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La liberté de l’enseignement par rapport à l’État

1 De nos jours, il est évident pour chacun de nous que toute la vie religieuse et ecclésiastique peut se développer librement des influences étatiques et que l’État ne puisse pas prendre de l’influence sur la nomination des ministres et sur la conception du service de Dieu. Il y a d’ailleurs aussi encore certaines institutions, qui remontent au précédent attachement entre l’Église et l’État, en particulier le prélèvement de l’impôt d’église et l’exemption des prêtres des églises protestantes et catholiques du service militaire. On le considérerait cependant comme absurde et non conforme au temps, que les églises devraient être des institutions de l’État, ce qui fut le cas, par rapport à l’Église pro­testante, dans plusieurs pays allemands jusqu’à 1918. Il est étrange que l’on ne le considère pas aujourd’hui de la même manière comme évident, que les écoles ne peuvent plus être aucun établissement de l’état et que ce n’est pas la tâche de l’État de former et embaucher les enseignants ainsi que déterminer le contenu et la méthode de l’enseignement dans les écoles. Certes, il était nécessaire que l’État au cours du développement moderne prenne en main l’administration du système scolaire pour le libérer de la fusion médiévale avec l’église. La conservation de l’administration étatique de l’école au-delà du présent conduit de plus en plus cependant à un dressage principalement conduit par des considérations économiques, une formation intellectuelle unilatérale et de constantes « réformes » changeantes du système scolaire, dépendant des parties respectives des relations de pouvoir politique. Les tendances allant dans cette direction sont partout aujourd’hui clairement visibles. Si l’on veut les combattre efficacement, ainsi on aura aussi besoin de trouver dans le do­maine de l’éducation le courage de repenser radicalement et d’exiger la liberté complète de l’éducation par rapport à l’État.

1. 45 A la base de ce chapitre repose un essai qui est paru à l’occasion du 125e anniversaire de la mort de Wilhelm von Humboldt dans »Die Drei cahier 2/ 1960, page 89 ss. Comparer là-dessus : Eckhard Behrens, »Ordnungspolitische Wende in der Schulpolitik : Tournant d’ordre politique dans la politique de l’école dans: Fragen der Freiheit : Questions de liberté, cahier 255, page 3 ss.

Le premier qui a reconnu et exprimé ce besoin clairement, était Wilhelm von Humboldt. Ainsi il a souligné dans ses premiers travaux sur les limites de l’efficacité de l’État, que l’État par amour pour le développement et le déploiement libre de la personnalité humaine, devait s’abstenir de tout le soin pour le physique et le moral de ses citoyens, et que sa tâche consiste simplement en cela de veiller pour la sécurité. Partant de cette idée de base il se tourne aussi contre éducation publique, ce qui signifie, « éducation organisée ou dirigée par l’État ».

Pour lui, le sens et la tache de la vie humaine est de développer toutes les forces dans l’humain, pas seulement ses intellectuelles, mais aussi ses artistiques et morales ainsi que ses facultés pratiques, aussi loin et aussi harmonieusement que possible. Ce développement peut seulement se dérouler en toute liberté et alors seulement avoir lieu quand existe la possibilité de recueillir diverses expériences. En non liberté et en situation de vie monotone, l’humain peut seulement se développer qu’imparfaitement 2. Le développement intérieur de l’humain sera influencé le plus fortement et aussi affecté par l’action de l’État sur le système éducatif. Cet effet survient à la fois directement en ce que l’État détermine très étroitement, l’organisation de l’enseignement, comme aussi indirectement en ce qu’il forme, sélectionne et rémunère les enseignants. Il est clair que par les prescriptions étatiques importantes pour le système d’école, la liberté de l’éducation et de l’enseignement est fortement limité et que les enseignants obtiennent une certaine orientation unitaire par la formation uniforme réglementé par l’État. Aussi l’Etat de par sa nature s’est toujours efforcé de donner au système scolaire, une forme spécifique, la plus uniforme que possible. Son but n’est pas en première ligne la formation de l’humain en tant qu’humain. Il s’agit pour lui beaucoup plus de former avant tout des citoyens les plus possibles utilisables, respectueux des lois qui sont contents avec les conditions existantes et s’insèrent dans la Constitution donnée 3.

