NOUS AVONS VÉCU RUDOLF STEINER
Souvenirs de ses élèves
1956
Éditeur : M. J. Krück v. Poturzyn
Maison d'édition Freies Geistesleben GmbH.
Stuttgart
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WIR ERLEBTEN
RUDOLF STEINER
Erinnerungen seiner Schüler
1956
Herausgeber: M.
J. Krück v. Poturzyn
Verlag Freies Geistesleben GmbH. Stuttgart
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Ernst Lehrs
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ERNST LEHRS
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La nouvelle génération
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Die neue
Generation
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Trad. F. G. v. 01/202403
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Les enfants ont souvent des idéaux
professionnels étranges qui extorquent un sourire
aux adultes, mais ui, quand on regarde en arrière
plus tard dans la vie sur eux, s'avèrent des
déguisements enfantins de plus profond revêtements
du destin. L'idéal professionnel de mon enfance
était «l'empereur». Je voulais être empereur,
parce que j'étais convaincu que l'on «sait tout»
comme empereur. Car que l'on puisse exercer la
fonction de régnant, sans rien savoir, je n'aurais
jamais pu me le representer. Aussi si je savais
déjà qu'il est réservées à des humains déterminés
de devenir empereur, notamment que le fils aîné de
chaque déjà régnant, je regardais l'empereur en
tant que porteur de la profession absolument
idéale. Parce que j'étais toujours convaincu qu'
empereur doit simplement tout savoir.
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Kinder haben oft
seltsame Berufsideale, die den Erwachsenen ein
Lächeln abnötigen mögen, die sich aber, wenn man
im späteren Leben selbst auf sie zurückblickt, als
kindliche Einkleidungen tieferer Schicksalsbezüge
erweisen. Das Berufsideal meiner Kindheit war „der
Kaiser". Ich wollte Kaiser werden, weil ich davon
überzeugt war, daß man als Kaiser „alles weiß".
Denn daß man das Amt des Herrschers ausüben kann,
ohne alles zu wissen, hätte ich mir nie vorstellen
können. Auch als ich bereits wußte, daß es
bestimmten Menschen vorbehalten ist, Kaiser zu
werden, nämlich dem ältesten Sohne des jeweils
Herrschenden, blickte ich auf den Kaiser als den
Träger des schlechthin idealen Berufes. Denn noch
immer war ich überzeugt, daß ein Kaiser einfach
alles wissen muß.
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Ce que j'expérimentais à Rudolf Steiner
lors de ma première rencontre avec lui comme un
jeune étudiant, me rappela mon depuis longtemps
oublié rêve idéal de mes souvenirs d'enfance. Ici,
j'avais l'apparemment recherché instinctivement à
mesure de destin devant moi, qui médiait
l'expérience réconfortante, que l'esprit humain
est capable de monter jusqu'à un niveau auquel il
est capable de «tout savoir», quoique d'une
manière différente de celle que l'on se représente
communément. A nouveau, plus tard, lorsque j'avais
fait connaissance avec les principes de
l’entraînement de l'esprit et de l'aspect
historique, je compris pourquoi l'enfant a
identifié la représentation du "tout
sachant/omniscient" avec l' "empereur". Là dedans
s'exprime quand même le souvenir originel de temps
où il avait eu des initiés, qui ont labourés du
conseil dans des états élevés de conscience avec
les dieux omniscients et tant que tels été
autorisés à guider leur peuple. "À un roi rien ne
devrait tenir plus à cœur, comme si polyvalent, si
enseigné, orienté et libre de préjugés, bref être
si pleinement humain et rester ainsi". Ainsi
Novalis exprime dans son essai «La foi et l'amour
ou le roi et la reine" le même souvenir originel
et le même espoir.
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Was ich an Rudolf
Steiner bei meiner ersten Begegnung mit ihm als
junger Student erfahren habe, rief mir jenen lang
vergessenen Idealtraum meiner Kindheit in
Erinnerung. Hier hatte ich den offenbar
instinktiv-schicksalsmäßig Gesuchten vor mir, der
die trostvolle Erfahrung vermittelte, daß der
menschliche Geist eine Stufe zu erklimmen vermag,
auf der es ihm möglich ist, „alles zu wissen",
wenn auch in anderer Art, als man sich das
gemeinhin vorstellt. Wiederum später, als ich mit
dem Wesen der Geistesschulung auch vom
geschichtlichen Aspekt vertraut geworden war,
begriff ich, warum sich dem Kinde die Vorstellung
des „Alles-Wissenden" mit dem des „Kaisers"
identifiziert hatte. Spricht sich doch darin die
Urerinnerung aus an Zeiten, in denen es
Eingeweihte gegeben hatte, die in erhöhten
Bewußtseinszuständen mit den allwissenden Göttern
Rat pflogen und als solche befugt waren, Führer
ihres Volkes zu sein. „Einem König sollte nichts
mehr am Herzen liegen, als so vielseitig, so
unterrichtet, orientiert und vorurteilsfrei, kurz
so vollständig Mensch zu sein und zu bleiben, als
möglich." So drückt Novalis in seinem Aufsatz
„Glaube und Liebe oder Der König und die Königin"
die gleiche Urerinnerung und die gleiche Hoffnung
aus.
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Il sera nécessaire d'indiquer en quelques
mots, ce qui a incité les étudiants de physique et
de mathématiques, en Mars 1921 à participer au
cours d'université anthroposophique à Stuttgart,
où me fut donnée en partage ma première rencontre
avec Rudolf Steiner et son œuvre. Car seulement
par cela peut donc être compris l'effet de
balayage de ce qui est arrivé pendant ce cours.
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Es wird nötig
sein, mit einigen Worten anzudeuten, was mich, den
Studenten der Physik und Mathematik, im März des
Jahres 1921 zur
Teilnahme an dem anthroposophischen Hochschulkurs
in Stuttgart bewogen hat, wo mir die erste
Begegnung mit Rudolf Steiner und seinem Werk
zuteil wurde. Denn nur dadurch kann die
durchgreifende Wirkung dessen, was sich während
dieses Kurses ereignete, verständlich werden.
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La conviction de vivre dans le "meilleur
des mondes" qui m'avait transmise une éducation
bourgeoise avant la Première Guerre mondiale,
avait été ébranlée par l'expérience de la guerre
au front. Quand je repris les études interrompues
par la guerre, une conviction supplémentaire fut
ébranlée: que la manière de science de la nature
de connaître comment l'humanité s'y est formée
dans les siècles passés, nous plaçait en état d'
ordonner et prendre en mains les affaires humaines
à partir de la pensé exacte une fois pour toutes.
Car non seulement les peuples en dépit de leur
compétence/pouvoir scientifique. tombent dans la
catastrophe de la guerre mondiale, cette guerre
avait aussi - tout de suite par l'utilisation
justement de ces résultats scientifiques - dépassé
toutes les guerres précédentes dans la cruauté.
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Die Überzeugung,
in der „besten aller Welten" zu leben, die mir
eine bürgerliche Erziehung vor dem ersten
Weltkrieg vermittelt hatte, war durch das Erlebnis
des Krieges an der Front erschüttert worden. Als
ich dann das durch den Krieg unterbrochene Studium
wieder aufnahm, wurde eine weitere Überzeugung
erschüttert: daß die naturwissenschaftliche
Erkenntnisweise, wie die Menschheit sie in den
vergangenen Jahrhunderten herangebildet hat, uns
instandsetze, die menschlichen Angelegenheiten aus
exaktem Denken heraus ein für allemal zu ordnen
und zu handhaben. Denn nicht nur waren die Völker
trotz ihrem wissenschaftlichen Können in die
Katastrophe des Weltkrieges geraten, es hatte
dieser Krieg auch — gerade durch die Anwendung
eben jener Ergebnisse der Wissenschaft — alle
bisherigen Kriege an Grausamkeit übertroffen.
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En un symptôme parlant du problème
résulta la théorie de la relativité d'Albert
Einstein, - alors sous des professeurs et des
étudiants très controversée, même combattue. Le
relativisme professé retirait à l'être de l'humain
comme humain toute réalité d'être-là.
Néanmoins, je devais regarder la manière de penser
d'Einstein comme la suite logique de la pensée
scientifique jusqu'à présent, alors que toutes les
tentatives de les réfuter, semblait être privé
d'une telle cohérence. Par conséquent, toutes
réfutations n'auraient pas servi. Pour toutes ces
conditions se donnait à moi en coup d’œil à
l'avancement de l'humanité une certaine demande
spirituelle qui se revêtait de l'image suivante.
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Zu einem
sprechenden Symptom der Problematik, die sich
daraus ergab, wurde mir die Relativitätstheorie
Albert Einsteins, — damals unter Professoren und
Studenten viel umstritten, ja umkämpft. Entzog
doch der darin verfochtene Relativismus dem Sein
des Menschen als Menschen alle
Daseinswirklichkeit. Dessen ungeachtet mußte ich
die Denkungsweise Einsteins als die folgerichtige
Fortsetzung des bisherigen wissenschaftlichen
Denkens ansehen, wogegen alle Versuche, sie zu
widerlegen, einer solchen Folgerichtigkeit zu
entbehren schienen. Daher war mir denn auch mit
Widerlegungen nicht gedient. Aus all diesen
Voraussetzungen ergab sich mir im Hinblick auf die
Weiterentwicklung der Menschheit eine bestimmte
geistige Forderung, die sich in das folgende Bild
kleidete.
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Je voyais devant moi un fleuve, à une des
rives duquel, nous - l'humanité jusqu'à présent -
nous trouvions. Sur l'autre rive était un nouveau
territoire qu'il valait d'atteindre. Donc, il
s'agissait de la formation de pont sur la rivière.
