwechselt.
Die durch diese unsachgemäße „Konstruktion“
verursachten gesellschaftlichen Risse soll
nun wiederum ein Sozialstaat kitten, was
wiederum dazu führt, dass die eigentlichen
Freiheitsbereiche der Gesellschaft (Bildung,
Wissenschaft und Kultur) durch die
generalisierenden Mechanismen des Staates
zunehmend gleichgeschaltet werden (und die
Kultursphäre zunehmend in eine scheinfreie
Freizeit-Unterhaltungskultur mündet). Hinzu
kommt, dass sich die mit der Aufgabe der
Verwaltung von Bildung, Kultur und Sozialem
betraute politische Klasse (mit all ihren
angeschlossenen Institutionen) tendenziell
immer weiter vom realen sozialen Leben
abkoppelt und die Wahrung der eigenen
Besitzstände zum Selbstzweck erhebt.
So zeigt sich, wie der Neoliberalismus auf
eine unheilvolle Liaison zwischen
Finanzmarkt und politischer Klasse
hinausläuft, weil die vom Privatkapital
angetriebene Wirtschaft zugleich der soziale
und finanzielle Nährboden des expandierenden
Sozialstaates ist. Bei stagnierendem
Wirtschaftswachstum braucht das neoliberale
Gesellschaftssystem Krisen, damit die
Realwirtschaft erneut (durch den Finanzmarkt
bzw. durch Staatsinvestitionen) angetrieben
und von Neuem geschröpft werden kann. Wer
dies versteht, der versteht auch, warum die
sogenannte „Corona-Krise“ nichts anderes ist
als die Selbstoffenbarung des gegenwärtigen
Systems.
Sie können den Text unter den
Bedingungen der Creative Commons Lizenz CC
BY (Nennung des Autors) verwenden und gerne
weiterverbreiten.
(1)
https://www.spiegel.de/politik/deutschland/corona-krise-wie-virologen-ploetzlich-zu-einer-nebenregierung-werden-a-00000000-0002-0001-0000-000170114611,
23.3.2020
(2)
https://www.zeit.de/2020/13/coronavirus-wissenschaft-auswirkung-auf-politik-virologen-christian-drosten-alexander-kekule,
18.3.2020
(3)
https://www.sueddeutsche.de/leben/corona-rene-schlott-gastbeitrag-depression-soziale-folgen-1.4846867,
17.3.2020
(4) aus: Hermann Ehret: „Der Philosoph
Immanuel Hermann Fichte, der Erbe und
Weiterbildner des Idealismus und der
Klassik“. Tellingstedt 1997, Seite 35
(5)
https://www.urania.de/das-virus-die-menschen-und-das-leben?fbclid=IwAR2MgmIhBl7RfTt7vqDYaaWyGsNOVfbY6hkPskGC0wHsix9Q1uCXRhZRuJI
(6)
https://www.youtube.com/watch?v=0mlim_sQsRI&feature=youtu.be
(7)
https://www.youtube.com/watch?v=JBB9bA-gXL4&feature=youtu.be
(8) Siehe den Spiegelartikel von
Henrik Müller „Wirtschaft im Pandemie-Modus
– Eine Corona-Treuhand-Anstalt gegen den
Crash“,
https://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/coronavirus-eine-corona-treuhand-anstalt-gegen-den-crash-kolumne-a-8d22edac-6598-40c9-9637-46253777d91b,
22.3.2020
(9) Rudolf Steiner, „Sozialwissenschaftliche
Texte“, hrsg. von Roman Boos, Erstes Heft,
Januar 1919, S. 30f
(10) Ebd. S. 31
Das Corona-Syndrom - 31. März 2020
Die Traumatisierung der
Gesellschaft durch systemische Gewalt oder:
Ein Weg zum Verständnis der Befürworter der
Maßnahmen
„Du räumst dem Staate denn doch zu viel
Gewalt ein. Er darf nicht fordern, was er
nicht erzwingen kann. Was aber die Liebe
gibt und der Geist, das lässt sich nicht
erzwingen. Das lass er unangetastet, oder
man nehme sein Gesetz und schlag es an den
Pranger! Beim Himmel! der weiß nicht, was er
sündigt, der den Staat zur Sittenschule
machen will. Immerhin hat das den Staat zur
Hölle gemacht, dass ihn der Mensch zu seinem
Himmel machen wollte.“ (1)
Friedrich Hölderlin
„Glauben Sie nicht den Gerüchten, sondern
nur den offiziellen Mitteilungen, die wir
immer auch in viele Sprachen übersetzen
lassen.“ (2)
Angela Merkel
Der bedeutende, 2017 verstorbene
Schriftsteller, Menschenrechtler und
Friedensnobelpreisträger 2010 Liu Xiaobo
schildert im Rückblick auf Maos
„Kulturrevolution“ in einem Artikel über die
„Grausamkeit der Kinder dieser Zeit“ mit
erwachter Betroffenheit von einem
Schlüsselerlebnis seiner Biographie: als
Jugendlicher hatte er mit einer Gruppe
Gleichaltriger einen bereits erniedrigten
alten Mann beleidigend traktiert – die selbe
Überheblichkeit nachahmend, die er von den
Erwachsenen und den öffentlichen Behörden
kannte (3). Dass Xiaobo dieses Eingeständnis
in späteren Jahren aufgeschrieben hat, ist ein
großes Verdienst, denn üblicherweise wird eine
solche Mitläuferschaft nach dem Erwachen
verschwiegen. Was hätte z.B. Deutschland
gewonnen, wenn mehr Menschen den Mut gehabt
hätten, ehrlich zu bekennen, dass sie durchaus
etwas „gesehen“ hatten, aber zu schwach waren,
sich dagegenzustellen, wie es der Historiker
Sebastian Haffner von sich selbst schilderte.
