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Introduction

Compte tenu des deux guerres mondiales, d’innombrables autres guerres et des terribles inhumanités qui ont été perpétrées au cours du 20e siècle par des humains et continuent d’être exercées, ainsi que de la décadence morale en notre temps, il est compréhensible que par maints philosophes sera posée la question, si l’humain est absolument capable d’actions morales, respectivement de se former à un être agissant humainement et si l’idéal de formation humaniste est encore conforme au temps, ce qui est mis en doute de divers points de vue, entre autres par des critiques de l’humanisme comme Heinrich Weinstock, Theodor Litt et Peter Sloterdijk.

L’idéal de formation humaniste de Wilhelm von Humboldt, qui a vécu de 1767 à 1835, a ses racines dans l’idéalisme allemand. Il part de ce que l’humain est capable d’évoluer en tant qu’être corporel, psychique et spirituel capable d’évolution et doit d’abord amener à l’apparence sa vraie nature par le travail intérieur. Humboldt était d’avis que chaque personne particulière a toujours une certaine partialité et ne représente qu’une facette de l’universellement humain, représente l’humanité. Ainsi, il a déjà amené à l’expression dans son écrit de jeunesse apparu en 1792 sur les limites de l’efficacité de l’État que le vrai but de l’humain est la formation la plus élevé et la plus proportionnalisante, cela signifie la formation harmonieuse de toutes ses forces à un tout ( 1 ). Trouver un chemin à parcourir pour surmonter sa partialité, Humboldt l’a vu en ce que l'homme s’approfondit dans la nature d’autres humains et peuples, et en ce qu’il accueille et intériorise en soi, étend son essence progressivement à l’humanité. Ce chemin de formation, il l’a lui-même, pendant toute sa vie, toujours de nouveau parcouru, ce en quoi des circonstances heureuses lui ont permis de se consacrer après la fin de ses études et de sa formation tout d’abord de nombreuses années entièrement à son auto-formation.
La formation universelle de l’humain visée par Humboldt dans le système scolaire  serait aussi de grande signification pour notre temps. La formation unilatérale prédominante de l’intellect et la simple médiation du savoir laissent les facultés de l’âme de l’élève se faner. Cela arrive à la « perte du centre », avec la conséquence que les forces de volonté seront soit diminuées, ou se déchargeront de frustrations intérieures en des actions violentes. Le vide intérieur et l’ennui à observer fréquemment avant tout chez les jeunes sera déjoué par la télévision, les jeux informatiques, la fréquentation de discothèques, des concerts de rock, mais pas véritablement rempli et surmonté.
Parce que le législateur et la gestion étatique de l’école seront aux jours d’aujourd’hui en grande partie déterminés par des intérêts économiques, ils sont principalement intéressés à une dispensation appropriée de savoir et la formation de l’intellect ainsi qu’à une formation d’élite. Il y a aussi la tendance à une inscription le plus possible précoce respectivement pour l’introduction de l’enseignement préscolaire. En outre, il arrive qu’avec un changement de gouvernement, sont souvent menées des réformes de l’éducation, de sorte que les enseignants, les parents et les élèves doivent s’adapter à plusieurs reprises à de nouvelles formes d’écoles, de nouveaux programmes et méthodes d’enseignement.
La réglementation de l’État et l’administration du système de formation est encore une relique de l’époque de l’absolutisme princier aux 18e et I9e siècle, alors qu’il était nécessaire de retirer le système scolaire de la gestion des églises et patrons d’école privés. Aujourd’hui doit être réalisé que, compte tenu d’une formation de l’humain libre, polyvalente et englobante, un prochain pas est nécessaire et le système de formation ne doit pas plus longtemps être géré par l’État, parce que sur les questions de la correcte conception de l’école et de l’enseignement ne peut être décidé conformément à des majorités démocratiques. Il convient également de se rendre compte que les compétences pédagogiques des enseignants et leur imagination créatrice ne peut se développer correctement que si elles ne doivent pas s’orienter sur les plans scolaires et méthodes d’enseignement prédéfinis par l’État. Il est donc temps et nécessaire de toute urgence que les parlementaires et les ministres du culte se résolvent à l’avis et à la mentalité libérale d’un Wilhelm von Humboldt et travaillent comme celui-ci qu’avec le temps le système scolaire devienne complètement indépendant, et le transfèrent à l’autogestion des enseignants et des parents. De modestes, mais en aucune façon suffisantes, approches dans ce sens sont heureusement déjà à observer.
L’essence de l’enseignement universitaire, Humboldt le voit en ce que chaque étudiant s’élabore de manière libre étudiant et recherchant dans les champs de la science qui lui semblent correspondre à ses propres inclinations et besoins pour la formation de son individualité. L’enseignement universitaire aura seulement un effet formateur d’après sa conviction seulement si les sciences spécialisées particulières seront vues et présentées dans leurs rapports idéels internes. La pure présentation de fait de connaissance extérieurs contribue pour Humboldt facilement à « étouffer et tirer l’esprit vers le bas ». Il est convaincu qu’a tout sensoriel repose à la base un spirituel comme principe vivifiant et que cela peut aussi être exploré de proche en proche, ce pour quoi toutefois aussi un « sens esthétique » est nécessaire. Ici, il s’oriente sur les recherches en science de la nature de Goethe. En ce sens, la recherche est pour lui pas seulement l’exploration de faits nouveaux et de leurs lois, mais aussi l’aspiration à une connaissance de l’unité de la science, qui repose sur l’unité spirituelle des phénomènes du monde.

