Trad. FG v2 au 20/10/2013
Dr. Benediktus Hardorp
Le droit fiscal et l'ordre social
A propos du processus de réforme de
la fiscalité
D’après une présentation lors d'un colloque
de la Section de science sociale de l’université
libre de Science de l’Esprit auGoetheanum [Dornach,
Suisse], le 3 7. 2000. Le texte a d'abord été publié
dans le n°2/2001 du journal DIE DREI (ndt les Trois
).
Au sujet du processus de réforme de la fiscalité
( 1 )
Notre système fiscal n’arrive manifestement pas en
repos. Une ré-forme - parfois une «réformette» peu
sophistiquée - dissous l’autre [ou la «chasse»]. Dans
ce qui suit doit être mis en évidence à partir des
problèmes actuels de la République fédérale
d'Allemagne que ce «malaise» n'est pas une malchance
fortuite, mais une faille dans le système.
Ces problèmes sont aussi typiques de différentes
manières de la situation en Europe et au-delà. Il
s'agit essentiellement de savoir quel régime fiscal
est le plus approprié aux tâches du développement de
la société: l’actuelle imposition majoritaire des
revenus et des bénéfices ou une imposition des
dépenses conséquente qui se trouve de fait dans la
TVA.
Disfonctionnements et mauvais choix
Les recettes fiscales dans le domaine des impôts sur
le revenu ont clairement décruent ces dernières
années; des taxes de remplacement mal camouflée -
elles nous sont souvent présentées pour une meilleure
acceptation politique comme «taxes écologiques» - sont
entre autre recherchées par l'État pour les équilibrer
[« contre-financement »] - sinon un
endettement supplémentaire menace!. On voudrait sauver
ainsi une part de l’ancien, au moins en apparence, en
saisissant mieux pour imposition les revenus de toutes
sortes de placements monétaires et financiers
difficilement saisissables dans la circulation
internationale d’argent et de capitaux. Ceci doit par
exemple se passer par une retenue générale d'impôt à
la source ou des obligations de déclaration de ces
revenus à l’étranger entre les autorités fiscales des
États. C'est une tâche pour Sisyphe ! Ce qu'on devrait
n’a par contre pas lieu. A peine se demande-t-on en
effet, si l’apparition des "disfonctionnements"
déplorés n’indique pas plus une erreur de système
que ces disfonctionnements montrent toujours à nouveau
lorsqu’on ne prend pas -«radicalement»- le problème à
la racine.
Mais s’ajoutent encore d'autres maux! A partir de
points de vue sociaux par exemple, des décisions de la
justice constitutionnelle critiquent de plus en plus
toute une série d’accès fiscaux aux revenus dans le
domaine de l’imposition des familles ou à la suite du
«principe de partage à moitié" (
2 ) - comme étant excessifs et donc
irrecevables. Mais la politique suit de telles
plaintes avec réticence, et généralement avec
plusieurs années de retard; pour commencer, tout est
«déplacé». A cause de cela les gens s’identifient
toujours moins avec le système fiscal tel qu'il est,
et vivent alors le fisc comme un adversaire. En
conséquence, ils ne se représentent pas clairement
qu'ils doivent se comprendre essentiellement comme
mandataires des finances publiques, car ils ont admis
ou voulu ces tâches publiques et ont pu les décider ou
«contrecarrer» par des voies démocratiques. Les
affaires publiques ne peuvent qu’être prises au
sérieux socialement quand elles seront financées par
les citoyens via les impôts appropriés. Le présent
système fiscal devient obsolète en raison de son
manque de transparence, et n’est plus regardé et vécu
comme un système de découverte de soi de la
société, bien qu'il soit néanmoins cela, mais
ne sera pas reconnu comme tel et est donc contourné
dans la pratique, là ou c’est possible [la fraude
fiscale est largement considéré comme «peccadille»].
Le geste de pensée de l’imposition des revenus
Le disfonctionnement soulevé tient il peut-être alors
au mode de pensée qui se trouve à la base de ce
«système» ayant pour principale fonction l’imposition
des bénéfices ou revenus et les perceptions en
découlant ? Le droit fiscal ne doit il pas sortir de
la question principalement posée par lui jusqu'ici de
ce que chacun a fait pour lui-même et
quelle objectif de revenu il vise [«gagne»] avant tout
pour lui? Ne se dévoile t’il pas dans ce
questionnement quelque chose d’insuffisant, d’indigne
même? Le geste intérieur de cette perception fiscale
n'est-il pas un "visage fantomatique," non socialement
pertinent, qui vit à l'intérieur de cette perception
et dit aux gens ceci: «Nous te connaissons, tu ne
travailles que pour toi-même dans ton égoïsme, jamais
pour d'autres de ta propre initiative. C'est pourquoi
nous te demandons: Combien d'argent as-tu gagné pour
toi, quels revenus [nominaux] as-tu eu? A ton
auto-centrage, à cet amour de toi même, nous voulons
participer! Nous allons donc faire ce qui en résulte
en terme d'assiette fiscale ». En outre, il
convient de noter: À l'ère de la globalisation
économique l'emploi et le siège social,
constituant l'accès principal en matière fiscale,
il en résulte,lorsque cela apparaît possible et
faisable, l’augmentation des déplacements en des
contrées à «imposition avantageuse» ( 3 ). Qui veut blâmer une
entreprise si de telles mesures réduisent le coût de
production ? Ce qui reste est l’ «embarras» de
l'administration fiscale d'État, qui sur le territoire
intérieur doit poursuivre de plus en plus de «pêcheurs
fiscaux», sans pour autant améliorer la situation
économique, bien au contraire.
Cette problématique changerait elle, nous demandons
nous ici, si nous avancions d’un système d’imposition
basé essentiellement sur une pensée d’imposition
des revenus à un système d’imposition des
dépenses? ( 4 )
Une telle imposition des dépenses techniquement comme
la TVA ou agencée de manière similaire - aiderait elle
l'État et nous à sortir de la crise? Une telle mesure
de changement de cap fondamental est elle nécessaire?
Voyons. Beaucoup parle en ce sens 4, si la technologie
de perception fiscale seule ne porte certainement pas
pour vous la faute de la misère fiscale et ne peut ou
devrait à elle seule résoudre les questions
émergentes. Examinons d'abord les faits.
Le consommateur porte la charge de l'impôt
Concernant la situation de fait, une évidence doit
s’imposer à l'esprit: Les impôts sont aujourd'hui soit
collectés dans le secteur de la consommation [privé]
par prélèvement de pouvoir d'achat [impôt
sur salaire, revenu, etc.] soit comme facteur de
coût dans la chaîne de création de valeur
elle-même [impôt sur les sociétés, sur les revenus,
bénéfices, actifs, etc.]. Les deux agissent,
finalement, par le pouvoir d'achat réduit ou les prix
«gonflés» [augmentés], au point de
consommation, c'est à dire lors du
passage du processus de création des valeurs dans la
sphère sociétale de consommation, identifié à ce
dernier point par l’émergence du prix ou des
paramètres de valeur [«chiffre d’affaire»]. La TVA
attend ici pour son accès fiscal que le point de
consommation soit atteint, que la prestation
s’accomplisse de fait, terminant la création de
valeur. Si par contre des impôts sont déjà perçus dans
la chaîne de création de valeur - pendant l'exécution
des prestations de la «chaîne d'entreprises", à savoir
demandés et payés par les entreprises participant à la
création de la valeur sociale, ces entreprises sont
[seront] donc forcées d’intégrer tous les coûts [y
compris les impôts], dans le prix du produit à
facturer. Si ces impôts ne pouvaient être compensés
ainsi ces sociétés fermeraient. Elles dégagent ce coût
plus loin dans le prix de leurs produits et doivent le
faire. Pensé jusqu’au bout cela nous fait prendre
conscience que finalement tous les impôts sont
supportés par les consommateurs. Celui-ci ne peut en
fait que décider s’il veut le savoir, ou non, s’il le
voit ou s’il ne le voit pas; le fait lui-même ne se
laisse pas modifier. (
5 )
Pour tous les impôts qui sont reportés d’une
entreprise à l’autre, il ne le voit en règle générale
à peine; ce n’est qu’a la TVA au point social de la
consommation – où elle est prélevée, d’après sa mesure
[assiette]- qu’il voit la charge, ou peut la voir.
Elle est aussi là le mieux évaluable socialement,
parce qu’on peut facilement discerner la «valeur
nette» des marchandises [ou des services] et l'impôt
qui en résulte.
Conséquence: organiser consciemment
l’imposition de la consommation
Voit on cela clairement, on constate que chaque
imposition limite socialement la consommation privée
pour le financement des dépenses publiques, à savoir,
que chaque imposition à pour aboutissement d’atteindre
la consommation privée. La fiscalité est toujours
économiquement déjà imposition de la
consommation. Elle n’est seulement
généralement pas comprise comme telle et non conçue et
vécue comme telle. Le fait que la charge d’impôt sur
le processus de création de valeur pèse toujours sur
le consommateur final signifie en même temps - et à
l'ère de la mondialisation c’est plein de
signification - que les impôts ainsi perçus le sont
aussi par-dessus les frontières par les processus
économiques; c’est à dire dans d'autres systèmes
sociaux, reportés vers d’autres porteurs à l'étranger.
Cela a pour conséquences dans des conditions
économiques mondiales que le fardeau fiscal national
charge des preneurs étrangers [ou à
l'importation charge d'impôts étrangers l'utilisateur
intérieur final] et lui est transmis. Et repose ou
doit reposer en définitive sur lui. Autrefois, les
charges fiscales restaient presque exclusivement
dans leur propre système social car la création de
valeur transfrontalière était l’exception. En
revanche, l’acheteur étranger finance aujourd'hui
paradoxalement de manière croissante, l'infrastructure
nationale, c'est à dire, il porte des missions de
service public définies [pas par lui!] à l’intérieur
par les impôts perçus sur les exportations.
Cela signifie, si l’on suit pour ainsi dire «à
rebours» le déroulement de la chaîne de valeur - qu’on
considère cette conséquence, que la position du pays
qui fait cela dans une large mesure dans la
concurrence internationale est corrélativement
fragilisée à l'économie de pays ne le faisant pas dans
la même mesure, qui donc tiennent leurs
exportations au mieux libres de [leurs] charges
fiscales intérieures, que donc son propre pays en
comparaison à d'autres pays a un désavantage dans
la concurrence mondiale sur le marché
mondial par le régime qu’il a lui-même créé par sa
réglementation, et dont il souffre lui même.
Dans le système de TVA par contre une exemption de
l’export immanente au système et pleine de sens [et
donc de la charge corrélative à l'importation] est
donc instituée dès le début.(
6 ) Cette taxe n’intervient qu’à la consommation
finale intérieure de biens ou de services [création de
valeur] peu importe si les prestations sont
intervenues à l’intérieur ou à l'étranger [ou «partie
pour partie "] ["principe de destination"]. Pour la
compétition internationale des productions la TVA a
pour particularité sur le plan de la concurrence
d’être toujours neutre. - Dans le même temps la taxe
sur la valeur ajoutée laisse déchargés tous
les investissements nationaux dans le domaine de la
création de valeur, et évite des coûts en capital
inutiles, parce qu'ils ne produisent fondamentalement
rien dans le domaine de la création de valeur, mais
seulement à la fin de celle-ci lors de l’utilisation.