Haffner wachte allerdings bereits in der
Nazizeit auf und emigrierte nach England. „Die
Massenseele und die kindliche Seele sind sehr
ähnlich in ihren Reaktionen“ (4), weil Ideen
erst „bis auf die Fassungskraft eines Kindes
heruntersimplifiziert werden“ müssen, wenn sie
„massenbewegende historische Kräfte“ frei
setzen sollen. Die Verengung des gesamten
öffentlichen Lebens auf das Schlagwort
„Coronavirus“ ist eine solche Simplifizierung.
Die sogenannten Schutzmaßnahmen sind ein
schwerwiegender Eingriff in die Sphäre der
individuellen Integrität. Die „Verborgenheit
der Gesundheit“ (5) ist Ausdruck dieser
Integrität, das heißt Gesundheit ist immer
eine Frage der besonderen konstitutionellen
Ausgeglichenheit, die, wo sie gestört ist, als
Krankheit erscheint. Mit ärztlicher Hilfe kann
die Krankheit nicht einfach mechanistisch
weggeschafft werden, sondern der Arzt hat
durch seine Behandlung und auch möglicherweise
operativen Eingriffe die Aufgabe, die innere
Selbstregulierung des Organismus zu
unterstützen. Deshalb sagt der große Philosoph
Hans Georg Gadamer: „Die Wissenschaft,
insbesondere die moderne Wissenschaft mit
ihren Sonderstrukturen, kann sich nicht
darüber täuschen, dass ihr von vornherein
Grenzen gesetzt sind. Das Ziel der Arztkunst
ist das Heilen, und das Heilen ist nicht die
Vollmacht des Arztes, sondern die der
Natur.“(6) Es wäre die Aufgabe der Politik in
der gegenwärtigen Corona-Virus-Epidemie
gewesen, die konkreten Ärzte zu stärken, damit
sie ihre Arbeit angemessen leisten können,
nicht aber durch allgemeine Eingriffe diese
Arbeit geradezu auszuhebeln.(7)
Selbstverständlich hätten Ärzte einzelnen
Patienten auch empfehlen können, zu Hause zu
bleiben, um sich zu schützen, sie hätten ihnen
ein Ausgehen aber auch nicht verbieten können.
Durch die gegenwärtigen staatlichen
Verordnungen werden die Ärzte zu
untergeordneten Handlangern erniedrigt. Hier
liegt die eigentliche Autoritäts-Anmaßung.
Denn welcher Patient in besonderer Gefährdung
schwebt, das weiß nicht das Robert
Koch-Institut (RKI) und am wenigsten die
Weltgesundheitsorganisation (WHO), sondern das
wissen die tatsächlich behandelnden Ärzte der
jeweiligen Risikogruppe am besten. Es hätte
also die Aufgabe bestanden, die von den
tatsächlich tätigen Ärzten benötigte
Unterstützung zu organisieren, um Kranke
angemessen behandeln zu können und Gesunde
nicht in ihrer Selbstregulation zu behindern,
indem man sie „einsperrt“. Hätten die
Anstrengungen der Unterstützung der
niedergelassenen Ärzte sowie der besonderen
Ausstattung der Krankenhäuser gegolten, wäre
weniger Kollateralschaden angerichtet worden.