De la connaissance de l'ordre naturel du monde, de
ce côté de la rivière, le pont a été bien
commencé, mais pas construit comme un maximum
jusqu'au milieu de la rivière. Afin de construire
l'autre moitié, il fallait la connaissance des
lois et autres forces valant de ce côté là,
cependant, qu'on pourrait seulement gagner de ce
côté là. Mais comment arriver là où le pont
manquait encore ? Il serait volontiers tout
d'abord besoin de décider des pionniers de
traverser la rivière à la nage. Où les gens
pouvaient être trouvés qui étaient prêts à se
préparer pour un tel acte? Où étaient ceux qui
avaient le courage de telle action?
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Ich sah vor mir
einen Fluß, an dessen einem Ufer wir — die
bisherige Menschheit — uns befanden. Auf dem
anderen Ufer lag Neuland, das es zu erreichen
galt. Es ging also um die Überbrückung des
Flusses. Aus der Kenntnis der naturgesetzlichen
Ordnung der Welt diesseits des Flusses konnte die
Brücke wohl begonnen, aber nicht weiter als
höchstens bis zur Mitte des Flusses gebaut werden.
Um die andere Hälfte zu erbauen, bedurfte es der
Kenntnis der am jenseitigen Ufer geltenden Kräfte
und Gesetze, die man jedoch nur dort drüben
gewinnen konnte. Wie aber sollte man dahin
gelangen, wo doch die Brücke noch fehlte? Es
würden sich wohl zuallererst einige Pioniere
entschließen müssen, den Fluß schwimmend zu
durchqueren. Wo konnten die Menschen gefunden
werden, die bereit waren, sich zu einer solchen
Tat zu rüsten? Wo waren diejenigen, die den Mut zu
solcher Tat aufbrachten?
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Ce que je reçu à lire sur le programme du
cours universitaire anthroposophique de Stuttgart,
attaché au tableau d'affichage de l'université, où
j'étudiais, me semblait d'un tel courage exigeant
spirituellement parlant, et donc je me mets à y
participer. - Je me souviens de ces sentiments et
impulsions, comme Rudolf Steiner plus tard nous
interpela, nous les jeunes en pendant de beaucoup
dit auparavant : "l'anthroposophie veut être la
haute école du courage."
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Was ich auf dem
Programmzettel des Stuttgarter Anthroposophischen
Hochschulkurses, angeheftet an das schwarze Brett
der Universität, an der ich studierte, zu lesen
bekam, schien mir von solchem Mut-fordernden
Tatwillen im geistigen Sinne zu sprechen, und so
machte ich mich zur Teilnahme auf. — An jene
Empfindungen und Impulse sollte ich zurückdenken,
als Rudolf Steiner später uns jungen Menschen in
Zusammenfassung von manchem vorher Gesagten
zurief: „Anthroposophie will sein die hohe Schule
des Mutes."
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Ce cours a - à l'exception des
conférences Rudolf Steiner * et ceux de ses
collaborateurs - réunions de séminaire chaque jour
publiées sous le titre: «Les mathématiques,
expérience scientifique, observation et résultats
de connaissance du point de vue de
l'anthroposophie", Stuttgart 1948 apporta les
diverses disciplines scientifiques. Le contenu
dans le détail ne peut être reproduit ; sauf que
la mémoire du nouveau venu alors refusé, sauf pour
quelques détails, il n'y a malheureusement aucune
transcriptions de ces réunions mémorables. Mais ce
qui règne de manière indélébile dans ma mémoire,
est le comportement personnel de Rudolf Steiner.
Il était amicalement présent à tous les
séminaristes sans tout d'abord prendre part à la
discussion résultante. La plupart du temps,
cependant, vint un moment où il demandait lui-même
la parole. Ce qu'il exposait en réponse à une
question posée ou une remarque, laissait aux
participants étonnés l'expérience d'un penseur qui
était non seulement entièrement versé dans tous
les domaines, mais aussi pouvait ajouter à la
connaissance habituelle essentielle de sa
connaissance du côté spirituel de l'humain et le
monde. Peu importe s'il s'agissait d'une des
disciplines de science de la nature, de
mathématiques supérieures, d'histoire de l'art, de
philosophie ou de ce qu'il s'agit : il a toujours
donné sa contribution avec un calme, porté par la
voix de la sécurité intérieure et dans le ton
d'une administration conviviale, qui a donné
l'impression qu'il fallait aucun effort pour
savoir et pouvoir tout cela. Ici un esprit se
donnait à connaître qui était venu d'une autre
façon au savoir englobant que par la combinaison
des connaissances scientifiques particulières qui
usent la force de vie propre ; il a vécu - comme
je l'ai appris de la sensation au cours de la
journée - toutes les connaissances à un point plus
élevé et plongé à partir de là, dans chaque
domaine, pour ensuite en parler comme s'il avait
été concerné tout au long de sa vie par ce seul
domaine du savoir. On appréciera ce que cela
signifiait pour les étudiants, qui avaient soif
après l'humain et le savoir de l'humain. C'était
une expérience particulière, d'observer comment
extraordinairement différent Rudolf Steiner se
comportait dans des situations apparemment
similaires, visiblement selon sur les conditions
humaines des demandeurs. Que cela soit montré à
trois événements.
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Dieser Kurs
brachte — außer Rudolf Steiners Vorträgen* und
denen seiner Mitarbeiter — täglich seminarartige
Besprechungen über Veröffentlicht unter dem Titel:
„Mathematik, wissenschaftliches Experiment,
Beobachtung und Erkenntnisergebnisse vom
Gesichtspunkt der Anthroposophie", Stuttgart 1948
die verschiedenen wissenschaftlichen Fachgebiete.
Der Inhalt im einzelnen kann nicht mehr
wiedergegeben werden; abgesehen davon, daß die
Erinnerung des damaligen Neulings bis auf wenige
Einzelheiten versagt, gibt es auch leider keine
Nachschriften jener denkwürdigen Besprechungen.
Was aber unauslöschlich im Gedächtnis haftet, ist
Rudolf Steiners persönliches Verhalten. Er war bei
allen Seminarien freundlich zuhörend zugegen, ohne
sich zunächst an der entstehenden Diskussion zu
beteiligen. Meist aber trat dann der Augenblick
ein, wo er sich selbst zum Wort meldete. Was er in
Beantwortung einer gestellten Frage oder eines
Einwurfes ausführte, ließ die Teilnehmer staunend
einen Denker erleben, der in jedem Fachgebiet
nicht nur völlig beschlagen war, sondern darüber
hinaus zu dem üblichen Wissen Wesentliches aus
seiner Kenntnis der geistigen Seite des Menschen
und der Welt hinzufügen konnte. Ganz gleich, ob es
sich um eine der naturwissenschaftlichen
Disziplinen, um höhere Mathematik,
Kunstgeschichte, Philosophie oder was immer
handelte: stets gab er seinen Beitrag mit ruhiger,
von innerer Sicherheit getragener Stimme und im
Tone einer freundlichen Darreichung, die den
Eindruck erweckte, daß es keinerlei Mühe bedürfe,
dies alles zu wissen und zu können. Hier gab sich
ein Geist zu erkennen, der auf andere Art zu
umfassendem Wissen gekommen war als durch
Zusammenholen wissenschaftlicher
Kenntniseinzelheiten, die die eigene Lebenskraft
zermürben; er lebte — so lernte ich es im Laufe
der Tage empfinden — allem Wissen gegenüber auf
höherer Warte und tauchte von dort aus in das
jeweilige Gebiet ein, um dann davon zu reden, als
habe er sich Zeit seines Lebens nur mit diesem
einen Wissensgebiet befaßt. Man wird ermessen, was
das dem Studenten bedeutete, der nach dem Menschen
und dem Wissen vom Menschen dürstete. Dabei war es
ein besonderes Erlebnis zu beobachten, wie
außerordentlich verschieden Rudolf Steiner sich in
anscheinend ähnlichen Situationen verhielt,
sichtlich je nach den mitspielenden menschlichen
Voraussetzungen der Fragenden. Dies sei an drei
Vorkommnissen aufgezeigt.
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Parmi les participants se trouvaient
quelques-uns qui ont ainsi été ressenti dans les
débats qu'ils louaient ce qui était exposé du côté
anthroposophique, mais donnaient en même temps de
bons conseils, de ne quand même pas manquer de
prendre ce ou que d'autres sortes d'esprit
prennent en connaissance et amènent en synthèse
avec l'anthroposophie ; d'autres se sont sentis
appelés, le plus possible chaque discussion, tout
de suite quand elle avait vécu de tous les côtés
des explications satisfaisantes, à
interférer/gêner parce qu'ils ont apporté une
objection qui semblait objective, quand même pas
porté par des connaissances propres.
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Unter den
Teilnehmern befanden sich einige, die sich in den
Aussprachen dadurch bemerkbar machten, daß sie das
von anthroposophischer Seite Vorgebrachte lobten,
aber zugleich den guten Rat gaben, doch nicht zu
versäumen, diese oder jene andersartige Geistesart
zur Kenntnis zu nehmen und mit der Anthroposophie
zur Synthese zu bringen; andere fühlten sich
berufen, möglichst jede Diskussion, gerade wenn
sie allseitig befriedigende Aufklärung erfahren
hatte, dadurch zu stören, daß sie einen Einwand
brachten, der sachlich schien, doch nicht von
eigener Kenntnis getragen war.
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Vers la fin fut un débat sur l'importance
des mathématiques pour la connaissance
spirituelle-scientifique élargie de la nature, en
rattachement avec une certaine indication de
Rudolf Steiner, a été parlé de géométrie
synthétique. Un participant de la première sorte a
remarqué quoiqu'il ne fût pas un mathématicien et
n'avait aucune connaissance des mathématiques
supérieures, mais voulait recommander que le
scientifique anthroposophique de la nature ne
sous-estime pas l'importance du calcul de
géométrie synthétique accentué par le Dr Steiner.