Le libre conception de l’étude considéré comme nécessaire par von Humboldt seraient aussi appropriée aujourd’hui parce que de nombreux étudiants ne savent toujours pas après avoir terminé l’école, quel domaine ils devraient étudier et quel métier ils veulent prendre plus tard. Ils devraient à cause de cela, comme le dit Humboldt, ne  pas être menées aussitôt dans les voies étroites d’études professionnelles, mais garder la possibilité de se rendre clair, par une rencontre libre, choisie par eux-mêmes avec les différents domaines de la science, à quelles études techniques spécialisées, ils se tournent et quel type de métier ils veulent saisir.

Lors d’une telle conception libre d’au moins la formation universitaire initiale pourraient souvent être évité le changement de matière d’étude aujourd’hui fréquent. Aussi les étudiants pourraient s’essayer les professeurs d’université lesquels parviennent à montrer les faits de leur spécialité dans leur contexte spirituel, et par cela seront beaucoup plus concernés et enthousiastes que quand ils obtiennent les nombreux faits, quand aussi systématiquement ordonnés, purement enfilés, et doivent les incorporer à leur mémoire. Par cela pourrait également être considérablement réduit l’abandon d’études aujourd’hui très fréquent.

Humboldt était au clair sur ce que pas tous les étudiants seront intéressés par une telle étude libre, car ils veulent leur formation aussi rapidement que possibles et prendre une profession; et que d’autres ne sont pas si appropriés à cela. Il était pour qu'à cause de cela, à côté de l’Université, il y ait autant que possible des écoles servant aux préparations professionnelles spécifiques. Aujourd’hui, les départements universitaires ont plus ou moins développé un regroupement externe de tels collèges spécialisés – où la formation professionnelle se déroule selon un cours d’études plus ou moins contrôlé. Ceci est également lié à l’énorme augmentation des tissus de la connaissance et avec le caractère scientifique empirique prédominant, ce qui ne permet pas de saisir l’unité des sciences. En outre, le nombre d’étudiants a considérablement augmenté dans les universités de masse d’aujourd’hui, de sorte qu’un tel programme libre, comme Humboldt l’a envisagé nécessaire, apparaît difficile à réaliser.

Aussi l’administration religieuse étatique est n’est pas intéressée en dernier, pour des raisons financières, à limiter la durée des études. À cet égard, on doit dire que, dans ce qu’on appelle aujourd’hui « universités » une spécialisation et scolarisation a eu lieu, où presque plus rien est à remarquer de l’idée d’Université de Humboldt qui l’a guidé dans la création de l’Université de Berlin et a influencé, donnant la mesure,le système universitaire allemand environ 150 années. Helmut Schelsky a établi du présent enseignement des universités que celui-ci est dirigé essentiellement contre tous les principes de l’Université humboldtienne ( 2 ).