La TVA demande ainsi à chacun: une valeur économique
mondiale est elle née et a elle trouvé le passage vers
la consommation? Alors imposition. N’a elle pas encore
trouvé le passage, la valeur continue elle plus loin
dans la sphère d’entreprise? Pas d'imposition
[Technologie: retenue pour TVA déductible]. Elle est
ainsi le premier type d’impôt qui s'adresse à un événement
imposable défini sur l'économie mondiale, et
n'est fondée que sur ce point. Elle demande après
l’utilisation individuelle réelle [revenu réel], non
par la disponibilité monétaire [revenu nominal], qui
ne peut en être que le précurseur.
Comprendre l’imposition comme processus de
partage.
Avec ce qui a précédé, nous nous sommes assimilés deux
idées de base. Premièrement: taxer signifie toujours
restreindre les dépenses de consommation privées en
faveur du secteur public. Deuxièmement, [- la même
chose tourné positivement]: taxer signifie
toujours: partager la valeur générée par la
société entre les citoyens et leur propre
fonction publique menée «par l'administration d'État»,
financée par l'impôt. Chaque impôt partage donc - du
point de vue de son effet - la valeur sociale avec
l'administration publique ou laisse le pouvoir civil
des citoyens en disposer. Il devrait donc être compris
à l'avenir comme le processus de partage
qu'il est. Ensuite, les citoyens pourront participer
plus consciemment au processus de division et
accomplir ce à quoi ils ont eux-mêmes participés - la
détermination de l'étendue des tâches publiques - dont
ils seront prêt à porter la charge. Seulement ainsi
devient clair qu’avec le soutien de la perception de
l'impôt nous accomplissons les missions que nous nous
sommes donné ensemble. Nous laissons par conséquent,
pour le dire ainsi fondamentalement, la mise en œuvre
de notre volonté sociale façonnée en commun, à
l’esprit de notre tout social réel, le comprenant
maintenant aussi. L'ancienne imposition ne rendait
cela pas assez clair pour ceux qui y sont impliqués,
le leur cachait même, et sur le plan de la conscience
conduisait à ce que l’individu se sente de plus en
plus isolé et, en conséquence l’amenaient à s’échapper
de cette charge fiscale étrangère, au détriment de ses
concitoyens. Le citoyen ne se sent’ il pas - plus -
membre de la danse? Cette volonté de l’individu
toujours plus isolé de la vie de l’ensemble social est
appréhendée comme «contrôle de masse» égocentrique par
les instances pensantes fiscales et parlementaires et
«utilisé» en conséquence comme moyen de direction.
Ainsi apparaissent - comme tutelle de prétendus
«avantages fiscaux», par exemple - des "niches
fiscales" de toutes sortes créés par le législateur
lui-même. Elles doivent - en leur sens, servir à
orienter les activités de l'individu dans une
direction souhaité par l'État. (
7 ) L'égoïsme - promu - de l'individu le rend
orientable par l'État dans ses intentions.
L’impôt sur la consommation "débarrasse" la
comptabilité
De la même manière, l'ensemble de nos comptes
commerciaux sont falsifiés à cause de ce que les
résultats annuels des entreprises servent aussi de
base à l’imposition selon la même démarche de pensée
[- "Qu'as-tu gagné? A quelle hauteur est ton gain? "].
Le bilan des entreprises n’est pas correctement
valorisée dans une large mesure, parce que toute ces
«valorisations» coûtent de l'impôt; et que trop
rapidement et trop facilement se présente une
évaluation significative, une possible «économie
d'impôt» par sous-évaluation - sans doute aussi légale
- qui évite effectivement les conséquences fiscales
des sommes dues ou [au moins] les diffère. Il s'ensuit
que le profit entraînant l’impôt est réalisé, mais
[dans l’immédiat] ne doit pas être montré, il s'ensuit
en outre que la répartition des bénéfices [lat.:
dividere = partager] dans la société ne peut être vécu
ou organiser comme le résultat d'un consensus pour ce
partage ["dividende"] entre les sociétaires associés.
La législation fiscale des bilans dégénère ainsi en
ficelles de réduction fiscale [légale]. Un gain [une
participation au] n’est plus «partagé» par les
sociétés entre participants, comme entre «porteurs de
parts» mais «versé» [comme à un étranger]. Le droit
des sociétés reposant sur le consensus souffre sous de
telles falsifications fiscales de la comptabilité. En
revanche, il attire - à partir d'un point de vue
d’entreprise - la pensée étrangère ne calculant qu’en
flux de trésorerie, dite "Shareholder-Value",
dans l’entreprise et dans le comportement
social et évince la «prise de participation»
entrepreneuriale des sociétaires au sort de leur
entreprise, au sort du « système social »
dépendant d’eux. Cette image du monde finalement
nécessaire d’une société humaine sociale - une
entreprise est aussi un «système social» - est de plus
en plus diluée en un caractère de plus en plus
purement économique de « flux financier
comptable ». Tout semble « payable »,
le monde est vu comme une marchandise.
Recherche de critères justes pour la
perception de l’impôt
Alors que la loi de l’impôt sur le revenu agit très
souvent de manière inhibitrice dans la vie sociale [çà
ne «paye» plus à cause des «prélèvements»], le droit
fiscal futur, doit écarter de tels obstacles et aider
plutôt, la volonté de prestation de tout individu et
le laisser se déployer avec ses ressources autant que
possible. Il doit agir en stimulant l’initiative!
Toute personne qui établit clairement qu'un simple
encaissement d'argent [ou la possession de l'argent],
n'est en fait, pas encore le revenu réel
véritable , mais que, dans la sociabilité ordonnée par
l’économie monétaire, ce revenu réel de l’homme ne
peut l'être que lorsque l’individu dépense son
argent, ou mieux: stimule ou plutôt engage de
nouveau d’autres à prestation - pour lui ou pour
d'autres - par sa dépense d’argent; celui là voit tout
de suite la nécessité de cette transformation fiscale
et sa signification sociologique. Pour agir de manière
sensée la loi fiscale doit demander à l’individu: de
quels services fais-tu ta part dans la socialité? Pas
[comme dans la pensée fiscale d’aujourd'hui]: qu'as-tu
reçu pour tes services des autres comme revenu
d’argent en bon à valoir monétaire? Que des gens
fassent quelque chose pour d'autres personnes, est
très utile dans le contexte social, car rien d'autre
n’est possible dans l'économie mondiale de division du
travail [ce que nous appelons aujourd'hui par le mot
«globalisation»]. Ce devenir actif pour d’autres
devrait être délibérément requis dans la communauté.
Le système fiscal ne devrait plus demander dans
l'avenir: qu’as tu gagné [nominal], mais:
qu’as tu fais avec tes gains en réalité,
qu'as tu mis en mouvement dans le contexte social,
qu’as tu provoqué avec ton argent? Si le droit fiscal
fait cela, cela n’inhibe pas le déploiement des
prestations et ne lui met plus d’obstacles.
D'une part, il appelle plutôt l'individu à la
prestation, et d'autre part, l’associe à la formation
d’un jugement sur l'utilisation de ce qui a été
développé conjointement: au partage. Basé sur la
réalité, il parle avec les gens. Chaque utilisation de
son propre revenu en argent - pour les
contre-prestations demandées pour soi, comme pour des
dons à d'autres, - demande de ce fait des actions à
d'autres et donne des directions différentes à
chacune. En conséquence, cette séquence réelle peut
être faite consciemment. Mais l'individu, dans sa
demande de prestation - par l'achat de biens et de
services de toute sorte – va voir que pour que cela
lui soit possible dans la durée, il
doit contribuer au fonctionnement de cette division du
travail, de l’être actif pour les autres que
nous nommons Économie, et apporter à son tour
pour ce fonctionnement sa contribution de financement,
sinon cela ne pourrait aller dans la durée quand au
financement de l'infrastructure des systèmes sociaux.
Le droit fiscal d’utilité publique comme préfiguration
de facto de l'idée d’impôt sur la consommation
De nos jours vous pouvez trouver le principe
d'exonération fiscale des prestations nommé ci-dessus
- en grande partie incompris, mais en fait déjà
pratiqué en « droits négatif » -, dans le
« droit enclavé » fiscal de la notion
« d’utilité publique ». Car là où quelqu'un
désintéressé et de lui-même - fait quelque chose pour
surmonter le fardeau de la communauté, il a déjà le
droit à une exonération partielle de la demande
fiscale [de l'impôt sur le revenu principalement].
Ainsi se laisse comprendre, dans tous les cas, le
geste social de notre droit de l’utilité publique - à
la fois national et international. Il rend clair par
une mise en retrait de la fiscalité où les points
critiques de la législation fiscale existante peuvent
être trouvé, en ce qu’il déconstruit en ces points la
fiscalisation au profit des initiatives d’utilité
publique.( 8 ) On
pourrait dire aussi: la loi fiscale sur l’utilité
publique est juste une sorte d'anticipation partielle
de l’idée d’impôt à la consommation avec toutes sortes
de restrictions des conséquences pour ceux qui sont
ainsi actifs par la définition d’enclaves «valorisées»
[ici sont donc les «pièges» de ces règlementations!].
On peut le comprendre- sans interférer avec ce qui
vient d’être dit, comme un privilège de
« second rang » - "du clergé" - arrivant du
Moyen Age dans le présent, porté finalement par la
même idée fondamentale [l'exonération partielle
d'impôt] ou pris en charge par lui au moins à
l'origine. Si on ajustait les critères de la
législation fiscale, non pas seulement dans cette
partie de la communauté, mais au fond, de manière à
susciter le déploiement de la volonté à prestation de
chaque personne, c'est-à-dire de stimuler l'attention
de l'individu pour les autres [dans le faire pour eux]
, il peut aussi être dit que ce droit fiscal a en vue
en même temps la «guérison d'un ensemble d’hommes
travaillant ensemble » ou qu'il cherche un
principe social « de l’autre côté du
seuil », c'est à dire du monde du devenir et
croître spirituellement, de l’essence du monde
justement. ( 9 )
A partir de cette perspective, nous devons évidemment
apprendre à penser et manier les choses de manière
nouvelle.
Développement de la prestation,
travail et revenu
La question de savoir comment, une prestation est
comptabilisée, -"créditée" en faveur d'un individu -
dans le système de comptabilité sociale, que nous
appelons le système monétaire, ne doit pas
être un obstacle aux performances de son auteur dans
l'avenir. Une contribution monétaire n’apporte par
elle-même, pas de réelle [de l’ordre de la
prestation] satisfaction - sauf peut-être de la
délectation dans les émotions - . Ce n’est que lorsque
la possession de l'argent par sa dépenses entraîne et
oriente de réelles prestations, que quelque chose
change dans le monde des « choses-faites».
Dans le faire pour d'autres se développe avant tout le
Je vivant dans le devenir de l’homme faisant et il se
libère en cela, pas à pas, des motifs à agir
ordinaires [et égoïstes] - - jusqu'à la fin être
capable, de toujours mieux séparer aussi consciemment
les différents éléments constitutifs du travail
et du revenu. Ils sont en réalité des
choses très différentes: comme donner et prendre
sont différents et se conditionnent en cela
mutuellement.
En droit fiscal la restructuration susmentionnée du
système fiscal - - de la vieille orientation de l’impôt
sur le revenu à la nouvelle orientation de l’impôt
sur les dépenses [impôt sur la consommation] –
représente le principe de base de la séparation
recherchée du travail et du revenu.( 10 ) Le droit fiscal est
justement un des moyens de conception sociale pour ce
processus. Un droit particulier de
l’utilité publique comme nous connaissons
aujourd’hui - dans un système d’impôt à la
consommation deviendra accessoire, parce que
chaque prestation pour l’autre sera comprise comme
propice pour la communauté et restera non imposée [la
« déduction » de dons comme « dépenses
spéciales », dont nous faisons aujourd’hui tant
de cas ne fait sens qu’avec un impôt sur le revenu
vieux style pas avec une imposition des dépenses!].