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Gegen Ende einer
Aussprache über die Bedeutung der Mathematik für
die geisteswissenschaftlich erweiterte
Naturerkenntnis war, in Anknüpfung an einen
Hinweis Rudolf Steiners, über synthetische
Geometrie gesprochen worden. Ein Teilnehmer der
ersteren Art bemerkte, er sei zwar nicht
Mathematiker und habe auch keine Kenntnis der
höheren Mathematik, wolle jedoch raten, daß die
anthroposophischen Naturwissenschafter über der
von Dr. Steiner betonten synthetischen Geometrie
nicht die Wichtigkeit der Infinitesimalrechnung
unterschätzten.
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A peine cela a été dit, ainsi Rudolf
Steiner était déjà là avec des yeux pleins
d'éclair et tonna dans la salle: «Je ne comprends
pas comment quelqu'un qui a à dire de lui-même
qu'il ne sait rien des mathématiques, peut nous
partager ici un conseil, dans ces choses ! " Le
,conseillé` ne se laissa pas entendre de nouveau
pour le reste du cours.
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Kaum war dies
gesagt, so stand Rudolf Steiner schon mit
blitzenden Augen da und donnerte in den Raum: „Ich
verstehe nicht, wie jemand, der von sich sagen
muß, daß er von Mathematik nichts versteht, wagen
kann, uns hier in diesen Dingen einen Rat zu
erteilen!" Der ,Rater` ließ sich für den Rest des
Kurses nicht wieder hören.
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Un participant d'une autre sorte, qui
était devenu une charge pour toutes les personnes
de bonne volonté avec ses objections toujours
inutiles ou superflues, souleva à la fin d'un
séminaire historique dans lequel avait été parlé
d'une articulation spirituelle de l'humanité en
une asiatique-orientale, une
anglo-américaine-occidentale et entre les deux, un
groupe européen de médiation : «mais quoi avec la
Tchécoslovaquie ?" Déjà le meneur de la discussion
- certainement avec le consentement de toutes les
personnes de bonne volonté - tenta de laisser
tomber l'interjection et clore le séminaire,
lorsque Rudolf Steiner à la hâte se leva et, dans
le pointage de l'auditoire, a déclaré: «le
Monsieur là-derrière a posé une question très
intéressante à laquelle j'aimerais volontiers
répondre. Toutefois, j'aurais besoin d'environ
trois quarts d'heure de temps pour cela." Il a
demandé si on pouvait lui aménager celui-ci le
jour suivant ce qui fut évidemment approuvé. - Le
lendemain, à l'heure dite, Rudolf Steiner donna,
devant un auditorium densément occupé une vue
d'ensemble étonnante entrant dans le détail de
l'histoire du peuple tchèque avec le point de vue
de montrer son rôle spirituel particulier comme
bâtisseur de ponts entre l'Europe centrale et de
la spiritualité slave d'Europe orientale. Cela il
s'adressa à l'intervenant répétant de cette façon
et similaire: "n'est-ce pas, là il y a quand même,
dans tant et tant de siècles - (il a suivi le
nombre d'années exact) - eu tel et tel événement,
avec telles ou telles conséquences essentielles"
Ou: " comme le fait votre célèbre écrivain - (il a
suivi le nom) - a exercé avec son beaucoup publié
écrit une puissante influence de telle et telle
sorte sur le développement ultérieur de la nation
tchèque ". Les auditeurs adjacents t vu que la
personne ainsi traitée e émerveillée et toujours
plus étonnée. Moi même lorsque je délaissais
l'auditorium, passait par hasard devant elle et
entendis comment il a dit, à moitié à elle-même, à
moitié à passant près d'elle : «Non, que quelqu'un
puisse savoir du peuple tchèques, je ne l'aurais
jamais pensé ! " Son "mais "a été réduit au
silence pour le reste du cours.
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Ein Teilnehmer
der anderen Art, der allen Gutwilligen bereits zur
Last geworden war mit seinen stets unsachlichen
oder überflüssigen Einwänden, erhob am Ende eines
Geschichts-Seminars, in dem über die geistige
Gliederung der Menschheit in eine
asiatisch-östliche, eine
anglo-amerikanisch-westliche und zwischen beiden
vermittelnde europäische Gruppe gesprochen worden
war, seine Stimme: „Was aber mit
Tschechoslowakei?" Schon versuchten die
Diskussionsleiter — sicher unter Zustimmung aller
Gutwilligen — den Einwurf fallen zu lassen und das
Seminar zu schließen, als Rudolf Steiner sich
eilig erhob und, in die Zuhörerschaft weisend,
sagte: „Der Herr da hinten hat eine sehr
interessante Frage gestellt, die ich gerne
beantworten würde. Allerdings würde ich dazu etwa
dreiviertel Stunden Zeit brauchen." Er fragte, ob
man ihm diese am nächsten Tag einräumen könne, was
selbstverständlich bejaht wurde. — Am folgenden
Tag, zur festgesetzten Zeit, gab Rudolf Steiner
vor dicht besetztem Zuhörerraum eine bis in die
erstaunlichsten Einzelheiten gehende Überschau der
Geschichte des tschechischen Volkes mit dem
Blickpunkt, dessen besondere geistige Aufgabe als
Brückenbildner zwischen der mitteleuropäischen und
der osteuropäisch-slawischen Geistigkeit
aufzuzeigen. Dabei sprach er den Fragesteller
wiederholt in dieser und ähnlicher Art an: „Nicht
wahr, da hat es doch im soundsovielten Jahrhundert
— (es folgte die genaue Jahreszahl) — das und das
Ereignis gegeben, mit den und den wesentlichen
Folgen." Oder: „Da hat Ihr bekannter
Schriftsteller — (es folgte der Name) — mit seiner
im Jahre soundsoviel veröffentlichten Schrift
einen so starken Einfluß dieser und dieser Art auf
die Weiterentwicklung des tschechischen Volkes
ausgeübt." Benachbarte Zuhörer sahen den also
Angesprochenen staunend und immer staunender
dasitzen. Ich selber kam, als ich den Vortragsraum
verließ, zufällig an ihm vorbei und hörte, wie er
halb vor sich hin, halb zu einem neben ihm
Gehenden sagte: „Nein, daß jemand so viel kann
wissen von tschechisches Volk, ich nie hätte
gedacht!" Sein „Aber" war für die restliche Zeit
des Kursus verstummt.
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Un troisième incident, qui m'a aussi
donné la lumière rédemptrice au problème oppressif
de la relativité, a été le suivant. Certains
représentants de la science dominante avaient
suivi le cours d'études supérieures comme une
occasion de demander à Rudolf Steiner un débat sur
un certain nombre de thèses fondamentales telles
que la nature électromagnétique ondulatoire de la
lumière, la structure atomique de la matière, la
relativité du mouvement, et l'invitation a été
acceptée. Dans la discussion sur la validité de la
théorie de la relativité a été tentée par l'un des
discutants, de démontrer cette validité d'une
manière plus ludique en frottant une allumette sur
une boite d'allumettes tenue immobile de l'autre
main et amenée à brûler; puis allumé un deuxième
petit morceau de bois en ce qu'inversement il soit
tenue tranquille et la boite déplacée le long de
lui. Ce sur quoi Rudolf Steiner assez calme et
comme il semblait, souriant un peu malicieux
répondit: «Je voudrais bien savoir comment vous
livreriez votre preuve, si je cloue la boîte là
sur le mur?" - C'était clair: Pour mener à bien la
deuxième sorte d'allumage , celui qui devrait
tenir l'allumette immobile, devrait se rendre
au-delà de la Terre à un espace en quelque sorte
fixé, puis déplacer à partir de là toute la terre
avec les bâtiments qui s'y trouvent ainsi attaché
et bouger cette boîte le long de son allumette
long. - De cette manière, Rudolf Steiner dévoila
le fait désigné que la théorie de la relativité
travaille avec des «représentations
inapplicables».
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Ein drittes
Geschehnis, das mir zugleich erlösendes Licht auf
das mich bedrängende Problem der
Relativitätstheorie warf, war das folgende. Einige
Vertreter der herrschenden Naturwissenschaft
hatten den Hochschulkurs zum Anlaß genommen,
Rudolf Steiner zu einer Aussprache über eine
Anzahl grundlegender Thesen wie der
elektromagnetischen Wellennatur des Lichtes, der
atomistischen Struktur der Materie, der
Relativität der Bewegung aufzufordern, und die
Aufforderung war angenommen worden. In der
Diskussion über die Gültigkeit der
Relativitätstheorie wurde von einem der
Diskutanten versucht, diese Gültigkeit in etwas
spielerischer Weise zu demonstrieren, indem er ein
Zündholz an einer mit der andern Hand unbeweglich
gehaltenen Zündholzschachtel rieb und zum Brennen
brachte; dann ein zweites Hölzchen entzündete,
indem er umgekehrt dieses stillhielt und die
Schachtel an ihm entlang bewegte. Worauf Rudolf
Steiner ganz ruhig und wie es schien, leicht
verschmitzt lächelnd erwiderte: „Ich wüßte gerne,
wie Sie Ihren Nachweis liefern würden, wenn ich
die Schachtel dort an die Wand nagelte?" — Es war
klar: Um die zweite Art des Entzündens
auszuführen, hätte einer, der das Streichholz
unbeweglich halten sollte, sich außerhalb der Erde
auf einen räumlich irgendwie fixierten Standort
begeben müssen, um dann von dort aus die ganze
Erde mit dem darauf befindlichen Gebäude und der
an diesem befestigten Schachtel an seinem
Streichholz entlang zu bewegen. — Auf solche Weise
enthüllte Rudolf Steiner die von ihm wiederholt so
bezeichnete Tatsache, daß die Relativitätstheorie
mit „unvollziehbaren Vorstellungen" arbeitet.