Statt das Beziehungsleben (insbesondere
zwischen Patient und Arzt) zu stärken, wurde
durch systemische Gewalt das soziale Leben
schwerwiegend erschüttert. Das hat bereits
jetzt weitreichende Folgen: Spaltungsprozesse
zwischen denjenigen, die noch Zweifel an den
Maßnahmen äußern, und denjenigen, die nur noch
die staatlich verordnete „offizielle“
Verlautbarung glauben – glauben, denn allen
müsste klar sein: zu einer wirklichen
medizinischen Beurteilung ist gewiss kein Laie
deshalb schon fähig, weil die Regierung es
fordert. Ein wirkliches Gespräch zwischen den
verschiedenen Auffassungen ist aber auch nicht
mehr möglich, da die Versammlungsfreiheit
radikal eingeschränkt wurde. Das nennt man:
vormundschaftlicher Staat. Ausgewiesene
Fachleute werden gemaßregelt, wie etwa der
langjährige Leiter des Instituts für
Medizinische Mikrobiologie und Hygiene an der
Johannes Gutenberg-Universität Mainz Sucharit
Bhakdi, der wegen seiner mutig geäußerten
Meinung „von der Universität Mainz mit dem
Entzug seiner eMail-Adresse sanktioniert“ (8)
wurde, und selbst die von mir sonst durchaus
für ihre kritische Eigenständigkeit geschätzte
Kabarettsendung Die Anstalt führt den
Maßnahmen-Kritiker Dr. Wolfgang Wodarg hämisch
vor und der Kabarettist lässt sich dazu herab,
über Herrn Wodargs Frisur zu lästern, indem er
sagt, es gebe durch die Geschäftsschließungen
wohl keinen Friseur mehr… Wie ist es möglich,
dass sich so viele Menschen auf die staatlich
verordneten Gebote einschwingen, obwohl die
Urteilsgrundlage doch gar nicht vorhanden ist,
warum wird dieser Akt staatlicher Gewalt also
einfach hingenommen? Diese Frage stellte sich
bereits Hannah Arendt, als sie erlebte, wie zu
Beginn des Nationalsozialismus „in der Welle
von Gleichschaltung, die ja ziemlich
freiwillig war, jedenfalls noch nicht unter
dem Druck des Terrors vorging […,] unter den
Intellektuellen die Gleichschaltung sozusagen
die Regel war. […] Das Schlimme war doch, dass
die dann wirklich daran glaubten. Für kurze
Zeit, manche für sehr kurze Zeit. Aber das
heißt doch: Zu Hitler fiel ihnen was ein. Und
zum Teil ungeheuer interessante Dinge! Ganz
phantastisch interessante und komplizierte!
Und hoch über dem gewöhnlichen Niveau stehende
Dinge! Das habe ich als grotesk empfunden. Sie
gingen ihren eigenen Einfällen in die Falle,
würde ich heute sagen. Das ist das, was
passierte.“(9) Warum also wird der
gegenwärtige Akt staatlicher Gewalt einfach
hingenommen?
Am 23. August 1973 wurde die Schwedische
Kreditbank in Stockholm überfallen und vier
Geiseln genommen. Im Laufe der mehrtägigen
Geiselnahme zeigte sich bei den Geiseln eine
seltsame psychische „Umkehrung“: immer mehr
verbanden sie sich sympathisch mit den
Geiselnehmern und entwickelten Angst gegenüber
der sie befreien wollenden Polizei. Diese
heute als „Stockholm-Syndrom“ bekannte
Traumatisierung zeigt Anzeichen der
gegenwärtigen Lage. Vielen Menschen fallen
auch gegenwärtig „ganz phantastisch
interessante und komplizierte“ Argumente ein,
womit Sie die offensichtliche
Instrumentalisierung des Coronavirus durch die
Regierung der „Physikerin der Macht“(10), wie
Kanzlerin Merkel geradezu euphorisch vom
NDR-Korrespondenten Georg Schwarte genannt
wird, sich schönreden! Nüchtern betrachtet ist
diese verharmlosende Sichtweise durchaus sehr
gut verständlich: die Einschüchterung und
Verängstigung durch die Medienbilder der
Leichen italienischer Coronatoter, durch
Androhungen und durchgeführte repressive
Maßnahmen wie die Einschränkung der
Bewegungsfreiheit, die Schließung fast aller
Betriebe, Schulen, Theater, Museen und
Fußballstadien, die Aufhebung der
Versammlungsfreiheit etc., das sind so
mächtige Ansagen, dass jeden eine
selbstverständliche Ohnmacht überkommt, sich
gar nicht widersetzen zu können. Diese
Ohnmacht ist die eigentliche Ursache des
weitverbreiteten Fatalismus. Es ist der
Fatalismus einer zerstörten seelischen
Integrität, die nun nach Inhalten sucht, um
sich doch zu erhalten und deshalb den
suggestiven Verlautbarungen verfällt und die –
so widersprüchlich das klingen mag – nur durch
Empathie geheilt werden kann.