L'aspect formateur de communauté d’une prestation
n’est d'ailleurs aussi pas rehaussé, en ce que son
fournisseur reçoive également [pour cela] une donation
- un revenu sous forme pécuniaire dans un premier
temps-. Prestation reste prestation et promeut la
prospérité de la société dans tous les cas. Un revenu
devrait rendre possible un travail autodéterminé
tourné vers l'avenir - - et ne pas seulement régler un
travail développé dans le passé!
A quoi ressemble la voie de la transformation?
Nous avons montré dans ce qui précède direction et
fondements porteurs pour le nécessaire changement et
pour repenser notre système fiscal. L’actuelle
concurrence [«course»] des systèmes fiscaux et de la
déconstruction des impôt sur le revenu qui
l’accompagne montre (
11 ) que le chemin suivi est déjà parcouru, de
facto, même si cela ne se passe pas de manière
suffisamment orientée et systématique et le tout pas
encore accompagné d'une compréhension suffisante pour
le moment. Le retrait forcé ou recul raisonné de la
fiscalité dans le domaine de l’imposition des revenus
- à commencer par la réduction des [haut] taux de
l'impôt sur les revenus et les sociétés, etc.( 12 ) , pousse, quand on le fait de
manière fiable, à l'investissement sur le marché
intérieur, parce que la valeur ajoutée en résultant
n’a pas à supporter des coûts fiscaux contre
productifs évitables et peut donc être plus efficace
[n’est pas «gonflé » inutilement quant au prix].
De ce qu'à la fin toute imposition, ne régit de toute
façon que l’ampleur[rapport] du partage des résultats
de création de valeur de la société entre les citoyens
et l'état, découle transparence et clarté pour le
déploiement des prestations dans ce qui advient dans
la création de valeurs.
Aux endroits où ces obstacles aux investissements sont
déconstruits, sera en conséquence aussi investi et les
emplois [dans le pays] maintenus et / ou créés - quand
les autres conditions sont réunies -. La où un tel
emploi est favorisé à l’intérieur, les gens vivent et
il est par conséquent consommé.
La consommation a un impact sur les recettes fiscales
correspondantes, par le passage de l'assiette de
l'impôt du côté des dépenses [= chiffre d'affaires des
derniers opérateurs de la chaîne de valeur], ce
produit fiscal est élargi et fondé [principe du
concept de «Flat Tax»]. Avec cela se ferme le cercle:
Au retrait de l’impôt dans le domaine des bénéfices
fait face le développement d’un impôt basé sur le
chiffre d’affaire ou les dépenses sur le « front
des dépenses". La transformation du régime fiscal ne
conduit pas à ce que le taux d’imposition intérieur
gonfle ou se rétracte, mais elle conduit plutôt à
penser le système fiscal de plus en plus comme un
système de partage social, soumis à l'évaluation des
personnes à l’intérieur, et aussi compris et porté par
elles. Le système fiscal est configurable
démocratiquement et une approche de conception
associative accessible (
13 ) Cela vaut donc le coût de jeter les rames
alentour! (ndt: de ramer en ce sens.)
De plus ce chemin réduit, - comme montré,- la
falsification actuelle des comptes par des problèmes
de valorisation fiscale et les résout autant que
possible dans l'avenir. Mais reste le problème de gestion
des frontières tant à l’exportation qu’a
l’importation de la chaîne productive. C'est
cependant un processus tout naturel qui ne devrait
surprendre ou étonner personne! Car chaque partie de
l'organisme dans le système économique mondial dans
son ensemble, c'est-à-dire chaque économie organisée
nationalement, doit fixer les frontières nécessaires
et -autant que nécessaire - les surveiller, si elle
s’est unie en interne sur les données du problème [de
l'étendue du budget correspondant aux missions
publiques nécessaires] et revendique l'autonomie pour
elle.
Les frontières ne sont rien d'autre que l'image
miroir de l'expression de l'autonomie et
la responsabilité nationale. Nous ne pouvons
tout simplement pas imposer (ndt: dans le sens de
faire porter) de plus en plus aux acheteurs étrangers
- via l’exportation d’impôts -, la charge financière
des tâches domestiques, parce que l'échange de
services à travers les frontières nationales dans la
division mondiale du travail [«mondialisation»]
devient toujours plus grande, nous devrions d’autre
part aussi nous tenir libre de ces exigences
déraisonnables à l’import. Mais cela est relativement
facile d’apprendre sur ce chapitre, car comme déjà
indiqué, toute économie qui charge ses services à
l’exportation avec des impôts nuit à sa compétitivité
sur le marché mondial, en d'autres termes: elle se
fait elle-même des conditions plus lourdes sur le
marché mondial. C'est précisément le processus
d'apprentissage qui actuellement s’exprime
concrètement dans les programmes de réduction des
impôts des pays de l'Union européenne - comme à
l'extérieur.
Partager la récolte, - ne pas taxer les
semences
Dans la création de valeur elle-même - c'est une
connaissance suffisant largement pour la politique
sociale – ne se trouvent pas encore de « riche»
ou de « pauvre». Dans ce domaine, nous parlerions plus
d’«efficace» et de «non efficace ». Riche et
pauvre se décide et se montre seulement après
l'achèvement du processus de création de valeur dans
la consommation privée - et selon la nature et étendue
de cette dernière. Nous avons besoin de pain et ne
vivons pas de pâte. Nous avons besoin d’une récolte
dans les années à venir, - et ne devrions donc pas
manger les semences. Nous développons notre Je par le
travail pour les autres et avons besoin d’apprendre à
comprendre, que dans les faits, ni dans le présent et
ni dans l'avenir – nous ne pouvons travailler pour
nous mêmes - pas même si nous le voulions. Nous
servons depuis longtemps les autres - en termes réels,
nous n’avons seulement pas compris cette réalité. Nous
pensons, travailler pour nous - nous travaillons de
facto pour d’autres! La réalité - dès qu'elle est
entendue - parle de manière significative. Goethe a
dit à cet égard: le plus haut serait de connaître
–c'est-à-dire exprime son essence elle-même.
Cela est ainsi! De plus depuis longtemps et en
particulier ici vaut : Qui ne veut pas écouter,
[devra] éprouve [r]!
L'effet d'un changement de système: les gains
de bien-être
Plus on reconverti l’imposition dans le sens décrit de
l’enregistrement des revenus nominaux [«entrée
d’argent»] aux prestations réelles, donc la
consommation, plus l'activité se développera
socialement, moins les pertes de bien-être [par
inhibition d’initiative] seront à déplorer. Les pertes
de bien-être social, au contraire, vont se transformer
en gains de bien être car plus d’initiatives verrons
le jour et plus sera fait. Cela signifie: les réserves
de participation existant en chaque personne vivantes
seront ranimées et reçues - - et par là utilisées.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître: plus nous
apprenons à ne pas voir dans la simple acquisition
d'argent, un réel aboutissement, plus le déploiement
"freiné" de notre volonté à servir la prospérité de
notre développement social se multipliera. Nous devons
un jour ou l’autre apprendre, que nous déployons nos
forces dans la création de valeur exigeant des
prestations et devons partager entre nous le
résultat de ce déploiement de forces - la
création sociale de valeur elle même -, nous ne
devrions pas penser: Si je veux vivre un peu, je dois
retirer quelque chose à un autre [finalement le geste
au sens "voleur" de maintes nouvelles affaires
financières (ndt: dans le sens d’entreprise,
d’établissement financier), mais je dois réellement me
retrouver avec d’autres car ainsi est créé le bénéfice
auquel je peux avoir « part » par partage.
Si nous créons tous ensemble plus, le
«gâteau» devient économiquement plus grand et nous
pouvons aussi nous en « distribuer» plus!
"Réévaluation de toutes les valeurs" -
« contre barrer » dans le droit.
(ndt: jeu de mot intraduisible
« steuern » = « imposer » et
« conduire » (=barrer, vocabulaire
maritime) Changer de cap donc!)
Requis par les faits - et compris par nous
seulement lentement, mais déjà en cours en termes
réels - le processus de transformation de notre
système d'imposition entraîne donc aussi une
redécouverte, un sens nouveau de la vie [sociale]
humaine. Ceci est illustré par de simples états des
choses comme par exemple dans l'évaluation sociale et
le traitement du «travail au noir». Il est - nota bene
- à différencier du bénéfice non déclaré, non imposés
du dernier exploitant de la chaîne de valeur. Le
premier type de travail personnel non déclaré n’existe
à proprement parler que dans un régime d'imposition
des revenus en argent, respectivement dans un système
de sécurité sociale, qui prend le revenu monétaire
nominal comme base d'imposition pour la perception.
Ces systèmes doivent donc de plus en plus criminaliser
le travail illégal [Sans être en mesure, dans l'ère de
la communication mondiale virtuelle de l’éviter
vraiment!]. Dans le système d’impôt à la consommation
pure, il n'y a par contre plus de tel travail
personnel illégal, parce que la prestation délivrée ne
sera plus imposée. Tout le monde devrait par ses
performances gagner autant d'argent, qu’il peut et
veut [plus exactement comme d'autres voudront
l’«honorer»] avec cela n’est tout d'abord simplement
toujours pas définie la façon dont plus tard, par la
dépense de l'argent - il aura une influence réelle
dans la société. Investi- il son [« durement
gagné»] argent, il reste d’abord de manière sensée -
non taxé, l’utilise t’il, dépense t’il son argent, il
prend part au prorata, au financement de la totalité
sociale mise à contribution pour cela [taxe à la
consommation], et assume sa contribution fiscale-
comme les autres à cette occasion( 14 ) Le donne t'il même [le
« transfère » il à d'autres], est impose
celui qui reçoit et dépense [selon la manière de sa
consomation]. La prestation pour les autres – pour
finir: la prestation pour l'autre - devient la norme.
L’illusion de la société de prélever un revenu en se
contentant de gagner de l'argent [revenu nominal] se
dissout; elle menait par ses conséquences [prélèvement
fiscaux sur salaire, prélèvements fiscaux sur revenus,
etc.] - seulement au chargement, à l’ "empoisonnement"
de la chaîne de création de valeur par laminage,
« enfumage » (ndt: plus exactement
déploiement de brouillard) des relations de
l’être actif les uns pour les autres, coffrets de
commandes cachés dans l’expression des prix de la
création de valeur; l’être actif les uns pour les
autres économique est alors, par le gonflement des
prix de la création de valeur, difficilement
« observable » pour la conscience sociale,
et par cela difficilement modelable associativement.( 15 )
Dans le système d’impôt à la consommation, cependant,
nous voyons également consciemment que nous sommes
toujours actifs les uns pour les autres dans la vie
économique, que « gérer » n’est
pas «faire de l'argent"; mais signifie plutôt: organiser
l’être actif les uns pour les autres, lui
donner une forme ordonnée. (
16 )
Finalement le contenu réel de l'activité économique, le
décrochage des motivations des humains -
égoïste «réalisation de but lucratif», ou exécution
altruistes des tâches - est en cela secondaire,
mieux: le niveau de motivation des hommes est
toujours capable d’évolution. Même un escroc égoïste,
qui fourni une prestation à d’autres, fait justement
pour les autres. Il peut améliorer au fil du temps ses
motivations et il fait toujours encore pour les
autres. Ce n'est pas le mobile de ses actions qui leur
donne [en tout cas pas seul] leur valeur, mais ce qui
par son activité [service ou produit] sort pour les
autres. Pour ce résultat, bien sûr, la disposition
morale du prestataire peut y appartenir ou tout au
moins jouer un rôle! Ainsi, nous apprenons grâce à
cette attention nouvelle à regarder la réalité sociale
conformément à la réalité, non à sombrer plus avant
dans les illusions d’une conscience individuelle à la
Robinson Crusoé. Avec cette dernière, nous nous
marchons, objectivement vu, nous même sur les pieds.