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Parmi les représentants des thèses de
science de la nature, il y avait aussi un
physicien théoricien bien connu - aujourd'hui l'un
des leaders dans ce domaine, jadis au début de son
ascension, - chez qui j'avais moi-même peu avant
entendu un collègue sur la théorie de l'électron.
Plus tard dans la discussion, celui-ci se signala
et a fait la constatation en faveur de la théorie,
que pour notre observation il n'aurait aucun point
de vue à partir duquel un mouvement cosmique,
approximativement celle d'une planète pourrait
être autrement observé parce que, comme à l'autre
objet cosmique d'observation relatif et que nous
n'avons donc pas le droit d'utiliser un tel
mouvement dans notre évaluation scientifique,
autrement qu'un relatif. Rudolf Steiner a répondu
comme suit: Il a demandé de se représenter deux
personnes assises alentour dans un parc sur un
banc qui donc toutes deux sont dans le même état
extérieur du mouvement, mais se différencient en
cela que l'une respire normalement et montre une
couleur de peau normale, l'autres par contre, est
très rouge, son front couvert de sueur et la
respiration accélérée. Comme il sera même évident
pour la différence observée dans l'état
physiologique des deux personnes, que l'une -
quand aussi en ce cas précédent temporellement
l'observation, dans un autre état absolu de
mouvement que l'autre. De même, on pourrait en
venir en science à observer certains symptômes
dans les corps planétaires individuels, auxquels
l'état absolu du mouvement se laisserait en lire
de même.
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Unter den
Vertretern der naturwissenschaftlichen Thesen
befand sich auch ein bekannter theoretischer
Physiker — heute einer der Führenden auf diesem
Gebiet, damals am Beginne seines Aufstiegs, — bei
dem ich selber nicht lange zuvor ein Kolleg über
Elektronentheorie gehört hatte. Im weiteren
Verlauf der Diskussion meldete sich dieser und
machte zugunsten der Theorie die Feststellung, daß
es für unsere Beobachtung keinen Standpunkt gäbe,
von dem aus eine kosmische Bewegung, etwa
diejenige eines Planeten, anders beobachtet werden
könne denn als eine zu einem anderen kosmischen
Beobachtungsobjekt relative, und daß wir daher
auch kein Recht hätten, eine solche Bewegung in
unsere wissenschaftliche Beurteilung anders
einzusetzen denn als eine relative. Rudolf Steiner
erwiderte folgendermaßen: Er ersuchte, sich zwei
etwa in einer Parkanlage auf einer Bank sitzende
Personen vorzustellen, die sich also beide im
gleichen äußeren Bewegungszustande befinden, sich
aber dadurch voneinander unterscheiden, daß die
eine normal atmet und eine normale Hautfarbe
zeigt, die andere dagegen stark gerötet ist, die
Stirn von Schweiß bedeckt hat und stark
beschleunigt atmet. Da werde doch an dem
beobachtbaren Unterschied des physiologischen
Zustandes der beiden Personen evident, daß sich
die eine — wenn auch in diesem Falle der
Beobachtung zeitlich vorangehend -- in einem
anderen absoluten Bewegungszustand befunden hat
als die andere. Ähnlich würde man in der
Wissenschaft dahin kommen, gewisse Erscheinungen
an den einzelnen planetarischen Körpern zu
beobachten, an denen sich der absolute
Bewegungszustand derselben ablesen ließe.
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Pour moi-même c'était comme si en cet
instant un rideau s'ouvrait et une vue était
autorisée dans l'empire bien-aimé de nouvelles
possibilités de connaissances. Enchanté, cela a
mûrit en moi: Voici la vraie science! Parce qu'ici
une hypothèse n'est pas mise en face d'une autre,
mais à l'expérience limitée est répondu par
l'expérience ou l'expérience possible étendue
réelle! - Au même instant que ce physicien a fait
un bond de sa chaise et cria d'une grande
excitation et avec insistance des gestes: «Oui,
oui, cela devrait une fois être possible, alors la
théorie de la relativité chute" Pendant un moment,
il y eut un silence dans la salle, puis le débat
continua. Sans m'en rendre jadis clairement
compte, j'avais quand même l'impression immédiate
que dans le destin de l'entéléchie de ce
physicien, quelque chose se déroulait qui avait
beaucoup plus d'importance que la reconnaissance
ou le rejet de la déclaration des
spirituelle-scientifique. Rudolf Steiner l'avait,
dans la connaissance intuitive de sa personnalité,
aidé en ce qu'il - et absolument tout au long du
débat - n'a pas adopté la moindre tentative pour
rendre nécessaire à ses adversaires de reconnaître
la justesse de sa vision et l'inexactitude de la
leur ; il exposait seulement une fois de plus avec
une sécurité pacifique face à tous les auditeurs,
ce qu'avait à dire une approche réaliste de la
chose particulière.
|
Mir selber war
es, als ob sich in diesem Augenblick ein Vorhang
öffnete und ein Blick verstattet würde in das
ersehnte Reich neuer Erkenntnismöglichkeiten.
Beglückt rief es in mir: Hier ist wahre
Wissenschaft! Denn hier wird nicht eine Hypothese
der andern gegenübergestellt, sondern begrenzte
Erfahrung wird mit real erweiterter Erfahrung oder
Erfahrungsmöglichkeit beantwortet! — Im gleichen
Augenblick sprang jener Physiker von seinem Stuhl
auf und rief in großer Erregung und nachdrücklich
gestikulierend: „Ja, ja, sollte das einmal möglich
werden, dann stürzt die Relativitätstheorie!" Für
einen Augenblick war es still im Saal, dann ging
die Aussprache weiter. Ohne mir damals deutlich
Rechenschaft zu geben, hatte ich doch den
unmittelbaren Eindruck, daß sich im Schicksal der
Entelechie dieses Physikers Wesentliches
vollziehe, etwas, das weit größere Bedeutung hatte
als seine Annerkennung oder Ablehnung der
geisteswissenschaftlichen Aussage. Rudolf Steiner
hatte, in intuitiver Erkenntnis seiner
Persönlichkeit, ihm hierzu verholfen, indem er —
wie überhaupt in der ganzen Aussprache — nicht den
leisesten Versuch unternahm, seinen Opponenten die
Anerkennung der Richtigkeit seiner und der
Unrichtigkeit ihrer Anschauung abzunötigen; er
stellte nur immer wieder mit ruhiger Sicherheit
vor alle Zuhörer hin, was eine realistische
Betrachtungsweise zu der jeweiligen Sache zu sagen
hatte.
|
Les derniers mots de Rudolf Steiner, puis
des conférences a été reproduit dans le texte,
mais sur un ton directeur est a entendre qu'il a
de nouveau laisser résonner un an et demi plus
tard, retentisse dans une situation significative
changée :
|
Das Schlußwort
von Rudolf Steiners damaligen Vorträgen sei im
Wortlaut wiedergegeben, ist doch darin ein Leitton
zu hören, den er anderthalb Jahre später in
bedeutsam veränderter Situation wieder aufklingen
ließ:
|
"Il est généralement pas mon habitude de
compter avec des phrases, même si les phrases sont
donc sacrées, mais j’aimerais partout revenir à ce
qui est la simple expression de la vérité. Il se
présente comme une phrase magnifique souvent dans
notre littérature et l'histoire spirituelle comme
le dernier mot du Goethe mourant: lumière, plus de
lumière! Maintenant, Goethe reposait dans sa
petite chambrette dans un coin sombre, quand il
était en train de mourir, et la fenêtre en face
avait des volets fermés. J'ai à croire de ma
connaissance de Goethe toutes les raisons de
croire que le mot a signifié la simple vérité,
ouvrez les volets! Mais en ce que je procède donc
en hérétique avec une phrase pompeuse vis-à-vis de
mon bien-aimé et vénéré Goethe, j’aimerais quand
même aussi appeler au mot plus simple à la fin de
notre travail de cours en disant: vous, mes
collègues vénérables étudiants, je vous appelle à,
en que nous nous sentons avec vous dans la salle,
qui ouvre la fenêtre vers la connaissance
spirituelle ... Je vous en appelle à partir de
l'esprit qui nous a guidé a cela, vous en appeler,
j'appelle : ouvrez les volets ! "
|
„Es ist im
allgemeinen nicht meine Gewohnheit, mit Phrasen zu
rechnen, auch dann, wenn die Phrasen altgeheiligt
sind, sondern ich möchte überall auf dasjenige
zurückgehen, was der schlichte Ausdruck der
Wahrheit ist. Es steht als eine prunkvolle Phrase
vielfach in unseren Literatur- und
Geistesgeschichten als letztes Wort des sterbenden
Goethe: Licht, mehr Licht! Nun, Goethe lag in
seinem kleinen Kämmerchen in einer finsteren Ecke,
als er am Sterben war, und das gegenüberliegende
Fenster hatte zugemachte Fensterläden. Ich habe
aus meiner Goethe-Kenntnis heraus alle Ursache zu
glauben, daß das Wort in schlichter Wahrheit
geheißen hat: Machet die Fensterläden auf! Aber
indem ich damit ketzerisch verfahre mit einer
prunkvollen Phrase meinem geliebten und verehrten
Goethe gegenüber, möchte ich doch auch das
schlichtere Wort am Schlusse unserer Kursarbeit
Ihnen zurufen, indem ich sage: Ihnen, meine
verehrten Kommilitonen, Ihnen rufe ich zu, indem
wir uns mit Ihnen fühlen in dem Raum, der die
Fenster öffnet nach geistiger Erkenntnis ... Ihnen
rufe ich zu aus dem Geiste heraus, der uns
angeleitet hat dazu, Sie hierher zu rufen, Ihnen
rufe ich zu: Machet die Fensterläden auf!"