Pour Humboldt, par contre, la tâche de l’éducation consiste à développer les aptitudes et les facultés individuelles reposant dans chaque humain aussi loin que possible. Il ne devrait pas être formé ainsi qu’il tienne dans la constitution d’état existante, mais au contraire les humains formés librement devraient former la Constitution en leur sens. Cela Humboldt l’exprime avec les mots :

2.       46 Compare Oeuvre, volume 1 page 64 ss

3.       47 Comparer Oeuvre, volume 1 page 105 ss. — Cette tendance s’imposa largement déjà de la vie de Humboldt, après qu’il ai rendu la direction de la section du culte et de l’enseignement public en 1810; comparer Menze, Die Bildungsreform Wilhelm von Humboldts, page 365 ss.

 « Déjà à la suite de ce peu de remarques apparaît pour parler d’abord de ce moyen moral, qui le plus largement saisit pour ainsi dire l’éducation publique, c’est-à-dire organisée ou dirigée par l’état au moins douteux de nombreux côtés. D’après tout le raisonnement précédent tout dépend bonnement de la formation de l’humain dans la plus grande diversité possible; l’éducation publique, même quand elle voudrait éviter cette erreur, quand elle voudrait simplement se limiter à engager et entretenir des éducateurs, doit toujours favoriser une forme particulière 4 ». C’est pourquoi Humboldt est d’avis que « la plus libre formation de l’humain, aussi peu que possible orienté sur les conditions bourgeoises, doit partout avancer ». « L’humain ainsi formé devrait alors entrer dans l’état et s’examiner la constitution de l’État à lui. Seulement dans une telle lutte, j’espérerais avec certitude une véritable amélioration de la constitution par la nation et seulement ne pas procurer une telle influence néfaste des institutions bourgeois sur les humains 5 » Contre cette exigence après un système éducatif et de formation libre et indépendant de l’État on peut objecter que, dans une telle liberté, un changement d’une école à une autre est très compliqué, sinon rendu impossible, en raison de la diversité de l’enseignement. Cette objection a cependant seulement confondu pour l’évaluation, la formation avec la diffusion de connaissances. Aussi Humboldt a vu le danger de cette confusion quand il écrit : « Peut-être il semble même que servirait beaucoup plus l’extension de beaucoup de sciences, lesquelles nous devons à ces institutions de l’État et semblables, lesquelles étaient seules à même de faire des tentatives en grand, pour augmenter la force intellectuelle et par cela la culture et le caractère absolument. Seul chaque enrichissement par des connaissances n’est pas immédiatement un ennoblissement même seulement de la force intellectuelle [ ... ] 6 » Quand l’État ne prescrit plus un certain tissu de connaissances qui devrait être rendu présent pendant et à la fin du temps scolaire dans la mémoire de l’écolier, mais quand beaucoup plus une formation libre de l’humain utilise le tissu des différents domaines de la connaissance comme un moyen pour développer l’humain harmonieusement en toutes ses forces, alors un changement d’école est aussi possible au sein d’un système éducatif libre et indépendant, sans difficulté particulière. En ce que l’éducation et l’enseignement dans une éducation libre s’orientent à l’essence de la croissance de l’enfant et ne sont pas guidés par des programmes étatiques, évoluera au fil du temps, un certain consensus dans les programmes,