Nous générons des pertes de richesse et ne laissons
pas se développer la pleine puissance des gens qui
fait du bien là leur propre développement, - et en
cela à notre propre croissance.
Qui change ? (NDT
lit. Toujours le même jeu de mot imposer et
conduire étant le même mot : qui
conduit/impose dans une autre direction)
La question cruciale que nous devons
maintenant nous poser, est la même, que les hommes
politiques se posent tous les jours: Peut-on
convaincre les gens de notre approche? Vont-ils
comprendre que ce processus de transformation a un
sens pour le tout, et donc est bénéfique pour
l'individu même? Comment formons-nous notre conscience
générale pour la socialité de sorte que nous
apprenions à voir les choses correctement? En d'autres
termes, « comment obtenons-nous des aperçus
[utiles] des mondes sociaux? » ( 17 ) Un politicien demande
habituellement: Comment puis-je développer la
compréhension des gens de manière à ce que je sois de
nouveau élu? Cette question, cependant, explique aussi
pourquoi tout processus progresse si lentement: nous
attendons toujours après les pieds endoloris! Mais il
marche actuellement dans la bonne direction et non pas
à reculons. Alors, comment pouvons-nous apprendre à
convaincre les gens que la gouverne de direction dans
le domaine fiscal doit être jetée dans une autre
direction le plus rapidement possible?
Qui, dans ce processus progresse dans la direction
requise et aide également à son développement, non
seulement favorise le développement social, il
favorise également le développement de l'individu. Car
notre Je a besoin pour devenir agissant de tâches qui
lui servent aussi de champ - ou chemin de
développement.( 17a
) Il en va donc avec la conversion du système
d’imposition d’une tâche centrale de l'homme: le
développement de la conscience des faits réels de la
vie sociale. Faits et conscience n’appartiennent
justement pas qu’au monde physique seul quand ils y
interviennent et également s’y réalisent. Ce sont
faits des rapports d’êtres spirituels - d’humains -
entre eux. Pour ces structures spirituelles-réelles
dans les relations sociales nous n’avons souvent
développé que peu de sensibilité. Et il s’agit de
l’évolution de conscience nécessaire aujourd'hui
[exercice de l’attention] - d’un éveil à l’autre
humain ( 18 )
et pour lui -, si doit être rendu compréhensibles et
socialement « justifié de manière nouvelle »
l'élaboration de directions et d’objectifs de
développement du système fiscal. Comment devrions-nous
comprendre le monde social, comment doit-on travailler
aux forces de compréhension de son âme pour pouvoir
réaliser cela ? Ce sont les questions
anthroposophiques centrales du système fiscal présent.
Ce sont aussi les questions de l'humanité actuelle.
Notes:
( 1 ) D’après
une présentation lors d'un colloque de la section de
sciences sociales au Goetheanirm le 3/07/2000,
publiée dans "Die Drei" 2/2001 [Journal pour
l’anthroposophie dans la science, l'art et la vie
sociale], légèrement révisé en Juillet 2006.
( 2 ) Ce
principe stipule que les charges fiscales publiques
ne peuvent pas visé plus de la moitié du revenu
gagné [ne pas confondre - mais apparenté - avec la
nouvelle "imposition des revenus à moitié"]; devenu
de nouveau exigible par des arrêts récents.
(ndt : à éclaircir !)
( 3 ) Voir de
l’auteur: ".De la concurrence mondiale des systèmes
fiscaux et ce qu'il faut en apprendre " Dans: Das
Gotheanum, n ° 33 du 9 Novembre 1997, P-425 et
suivantes
( 4 ) Il s'agit
d’une recommandation de base de Rudolf Steiner en
1919. Conférence du 25 Octobre 1919 à Zurich,
«L'avenir social" GA 332a]
4a Même le ministre des Finances, Peter Steinbrück
se prononce [Juin 2006] au Bundestag pour la
réduction de l'impôt sur les sociétés et
l'augmentation de la TVA comme non praticable.
( 5 ) Voir:
"Réforme fiscale à l'ère de la mondialisation. La
signification de la conscience sociale pour le
recouvrement de l'impôt». Dans: Die Drei 3/1999, p.
45 ss.
( 6 ) Voir de
l'auteur: "Taxe sur la valeur ajoutée et
harmonisation d'impôt dans le marché commun ". Dans:
Betriebsberater 5/1367, p.173 et suivantes.
( 7 )
amortissement spécial sur les objectifs
gouvernementaux pouvant devenir du développement
['souhaité'] par exemple, elles agissent
généralement dans la pratique surtout comme des
lignes de défaut en capital en économie politique,
par exemple « ruines d'amortissement »
(ndt : trad. approximative)
( 8 ) Voir de
l'auteur: « Les incitations fiscales à des fins
de bienfaisance, une loi fiscale négative? »
Dans: Betriebsberater, cahier 35/36, 20./34).
Décembre 1986, page 2341 et suiv
( 9 ) Voir
Rudolf Steiner: «Science spirituelle et question
sociale", GA 34
( 10 ) Comme
la note 9
( 11 ) Comme la
note 3
( 12 ) Cela
vaut naturellement pour tous les autres impôts dans
le secteur des entreprises.
( 13 ) Sous
«Association», nous entendons dans le sens de
l'approche sociale anthroposophique formulée en
général, toute institution sociale qui permet de
rendre conscient des conditions factuelles et des
approches de conception d'une situation sociale
donnée, afin de facilité aux parties un commerce
réaliste - et voulu par elles mêmes. Voir en détail
de l'auteur «Éléments d'une nouvelle définition de
l'argent et son importance pour le secteur financier
de la société," Edition augmentée, Heidelberg.1972,
auto-édition.
( 14 ) Les
travailleurs au noir [par revenus en argent] et même
les voleurs d'argent payent aussitôt qu’ils
consomment avec ton argent « gagné »,
l’impôt sur le chiffre d’affaire.!
( 15 ) Comme
la note 13.
( 16 )
Voir de l'auteur: "L’école d’entreprise en rapport à
l’efficacité économique, l’autogestion et l’action
éducative" Dans: L'autonomie de l'école publique et
système scolaire libre. Réimpression commémorative
JP Vogel. Berlin 1998, p. 175 et suiv.
( 17 ) On me
pardonnera l'allusion au titre du livre de Rudolf
Steiner: "Comment obtient on connaissance des mondes
supérieurs»?[GA 10] Elle doit signifier ici en même
temps la dimension spirituelle des processus
sociaux.
( 17a ) Voir là-dessus de
l’auteur : «L'imposition sur l’arrière-plan du
développement intérieur de l'homme» dans: Das
Goetheanum, n ° 20/21 du 13 Mai 2005, 5.5 ss.
( 18 )
Il s'agit d'une tâche spirituelle toujours citée par
Rudolf Steiner pour l'homme contemporain.
Note complémentaire du traducteur :
Ce texte est probablement antérieur à la
rencontre conceptuelle avec Goetz Werner qui a
menée à la forme de revenu de base que tous deux
portent actuellement.
L'idée de revenu de base a sans doute
apportée une composante sociale (supplémentaire
?) mais, en tout cas en ce qui concerne les
travaux de B. Hardorp, a fait passez d'autres
aspects de sa recherche au second plan. Car
prises de manière isolées, ses contributions sur
la TVA, peuvent renforcer les tenants du
néo-libéralisme. Ce qui n'est probablement pas
son intention .
Autres
textes de l'auteur
voir aussi http://revenudebase.free.fr/IG.ch/P2.html#IchDessinsHardorp
février 2013 |
Dr. Benediktus Hardorp
Steuerrecht und Gesellschaftsordnung
Zum Reformprozess im Steuerwesen
Nach einem Referat auf einem Kolloquium der
Sozialwissenschaftlichen Sektion der Freien
Hochschule für Geisteswissenschaft am Goetheanum
[Dornach/Schweiz] am 3. 7. 2000
Der Text wurde zuerst in der Nr. 2/2001 der
Zeitschrift DIE DREI publiziert.
Zum Reformprozess im Steuerwesen
Unser Steuerwesen kommt offensichtlich nicht zur
Ruhe. Eine Re- form - manchmal ein wenig durchdachtes
»Reförmchen« - löst die andere ab [oder »jagt« sie].
Dass es sich bei dieser »Unruhe« nicht um ein
zufälliges Unglück handelt, sondern um einen Webfehler
im System, soll im Folgenden an aktuellen
Problemstellungen der Bundesrepublik Deutschland
deutlich gemacht werden. Ihre Probleme sind bei
unterschiedlichen Ausprägungen zugleich typisch für
die Lage in Europa und darüber hinaus. Es geht im
Wesentlichen um die Frage, welches Steuersystem den
gesellschaftlichen Entwicklungsaufgaben am geeignesten
ist: die gegenwärtig überwiegende Einkommens- oder
Ertragsbesteuerung oder eine konsequente
Ausgabenbesteuerung, die sich faktisch in der
Mehrwertsteuer findet.
Missstände und Missgriffe
Die Steuereinnahmen auf dem Gebiet der Ertragssteuern,
sind in den letzten Jahren deutlich weggebrochen; mit
nur schlecht als solchen getarnten Ersatzsteuern - sie
werden uns der besseren politischen Akzeptanz wegen
oft als »Ökosteuer« offeriert - wird u. a.
staatlicherseits der Ausgleich. [»Gegenfinanzierung«]
gesucht - sonst droht die weitere Verschuldung!. Man
möchte darüber hinaus, um wenigstens scheinbar ein
Stück des Alten zu retten, die im internationalen
Geld- und Kapitalverkehr schwer fassbaren Erträge aus
allen möglichen Geld- und Finanzanlagen für die
Besteuerung besser erfassen. Dies soll z. B. durch
einen allgemeinen Quellensteuerabzug oder durch
Meldepflichten den Steuerverwaltungen der Staaten
untereinander für derartige Einkünfte jeweiliger
Ausländer geschehen. Es wird eine Aufgabe für Sisyphus
werden! Was man eigentlich tun sollte, unterbleibt
dagegen. Man fragt sich nämlich kaum, ob das Auftreten
der beklagten »Missstände« nicht vielmehr einen Systemfehler
anzeigt, der eben diese Missstände immer aufs
Neue hervorbringen wird, wenn man das Problem nicht an
der Wurzel - »radikal« - angeht
Doch es kommen noch andere Übel hinzu! Unter sozialen
Gesichtspunkten beanstandet z. B. die
Verfassungsgerichtssprechung zunehmend eine ganze
Reihe einkommensteuerlicher Besteuerungszugriffe - im
Bereich der Familienbesteuerung etwa oder infolge des
»Halbteilungsgrundsatzes«2 - als übermäßig und daher
unzulässig. Aber die Politik folgt solchen Rügen nur
mit Widerwillen und meist mit mehreren Jahren
Verspätung; zunächst wird alles »verschleppt«. Die
Menschen identifizieren sind durch all dies immer
weniger mit dem gegebenen Steuersystem, sondern
erleben stattdessen den Fiskus als Gegner. Sie machen
sich infolgedessen nicht klar, dass sie im Grunde
genommen sich selbst als Beauftrager des öffentlichen
Finanzwesens verstehen müssten, weil sie ja diese
öffentlichen Aufgaben zugelassen oder gewollt haben
und sie auf demokratischem Wege mitbestimmen »oder
verhindern« können. Denn öffentliche Aufgaben kann man
im Grunde gesellschaftlich ja nur ernst nehmen, wenn
sie von den Bürgern auch durch entsprechende Steuern
finanziert werden. Das überkommene Steuerwesen wird
wegen seiner Intransparenz gegenwärtig aber nicht mehr
als ein Selbstfindungssystem der Gesellschaft gesehen
und erlebt, obwohl es das dennoch ist; es wird aber
nicht als solches erkannt und daher in der Praxis, wo
es denn geht, unterlaufen [Steuerhinterziehung gilt
weithin als »Kavaliersdelikt«].