|
Dix-huit mois plus tard, en Octobre 1922,
des jeunes se réunirent en nombre autour de Rudolf
Steiner - maintenant non plus pour entendre
purement sur les possibilités d'un renouveau des
sciences, mais pour obtenir des réponses sur des
questions essentielles de leur développement à
l'humain et pour obtenir des instructions pour les
tâches à venir dans la vie sociale face au chaos
s'introduisant déjà dans l'humanité. Encore une
fois Rudolf Steiner plaça la phrase qu'on avait
attribuée à Goethe, vis-à-vis de sa propre
expression, mais maintenant dans une autre
tonalité caractéristique de son discours à cette
jeunesse : "Peut-être la vraie parole de Goethe
est à mieux utiliser que la phrase : plus de
lumière. C'est déjà une fois, par ce qui a pût
être retrouvé à la fin du XIXe siècle que le
sentiment a pu être suscité : ils ont fermé les
volets, ceux qui nous ont précédés. Et là est
venue la jeune génération et se sentait à
l'étroit, a eu le sentiment que les volets doivent
être ouverts, que l'ancienne génération a fermé de
façon si étanche. Oui, mes chers amis, j'aimerais
vous promettre, quand aussi je suis vieux, de
parler dans le plus éloigné de la façon dont nous
pouvons maintenant essayer d'obtenir les volets
ouverts. "
|
Anderthalb Jahre
später, im Oktober 1922, scharten junge Menschen
sich um Rudolf Steiner — nun nicht mehr, um bloß
über die Möglichkeit einer geistigen Erneuerung
der Wissenschaften zu hören, sondern um Antwort zu
erhalten auf wesentliche Fragen ihrer eigenen
Entwicklung zum Menschen und um in dem bereits
hereinbrechenden Menschheitschaos Weisungen für
bevorstehende Aufgaben im sozialen Leben zu
empfangen. Wieder stellte da Rudolf Steiner der
Phrase, die man Goethe angedichtet hatte, seinen
wahren Ausspruch gegenüber, aber nun in einer für
sein Sprechen zu dieser Jugend charakteristischen,
anderen Tonart: „Vielleicht ist der wahre
Ausspruch Goethes besser zu gebrauchen als die
Phrase: Mehr Licht. Es ist schon einmal durch
dasjenige, was vorgefunden werden konnte am Ende
des neunzehnten Jahrhunderts die Empfindung erregt
worden: Die haben ja die Fensterläden zugemacht,
die uns vorangegangen sind. Und da kam die junge
Generation und fühlte sich beengt, hatte das
Gefühl, es müssen die Fensterläden aufgemacht
werden, die die alte Generation so fest zugemacht
hat. Ja, meine lieben Freunde, ich möchte Ihnen
versprechen, wenn ich auch alt bin, im ferneren
davon zu reden, wie wir nun versuchen können, die
Fensterläden aufzukriegen."
|
Ce furent les mots avec lesquels Rudolf
Steiner conclût le discours d'ouverture de cette
série de treize conférences que nous décrivons
«cours pédagogique à la jeunesse» ou simplement
«Cours à la jeunesse», et qui a été en outre
appelé de cette façon. (Réimpression 1953: "forces
spirituelles à l’œuvre dans la coexistence des
générations jeunes et vielles", avec un texte
rédige par l'éditeur par ses efforts, Rudolf
Steiner façonna chaleureusement lâche la manière
de parler à la mesure d'un livre, les conférences
ont toutefois beaucoup perdu de leur atmosphère
originelle.) Le cours était à bien des égards un
événement inhabituel dans la vie du mouvement
anthroposophique, il était venu en l'état par un
groupe en partie de tous jeunes gens qui s'étale
tourné immédiatement vers Rudolf Steiner, en
contournant les fonctionnaires d'alors de la
société anthroposophique comme aussi les
personnalités actives en ce temps à Stuttgart. En
outre, les jeunes participants se trouvaient avant
le début du cours dans une situation difficile.
Lors des entretiens préliminaires, il fut dit des
négociateurs de la jeunesse à Rudolf Steiner
qu'ils trouvaient trouver, toutes les réunions
précédentes et des cours du mouvement
anthroposophique beaucoup trop des «programme»; là
dessous le développement créatif des forces
individuelles en souffrait. Tout cela était encore
trop «XIXe siècle». Rudolf Steiner entendait cela
avec intérêt nettement positif et a promis le
cursus dans ce sens. Après cela, les concernés se
sont mis en chemin pour intéresser d'autres
jeunes. Mais quelle fut leur horreur quand peu
avant le début du cours , ils entendirent que le
Dr Steiner se serait demandé quelle était
l'intention avec ce cours : il ne le savait pas.
Les représentants de la jeunesse lui avait
présentes maints souhaits , mais pas clairement
indiqué ce qu'ils voulaient maintenant eux-même.
Un de nous est allé à lui, pour entendre de sa
bouche ce qui était en réalité. La réponse a été :
nous lui aurions fait savoir notre aversion aux
«programmes», il a donc voulu tenir le cours
demandé sans aucun programme. Comme il a appris
que nous avions pris rendez-vous pour le
rencontrer un ou deux jours avant le début des
conférences pour préparer le travail avec lui;
nous devons donc utiliser ce temps pour que
devienne clair pour nous le thème de la première
conférence. Ce que nous devrions lui l'annoncer à
sa venue. Après la première conférence, nous
devrions de ce qui a été communiqué à nous, voir
le sujet pour la deuxième conférence, et ainsi de
suite. "De cette façon, nous voulons construire le
cours sans programme préconçu ensemble." - Jadis
nous avons eu un avant-goût de son acharnement
envers nous méthode choisie, renvoyés à notre
propre initiative, au moins une premier pas
d'attendre de nous bien que lui-même nous offrait
sa main pour une assistance supplémentaire.
|
Das waren die
Worte, mit denen Rudolf Steiner den
Eröffnungsvortrag jener Reihe von dreizehn
Vorträgen beschloß, die wir als „Pädagogischen
Jugendkurs" oder schlechthin „Jugendkurs"
bezeichneten, und die weiterhin so bezeichnet
worden sind. (Neudruck 1953: „Geistige
Wirkenskräfte im Zusammenleben von alter und
junger Generation", mit einem vom Herausgeber
redigierten Text, durch dessen Bemühen, Rudolf
Steiners herzlich-lockere Sprechweise buchmäßig zu
gestalten, die Vorträge allerdings manches von
ihrer ursprünglichen Stimmung eingebüßt haben.)
Der Kurs war in mehrfacher Hinsicht ein
ungewöhnliches Ereignis im Leben der
anthroposophischen Bewegung, war er doch zustande
gekommen durch eine Gruppe zum Teil ganz junger
Leute, die sich unmittelbar an Rudolf Steiner
gewandt hatten, unter Umgehung sowohl der
damaligen Funktionäre der Anthroposophischen
Gesellschaft wie auch der zu jener Zeit in
Stuttgart tätig wirkenden Persönlichkeiten. Zudem
sah sich die junge Teilnehmerschaft vor Beginn des
Kursus in einer schwierigen Lage. Bei der
Vorbesprechung war von den Sprechern der Jugend zu
Rudolf Steiner gesagt worden, sie fänden, alle
bisherigen Tagungen und Kurse der
anthroposophischen Bewegung enthielten allzuviel
„Programm"; darunter leide die schöpferische
Entfaltung der individuellen Kräfte. Es sei das
alles noch zu sehr „neunzehntes Jahrhundert".
Rudolf Steiner hörte sich dies mit sichtlich
positivem Interesse an und versprach, den Kursus
in diesem Sinne zu halten. Danach begaben sich die
Betreffenden auf die Reise, um andere junge
Menschen dafür zu interessieren. Wie groß aber war
ihr Schrecken, als sie nicht lange vor Beginn des
Kursus hörten, Dr. Steiner habe sich auf Befragen,
was denn mit diesem Kursus beabsichtigt sei, dahin
geäußert: das wisse er auch nicht. Die Vertreter
der Jugend hätten ihm mancherlei Wünsche
vorgetragen, aber sich nicht klar geäußert, was
sie nun eigentlich selber wollten. Einer von uns
reiste zu ihm, um aus seinem Munde zu hören, was
in Wirklichkeit vorlag. Die Antwort lautete: Wir
hätten ihm doch unsere Abneigung gegen „Programme"
kundgetan, also wolle er den erbetenen Kurs ganz
ohne Programm halten. Wie er erfahren habe, hätten
wir uns verabredet, ein bis zwei Tage vor Beginn
der Vorträge zusammenzukommen, um uns auf die
Arbeit mit ihm vorzubereiten; so sollten wir diese
Zeit dazu benutzen, uns über das Thema des ersten
Vortrages klar zu werden. Dieses sollten wir ihm
bei seiner Ankunft bekanntgeben. Nach dem ersten
Vortrag sollten wir aus dem, was uns mitgeteilt
worden, das Thema für den zweiten Vortrag finden,
und so fort. „Auf diese Weise wollen wir den Kurs
ganz ohne vorgefaßtes Programm miteinander
aufbauen." — Damals bekamen wir einen Vorgeschmack
von seiner unerbittlich uns gegenüber
eingeschlagenen Methode, uns auf unsere eigene
Initiative zurückzuweisen; zum mindesten einen
ersten Schritt von uns abzuwarten, ehe er selber
seine Hand zu konkreter weiterer Führungshilfe
bot.
|
Jamais auparavant, ni depuis, les humains
ont sûrement été si reconnaissants pour le
non-venir de Rudolf Steiner, comme jadis les
jeunes réunis, qui par deux jours et demi ont
toujours de nouveau reçu la nouvelle téléphonique
de Dornach, malheureusement le Dr Steiner ne
pouvait toujours pas répondre. Cela nous
donnait-il plus de temps pour trouver thème dans
la lourde lutte pour formuler un thème qui
correspondait aà notre situation spirituelle. Mais
avions à peine trouvé qu'est aussi venue déjà
l'annonce, le Dr Steiner venait de quitter
Dornach.
|
Niemals vorher
noch nachher sind Menschen wohl so dankbar gewesen
für Rudolf Steiners Nicht-Kommen wie die damals
versammelten jungen Leute, denen durch zweieinhalb
Tage immer wieder aus Dornach die telephonische
Nachricht zukam, Herr Dr. Steiner könne leider
immer noch nicht abkommen. Gab es uns doch weitere
Zeit, in schwerem Ringen die Formulierung eines
Themas zu finden, das unserer geistigen Situation
entsprach. Kaum hatten wir es aber gefunden, kam
auch bereits die Mitteilung, Dr. Steiner sei
soeben aus Dornach abgefahren.
|
Ponctuel au temps spécifié, il a arriva.