4.       48 Oeuvre, volume 1 page 105

5.       49 Oeuvre, volume 1 page 106

6.       50 Oeuvre, volume page 73

d’autant plus que les écoles, comme c’est déjà le cas aujourd’hui chez celles en portage libre collaborent en unions. Par ces unions scolaires seront également atteintes des règles nécessaires, par exemple sur le début de l’année scolaire ou les vacances, par des accords de libre, sans nécessiter une participation de l’État. Humboldt est également convaincu que, dans un système éducatif et de formation libre seront actifs de meilleurs éducateurs. Il écrit ainsi dans les idées sur les limites de l’efficacité de l’État : « Chez les humains libres apparaît une émulation, et il se forme de meilleurs éducateurs là où leur destin dépend du succès de leur travail, que là où il dépend de la promotion qu’ils ont à attendre de l’État 7 ». Aussi dans un système d’école libre ne sera pas, lors du choix de carrière, comme c’est souvent le cas dans le système scolaire de l’État, de perspective d’un corps de fonctionnaire ouvrant droit à pension respectivement emploi la vie durant, mais sera seulement déterminant l’amour du métier d’enseignant. Et finalement avec la liberté reviendra aussi la joie à la formation et à l’éducation des humains, qui est trop souvent étouffée sous une forêt de prescriptions lors d’une administration étatique du système d’écoles. Humboldt se confronte avec l’objection que seul l’État serait en situation d’établir et entretenir le système scolaire. D’après sa conviction, parce qu’il a également appelé à la liberté de la vie économique, apparaîtra un grand bien-être. Les parents seront donc mieux en situation et disposés à porter économiquement le système scolaire quand il dépend d’eux dans son existence. Ainsi Humboldt dit, « Absolument l’éducation devrait seulement, sans tenir compte de certaines formes bourgeoises à donne/partager aux humains, former des humains, il n’y a pas besoin d’état. Parmi des humains libres, toutes les activités gagnent de meilleurs départs, tous les arts fleurissent mieux, toutes les sciences s’élargissent. Parmi eux, tous les liens familiaux sont aussi plus étroits, les parents aspirant assidument à prendre soin de leurs enfants, et en prospérité accrue, même plus riches pour suivre leurs voeux ici. [...] Il manquera à cause de cela ni d’éducation familiale soigneuse, ni d’institutions utile et nécessaire d’éducation communautaire8 ». Comment Humboldt se représente le financement d’une éducation communautaire indépendante de l’État dans le détail, il ne l’a pas exposé de plus près dans son écrit sur les limites de l’efficacité de l’État. Là, il parle cependant de ce que les parents lors de prospérité plus élevée sont plus en richesse pour prendre soin de leurs enfants, il est à supposer qu’il pense à un financement des frais de scolarité par des parents. Cela ne doit pas conduire à la discrimination contre les

7.       51 Oeuvre, volume 1 page 108

8.       52 Oeuvre, volume 1 page 108

familles économiquement moins aisées, quand celles-ci par dispositions légales correspondantes sont mis à disposition des fonds nécessaires pour le paiement couvrant le coût des frais de scolarité. Nous voyons avec cela que l’éducation publique d’après la conviction de Humboldt n’est pas la tâche de l’État, mais beaucoup plus la tache de la nation. Les établissements institués et entretenues par les citoyens , sans la participation étatique Humboldt les appelle à cause de cela les établissements nationaux, qu’il oppose aux établissements de l’État 9. Maintenant, il y a une opinion largement répandue que Humboldt comme homme d’État prussien de ses idées sur les limites de l’efficacité de l’État, ce qui en particulier proviendrait de ce qu’il aurait agit à leur enconyre en tant que directeur de la section pour les cultes et l’enseignement public dans le ministère de l’intérieur dans les années 1809-10. C’est certes correct qu’il agit contrairement a ses idées tout simplement dans cette position par le fait qu’il a développé une activité en tant que fonctionnaire de l’État, qui est intervenue dans le système éducatif. Ainsi, quand il est allé à une réforme du système d’école dans son ensemble, a fondé l’Université de Berlin ou réorganisé les académies de Berlin10. On doit se rendre clair cependant, qu’une telle activité, qui est intervenue largement formatrice dans le système d’éducation et d’enseignement, était nécessairement liée avec la position de Humboldt comme chef de section. Quand vis-à-vis des administrateurs jusqu’alors réticents du système de formation, les autorités ecclésiastiques, les provinces, les patrons d’écoles municipales et privées, les universités et les académies faisaient valoir et appliquait la demande de direction de la Section, ainsi il ne faisait rien de plus que d’exécuter les tâches qui lui revenait d’après la réorganisation mise en chemin par le Baron de Stein pour l’ensemble de l’administration prussienne.