Die Denkgebärde der Einkonnnensbesteuerung
Liegt der damit angesprochene Missstand vielleicht
schon an der Denkgebärde, die diesem »System«
vornehmlicher Ertrags- oder Einkommensbesteuerung und
seinem aus diesen Steuern stammenden Zugriff zu Grunde
liegt? Muss das Steuerrecht nicht über die von ihm
bisher hauptsächlich gestellte Frage, was der Einzelne
denn für sich selbst getan hat und welches geldliche
Einkommen er dabei vor allem für sich erzielt
[»verdient«] hat langsam hinauskommen? Offenbart sich
nicht schon in dieser Fragestellung ein Ungenügendes,
Unwürdiges sogar? Gleicht die inneren Geste dieses
Steuergriffs nicht einer sozial relevanten
»gespensterhaften Fratze«, die diesem Zugriffe-
geschehen innenwohnt und dem Menschen sagt: »Wir
kennen dich, du arbeitest in deinem Egoismus doch nur
für dich selbst, aus eigenem Antrieb niemals für
andere. Darum fragen wir dich: Wie viel Geld hast du
für dich verdient, welche [nominellen] Einkünfte hast
du gehabt? An deiner Selbstzentriertheit, an deiner
Selbstliebe wollen wir partizipieren! Wir machen
daher, was aus ihr folgt, zur Besteuerungsgrundlage. «
Zudem ist festzustellen: Im Zeitalter der
Wirtschaftlichen Globalisierung werden die
wesentlichen Steuerzugriffstatbestände: Beschäftigung
und Unternehmenssitze, wo dies möglich und
machbar erscheint, zunehmend ins »steuergünstigere«
Ausland verlegt.3 Wer will solche Maßnahmen, wenn sie
die Kosten der Produktion verringern, einem
Unternehmen übel nehmen? Zurück bleibt die
»Verlegenheit« der staatlichen Steuerverwaltung, die
im Inland immer mehr »Steuersünder« verfolgen muss,
ohne damit die Lage ökonomisch zu verbessern im
Gegenteil.
Würde sich diese Problematik, so fragen wir hier,
ändern, wenn wir von einem im Wesentlichen auf dem Einkommensteuergedanken
basierenden Steuerwesen zu einem Ausgabensteuersystem
fortschreiten würden?4 Würde eine solche
Ausgabenbesteuerung technisch als Mehrwertsteuer oder
ähnlich wie diese ausgestaltet - dem Staat und uns aus
der Krise helfen können? Ist insoweit eine
grundsätzliche Kursänderung nötig? Wir wollen sehen.
Es spricht vieles dafür 4, wenn euch die gegebene
steuerliche Erhebungstechnik sicher nicht allein die
Schuld an der Steuermisere trägt und folglich auch
nicht allein die entstehenden Fragen lösen kann, oder
sollte. Sehen wir uns aber zunächst die Tatbestände
an.
Der Konsument trägt die Steuerlast
Für die Sachverhaltslage sollte Man sich ganz klar vor
Augen stellen: Steuern werden heute entweder im
[privaten] Konsumbereich durch Abschöpfung von
Kaufkraft [Lohnsteuer, Einkommensteuer etc.]
erhoben oder als Kostenfaktor im
Wertschöpfungsstrom [Unternehmenssteuern von Ertrag,
gewinn, Vermögen etc.] selbst. Beides wirkt letztlich,
indem es die Kaufkraft mindert oder die Preise.
»aufbläht« [erhöht], auf den Konsumpunkt d.
h. auf den Vorgang des Übergangs geschaffener Werte in
die gesellschaftliche Konsumsphäre - letztere
identifiziert durch die an diesem Punkt aufgebrachten
Preis- oder Wertgrößen [»Umsatz«]. Die Mehrwertsteuer
wartet dabei mit ihrem Besteuerungszugriff, bis eine
Leistung tatsächlich zustande gekommen, die
gesellschaftliche Wertschöpfung beendet, der
Konsumpunkt erreicht ist. Werden Steuern dagegen schon
im Wertschöpfungsstrom - während der
Leistungserbringung in der »Unternehmenskette« -
erhoben, d. h. von den Unternehmen, die an der
gesellschaftlichen Wertschöpfung teilnehmen, gefordert
und gezahlt, so sind [werden] diese Unternehmen
gezwungen, alle Kosten, die ihnen entstanden sind oder
entstehen [also auch die Steuern], in die Preise ihrer
Produkte zu verrechnen. Wenn Steuern nicht mehr so
verrechnet werden können, sind die Unternehmen am
Ende. Diese wälzen Steuern im Preis ihrer Produkte
grundsätzlich weiter und sie müssen dies tun. Zu Ende
gedacht macht uns dies deutlich, dass alle Steuern
letztlich vom Konsumenten getragen werden. Dieser kann
sich eigentlich nur dafür entscheiden, ob er diesen
Tatbestand wissen oder ob er ihn nicht wissen will, ob
er ihn sieht oder ob er ihn nicht sieht; die Tatsache
selbst lässt sich nicht ändern.5 Bei allen Steuern,
die als Kostenbestandteil der gesellschaftlichen
Wertschöpfung von Unternehmen zu Unternehmen
weitergewälzt werden, sieht er dies in der Regel kaum;
nur bei der Mehrwertsteuer, die am gesellschaftlichen
Konsumpunkt - und nach . seinem Maße
[Bemessungsgrundlage] - erhoben wird, sieht er die
Last oder kann sie sehen. Sie wird hier auch am
ehesten gesellschaftlich beurteilbar, weil man den
»Nettowert« der Ware [oder Leistung] und die darauf
anfallende Steuer leicht erkennen kann.
Konsequenz: Konsumbesteuerung bewusst
gestalten
Macht man sich dies einmal klar, so bemerkt man, dass
jede Besteuerung gesellschaftlich den privaten Konsum
zur Finanzierung der öffentlichen Aufgaben
einschränkt, d. h., dass jede Besteuerung im Ergebnis
den privaten Konsum trifft. Besteuerung ist
wirtschaftlich nämlich immer schon Konsumbesteuerung.
Sie wird nur zumeist nicht als solche
verstanden und infolgedessen nicht als solche
gestaltet und erlebt. Die Tatsache, dass die im
Wertschöpfungsprozess anfallende Steuerlast immer an
den [jeweiligen] Endkönsumenten weiterbelastet
[verrechnet] wird, bedeutet - und das ist im Zeitalter
der Globalisierung von Bedeutung - zugleich, dass die
so erhobenen Steuern auch in allen
grenzüberschreitenden Wertschöpfungsprozessen
[Leistungen] über diese Grenzen - d. h.; in andere
soziale Systeme, an andere fremde Träger weitergewälzt
werden. Dies hat unter weltwirtschaftlichen
Bedingungen zur Folge, dass die inländische
Steuerlast zunehmend dem ausländischen
Abnehmer [oder beim Import die ausländische Steuerlast
dem inländischen Endabnehmer] weiterbelastet und von
ihm. letztlich getragen wird oder werden soll. Früher
blieben Steuerlasten, weil die grenzüberschreitende
Wertschöpfung die Ausnahme war, fast ausschließlich im
eigenen Sozialsystem. Im Gegensatz dazu finanziert der
ausländische Abnehmer heute paradoxerweise zunehmend
die inländische Infrastruktur, d. h. er trägt unsere
im Inland [nicht von ihm!] definierten öffentlichen
Aufgaben durch die dafür erhobenen Steuern auf den
Export. Das bedeutet, wenn man gleichsam »rückwärts«
den Wertschöpfungsstrom verfolgend - diese Folge ins
Auge fasst, dass dadurch die Position des Landes, das
solches in hohem Maße tut, im internationalen
Wettbewerb im Verhältnis zur Wirtschaft der Länder,
die dies nicht im gleichen Maße so machen, die ihren
Export also von [ihrer] inländischen Steuerlast
möglichst freihalten, entsprechend geschwächt wird,
dass das eigene Land also im Vergleich zu anderen
Ländern Wettbewerbsnachteile auf dein
Weltmarkt hat, die es durch diese Regelung selbst
erzeugt und selbst erleidet.
Im System der Mehrwertsteuer ist dagegen eine
sinnvolle und systemimanente Freistellung des Exportes
[und entsprechend die Belastung des Importes] schon
von vornherein angelegt.6 Diese Steuer greift nämlich
erst beim inländischen Endkonsum einer Ware oder
Leistung [Wertschöpfung] zu -ganz gleich; ob die
jeweilige Leistung im Inland oder im Ausland [oder
»teils teils«] zustandegekommen ist
[»Bestimmungslandprinzip«]. Für den internationalen
Leistungswettbewerb ist die Mehrwertsteuer ihrer
Eigenart nach Wettbewerbsmäßig immer neutral. -
Zugleich lässt die Mehrwertsteuer alle inländischen
investitionen im Bereich des Wertschöpfungsgeschehens
unbelastet und vermeidet unnütze
Kapitalkosten, weil sie im Wertschöpfungsbereich
grundsäztlich nicht anfällt, sondern, erst am Ende des
Wertschöpfungsgeschehens beim Verbrauch erhoben wird.
Die Mehrwertsteuer fragt also einzig: Ist eine
Leistung weltwirtschaftlich zustandegekommen und hat
sie den Übergang in den Konsum. gefunden? dann
Besteuerung; hat sie diesen Übergang dagegen noch
nicht gefunden, geht die Wertschöpfung noch im
Untemehmensbereich Weiter keine Besteuerung [Technik:
Vorsteuerabzug]. Sie ist damit die erste Steuerart,
die auf einen weltwirtschaftlich definierten
Steuertatbestand abhebt und ausschließlich auf
diesem beruht. Sie fragt nach dem realen individuellen
Verbrauch [Realeinkommen], nicht nach geldlicher
Verfügbarkeit [Nominaleinkonmien], die ja nur dessen
Vorstufe sein kann.