Quand même, lorsque le sujet lui fut cité, à notre
grande surprise, il ne sembla pas l'intéresser
particulièrement. Il a dit amicalement qu'il
ferait d'abord une conférence de salutation. Ce
qui y fût parlé contenait comme dans une
thématique close, tout ce pour quoi nous avions
lutté dans les jours avant. D'un autre sujet, rien
ne nous a été demandé durant les douze jours. De
toute évidence, dans les jours de notre lutte
était quelque chose s'était produit spirituel
parmi nous, qui était suffisant pour lui comme
condition de sa parole.
|
Pünktlich zur
angegebenen Zeit traf er ein. Doch als ihm das
Thema genannt wurde, schien es ihn zu unserer
Überraschung gar nicht besonders zu interessieren.
Er sagte nur freundlich, er würde zunächst einen
Begrüßungsvortrag halten. Was darin gesprochen
wurde, enthielt wie in geschlossener Thematik
alles, worum wir in den Tagen vorher gerungen
hatten. Nach einem weiteren Thema wurden wir alle
zwölf Tage hindurch nicht gefragt. Offensichtlich
war in den Tagen unseres Ringens unter uns etwas
geistig vorgegangen, das ihm als Vorbedingung
seines Sprechens genügte.
|
Par l'approche de notre pouvoir propre de
procéder, de nous tourner directement vers le Dr
Steiner, le sentiment nous avait conduit à nous
tenir dans une sorte particulière à l'intérieur
mouvement anthroposophique; celà nous contraignait
à des questions qui sont restées sans réponse
fertile des membres plus âgés. Nous avons cru
aussi de ne pas trouvé dans le spirituel existant
et les conférences tenues jusqu'à présent, l'aide
dont nous avions besoin. Nous étions à la
recherche pour plus de clarté sur ce que nous
voulions nous voulions savoir comment nous
pourrions tout de suite comme jeunes, nous
entraîner/exercer, pour devenir une fois
co-créative dans la nouvelle culture, après
laquelle l'humanité progressiste réclamait. Nous
voulions avant tout savoir comment on pouvait
parvenir"du parler sur l'esprit au parler à partir
de l'esprit" comment l'esprit pourrait fluer dans
les diverses activités professionnelles, où nous
allions grandir. Ainsi qu'alors, nous remuait la
question de comment une communauté humaine au sens
de l'esprit de notre temps peut être formé et
cultivé. Nous avons vu comme un but en face de
nous, de créer les bases pour une «pédagogie de
culture» à la mesure du temps, en particulier e
pédagogie de la jeunesse.
|
Zu dem
eigenmächtigen Vorgehen, uns direkt an Dr. Steiner
zu wenden, hatte uns das Empfinden geführt, in
besonderer Art innerhalb der anthroposophischen
Bewegung zu stehen; das nötigte uns Fragen auf,
die von den älteren Mitgliedern nicht fruchtbar
beantwortet werden konnten. Auch glaubten wir, in
dem vorhandenen Geistesgut und den bisher
gehaltenen Vorträgen nicht jene Hilfe zu finden,
die wir brauchten. Wir suchten nach Klarheit über
das, was wir wollten; wir wollten wissen, wie wir
gerade als junge Menschen uns schulen konnten, um
einmal schöpferische Mitgestalter an der neuen
Kultur zu werden, nach der die fortschreitende
Menschheit verlangte. Wir wollten vor allem
wissen, wie man „vom Reden über den Geist zum
Reden aus dem Geiste heraus" gelangen könne, wie
Geist einfließen könne in die verschiedenen
beruflichen Betätigungen, in die wir dabei waren
hineinzuwachsen. Sodann bewegte uns die Frage, wie
eine menschliche Gemeinschaft im Sinne des Geistes
unserer Zeit gebildet und gepflegt werden könne.
Wir sahen als Ziel vor uns, Grundlagen zu schaffen
für eine zeitgemäße „Kulturpädagogik", im
besonderen eine Jugendpädagogik.
|
Sur celles de ses conférences Rudolf
Steiner a déclaré plus tard qu'il avait été en
mesure de parler si figurativement grâce à la
nature de son auditoire comme rarement avant.
Vraiment. conférence sur conférence il amena une
série d'images se déployant. Dès le début, il a
parlé de la Gefühlsnot/la misère du sentiment,
dans laquelle la jeunesse se sentait transposée au
début de ce siècle, parce qu' lui était opposé de
nombreux "points de vue" de sorte d'une conception
du monde par l'ancienne génération. Ces positions,
seraient toutes arrivés sur une croûte de glace.
"L'âge de glace spirituel était venu. Seulement la
glace était mince, et parce que les points de vue
des humains avait perdu la sensation pour leur
propre poids, ainsi ils ne se brisent pas à
travers la croûte de glace. En dehors de cela, ils
étaient froids dans leur cœur, ils ne
réchauffaient pas la croûte. Les plus jeunes se
tenaient à côté les vieux, les plus jeunes avec
les cœurs chauds qui ne parlait pas encore, mais
il était chaud. Cela a cassé travers la croûte de
glace et le jeune ne sentait pas : ceci est mon
point de vue, mais le jeune sentait: .. Je perds
le sol sous les pieds. Ma propre chaleur de cœur
se brise sur cette glace ". Cette glace,
disait-il, s'était contracté de !a phrases, de la
convention et de la routine: phrase qui a
emménagée dans la vie de l'esprit, lorsque dans le
dernier tiers du XIXe siècle les pensées se sont
arrêté d'être pulsées par l'âme; convention, qui a
dominé la vie sociale, plutôt que se forme la
véritable communauté humaine ; routine qui a pris
la place de l'engagement volontaire personnel dans
l'action pratique des humains.
|
Über diese seine
Vorträge hat Rudolf Steiner späterhin geäußert, er
habe dank der Natur seiner Zuhörer so bildhaft
sprechen können wie kaum je zuvor. Wirklich.
brachte Vortrag auf Vortrag eine sich
herausentfaltende Reihe von Bildern. Gleich
anfangs sprach er von der Gefühlsnot, in die sich
die Jugend am Beginne unseres Jahrhunderts
versetzt fühle dadurch, daß ihr von der älteren
Generation lauter „Standpunkte" weltanschaulicher
Art entgegengehalten würden. Diese Standpunkte
aber seien alle auf einer Eiskruste angekommen.
„Die geistige Eiszeit war gekommen. Nur daß das
Eis dünn war, und da die Standpunkte der Menschen
die Empfindung für ihr eigenes Gewicht verloren
hatten, so durchbrachen sie nicht die Eiskruste.
Sie waren außerdem in ihren Herzen kalt, sie
erwärmten die Eiskruste nicht. Die Jüngeren
standen neben den Alten, die Jüngeren mit dem
warmen Herzen, das noch nicht sprach, aber warm
war. Das durchbrach die Eiskruste. Und der Jüngere
fühlte nicht: Das ist mein Standpunkt, sondern der
Jüngere fühlte: Ich verliere den Boden unter den
Füßen. Meine eigene Herzenswärme bricht dieses Eis
auf." Dieses Eis, sagte er, habe sich
zusammengezogen aus Phrase, Konvention und
Routine: Phrase, die eingezogen ist in das
Geistesleben, als im letzten Drittel des
neunzehnten Jahrhunderts die Gedanken aufhörten,
von Seele durchpulst zu sein; Konvention, die das
soziale Leben beherrschte, anstatt daß wirkliche
menschliche Gemeinschaft sich bildete; Routine,
die im praktischen Tun der Menschen an die Stelle
des persönlichen Willenseinsatzes getreten ist.
|
Lorsque Rudolf Steiner a utilisé de
telles images, ce ne fut pas purement le vêtement
artistique pour un fait à exprimer dépourvu
d'image. Ce qui opprimait les jeunes humains,
étain donc pour essentiel des expériences de
sensation qui ne sont pas venus à une
compréhension complète. La vie de sensation de
l'humain, se joue une étendue de conscience, qui
ressemble à celle de la conscience de rêve. Comme
nous rêvons en images, nous ressentons aussi en
images, seulement elles ne nous arrivent pas sans
plus à la contemplation. Cela leur permet de
tourmenter. Rudolf Steiner a mis en évidence ces
images de la jeunesse dans la conscience. De même,
quand il a parlé de la «science» comme d'une
entité. Une fois qu'on a fait sa connaissance,
elle vous a toujours de nouveau été présentée,
ainsi on a la perspicacité - (dans ce grade, seul
Rudolf Steiner l'avait probablement, qui déjà en
tant que jeune humain pouvait vivre consciemment
ce que nous rêvons seulement) - "que s'est de côté
furtivement, timidement, parce qu'elle ne s'est
plus ressentie tolérée, une autre entité. Elle
vous a alors dit quand même quànd on a été
aiguillonné, de parler derrière en secret avec
elle.: j'ai un nom qui ne se laisse plus permettre
d'être nommé devant la science objective. Je
m'appelle philosophie, m'appelle Sophia : sagesse.