Néanmoins, il y a aujourd’hui beaucoup d’étudiants qui sont intéressés non seulement pour un savoir spécialisé, mais on le besoin de s’élaborer par l’étude de bases philosophiques, psychologiques ou sociologiques qui permettent de reconnaître de plus grands rapports. Ils aspirent plus ou moins consciemment à une compréhension plus profonde de la science, que souvent l’enseignement spécialisé ne leur fournit pas. Pour prendre ce besoin en compte, différents débuts de solutions sont possibles. Tout d’abord, pour la formation des humains et pour la future vie professionnelle fructueuse l'Abitur (NDT 1) devrait être abolie ainsi que le système d’habilitation lié avec cela. L’accès à l’université peut aussi, comme c’est déjà le cas de plus en plus aujourd’hui, par les écoles supérieures elles-mêmes survenir avec une épreuve d’entrée. Alors, pourrait par exemple, être rassemblé la classe supérieure des écoles secondaires au premier semestre de l’enseignement supérieur en une étude de deux ans de base à l’université elle-même ou dans un collège indépendant. Une autre possibilité serait de commencer après le lycée avec un collège d’un an ou un cours de base d’un an à l’Université qui crée une base philosophique et anthropologique pour l’étude, combinée avec des exercices artistiques. Dans le même temps une introduction propédeutique aux différents domaines de la science devraient être donnée pour que les élèves puissent devenir clairs sur leur formation et leur parcours professionnel futurs ( 3 ). Une autre approche de solution serait, dans l’étude spécialisée, accompagnant l’étude intégrer une « une étude de fondamentaux » comme cela sera effectué à l’Université de Witten-Herdecke.

Une telles étude de fondamentaux ne remplirait toutefois sa tache non déjà par ce qu’une « étude de fondamentaux » serait aménagé extérieurement des cours de philosophie et de psychologie tout comme des cours d’introduction sur divers domaines spécialisés. Aussi des cours en cercle (NDT 2) qui prennent position sur certains problèmes d’actualité de points de vue de différents domaines scientifiques, ne rempliraient pas cette tâche à eux seuls. Ce qui est beaucoup plus nécessaire est une réforme fondamentale de la science, qui présuppose une pensée philosophique approfondie. Pour une telle réforme de la science Wilhelm von Humboldt a contribué essentiellement avant tout par ses recherches en histoire et langue. Seul le développement d’une telle pensée philosophique et une telle réforme de la science rend possible à l’étudiant au moins un aperçu initial dans l’unité de la science et le met en contact de la science pure.

Pour ceci, sont toutefois nécessaires des professeurs d’université qui, comme Goethe et Humboldt ont formé un « sens esthétique » pour ce qu’a tous les phénomènes sensoriels repose à la base un spirituel. Seulement dans la mesure où des personnalités enseignantes formées en ce sens se tiennent à disposition, il sera possible d’instaurer et de faire fructifier un tel cours de base de manière appropriée.

A un tel approfondissement de l’enseignement universitaire et aussi une conception pédagogique plus libre serait à aspirer, selon Humboldt, mais pas seulement pour un cours de fondamentaux, mais aussi pour la conception des études scientifiques elles-mêmes. Aujourd’hui sans doute les « universités » et les écoles supérieures spécialisées continuent de remplir la tâche de préparer la grande masse des étudiants aux différentes professions. La formation pour ces professions pourra absolument être réglementée conformément a des programmes et en lien avec une formation pratique. En cela la recherche et la transmission de faits empiriques se tient à l'avant-plan. Cependant devrait aussi être recherché ici, de représenter d’une pensée spirituellement approfondie ces faits dans leur rapport spirituel interne.

Le lien organisationnel externe des domaines spécialisés dans les universités d’aujourd’hui ne serait en lui-même pas nécessaire au caractère actuel des études scientifiques. Mais il est cependant toujours utile parce que l’étude de certains sujets est nécessaire ou propice simultanément pour différentes professions. Aussi il est la condition préalable pour que des étudiants qui veulent concevoir leurs études plus librement, aient la possibilité de travailler par l’étude de certains questionnements scientifiques par un approfondissement dans différents domaines pertinents de la science. Toutefois, la forte scolarisation des études présentes avec des examens intermédiaires et la pression de l’examen se tiennent dans le chemin d’une telle conception libre des études. Elle sera donc possible en règle générale, seulement dans le cadre d’une étude fondamentale ou en premier seulement après la clôture d’un cours spécialisé en rapport avec l’élaboration d’une dissertation ou avec la conduite d’un projet de recherche. Toutefois, il est à espérer qu’à l’avenir apparaissent, des vraies universités libre non réglementées par l'état au sens de Wilhelm von Humboldt, dans lesquelles une telle conception des études libres est possible.