Besteuerung als Teilungsvorgang begreifen
Wir haben uns mit Vorstehendem zwei grundsätzliche
Einsichten vergegenwärtigt. Zum Ersten: Besteuern
bedeutet immer, den privaten Konsum zugunsten der
öffentlichen Hand einschränken. Zum Zweiten [- das
gleiche positiv gewendet]: Besteuern heisst
immer: die gesellschaftliche Wertschöpfung
zwischen den Bürgern und den von ihnen selbst
festgesetzten öffentlichen Aufgaben »ausgeführt durch
die staatliche Verwaltung«, die dùrch Steuern auch zu
finanzieren sind; zu teilen. Jede Besteuerung teilt
also - von ihrer Wirkung her gesehen - die
gesellschaftliche Wertschöpfung der staatlichen
Verwaltung zu öder belässt sie in der zivilen
Verfügungsgewalt ihrer Bürger. Sie sollte in Zukunft
daher auch als Teilungsvorgang, der sie ist,
verstanden werden. Dann können die Bürger an diesem
Teilungsvorgang bewusster mitwirken und werden an dem,
woran sie selbst mitgewirkt haben - die Bestimmung des
Umfanges -der öffentlichen Aufgaben - auch zur
Lastentragung bereit sein. Nur so wird deutlich, dass
wir mit Hilfe der Steuererhebung die von uns selbst
gestellten Aufgaben gemeinsam umsetzen. Wir lassen
also, um es grundsätzlich zu sagen, mit der Umsetzung
unseres verfahrensmäßig ausgestalteten
Gemeinschaftswillen den Geist des sozialen Ganzen real
unter uns leben und begreifen dies jetzt auch. Die
alte Besteuerung machte dies für die Beteiligten nicht
deutlich genug, verhüllte es womöglich noch und führt
bewusstseinsmäßig dahin; dass sich der Einzelne immer
mehr isoliert empfindet und sich infolgedessen der ihm
fremden Steuerlast ; zu Lasten seiner Mitbürger -
entziehen will. Der Bürger empfindet sich noch nicht -
nicht mehr? – als Glied des tanzen. Dieser sich
dadurch vom Leben des sozialen Ganzen zunehmend
isolierende Wille des Einzelnen wird dabei als
selbstbezogene »Steuerlenkungsmasse« von fiskalisch
denkenden Behörden und Parlamenten ergriffen und
entsprechend als Lenkungsmittel »genutzt«. So
entstehen - am Gängelband angeblicher »Steuervorteile«
zum Beispiel - die vom Gesetzgeber selbst geschaffenen
»Steuerschlupflöcher« aller Art. Sie sollen - ihrem
Sinne nach dazu dienen, die wirtschaftlichen
Aktivitäten des Einzelnen in eine staatlich erwünschte
Richtung zu lenken? Der - geförderte - Egoismus des
Einzelnen macht ihn in seinen Intentionen für den
Staat lenkbar.
Die Konsumsteuer »entrümpelt« die
Rechnungslegung
In ähnlicher Art wird unsere gesamte kaufmännische
Rechnungslegung dadurch, dass die
Jahresabschlussergebnisse der Unternehmen aus dem
geschilderten Denkansatz [„Was hast du verdient? Wie
hoch ist dein Gewinn?“] zugleich als
Steuerbemessungsgrundlage dienen, verfälscht. Es wird
bei der Bilanzierung in den Unternehmen in großem
Umfange nicht mehr richtig bewertet, weil jede solche
Bewertung »Steuern kostet«; nur zu rasch und nur zu
leicht steht einer sinnvollen Bewertung eine
»steuersparende« Unterbewertungsmöglichkeit - im
Zweifel auch legal - gegenüber, die die eigentlich
fälligen Steuerfolgen vermeidet oder [wenigstens]
hinausschiebt. Daraus folgt, dass 'der
steuerauslösende »Gewinn« zwar gemacht, aber dennoch
[zunächst] nicht gezeigt werden soll; daraus folgt
weiter, dass die Teilung des Gewinns [lat.: dividere =
teilen] im Unternehmen nicht als Ergebnis menschlicher
Konsensbildung für diese Teilung »Dividende«] unter
den beteiligten Gesellschaftern erlebt und gestaltet
wird. Das Bilanzsteuerrecht degeneriert weithin zum
Leitfaden [legaler] Steuerverkürzung. Ein Gewinn
[-anteil] wird von den Unternehmen nur noch
»ausgeschüttet« [wie an einen Fremden], nicht wie
unter Beteiligten, wie unter »Anteilseignern«
»geteilt«. Das auf Konsens angelegte
Gesellschaftsrecht leidet unter solcher steuerlicher
Verfälschung der Rechnungslegung. Dagegen zieht - aus
Unternehmenssicht - das fremdenorientierte, nur in
Zahlungsströmen rechnende „Shareholder-Value“-Denken
im Unternehmen und in das Sozialverhalten ein und
verdrängt das unternehmensbezogen »Anteilnehmen« der
Gesellschafter am Schicksal ihres Unternehmens, am
Schicksal des von ihnen zu verantwortenden »sozialen
Systems «. Das eigentlich erforderliche Weltbild einer
menschlich-sozialen Gesellschaft - das Unternehmen ist
eben auch ein »soziales System« - verdünnt sich
zunehmend zu einer rein ökonomischen
»Geldflussrechnug«. Alles scheint »bezahlbar« zu sein,
die Welt wird als Ware begriffen.
Sachgerechte Kriterien der Steuererhebung
Während das Ertragssteuerrecht im gesellschaftlichen
Leben sehr oft leistungshemmend wirkt [die Leistung
»lohnt« - in dieser Sicht für manche nicht mehr wegen
der »Abzüge«] muss das künftige Steuerrecht solche
Hindernisse beseitigen und stattdessen den
Leistungswillen aller Individuen entfachen helfen und
- soweit mit seinen Mitteln möglich - zur Entfaltung
kommen lassen. Es muss initiativördernd wirken! Wer
sich klar macht, dass eine bloße Geldeinnahme [oder
ein Geldbesitz] in tatsächlicher Hinsicht ja noch kein
wirkliches Realeinkommen darstellt, sondern dass
dieses reale Einkommen des Menschen in der
geltwirtschaftlich geordneten Sozialität dadurch
zustande kommt, dass der Einzelne sein Geld wieder
ausgibt, oder besser: andere durch Geldausgaben zu
Leistungen - für Ihn oder für andere - auffordert bzw.
veranlasst; der sieht die hier liegende
Umgestaltungsnotwendigkeit des Steuerwesens und ihre
soziologische Bedeutung sofort. Das Steuerrecht muss,
um sinnvoll, zu wirken, den Einzelnen fragen: welche
Leistungen nimmst du von der Sozialität für dich in
Anspruch? nicht [wie im bisherigen Besteuerungsdenken
heute]: was hast du für deine Leistungen an die
anderen an gutschriftartigem Geldeinkommen erhalten?
Dass Menschen für andere etwas tun, ist im sozialen
Zusammenhang doch höchst sinnvoll, ja gar nicht anders
in der zunehmend weltwirtschaftlich arbeitstelligen
Wirtschaft [wir benennen dies heute Mit dem Wort
„Globalisierung“] möglich. Diesem Tätig Werden für
andere sollte auch im Gemeinwesen entschieden
gefordert werden. Das Steuerwesen sollte in Zukunft
daher nicht. mehr fragen: was hast du [nominell]verdient,
sondern: was hast du mit deinem Verdienst real
gemacht, was hast du real im Sozialzusammenhang in
Gang gesetzt, was hast du mit deinem Gelde bewirkt?
Tut das Steuerrecht dies, so hemmt es die
Leistungsentfaltung nicht und legt dieser keine
Hindernisse mehr in den Weg.
Es fordert stattdessen den Einzelnen einerseits zum
Leisten auf und beteiligt ihn andererseits an der
nachfolgenden Urteilsbildung über die Verwendung des
gemeinsam Erarbeiteten: beim Teilen. Es spricht
realitätsbezogen mit den Menschen. Jede Verwendung des
eigenen Geldeinkommens - bei persönlich beanspruchten
Gegenleistungen wie bei Schenkungen an andere ist dies
so - fordert der Sache nach Tätigkeit von anderen
heraus und gibt deren Handeln damit jeweils
unterschiedliche Richtungen. Diese Realfolge kann
dementsprechend bewusst gemacht werden. Dem Einzelnen
wird aber bei seinem Leistungsbezug = beim Kauf von
Waren und Leistungen aller Art - deutlich, dass er,
wenn dies für ihn auf Dauer so möglich sein soll, auch
selbst etwas zum Funktionieren dieses arbeitsteiligen
Füreinandertätigseins, das wir Wirtschaft
nennen, beitragen und für dieses Funktionieren
seinerseits seinen Finanzierungsbeitrag abgeben muss;
anders wird es auf Dauer bei der Finanzierung der
Infrastruktur der sozialen Systeme nicht gehen können.
Das steuerliche Gemeinnützigkeitsrecht als
faktische Vorwegnahme des Konsumsteuergedankens
Heutzutage kann man den vorgenannten Grundsatz der
steuerlichen Leistungsfreistellung - weitgehend
unverstanden, aber tatsächlich - bereits im
„Negativrecht“, im steuerlichen »Enklaverecht« des
'Gemeinnützigkeitswesens praktiziert finden. Denn
dort, wo jemand uneigennützig und von sich aus - etwas
für die Bewältigung der Lasten des Gemeinwesens tut,
wird er schon heute vom Besteuerungsanspruch [der
Einkommensteuer hauptsächlich] partiell freigestellt.
So lässt sich die soziale Gebärde unseres gegebenen
Gemeinnützigkeitsrechtes jedenfalls verstehen --
national wie international. Sie macht durch eine
Rücknahme der Besteuerung deutlich, wo die kritischen
Punkte des bestehenden Steuerrechtes zu finden sind,
indem sie an diesen Punkten die Besteuerung zugunsten
gemeinnütziger Initiativen abbaut8. Man könnte auch
sagen: das steuerliche Gemeinnützigkeitsrecht ist eben
eine Art partieller Vorwegnahme des
Konsumsteuergedankens mit allerlei beengen den Folgen
für die so Tätigen bei der Abgrenzung der
»begünstigten« Enklaven [hier liegen dann die »Tücken«
derartiger Regelungen!]. Man kann die Gemeinnützigkeit
zugleich - ohne Widerspruch zum eben Gesagten ; auch
als eine vom Mittelalter in die Gegenwart
hereinreichende Privilegierung des »zweiten Standes« -
der »Geistlichkeit« - verstehen, die letztlich vom
gleichen Grundgedanken [der partiellen
Steuerfreistellung] getragen wird oder ursprünglich
wenigstens - von ihm getragen wurde. Wenn man die
Kriterien des Steuerrechts nicht nur in diesem
Teilbereich des Gemeinwesens, sondern grundsätzlich so
justieren würde, dass diese die Entfaltung des
Leistungswillens jeden Menschen fördern, d. h. die
Zuwendung des Einzelnen für die anderen [im Leisten
für diese] anregt, so kann man auch sagen, dass dieses
Steuerrecht zugleich das »heil einer Gesamtheit
zusammenarbeitender Menschen« im Auge hat oder dass es
einen gesellschaftlichen Grundsatz »von jenseits der
Schwelle«, d. h. aus der Welt des geistigen Werdens
und Wachsens, der Wesenswelt eben, holt.9, Aus dieser
Sicht müssen wir offenbar die Dinge neu denken und
handhaben lernen.
Leistungsentfaltung, Arbeit und Einkommen
Die Frage, wie eine Leistung im gesellschaftlichen
Buchführungssystem, das wir Geldwesen nennen,
zugunsten eines Einzelnen verbucht -ihm
»gutgeschrieben« - wird, darf für die
Leistungsentfaltung des Betreffenden selber künftig
nicht hinderlich sein. Eine geldliche Gegenleistung
stellt aber durch sich selbst noch keine reale [leistungsmäßige]
Befriedigung - außer dein Schwelgen in Gefühlen
vielleicht – dar. Erst wenn aus dem Geldbesitz durch
Geldausgeben reale Leistungen veranlasst und
zugewendet werden, verändert sich etwas in der Welt
der »Tat-Sachen«.