Déjà le « Code de droit général pour les États prussiens » du 5 février 1794 avait fixé dans le douzième titre de la deuxième partie « des écoles inférieures et supérieures » de nombreuses dispositions pour les écoles et universités et énoncé le principe : « Ecoles et universités sont des organisations de l’État, lesquelles ont en vue l’instruction de la jeunesse dans les connaissances et les sciences utiles ». Aussi tous les établissements d’écoles et d’éducation privées et

9.       53 Oeuvre, volume 1 page 92

10.     54 Comparer Gebhardt, Humboldt comme homme d’état, volume 1 page 95 ss. ; Spranger, Humboldt und die Reform des Bildungswesens : Spranger, Humboldt et la réforme du système de formation , page 133 ss. ; Müsebeck, Das preußische Kultusministerium vor 100 Jahren : Le ministère des cultes il y a 100 ans, page 77 ss. ; Köpke, Die Gründung der Universität zu Berlin : La fondation de l(Oniversité de Berlin, page 61 ss. ; Harnack, Geschichte der Akademie der Wissenschaften zu Berlin: Histoire, volume 1 deuxième moitié, page 579 ss.

publiques sont soumis à la surveillance de l’État. D’après le « Publikandum » du 16 décembre 1808, qui a été conçu par le baron von Stein comme « règlement concernant la modification de la Constitution des autorités administratives suprêmes dans la monarchie prussienne » du 24 novembre 1808 reposait à la base, appartenaient au quartier des affaires du Département de l’enseignement public entre autres : toutes associations supérieures scientifique et artistiques telles que les Académies des sciences et des arts ainsi que l’académie d’archi­tecture, tous les collèges, les universités, les écoles secondaires, universitaires, élémentaire, écoles industrielles et artistiques civiles, sans distinction de reli­gion. En ce que Humboldt est intervenu créatif dans le système de formation et d éducation et rattacha celui-ci à cette administration étatique, il exécuta avec cela seulement ce qui a été prescrit par le Publikandum du 16 décembre 1808.

En outre, il faut considérer qu’il n’a aspiré par aucun chemin à devenir directeur de la section pour les cultes et l’instruction publique. Il a au contraire longtemps regimbé pour assumer cette fonction. Comme il s’est cependant décidé à se fixer cette tâche, il a en cela certainement joué un rôle essentiel en vue de réaliser institutionnellement ses idées longuement mûries au cours des années d’études sur la formation de l’humain et de pouvoir conduire le système d’écoles et le système de formation largement encore planté dans des liens ecclésiastique absolument dans une évolution libérale.

Ce n’était pas son but de renforcer le pouvoir de l’État dans le domaine du système de formation, mais de transformer celui-ci pour amener le système de formation sur le chemin d’un développement fructueux et le libérer pro­gressivement de l’administration de l’État. Que l’évolution après son départ prématuré alla dans le sens d’une plus en plus grande dépendance du système de formation à l’égard de l’État, est un fait tragique, qui cependant ne dit rien sur ses motivations propres.

En regardant plus exactement, se montre beaucoup plus que Humboldt a également été familier à ce moment à ses idées des limites à l’efficacité de l’État. Cela ressort clairement de diverses déclarations. Il parle dans son mémorandum du 17 juillet 1809. « Sur le projet d’une nouvelle constitution pour les Juifs » d’une « théorie rejetée depuis longtemps de la législation », à savoir de ceux « qui font de la législation une sorte d’éducation du citoyen d’état, où elle a seulement toujours les moyens dans les mains, vouloir, d’œuvrer positif et, à partir d’un certain concept du caractère et de la culture de la nation croyait pouvoir être en état d’amener le progrès et même la direction à