Zugleich sollte im Weiteren an die
erkenntnismäßige Aufarbeitung der eigentlichen
– neoliberalen – Ambitionen gegangen werden
(11), die hinter den Corona-Maßnahmen stehen,
denn die gilt es vor allem zu durchschauen, um
die in Erscheinung getretenen Tendenzen
wirklich überwinden zu können.
(1) Friedrich Hölderlin, Hyperion oder der
Eremit in Griechenland, Bibliothek deutscher
Klassiker, Berlin Weimar, 1989, Hölderlins
Werke Bd. 2, S. 66
(2)
https://www.tagesspiegel.de/politik/die-kanzlerin-zum-kampf-gegen-das-virus-wir-werden-auf-die-probe-gestellt-wie-nie-zuvor/25658318.html
(3) Bei Ling, Der Freiheit geopfert, Die
Biografie des Friedensnobelpreisträgers Liu
Xiaobo, München 2011, S. 20f
(4) Sebastian Haffner, Geschichte eines
Deutschen, Die Erinnerungen 1914–1933, S. 22
(5) Hans Georg Gadamer, Über die Verborgenheit
der Gesundheit, Frankfurt am Main 1993
(6) Ebd. S. 162
(7) Auch Italien wäre wahrscheinlich mit einem
frühzeitigen Schutz der älteren und
vorerkrankten Menschen besser geholfen gewesen
als mit der nun eingetretenen Mischung aus
später Reaktion und anschließendem Lockdown.
Stichprobenartige Tests reichen aus, um das
Stadium der Verbreitung zu bestimmen, d.h. um
die Gefährdeten zu informieren und auch wieder
zu „entwarnen“. Dass die Lebenserwartung in
Italien höher ist als anderswo, die
Luftverschmutzung in den Städten jedoch recht
hoch und das Gesundheitssystem durch
Profitinteressen heruntergewirtschaftet, es
deshalb auch mehr gefährliche Krankenhauskeime
als anderswo gibt, sind weitere Parameter, die
zu berücksichtigen sind.
(8)
https://vitalstoff.blog/tag/sucharit-bhakdi/
(9) Hannah Arendt, Ich will verstehen,
Selbstauskünfte zu Leben und Werk,
Fernsehgespräch mit Günter Gaus (Oktober
1964), München 1996, S. 56f
(10)
https://www.tagesschau.de/kommentar/kommentar-merkel-corona-rede-101.html
(11) Siehe den Text von Thomas Brunner:
„Zauberlehrlingspolitik – Gedanken zum
wissenschaftlichen und politischen
Dilletantismus / Ein Kommentar“ hier auf der
Webseite
***
Die Bundesregierung und die Experten -
5. April 2020
Die Regierungen in vielen Ländern berufen sich
auf „Experten“, deren Meinung zu den
notwendigen generellen Maßnahmen
(Einschränkung der Versammlungsfreiheit,
Androhung von Strafen bei Nichteinhalten etc.)
geführt habe.
Diese Berufung auf die „Experten“ ist in sich
ein sehr widersprüchliches Konstrukt: Man
beruft sich auf „Experten“, da es ja schädlich
wäre, wenn Nicht-Experten, also Laien
entscheiden würden.
Aber warum „wäre“? Genau das ist doch
geschehen! Das Gesundheitswesen wurde nicht
aus sich heraus (durch die tatsächlich
behandelnden Ärzte und die diese Ärzte
beratenden Wissenschaftler) reguliert, sondern
durch Entscheidungen der Politiker – die
doch selbst alle Laien sind! Dass diese
Politiker sich ihre Experten geholt haben,
andere Experten aber einfach von heute auf
morgen als „Verschwörungstheoretiker“
diffamiert wurden, weil sie nicht die
Regierungsmeinung vertraten, ist doch mehr als
seltsam. Geschadet hat das vor allem dem Recht
auf Meinungsfreiheit.
Warum sollen langjährig als ausgewiesene
„Experten“ anerkannte Wissenschaftler wie z.B.
der renommierte Immunologe und Toxikologe
Prof. Dr. Stefan Hockertz oder der langjährige
Leiter des Instituts für Medizinische
Mikrobiologie und Hygiene an der Johannes
Gutenburg Universität Mainz Prof. Dr. Sucharit
Bhakdi auf einmal keine „Experten“ mehr sein?