J’ai le prénom honteux de l'amour (philo) et ai
quelque chose qui est déjà cloué par son nom.
qu'il a quelque chose à faire avec l'intériorité
humaine, avec l'amour. Je ne peux pas me laisser
voir, je dois marcher autour timide/honteuse! "
|
Wenn Rudolf
Steiner solche Bilder gebrauchte, war es nicht
bloß künstlerische Einkleidung einer an sich
bildlos aussprechbaren Tatsache. Was die jungen
Menschen bedrängte, waren ja im wesentlichen
Gefühlserfahrungen, die nicht zum vollen Verstehen
kamen. Das Gefühlsleben des Menschen aber spielt
sich auf einer Bewußtseinsebene ab, die der des
Traumbewußtseins gleicht. Wie wir in Bildern
träumen, so fühlen wir auch in Bildern, nur daß
uns diese nicht ohne weiteres zur Anschaubarkeit
kommen. Dadurch können sie quälen. Rudolf Steiner
hob diese Bilder der Jugend ins Bewußtsein. So
auch, wenn er von der „Wissenschaft" sprach als
einer Wesenheit. Hat man einmal ihre Bekanntschaft
gemacht, ist sie einem immer wieder vorgestellt
worden, so hat man die Einsicht — (in diesem Grade
hatte sie wohl nur Rudolf Steiner, der schon als
junger Mensch bewußt erleben konnte, was wir nur
träumten) — „daß sich seitwärts hinweggeschlichen
hat, verschämt, weil sie sich nicht mehr geduldet
gefühlt hat, eine andere Wesenheit. Die sagte
einem dann doch, wenn man aufgestachelt wurde,
hinten im Verborgenen mit ihr zu reden: Ich habe
einen Namen, der sich vor der objektiven
Wissenschaft nicht mehr nennen darf. Ich heiße
Philosophie, heiße Sophia: Weisheit. Ich habe halt
den schändlichen Vornamen von der Liebe (philo)
und habe etwas, was schon durch seinen Namen
angenagelt ist, daß es etwas zu tun hat mit
menschlicher Innerlichkeit, mit der Liebe. Ich
kann mich nicht mehr sehen lassen, ich muß
verschämt herumgehen!"
|
Avec de tels mots, Rudolf Steiner ne
voulait pas voulu rendre la jeunesse arrogante
envers la science et ses conquêtes ou à décourager
sérieusement ceux qui étudiaient, à poursuivre
leurs études. Il avait pourtant dit auparavant,
contre une certaine tendance dans le premier
mouvement de jeunesse, de mépriser et de fuir la
pensée à cause de sa « pâleur » : on a besoin les
pensées pour vivre en tant qu'humain, et ces
pensées qui nous les quelques derniers siècles ont
apporté, nous ne pouvons plus les déposer.
Seulement, elles ne doivent pas rester seulement
dans la tête, mais être aussi fortement pensées
qu'elles fluent vers le bas "à travers le cœur et
par l'humain tout entier jusque dans les pieds.
Car c'est vraiment mieux si au lieu de purs
globules rouges et blancs aussi pensées pulsaient
par notre sang ". Il serait correct si l'humain a
aussi un cœur et non purement des pensées. "Mais
le plus précieux est quand les pensées ont un
cœur." Ce n'est pas la science, mais le
fonctionnement scientifique qu'il avait à l'esprit
quand il a caractérisé le ressentir de la jeunesse
de cette manière.
|
Mit solchen
Worten wollte Rudolf Steiner nicht etwa die Jugend
gegenüber der Wissenschaft und ihren
Errungenschaften überheblich machen oder jene, die
studierten, davon abhalten, ihr Studium ernsthaft
fortzuführen. Hatte er doch zuvor gegen eine
gewisse Tendenz in der ersten Jugendbewegung, den
Gedanken seiner „Blässe" wegen
zu mißachten und zu fliehen, gesagt: Gedanken
brauche man, um als Mensch zu leben, und
diejenigen Gedanken, die uns die letzten
Jahrhunderte gebracht haben, könnten wir nicht
mehr ablegen. Nur sollten sie nicht bloß im Kopfe
sitzen bleiben, sondern so stark gedacht werden,
daß sie „durch das Herz und durch den ganzen
Menschen bis in die Füße hinunterströmen. Denn es
ist wahrhaft besser, wenn statt bloßer roter und
weißer Blutkörperchen auch Gedanken unser Blut
durchpulsen." Es sei richtig, wenn der Mensch auch
ein Herz hat und nicht bloß Gedanken. „Aber das
Wertvollste ist, wenn die Gedanken ein Herz
haben." Nicht die Wissenschaft, sondern den
wissenschaftlichen Betrieb hatte er im Sinn, wenn
er das Jugend-empfinden in dieser Weise
kennzeichnete.
|
Au cours du cours à la jeunesse, il a
parlé de l'importance de la voie, qu'il indique
dans sa «Philosophie de la liberté" pour le
renforcement du penser. Qui s'efforce, d'exercer
vraiment ce qu'il appelle ici la «pensée pure», il
expérimente, que cet exercice est un exercice de
volonté qui va jusque dans le centre de l'humain.
Il conduit à faire l'observation à soi-même que la
pensée ordinaire est en effet une pure activité de
la tête. On sent alors que l'on commence à ne plus
penser "si haut en haut", que l'on commence à
penser avec la poitrine "Vous remarquez qu'en ce
que la pensée devient toujours de plus en plus une
pure activité volitive, elle se conquiert tout
d'abord à la poitrine humaine puis à tout le corps
humain. C'est comme si vous tiriez cette pensée de
la dernière fibre de cellule à votre gros orteil".
On y accède à sentir qu'en soi «un nouvel humain
intérieur est né qui, à partir de l'esprit peut
apporter du déploiement de volonté."
|
Im Verlaufe des
Jugendkursus sprach er von der Bedeutung des
Weges, den er in seiner „Philosophie der Freiheit"
zur Erkraftung des Denkens angibt. Wer sich
anstrengt, das wirklich zu üben, was er dort
„reines Denken" nennt, der erlebt, daß diese Übung
eine Willensübung ist, die bis in das Zentrum des
Menschen geht. Es führt dazu, die Beobachtung an
sich selber zu machen, daß das gewöhnliche Denken
in der Tat eine bloße Kopftätigkeit ist. Man spürt
dann, daß man beginnt, nicht mehr „so hoch oben"
zu denken; daß man beginnt, mit der Brust zu
denken. „Sie merken, daß, indem das Denken immer
mehr und mehr reine Willensbetätigung wird, es
sich zuerst der Menschenbrust und dann dem ganzen
Menschenkörper entringt. Es ist, als ob Sie aus
der letzten Zellfaser Ihrer großen Zehe dieses
Denken hervorziehen würden." Man gelangt dazu zu
fühlen, daß in einem „ein neuer innerer Mensch
geboren ist, der aus dem Geiste heraus
Willensentfaltung bringen kann."
|
Pour parler de sa «Philosophie de la
liberté", Rudolf Steiner avait, pendant le cours à
la jeunesse répétée la demande parce qu'il est
s'agissait pour lui de souligner la signification
des intuitions morales qui doivent être sorties de
chaque individualité pour toute la vie morale du
présent et de l'avenir, et parce que dans ce livre
est indiqué le chemin vers de telles capacités
intuitives. Pour la quatrième conférence, il est
apparu avec un petit carnet de note à la main. Qui
était plus familier avec sa manière de travailler,
savait qu'il détenait un grand nombre de carnets
de notes de toutes les années de travail, dans
lequel il cultivait de noter les cours des pensées
ou faire des croquis, non pas, comme il disait
pour ce qui était inséré la de niveau lire plus
tard, mais parce que quelque chose de saisi en
esprit se laisse mieux souvenir, lorsque c'est
rattaché à un mouvement des membres. Comme il nous
a touché les jeunes, lorsque. nous avons remarqué
que Rudolf Steiner avait spécialement pris la
peine pour nous d'aller à travers ses carnets et
en extraire un de 1893 pour nous. Il nous en a lu
une recension sur "Principes d'éthique» de
Spencer, qui a été publié dans une revue
littéraire de ces jours et a déclaré avant que la
prestation de maître de Spencer "devait être les
dernières tentatives, de fonder des distinctions
éthiques sur l'intuition, des sentiments innés,
des axiomes évidents, etc., au moins de les faire
taire dans la science ".
|
Von seiner
„Philosophie der Freiheit" zu sprechen, hatte
Rudolf Steiner während des Jugendkurses wiederholt
Veranlassung, weil es ihm darum ging, die
Bedeutung moralischer Intuitionen aufzuzeigen, die
aus der einzelnen Individualität für alles
moralische Leben der Gegenwart und Zukunft
herausgeholt werden müssen, und weil in diesem
Buche der Weg zu solch intuitivem Vermögen
gewiesen wird. Zum vierten Vortrag erschien er mit
einem kleinen Notizbuch in der Hand. Wer näher mit
seiner Arbeitsweise vertraut war, wußte, daß er
eine große Zahl von Notizbüchern aus allen
Arbeitsjahren besaß, in die er Gedankengänge
niederzuschreiben oder Skizzen zu machen pflegte;
nicht, wie er sagte, um das dort Eingetragene
später wieder nachzulesen, sondern weil etwas im
Geiste Erfaßtes sich besser erinnern läßt, wenn es
mit einer Gliedmaßenbewegung verbunden wird. Wie
berührte es daher uns junge Leute, als wir
bemerkten, daß Rudolf Steiner sich eigens für uns
die Mühe gemacht hatte, seine Notizbücher
durchzugehen und eines aus dem Jahre 1893 für uns
herauszuholen. Daraus las er uns eine Rezension
über Spencer's „Prinzipien der Ethik" vor, die in
einer literarischen Zeitschrift jener Tage
erschienen war und worin es hieß, Spencers
Meisterleistung „müsse die letzten Versuche,
ethische Unterscheidungen auf Intuition,
angeborene Gefühle, selbst augenscheinliche Axiome
usw. zu gründen, wenigstens in der Wissenschaft
mundtot machen".
|
Là-dessus, il a commencé à décrire
comment il a dû le remettre dans ce temps éthique
lacer l'atmosphère de sa «Philosophie de la
liberté", qui montre justement que «tous le futur
de l'éthique humaine dépend de la force de
l'intuition morale à devenir plus forte chaque
jour." En décrivant de différents côtés de son
opposition radicale à l'opinion dominante de
l'époque, il a parlé de lui toujours en mouvement
la lutte intérieure dans laquelle il s'était
trouvé alors. Mais ce qui semble maintenant clair
et liquide dans la postface, il faut se le
représenter prononcé dans une haute excitation.