L’idéal auquel aspirait Humboldt était la presque complète autonomie et indépendance de l’Université de Berlin. Il existe dans le fait une différence essentielle entre une administration de l’État, qui à travers le financement des universités et des écoles supérieures veut exercer un pouvoir et une influence sur la conception de leur vie spirituelle, et une qui veut faire la promotion de cette vie de sa propre volonté, sachant qu’avec cela l’intérêt de l’état est le mieux servi. Il doit donc pour cela être veillé à ce que ni par le financement de l’État , ni par des subventions de l’économie, soit tenté d’influencer l’objectif spirituel et l’organisation interne des universités et écoles supérieures.

La fécondité spirituelle de ces institutions se manifester dans la concurrence des universités entre elles ainsi qu’avec les écoles supérieures par le nombre des étudiants qui veulent les visiter, et par le degré de soutien qu’elles expérimenteront par des amis et sponsors. Les frais de fonctionnement devraient à l’avenir être rassemblés le plus possible non par le financement direct de l’État, mais des frais d’inscription couvrant les coûts, ce en quoi le législateur des États fédéraux devraient placer les étudiants, par exemple par le biais de bons de formation, en situation de financer eux-mêmes les frais de scolarité. Cela ne nécessiterait pas de ressources supplémentaires, mais signifierait seulement une réaffectation du financement direct des écoles supérieures existantes par les pays (NDT 3). Par cela serait pour la première fois rendue possible une concurrence réelle et saine entre les écoles supérieures étatiques et libres, desquelles il y a encore beaucoup trop peu. En ce qui concerne le coût de la vie, les étudiants seront déjà jusqu’à soutenu une certaine mesure, jusqu’à un certain degré par la loi de formation fédérale (prêts aux étudiants)/ bourse d’études (en partie à titre de prêt).
Ainsi l’idéal d’autonomie de l’université de Humboldt serait aussi de grande signification pour le présent. Au § 5 par. 3 de la Constitution allemande est en effet écrit que l’art et la science, ainsi que la recherche et l’enseignement sont libres. Aussi dans la "Magna Charta Universitatum Europearum" de Bologne de 1988 est écrit : « La liberté de la recherche, de l’enseignement et de la formation est la condition sine qua non de toutes les activités des universités ( 4 )» Mais nous avons quand-même la législation-cadre universitaire de la Fédération ainsi que la législation de l’enseignement supérieur des pays qui interviennent largement formant et réglementant dans les universités.

À notre époque, sera en effet de différents côtés promue et aussi admise plus d’autonomie pour les universités et les écoles supérieures. Cependant les exigences, respectivement les concessions pertinentes allant vers cela sont encore très prudentes et modestes. Par exemple, l’ancien président de la Conférence des Recteurs, le Professeur Dr. Hans-Uwe Erichsen, lors d’une conférence le 24 novembre 1992 sur « Plus d’autonomie pour les universités – pourquoi et pour quoi faire ? » lors d’un congrès professionnel de la Conférence des recteurs, pris parti pour une plus grande responsabilité financière des universités. Celles-ci devraient obtenir des budgets globaux avec les droits de report pour l’année budgétaire suivante ainsi qu’une comptabilité annuelle d’après des règles comptables modernes avec des possibilités d’amortissement. Il lui en allait de plus de marge de jeu en droit du travail et d’une responsabilité propre pour le bâti d’université et l’entretien du bâti ( 5 ).