Im Leisten für andere entwickelt sich aber vor allem
das im Tätigwerden lebende Ich des leistenden Menschen
und macht sich dabei schrittweise von gewöhnlichen
[und egoistischen] Beweggründen frei -- bis es am Ende
dazu fähig wird, auch bewusstseinsmäßig immer besser
die verschiedenen Tatbestände von Arbeit und
Einkommen zu trennen. Sie sind ja auch real
verschiedene Dinge: wie Geben und Nehmen
verschieden sind und sich gerade dadurch gegenseitig
bedingen.
Steuerrechtlich entspricht die angesprochene
Umgestaltung des Steuerwesen- - vom alten Schwerpunkt
in der Einkommensbesteuerung zum neuen
Schwerpunkt in der Ausgabenbesteuerung [Konsumsteuer]
- dem Grundsatz der anzustrebenden Trennung von Arbeit
und Einkommen.10 Auch das Steuerrecht ist eben
eines der gesellschaftlichen Gestaltungsmittel für
diesen Vorgang. Ein besonderes Gemeinnützigkeitsrecht
- wie wir es heute kennen - Wird in einem
Konsumsteuersystem entbehrlich sein, weil jede
Leistung für andere als gemeinwesensförderlich
verstanden und unbesteuert bleiben wird [die
»Absetzung« von Spenden als »Sonderausgaben«, von der
wir heute soviel Aufhebens machen, macht nur bei einer
Einkommensbesteuerung alter Art einen Sinn nicht bei
einer Ausgabenbesteuerung!]. Der
gemeinwesensförderliche Aspekt einer Leistung wird ja
im Übrigen auch nicht dadurch aufgehoben, dass ihr
Hervorbringer ebenfalls [dafür] eine Zuwendung - ein
Einkommen geldlicher Art zunächst - erhält. Leistung
bleibt Leistung und fördert in jedem Falle den
gesellschaftlichen Wohlstand. Ein Einkommen sollte
zukunftsorientierte selbstbestimmte Arbeit ermöglichen
-- und die geleistete Arbeit nicht lediglich
vergangenheitsbezogen abwickeln!
Wie sieht der Weg der
Umgestaltung aus?
Wir haben im Vorangehenden Richtung und tragende
Gründe für die erforderliche Umgestaltung und für das
notwendige Umdenken im Bereich unseres Steuerwesens
aufgezeigt. Der gegenwärtige Wettbewerb [»Wettlauf«]
der Steuersysteme und der ihn begleitende Abbau der
Ertragsbesteuerung zeigt11 dass der aufgezeigte Weg de
facto bereits beschritten wird auch wenn dies
systematisch nicht zieltorientiert genug geschieht und
das Ganze noch von zureichendem Verständnis begleitet
wird. Die erzwungene oder einsichtsbegründete
Rücknahme der Besteuerung auf dem Gebiet der
Ertragsbesteuerung - beginnend mit der Senkung der
[Spitzen-]Steuersäzte der Einkommen- und
Körperschaftsteuer etc. regt12, wenn sie zuverlässig
gestaltet , zu Investitionen im Inland an, weil die
aus ihnen folgende Wertschöpfung nicht in
kontraproduktiver Weise mit vermeidbaren steuerlichen
Kosten belastet wird und dadurch effektiver sein kann
[nicht preislich unnütz „aufgebläht“ wird]. Da jede
Besteuerung am Ende sowieso nur das Ausmaß
[Verhältnis] der Teilung des gesellschaftlichen
Wertschöpfungsergebnisses zwischen Staat und Bürgern
regelt, bedeutet dies Übersichtlichkeit und Klarheit
für die Leistungsentfaltung im
Wertschöpfungsgeschehen. An den Orten, an denen
Investitionshindernisse abgebaut werden, wird folglich
- wenn die übrigen Voraussetzungen stimmen - auch
investiert und Beschäftigung [im Inland] gehalten
und/oder geschaffen. Wo solche Beschäftigung im Inland
gefördert wird, leben Menschen und dort wird
infolgedessen auch konsumheit. Konsum hat aber ein
entsprechendes Steueraufkommen zur Folge; denn durch
die Schwerpunktverlagerung der Bemessungsgrundlage auf
die Ausgabenseite [= Umsatz der letzten Unternehmer in
der Wertschöpfungskette] wird dieses Steueraufkommen
breiter und fundierter [Prinzip des
»flattax«-Gedankens]. Damit schließt sich der Kreis:
Der Steuerzurücknahme im Ertragssteuerbereich Steht
ein Wachsendes umsatz- oder ausgabenbasiertes
Steueraufkommen an der „Ausgabenfront" gegenüber. Die
Umstellung des Steuerwesens führt also grundsätzlich
nicht dazu, dass die inländische Steuerquote sich
insgesamt aufbläht oder schrumpft, sondern sie führt
vielmehr dazu, dass das Steuerwesen mehr und mehr als
gesellschaftliches Teilungssystem, das der Beurteilung
der Menschen im Inland unterliegt und auch von ihnen
getragen werden soll, verstanden wird. Das Steuerwesen
wird demokratisch gestaltbar und assoziativen
Gestaltungsansätzen zugänglich.13 Es lohnt sich also,
des Ruder herumzuwerfen!
Zudem mindert dieser Weg, -wie aufgezeigt, die
Verfälschung der gegenwährtigen Rechnungslegung durch
steuerliche Bewertungsprobleme und, löst diese
womöglich zukünftig auf. Dafür bleibt das Problem der
Grenzbehandlung sowohl der exportieren wie
der importierten Wertschöpfung bestehen. Das .ist aber
ein ganz natürlicher Vorgang, der niemand überraschen
oder verwundern sollte! Denn jeder Teilorganismus im
weltwirtschaftlichen Gesamtsystem, das heißt jede
staatlich organisierte Volkswirtschaft, muss, wenn sie
sich intern über ihre Aufgabenstellung [über das
Ausmaß der für ihre öffentlichen Aufgaben notwendigen
Haushaltsmittel] einig ist und Autonomie für sich
beansprucht, notwendig auch Grenzen haben und diese -
soweit nötig - überwachen. Grenzen sind nichts Anderes
als spiegelbildlicher Ausdruck nationaler
Autonomie und Verantwortung. Wir
können eben nicht die Finanzierungslast der
inländischen Aufgaben, weil der Leistungsaustausch
über Landesgrenzen bei weltweiter Arbeitsteilung
[»Globalisierung«] immer größer wird, in wachsendem
Maße ausländischen Abnehmern - via Steuerexport -
auferlegen; wir sollten uns andererseits auch von
solchen Zumutungen beim Import freihalten. Das ist
aber ein relativ leicht zu lernendes Kapitel, denn
jede Volkswirtschaft, die ihre Leistungen im Export
mit Steuern belastet, schädigt, wie schon dargestellt,
zugleich ihre Wettbewerbsfähigkeit auf dem Weltmarkt;
mit anderen Worten: Sie macht es sich unter
globalisierten Marktverhältnissen selbst schwer. Eben
dieses ist ja der Lernprozess, der sich in den
Steuersenkungsprogrammen der Länder der Europäischen
Union - wie auch außerhalb ihrer - gegenwärtig konkret
ausdrückt.
Die Ernte teilen - nicht das Saatgut
besteuern
Es gibt eben im Wertschöpfungsgeschehen selbst - das
ist eine für die Sozialpolitik sehr weitreichende
Erkenntnis -- noch kein »reich« oder »arm«. In diesem
Bereich sprächen wir besser von »effektiv« und
»nichteffektiv«. Arm und reich entscheidet und ergibt
sich erst nach Beendigung der Wertschöpfung. im
Bereich des privaten Konsums - und nach dessen Art und
Ausmaß.
Wir brauchen Brot und leben nicht vom Teig. Wir
brauchen auch in künftigen Jahren eine Ernte - und
dürfen deshalb nicht das Saatgut verzehren. Wir
entwickeln unser Ich durch Tätigkeit für andere und
müssen verstehen. lernen, dass wir faktisch nicht - in
der Gegenwart nicht und nicht in der Zukunft - für uns
selber tätig sein können - auch dann nicht, wenn wir
es wollten. Wir dienen schon längst den anderen -
real; wir haben diese Realität nur noch nicht
zureichend verstanden. Wir meinen, für uns selbst zu
arbeiten - wir arbeiten de facto für andere! Die
Realität - sobald sie verstanden wird - spricht eben
eine deutliche Sprache. Goethe hat diesbezüglich
gesagt: das Höchste Wäre zu erkennen, dass
alles Faktische schon. Theorie sei - d. h.
sein Wesen selbst ausspricht. Das ist's! Im Übrigen
gilt seit langem und besonders hier: Wer nicht hören
will, wird [muss] fühlen!
Die Wirkung eines Systemwandels: Wohlstandsgewinne
Je mehr wir die Besteuerung im dargestellten Sinne von
der Nominaleinkünfteerfassung [»Gelderwerb«] auf die
realen Leistungsbezüge, den Konsum also, umstellen,
desto mehr Tätigkeit wird sich gesellschaftlich
entfalten; desto weniger Wohlstandsverluste [durch
Initiativverhinderung] werden wir zu verzeichnen
haben. Wohlstandsausfälle werden sich statt dessen,
weil mehr Initiative entbunden und Mehr geleistet
wird, in Wohlstandsgewinne verwandeln. Das heißt: die
in den jeweils lebenden Menschen vorhandenen
Leistungsreserven werden entfacht und erhalten -- und
damit genutzt. So paradox es klingt: Je mehr wir
lernen, nicht schon im bloßen Gelderwerb einen realen.
Erfolg zu sehen, desto mehr wird die so »entbremste«
Entfaltung unseres Leistungswillens den
gesellschaftlichen Wohlstand mehren. Wir müssen
irgendwann lernen, dass wir unsere Kräfte in der
leistungsfordernden Wertschöpfung entfalten und das Ergebnis
dieser Kraftentfaltung - die gesellschaftliche
Wertschöpfung selbst - unter uns teilen müssen; wir
dürfen nicht denken: Wenn ich etwas leben will, muss
ich einem anderen etwas Wegnehmen [Letzteres ist die
»diebische« Sinngeste mancher neuer Finanzgeschäfte],
sondern ich muss mich real mit anderen arbeitend
zusammenfinden, weil so der Ertrag geschaffen wird, an
dem ich durch Teilen »Anteil« haben kann. Wenn wir
gemeinsam mehr schaffen, wird der »Kuchen«
volkswirtschaftlich größer und wir können unter uns
auch mehr »aufteilen«!
»Umwertung aller Werte« - Umsteuern im Recht
Der von den Tatsachen geforderte - und von uns nur
langsam verstandene, aber real bereits im Gang
befindliche - Umgestaltungsprozess unseres
Steuerwesens führt somit zugleich zu einer
Neuaufdeckung des Sinngehaltes menschlichen [sozialen]
Lebens. Das zeigt sich an ganz simplen Sachverhalten
wie z. B. an der sozialen Bewertung und Behandlung der
»Schwarzarbeit«. Sie ist - notabene - vom
nichterklärten, nicht versteuerten Umsatz des letzten
Unternehmers der Wertschöpfungskette zu unterscheiden.