un autre niveau ». Cette théorie , il l’oppose à sa propre conception que l’État doit définir seulement par l’octroi et la restriction de la liberté et l’équilibre amené par cela du droit placer les citoyens en état de s’éduquer eux-mêmes, n’a qu’à aspirer à agir purement négativement et laisser le travail positif à l’activité libre de la nation et respecter suffisamment l’humanité pour savoir que le point de vue moral d’une nation ne se laisse jamais calculer exactement mais le développement encore moins prévoir mécaniquement, en ce que beaucoup plus, et entièrement d’une force intérieure, comme le montre l’ensemble de l’histoire, obtient souvent par des impulsions soudaines, éloignées, de se laisser guider par la législation, la même d’être obligé de suivre, bref, que l’état n’est pas un institut d’éducation, mais de droit 11 ». Et dans un rapport officiel du 19 mai 1809, il écrit à son supérieur ministre : « le principe (en Angleterre, bien sûr, mais pour d’autres raisons, pour la destruction de toutes les écoles de fin décisive) que l’état ne doit pas seul se soucier du système scolaire est en soi une théorie conséquente d’après la science de l’État, sans doute la seule vraie et correcte 12 ». La même position vient à l’expression dans une lettre à son collaborateur Uhden du 9 mai 1809 : « On doit laisser le plus de liberté que possible. Dans les choses d’école, la gouvernance doit avec le temps, autant que possible rétrécir complètement 13 ». Et à Goethe il écrit le 7 septembre 1812 à l’égard de l’Université de Berlin, fondée par lui, « qu’on a seulement la permission de faire un don pour quelque chose pour alors l’abandonner avec sécurité à sa propre force vivante 14 ». La quête de Humboldt, le système de formation de plus en plus libéré de l’état, s’exprime à cela dans son engagement pour la largeur d’esprit académique 15 ».

Mais Humboldt n’était pas seulement familier à ses idées des limites de l’efficacité de l’État; il a aussi essayé de les réaliser autant que possible. Sur son intention de rendre le système d’écoles économiquement indépendant de l’État, il écrit le 4 mars 1809 à sa femme : «J’ai un grand plan, laisser rétribuer les écoles purement par la nation. Elle n’est donc pas si pauvre à de petites taxes, et on reçoit ainsi un fond, que même une fois un ennemi respecte. Seules toutes les petites vues jusqu’à présent se placerons contre cela, et je

11.     55 Humboldt, Oeuvre, volume 4, page 97 s.

12.     56 Oeuvre, volume 4, page 47.

13.     57 Ecrits collectionnés, volume 16, page 110

14.     58 Goethes Briefwechsel mit Wilhelm und Alexander von Humboldt : Echanges de lettres de Goethe et Wilhelm und Alexander von Humboldt , page 223 s.

15.     59 Humboldt, Oeuvre, volume 4, page 234, 239 s.

trouverais beaucoup de contradiction 16 ». Il exprime de même dans une lettre à son employé Nicolovius du 25 mars 1809 : « L’éducation est une chose de la nation, et préparons-nous (mais cela doit se passer seulement avec une grande prudence), à ce que nous pouvons nous passer des forces de l’État et tirer la nation plus dans notre intérêt, ainsi nous pouvons, ce qui nous est familier aussi maintenir sous maintes tempêtes, et aurions besoin, même en cas d’extrême adversité, à donner seulement en d’autres mains 17 ». Humboldt s’efforçait aussi que la nouvellement fondée Université de Berlin, les Académies des sciences et des arts ainsi que les institutions scientifiques connexes et des collections de l’État la possession de fond suffisantes soient reçus transférés en propriété à elle pour la rendre économiquement indépendante 18. En même temps, il parlait comme le principe essentiel de son administration de l’amener de proche en proche’ à ce que l’ensemble du système de l’école et de l’éducation ne tombe plus a la charge de la caisse de l’État, mais se maintienne à travers ses propres actifs et par les contributions de la nation 19. Il a essayé de le faire un premier pas dans cette direction avec l’organisation du système scolaire de Koenigsberg 20. Ainsi, l’indépendance économique de l’éducation par rapport à l’État devait être le fondement de sa liberté spirituelle et de son indépendance. Dans son intention de transférer progressivement le système scolaire à la nation et le laisser financer par elle, Humboldt avait dans les années 1809-10 principalement en vue les corporations de domaine/secteur de la nation, les communautés urbaines et rurales. Il a écrit dans un rapport daté du 1er décembre 1809 que sa section souhaite transférer la conversation et l’amélioration de l’éducation urbaine aux municipalités de villes 21. Et dans un rapport du 12 mai 1810, il dit que la nécessaire amélioration des écoles de pays pourraient et devrait surtout être faite par les municipalités 22. Comme il ressort de ses rapports du 16 août et le 12 mai 1810, il se représentait un impôt citoyen général qui ne devrait pas couler dans les coffres du gouvernement, mais dans des coffres municipaux spéciaux 23. A cette fin, il a noté dans le dernier rapport cité : « Les avantages d’un tel dispositif, la plus grande indépendance de cette caisse,