Lors du même congrès spécialisé, le secrétaire d’État au ministère fédéral de l’éducation et de la science d’alors Dr. Fritz Schaumann a déclaré dans sa conférence sur « La déréglementation du point de vue fédéral », ne pas entraver ou même rendre impossible l’initiative des établissements d’enseignement supérieur par des règlements centraux détaillés. « La réforme des études prescrite étatiquement dégrade les universités en récepteurs d’ordres et restreint leur champ d’application pour l'initiative propre et des solutions auto-responsables ». Il a plaidé pour que l’État se limite à la tâche de formuler des objectifs globaux pour le travail des universités et de convenir avec les universités, et d’ailleurs dans les domaines qui sont importants du point de vue étatique. À cela, il compte les temps de formation, la garantie de la reconnaissance nationale des diplômes en termes de qualité des diplômes et – en dépendance de cela – des moyens mis à disposition. Il est convaincu de ce « que dans le but d’atteindre des objectifs concrets localement sont au mieux capables, ceux qui travaillent sur place. Ni les règlements du législateur du pays ou même le législateur fédéral, ni prescriptions ou décrets des gouvernements sont mieux en situation ( 6 ) ». Le ministre du Bade-Wurtemberg pour la science, la recherche et l’art, le professeur Dr. Peter Frankenberg, dans la proposition 4 de sa publication en 2003 , « 17 thèses sur la réforme des écoles supérieures » Préconisé le principe, « Stratégies pour un développement holistique de l’enseignement supérieur en Allemagne » s’est prononcé pour le principe « que les universités, où c’est possible, agissent en leur propre liberté et responsabilité entrepreneuriale, tandis que l’État, où c’est nécessaire, veille dans l’intérêt général pour la coordination ». Pour lui, l’État et les universités sont liés ensemble dans un partenariat stratégique. Il souligne que le Bade-Wurtemberg dérégule progressivement le droit des écoles supérieures du pays et donne à la liberté d’agir des universités plus d’espace propre. De cette façon, on ira plus loin ce chemin « pour l’autonomie, la compétitivité et la performance ainsi que la pensée d’entreprise et d’action des universités doivent se renforcer mutuellement ». Restrictif cela signifie alors cependant, que « l’autonomie» des universités en fonction de la compréhension du Gouvernement du pays ne pouvait pas signifier, laisser chaque université pleinement à elle-même.

Au lieu de cela « autonomie » signifie dans le sens d’une stratégie nationale, permettre la planification autonome et l’action des écoles supérieures, qui se tiennent en accord avec la planification stratégique et le but du pays ? Cela signifie que la planification et les activités des universités a à s'orienter d’après les objectifs du pays, qui découle aussi du fait que, d’après le § 66 de la loi sur les écoles supérieures, l’approbation du ministère de la Science pour l’adoption, la modification ou l’abrogation de statuts ou de telles décisions de l’université qui exigent son consentement, peut entre autres être refusé si elles ne sont pas en accord avec les objectifs et les exigences du pays en points structurels, financiers et liés à l’équipement.

Comment peu on est prêt à fournir, respectivement maintenir, une autonomie réelle résulte aussi de ce que les conditions préalables initialement très libérales en leur temps pour la reconnaissance des établissements d’enseignement supérieur en libre responsabilité/portage au § 128 de la loi sur les universités du Bade-Wurtemberg ont entre-temps été fortement encadrées par §§ 7o et sv de la Loi sur l’enseignement supérieur.

Entre temps, les « ministres de l’éducation » européens ont adoptés une « Déclaration commune des ministres européens de l’éducation du 19 juin 1999 à Bologne » (Déclaration de Bologne), à peine remarqué par le public, par laquelle un espace européen de l’enseignement supérieur commun devrait être créé. En cela, ils se sont entendus sur les pierres angulaires suivantes pour des réformes dans l’enseignement supérieur : à travers toute l’Europe la transparence et la comparabilité des études et des résultats d’examens devraient être encouragée par des diplômes compréhensibles. Avec un système unifié de points de prestation, la valorisation des prestations d’études devrait être rendue compréhensible. Plus avant, la structure externe des parcours d’études en Europe devrait être conçue de manière comparable pour faciliter les transferts de prestations d’études et d’examens. Ceci devrait se passer grâce avec l’introduction de cours d’études construisant l’un sur l’autre avec le diplôme Bachelor – respectivement Master. Ce « processus de Bologne » ainsi nommé est déjà en plein essor, et conduit à un remaniement très substantiel des universités allemandes et européennes et a plutôt pour conséquence une déréglementation durable d’une réglementation et déscolarisation supplémentaire étatique du système de l’enseignement supérieur. On devrait se demander si la liberté d’étudier visée et disponible dans les temps anciens au sein de l’Europe jusque précédemment n’a pas tout de suite été empêché par le réglementation et l’administration étatique du système scolaire et si cela ne pourrait être à l’avenir essentiellement mieux et plus souplement manié quand les ministres de l’éducation étatiques admettraient plus d’autonomie des universités et écoles supérieures, donnaient à celle-ci la possibilité d’une coopération européenne de manière libre par leurs propres représentants élus/choisis de manière libre.