Die erstere Art der persönlichen Schwarzarbeit gibt es
im angesprochenen Sinne nur in einem Geldeinnahme-
oder Geldeinkünfte-Besteuerungs- bzw. Sozialabgaben-
System, da in diesem das nominelle Geldeinkommen als
steuerliche Bemessungrundlage für den
Besteuerungszugriff dient. Solche Systeme müssen die
Schwarzarbeit folglich zunehmend kriminalisieren [Ohne
sie im Zeitalter virtueller Welteiter
Kommunikationsverfahren wirklich, verhindern zu
können!]. Im reinen Konsumsteuersystem gibt es dagegen
keine solche individuelle Schwarzarbeit mehr, weil die
Leistungsentfaltung überhaupt nicht besteuert wird.
Jeder soll durch seine Leistungen so viel Geld
-verdienen, wie er kann und will [genauer wie andere
ihn »honorieren«] damit ist zunächst eben noch gar
nichts darüber ausgemacht, wie er später durch
Geldausgaben auf -die gesellschaftliche Realität
Einfluss nehmen wird. Investiert er sein [»sauer
verdientes«] Geld, so bleibt er zunächst
sinnvollerweise -- unbesteuert; verbraucht er es, gibt
er sein Geld aus, so wird er zur anteiligen,
Finanzierung des gesellschaftlichen Ganzen
herangezogen [Konsumsteuer] und leistet seinen
erförderlichen Steuerbeitrag - wie alle anderen aus
diesem Anlass.14 Verschenkt er es gar [»transferiert«
er es auf andere], so versteuert es der, der es erhält
und ausgibt [nach Art seines Verbrauches]. Die
Leistung für andere - letztlich: das Leisten
füreinander -wird zum Normalfall. Die
gesellschaftliche Illusion einer Einkommenserziehung
durch bloßes Geldverdienen [Nominaleinkommen] löst
sich auf; sie führte durch ihre Folgewirkungen
[Lohnsteuerabzug, Einkommensteuerabzug etc.] - nur zu
Belastungen, zur Sozialen „Vergiftung“ des
Wertschöpfungsstromes durch weitergewälzte, die
Relationen des Füreinandertätigseins »vernebelnde«,
verdeckte Steuerkästen im Preisausdruck der
Wertschöpfung; das wirtschaftliche
Füreinandertätigsein wird dabei durch die preisliche
Aufblähung der Wertschöpfung für das gesellschaftliche
Bewusstsein »unanschaulich« und assoziativ daher
schwer gestaltbar.15
Im Konsumsteuersystem dagegen schauen wir auch
bewusst an, dass wir im wirtschaftlichen Leben immer
füreinander tätig sind, dass »Wirtschaften«
nicht »Geldverdienen« heißt; sondern vielmehr
bedeutet: das Füreinandertätigsein der Menschen
zu organisieren, ihm geordnete Gestalt zu
geben.16
Letzteres ist aber der wirkliche Inhalt alles
Wirtschaftens; das Abheben auf die Motive
der Menschen - egoistische »Profiterzielung« oder
altruistische Aufgabenerfüllung - ist dabei zweitrangig;
besser: die Motivebene des Menschen ist stets
entwicklungsfähig. Auch ein egoistischer Gauner, der
für andere leistet, leistet eben für andere. Er kann
im Laufe der Zeit seine Motive verbessern und er
leistet immer noch für andere. Nicht die Motive seines
Handelns machen seine Leistung [jedenfalls nicht
allein] wertvoll, sondern das, was bei seinem
Tätigsein als Ergebnis [Leistung oder Ware] für andere
herauskommt. Zu diesem Ergebnis kann natürlich auch
die moralische Verfassung der Leistenden gehören oder
dabei zumindest eine Rolle spielen! Wir lernen also
durch diese neue Aufmerksamkeit die soziale Realität
wirklichkeitsgerechter anzuschauen, nicht: in
Illusionen eines einzelindividuellen
»Robinson-Crusoe-Bewusstseins« fortwährend zu
versinken. Denn mit Letzterem treten wir uns, sachlich
gesehen, lediglich selbst auf die Füße. Wir erzeugen
damit Wohlstandsverluste und lassen die volle
Leistungskraft der Menschen, die ihrer eigenen
Entwicklung gut tun, nicht zur Entfaltung - und damit
zu eigenem Wachstum – kommen.
Wer steuert um?
Die entscheidende Frage, die wir uns jetzt stellen
müssen, ist die Gleiche, die sich Politiker jeden Tag
stellen: Können wir die Menschen von unserem Ansatz
überzeugen? Werden sie verstehen, dass dieser
Umgestaltungsprozess für das Ganze sinnvoll und damit
auch für den Einzelnen wohltätig ist? Wie bilden wir
unser aller Bewusstsein für die Sozialität so aus,
dass wir die Dinge richtig sehen lernen? Anders
formuliert: »Wie erlangen wir [brauchbare]
Erkenntnisse der sozialen Welten?«17 Ein Politiker
fragt in der Regel: wie entwickle ich das Verstehen
der Menschen, dass ich demnächst auch wiedergewählt
werde? Diese Frage erklärt allerdings zugleich, warum
der ganze Prozess so langsam voranschreitet: wir
warten ständig auf die Fußkranken! Aber er läuft
gegenwärtig wenigstens in die richtige Richtung und
nicht rückwärts. Wie also lernen wir, die Menschen zu
überzeugen, dass das Ruder im Steuerwesen so rasch wie
möglich herumgeworfen werden muss?
Wer in diesem Prozess in der erforderlichen Richtung
voranschreitet und ihn damit zugleich entwickeln
hilft, der fördert nicht nur die soziale Entwicklung
der Gesellschaft, er fördert auch die Entwicklung des
Einzelnen. Denn unser Ich braucht Aufgaben zum
Tätigwerden, die ihm zugleich als Entwicklungsfeld -
oder Entwicklungsweg - dienen.17 Es geht also bei der
Umstellung des Steuerwesens um eine zentrale
menschliche Aufgabe: die Bewusstseinsentwicklung für
die realen Sachverhalte der sozialen Welt.
Sachverhalte und Bewusstsein gehören eben nicht der
sinnlich-physischen Welt allein an, wenn sie auch in
diese hereinragen und sich in ihr verwirklichen. Es
sind Sachverhalte des Verhältnisses von geistigen
Wesen - von Menschen. - zueinander. Für diese
geistig-realen Strukturen in den sozialen
Verhältnissen haben wir oft zu wenig Bewusstsein
entwickelt. Und um die insoweit heute nötige
Bewusstseinsentwicklung [Aufmerksamkeitsschulung] - um
ein Aufwachen am anderen Menschen18 und für
ihn -- handelt es sich, wenn Entwicklungsrichtung und
Entwicklungsziele des Steuerwesens verständlich
gemacht und gesellschaftlich „neu justiert“ werden
sollen. Wie muss man die soziale Welt verstehen, wie
muss man an den Vertändniskräften seiner Seele
arbeiten, um dies leisten zu können? Das sind die
zentralen anthroposophischen Fragestellungen .des
Steuerwesens der Gegenwart. Es sind zugleich
Menschheitsfragen der Gegenwart.
Anmerkungen:
1 Nach einem Referat auf einem Kolloquium-der
Sozialwissenschaftlichen Sektion am Goetheanirm am
3.7 2000, zuerst publiziert in »die Drei« 2/2001
[Zeitschrift für Anthroposophie in Wissenschaft,
Kunst und sozialem Leben], leicht überarbeitet im
Juli 2006.
2 Dieser Grundsatz besagt, dass die öffentlichen
Steuer-lasten nicht mehr als die Hälfte der
erzielten Einkünfte beanspruchen dürfen [nicht zu
verwechseln - aber verwandt - mit der neuen
»Halbeinkünftebesteuerung«]; durch neuere Urteile
wieder fraglich gewordem .
3 Vgl. vom Verfasser: »Vom Wettbewerb der
Steuersysteme global und was daraus zu lernen ist«.
In: DAS GOETHE UM, Nr. 33 vorn 9. November 1997, S-
425 ff.
4 Dies ist der grundsätzliche Hinweis Rudolf
Steiners aus dem. Jahre 1919 [Vortrag vom 25.
Oktober 1919 in Zürich, in: »Soziale Zukunft« GA
332a]
4a Sogar der Bundesfinanzminister Steinbrück spricht
sich [Juni 2006] im Bundestag für die Senkung der
Unternehmenssteuern und die Anhebung der
Mehrwertsteuer als unumgänglich aus.
5 Vgl: »Steuuerreform im Zeitalter der
Globalisierung. Die Betleitung des
gesellschaftlichen Bewusstseins für die
Steuererhebung« .In: DIE DREI 3/1999, S. 45 ff.
6 Vgl. vom Verfasser: »Mehrwertsteuer und
Steuerharmonisierung im gemeinsamen Markt«. In:
Betriebsberater 5/1367, S.173 ff:
7 Sonderabschreibungen für staatlich
förderungswärdige [»erwünschte«] Ziele zum Beispiel;
sie bewirken im Ergebnis aber zumeist
volkswirtschaftliche Kapitalfehlleitungen z. B.
»Abschreibungsruinen«.
8 Vgl. vom Verfasser: »Die steuerliche Förderung
gemeinnütziger Zwecke ein negatives Steuerrecht?«
In: Betriebsberater, heft 35/36, 20./34). Dezember
1986, S. 2341 ff.
9, Vgl. Rudolf Steiner: »Geisteswissenschaft und
soziale Frage« In: GA 34
10 Wie Anmerkung 9
-11 Wie Anmerkung 3
12 Dies gilt naturgemäß für alle anderen Steuern im
Unternehmensbereich entsprechend.
13 Unter »Assoziation« verstehen wir im Sinne eines
anthroposophischen Sozialansatzes -allgemein
formuliert- jedes gesellschaftliche Organ, das es
möglich macht, Sachgegebenheiten und
Gestaltungsansätze eines gegebenen sozialen Lage
bewusst zu machen; um so den Beteiligten ein
sachgerechtes - und von ihnen selbst gewolltes -
Handeln zu ermöglichen. Vgl. im Einzelnen vom
Verfasser: »Elemente einer Neubestimmung des Geldes
und ihre Bedeutung für die Finanzwirtschaft der
Unternehmung« erweiterte Aufläge, Heidelberg.1972,
Selbstverlag.
14 Schwarzarbeiter [bei Geldeinkommen] und sogar
Gelddiebe zahlen, sobald sie mit dein »erworbenen«
Geld konsumieren, auch Umsatzsteuer!
15 Wie Anmerkung 13 .
16 Vgl. hierzu vom Verfasser: »Unternehmen Schule
zum Zusammenhang von Wirtschaftlichkeit,
Selbstverwaltung und pädagogisches Handeln« In:
Autonomie der staatlichen Schule und freies
Schulwesen. Sonderdruck Festschrift J. P. Vogel.
Berlin 1998, S. 175 ff:
17 Man verzeihe die Anspielung auf den Buchtitel
Rudolf Steiners: »Wie erlangt man Erkenntnisse der
höheren Welten?« [GA 10] Sie soll hier zugleich die
spirituelle Dimension sozialer Vorgänge
verdeutlichen.
17a Vgl. hierzu vom Verfasser: »Das Steuerwesen auf
dem Hintergrund der inneren Entwicklung des
Menschen« In: DAS GOETHEANUM Nr. 20/21, 13. Mai
2005, 5.5 ff.
18 Dies ist eine von Rudolf Steiner immer wieder
genannte geistige Aufgabenstellung für die Menschen
der Gegenwart.
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