Weil die medizinischen Laien = Politiker das
behaupten?
Das ist doch absurd!(1)
Offensichtlich ist das Dilemma nur auflösbar,
wenn erkannt wird, dass der Staat in diesen
Bereichen unterstützen, aber grundsätzlich
nicht die Direktiven ausgeben darf.
Denn es geht doch um ein
medizinisch-therapeutisches Problem, also um
ein Problem in einer Sphäre, in der alle
Menschen als individuelle Menschen zu
berücksichtigen sind, vor allem in ihrer
jeweiligen Beziehung als Arzt und Patient.
Das könnte dann genannt werden:
Selbstverwaltung des Gesundheitswesens!
Daran hat nun allerdings die Regierung der
Bundesrepublik Deutschland offensichtlich kein
Interesse. Am 5. April 2020 veröffentlichte
der Focus (2) ein geleaktes
„Strategiepapier“(3) des Innenministeriums.
Dort steht unter anderem der folgende Satz:
„Um die gewünschte Schockwirkung zu erzielen,
müssen die konkreten Auswirkungen einer
Durchseuchung auf die menschliche Gesellschaft
verdeutlicht werden.“ (4)
Die „Experten“ der Bundesregierung raten also,
zur Überwindung der Corona-Krise der
Bevölkerung Angst zu machen, ihr eine
„Schockwirkung“ zu versetzen? Seltsam, früher
dachte man, dass Angst Krankheiten befördert
und eine Regierung die Aufgabe hat, die
Bevölkerung vor Schaden zu schützen.
Die eigentliche Pointe kommt allerdings noch:
„Namentlich erwähnt werden in dem Bericht aber
nur vier Autoren, allesamt Ökonomen.“ (5)
Das ist das Expertenverständnis der
Bundesregierung. Und die durch die gewählte
Strategie bewirkte Psychose scheint sich
erfolgversprechend zu entfalten.
Schöne neue Welt.
Sie können den Text unter den Bedingungen der
Creative Commons Lizenz CC BY (Nennung des
Autors) verwenden und gerne weiterverbreiten.
(1) Was das konkret bedeutet, zeigt z.B.
folgender Vergleich:
Der Experte der Bundesregierung, der Leiter
des Robert Koch Instituts Prof. Dr. Lothar
Wieler, sagt: „Bei uns gilt als
Corona-Todesfall jemand, bei dem eine
Coronavirus-Infektion nachgewiesen wurde.“,
https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/id_87636856/coronavirus-hamburg-will-nur-echte-covid-19-tote-zaehlen.html Der
Chef der Hamburger Rechtsmedizin, Professor
Dr. Klaus Püschel, sagt: „Dieses Virus
beeinflusst in einer völlig überzogenen Weise
unser Leben. Das steht in keinem Verhältnis zu
der Gefahr, die vom Virus ausgeht. Und der
astronomische wirtschaftliche Schaden, der
jetzt entsteht, ist der Gefahr, die von dem
Virus ausgeht, nicht angemessen. Ich bin
überzeugt, dass sich die Corona-Sterblichkeit
nicht mal als Peak in der Jahressterblichkeit
bemerkbar machen wird.“ „Alle, die wir bisher
untersucht haben, hatten Krebs, eine
chronische Lungenerkrankung, waren starke
Raucher oder schwer fettleibig, litten an
Diabetes oder hatten eine
Herz-Kreislauf-Erkrankung.“ „Covid-19 ist nur
im Ausnahmefall eine tödliche Krankheit, in
den meisten Fällen jedoch eine überwiegend
harmlos verlaufende Virusinfektion.“,
https://www.abendblatt.de/hamburg/article228828787/rechtsmedizin-pueschel-hamburg-corona-virus-infektion-covid-19-coronavirus-krise-patienten-krankenhaeuser-kliniken-infektionsrate-krankheit-pandemie-test-lungenkrankheit-sars-cov-epidemie-sars-cov-2.html (2)
https://www.focus.de/politik/deutschland/aus-dem-innenministerium-wie-sag-ichs-den-leuten-internes-papier-empfiehlt-den-deutschen-angst-zu-machen_id_11851227.html
(3)
https://fragdenstaat.de/dokumente/4123-wie-wir-covid-19-unter-kontrolle-bekommen/ (4)
https://www.focus.de/politik/deutschland/aus-dem-innenministerium-wie-sag-ichs-den-leuten-internes-papier-empfiehlt-den-deutschen-angst-zu-machen_id_11851227.html
(5) Ebd.
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