Sous les circonstances données aujourd’hui une planification et une action auto-responsable des écoles supérieures est seulement possible de manière très restreinte. Complètement négligé sera en cela que puisse se développer le penser entrepreneurial à l’intérieur des écoles supérieures et avec cela leur faculté de performance et de compétitivité qui peuvent seulement se développer vraiment, si leur sera consenti la liberté complète et la responsabilité propre, à laquelle appartient la libre disposition sur les moyens accordés par l’État. Il manque la compréhension de la nécessité et de l’impact des effets positif d’une libération des écoles supérieures de la tutelle et de la pression de la bureaucratie ministérielle qu’on ne veut laisser sortir de la main comme déjà du temps de Humboldt. Ici, on aimerait espérer et souhaiter que le législateur de la Fédération et des Länder ainsi que les ministres compétents et les fonctionnaires ministériels s’orientent à l'avenir au modèle de Wilhelm von Humboldt et développent le courage de déréguler en grande partie le droit des écoles supérieures de la Fédération et des pays et avec cela accorder aux écoles supérieures une véritable autonomie croissante. Aussi un espace d’enseignement supérieur européen, qui était déjà disponible au Moyen Âge peut beaucoup mieux se former si les universités ne seront pas gérées par l’État, mais quand on leur donne la liberté de se concerter dans toute l’Europe sur leur coopération.
L’idée d’université de Humboldt justement ainsi que son idée de l’école appartient aux plus grandes germes de pensées du temps de Goethe, qui attendent toujours leur renaissance et plein développement. Pour notre temps, il serait d’une signification inestimable que les idées portant fondement de Wilhelm von Humboldt soient saisies et que soit travailler à leur concrétisation et réalisation. Ainsi, il s’agirait aujourd’hui particulièrement de ce qu’actuellement du système scolaire, encore administré étatiquement, qui d’après l’article ( 7 ) de la Loi fondamentale est soumis uniquement à l’autorité de l’état, ainsi que les universités, dont la recherche et l’enseignement devraient être libre.

( 1 ) Comparer Wilhelm von Humboldt, Oeuvres, Vol I, p. 64 (en alld)
( 2 ) Comparer le pargraphe »La formation professionnelle pénètre à l'Université« in : Helmut Schelsky, Einsamkeit und Freiheit ( Solitude et liberté), p. 156 ss (en alld).
( 3 ) Une telle étude de base a été mise eu oeuvre dans les années 1978 à 1996 au collègue d'école supérieure libre (Freien Hochschulkolleg) à Stuttgart, qui a fait ses preuves, mais a du être malheureusement pour raisons financières. Quelque chose se semblable à lieu depuis longtemps au Collège Leibniz (Leibniz-Kolleg) à Tübingen.

(NDT 1) le bac
(NDT 2) des tables rondes ?
(NDT 3) Länder allemands... sous forme de République fédérale aujourd'hui.

( 4 ) Cité de "Plus d'autonomie pour les hautes écoles. Sur la dérégulation dans le droit des hautes écoles de la Fédération et des pays." (»Mehr Autonomie für die Hochschulen. Zur Deregulierung im Hochschulrecht des Bundes und der Länder«). Documents sur la réforme des hautes écoles 77/1992, publié par la Conférence des recteurs des hautes écoles, p. 12 (en alld)
( 5 ) Comparer "Plus d'autonomie pour les hautes écoles", p. 9 ss., 16
( 6 ) Comparer "Plus d'autonomie pour les hautes écoles". p. 33 s.
( 7 ) Comparer "7 thèses pour la réforme des hautes écoles. Stratégies d'un développement global des hautes écoles en Allemagne" (»7 Thesen zur Hochschulreform. Strategien einer ganzheitlichen Hochschulentwicklung in Deutschland«. Editeur : le ministre pour science, recherche et art du Bade-Wurtemberg, Professeur Dr. Peter Frankenberg, Stuttgart 2004, p. 20 ss.