16.     60 Wilhelm und Caroline von Humboldt in ihren Briefen, volume 3, page 106

17.     61 Briefe von Wilhelm von Humboldt an Georg Heinrich Ludwig Nicolovius : Lettres de Wilhelm von Humboldt à Georg Heinrich Ludwig Nicolovius, page 6

18.     62 Comparer les demandes sur l’édification de l’Université de Berlin du 12 mai respectivement du 24 jullet 1809, Oeuvre, volume 4, page 33 s., 117 ss.

19.     63 Oeuvre, volume 4, page 33

20.     64 Comparer là-dessus den Königsberger Schulplan, appendice, page 171 ss.

21.     65 Comparer Oeuvre, B and 4, page 220 f.

22.     66 Oeuvre, B and 4, page 279

23.     67 Oeuvre, volume 4, page 135, 283 f.

l’intérêt supérieur de la nation à des institutions qui maintenant seraient plus clairement à leur travail, sont à l’ordre du jour. Oui, il apparaîtrait peut-être alors s’il y avait de telles caisses non mélangées à celles du gouvernement, mais auto-administrée des administrateurs des communes eux-mêmes, de nouveau le vieux etl pieux esprit commun qui s’avéra actif dans des dons et legs trop souvent et injustement affaibli 24 ». Lors de ses réflexions sur la nature de la gestion de ces prélèvements généraux citoyens, il fait entre autres la proposition selon laquelle « chaque partie de la nation [...] reçoit immédiatement les établissements et personnes particulièrement déterminé pour lui ». Ici, il pense non seulement aux corps de domaine/secteur de la nation, mais aussi des associations spéciales d’écoles à former quand il dit : « Mais jusqu’où l’entretien des écoles rurales et des villes basses serait à effectuer par des institutions de sociétés d’écoles dans tout le pays, par des subventions des caisses de ville et la formation de caisses provinciales, devraient être vérifié de plus près 25 ».

On pourra se représenter ces socialités d’école qu’en elles se relient les ensei­gnants, les parents et amis appartenant à une école particulière avec cette association portant l’école. Malheureusement Humboldt ne pu instaurer ces pensées, particulièrement des sociétés d’écoles, dans tout le pays, en raison de sa démission de la direction des affaires du culte et de l’enseignement en Prusse se produisant bientôt. L’idée de ces sociétés d’écoles montre que dans la pensée de Humboldt, des accords basés sur des établissements nationaux de ses premiers travaux sur les limites de l’efficacité de l’État continuent à œuvrer.

L’exigence de Humboldt après un système de formation libre, indépendants de l’État est plus pertinent aujourd’hui que jamais. Seulement dans un système de formation libre sera possible le déploiement d’une pédagogie s’orientant au développement de l’essence de l’humain en croissance et pas aux objectifs de l’État et des intérêts de l’économie. Aussi seulement les universités et écoles supérieures libres seront en mesure de se comprendre non comme de pur instituts de transmission de savoir et de formation professionnelle, mais surtout comme des lieux de formation humaine réelle. Et seulement dans un tel système de formation libre, les écoliers et étudiants seront formés ainsi qu’en dehors des connaissances évidemment nécessaires, seront aussi développées de telles capacités, comme par ex. l’initiative, la joie à la responsabilité, l’imagination

24.     68 Oeuvre, volume 4, page 284

25.     69 Oeuvre, volume 4, page 284

créatrice, la mobilité, la compréhension sociale et la capacité à travailler ensemble, dont ils ont besoin s’ils doivent faire face aux exigences de la vie moderne.