Là, se tenait-il en face de nous, une fois encore,
le trentenaire, dans la solitude complète
vis-à-vis de l'ensemble de l'humanité
contemporaine à partir d'une perspicacité
spirituelle dans les besoins par des obligations
au service du temps auto-imposées, hardiment à
élever sa voix contre la tempête du gonflement du
matérialisme. Ce qu'il avait vécu, extérieurement
laissé, assis dans un café viennois, de dramatique
intérieure, cela se tenait maintenant en réalité
incarnée en face de nous! C'est à la balustrade de
la scène, où il se tenait avec les yeux brillants,
la droite qui tenait le carnet de notes portable,
martelant la balustrade qu'il a explosé, et d'une
voix qui remplissait la salle, il a appelé jusqu'à
nous: «Il était donc nécessaire pour moi, mes
chers amis, de tenter d'écrire un livre qui tout
de suite de manière énergique,
défendait/représentait le point de vue qui de
manière justement aussi énergique était, par la
science cette fois là, comme décrit, à réduire au
silence. "-" La recherche après le héros » dont
était si souvent parlée dans le mouvement de la
jeunesse dans la si souvent mentionnée, - trouva
ici son accomplissement ; ici la jeunesse le cœur
affligé par le sort du Temps trouva le héros de
l'esprit.
|
Daraufhin begann
er zu schildern, wie er in diese ethische Zeit
stimmung seine „Philosophie der Freiheit"
hineinstellen mußte, die gerade zeigt, daß „alle
Zukunft der menschlichen Ethik davon abhängt, daß
die Kraft der moralischen Intuition mit jedem Tage
stärker werde." Indem er von verschiedenen Seiten
her seine radikale Opposition gegen die
herrschende Anschauung der Zeit beschrieb, sprach
aus ihm immer bewegter der innere Kampf, in dem er
sich damals befunden hatte. Was sich heute in der
Nachschrift klar und flüssig liest, muß man sich
in höchster Erregung gesprochen vorstellen. Da
stand er nun vor uns, noch einmal der
Zweiunddreißigjährige, der in völliger Einsamkeit
gegenüber der ganzen zeitgenössischen Menschheit
aus geistiger Einsicht in die Notwendigkeiten, aus
selbstauferlegter Pflicht des Dienstes an der
Zeit, kühn seine Stimme gegen den anschwellenden
Sturm des Materialismus erhob. Was er, äußerlich
gelassen in einem Wiener Kaffeehaus sitzend, an
innerer Dramatik durchlebt hatte, das stand jetzt
in leibhaftiger Wirklichkeit vor uns! An der
Balustrade der Bühne stand er mit leuchtenden
Augen, die Rechte, die das Notizbuch hielt,
hämmerte auf die Balustrade, daß es dröhnte, und
mit einer Stimme, die den ganzen Saal erfüllte,
rief er zu uns herunter: „Es war also notwendig
für mich, meine lieben Freunde, den Versuch zu
machen, ein Buch zu schreiben, welches gerade in
energischer Weise den Standpunkt vertritt, der in
ebenso energischer Weise dazumal von der
Wissenschaft als der bezeichnet wurde, welcher
mundtot zu machen sei." — „Die Suche nach dem
Heros", von der in der Jugendbewegung so oft die
Rede war, — hier fand sie ihre Erfüllung; hier
fand das von der Not der Zeit bedrängte Herz der
Jugend den Heros des Geistes.
|
Nous sommes retournés à la maison de
cette conférence sans grand-chose à dire à
l'autre; profondément, nous avons été touchés du
vécu. Maint s'est peut-être solennellement promis
dans le silence, de faire après Rudolf Steiner
dans le déploiement du courage de l'âme
spirituelle, et que ce soit toujours si
modestement. Plus tard, nous devions apprendre à
comprendre plus en détail, en quoi consiste ce
courage. Il est le courage de se dire que «la vie
du monde doit être rétablie dans ses fondements"
Toutefois : "le courage - on l'apprend très vite
ou pas du tout"
|
Wir gingen von
diesem Vortrag heim, ohne einander viel zu sagen;
zutiefst waren wir berührt von dem Erlebten.
Mancher mag sich im stillen gelobt haben, es
Rudolf Steiner nachzutun in der Entfaltung
geistig-seelischen Mutes, und sei es in noch so
bescheidenem Maße. Später sollten wir noch genauer
verstehen lernen, worin dieser Mut bestehen soll.
Es ist der Mut, sich zu sagen, daß „das Leben der
Welt in seinen Fundamenten neu gegründet werden
muß". Allerdings: „Mut — den lernt man sehr
schnell oder gar nicht."
|
Notre question :. "Comment parvenons-nous
du parler sur l'esprit au parler partir de
l'esprit ?" Rudolf Steiner y répondit dans le
cours aux jeunes et même plus tard en ce qu'il l'a
tout simplement montré pratiquement. En cela, le
mot 'simplement` est pensé dans le sens où souvent
c'était les choses apparemment simples qu'il a
montrées et a vécu dans ce contexte, par ce qu'il
a décrit, dans le cours tenu en 1924 par lequel il
a fondé la pédagogie curative anthroposophique,
comme la «dévotion aux petits». Presque chaque
jour, il nous a rencontrés aussi en dehors de ses
conférences, alla sur les besoins les plus variés
des participants. Il y avait de jeunes sculpteurs
qui lui ont montré des échantillons de leur
travail, pour solliciter des conseils pour la
poursuite des travaux; des poète qui ont obtenu de
lui des coups de pouce très particuliers en ce qui
concerne le rythme et la rime; journellement, il
est venu dans les heures de récitation que nous a
donné madame Steiner, a conseillé des exercices de
parole, expliqué les sons et nous récitaient deux
fois lui-même avant. Parce qu'on s'intéressait
pour la peinture, il a aussi donné quelques heures
de peinture. Finalement, il était présent à de
nombreux débats que les participants au cours ont
organisé entre eux.
|
Unsere Frage:
„Wie lernen wir vom Reden über den Geist zum Reden
aus dem Geiste heraus zu gelangen?" beantwortete
Rudolf Steiner im Jugendkurs und auch späterhin
dadurch, daß er es einfach praktisch vormachte.
Dabei ist das Wort ,einfach` in dem Sinne gemeint,
daß es oft die scheinbar einfachsten Dinge waren,
die er in diesem Zusammenhang zeigte und vorlebte,
durch das, was er in dem 1924 gehaltenen Kursus,
durch den er die anthroposophische Heilpädagogik
begründet hat, als die „Andacht zum Kleinen"
bezeichnete. Fast täglich traf er sich mit uns
auch außerhalb seiner Vorträge, ging auf die
mannigfachsten Wünsche der Teilnehmer ein. Da
waren junge Bildhauer, die ihm Proben ihrer
Arbeiten zeigten, um Ratschläge für die
Weiterarbeit zu erbitten; Dichter, die von ihm
höchst individuelle Hinweise in Bezug auf Rhythmus
und Reim erhielten; täglich kam er in die
Rezitationsstunden, die uns Frau Steiner erteilte,
gab Sprechübungen an, erklärte die Laute und
rezitierte uns zweimal selber vor. Weil man sich
für das Malen interessierte, gab er auch einige
Malstunden. Schließlich war er bei vielen
Aussprachen anwesend, die die Kursteilnehmer
untereinander veranstalteten.
|
Occasionnellement à un tel, un jeune
paysan parla de l'être du Christ, ainsi qu'il la
comprenait. Quand il s'est aussi abondamment
exprimé sans aide, alors nous l'avons entendu,
quand même très sérieusement, donc avec un certain
respect, ce qui était toutefois principalement le
sujet lui-même. Mais quand il a parlé dans la
suite de ce que lui avait appris son expérience
agricole au sujet du fumier, nous sommes arrivés
furtivement le nez dans le sens que ce serait
sûrement préférable de ne pas réclamer la présence
du Dr Steiner avec de telles choses "ordinaires".
Le jour suivant, les porteurs de l'initiative sont
apparu à une rencontre avec Rudolf Steiner Il a
demandé le nom du paysan et dit à notre grande
surprise. ". Ce que le jeune homme a dit sur le
Christ était si abondamment insignifiant" Ensuite,
il est venu avec un accent sympathique: "Mais ce
qu'il a dit à propos du fumier était excellent."
Lors de la prochaine réunion, il voudrait
volontiers lui-même dire encore quelque chose
là-dessus. (Le cours, par lequel la manière de
gérer biodynamique fut fondée n'avait pas encore
été tenu jadis). Qu'il soit tenter de rendre, non
seulement ce qui a alors été expliqué, mais aussi
comment il parla.
|
Gelegentlich
einer solchen sprach ein junger Landwirt über das
Wesen des Christus, so wie er es verstand. Wenn er
sich auch reichlich unbeholfen ausdrückte, so
hörten wir ihm doch sehr ernsthaft, ja mit einem
gewissen Respekt zu, was allerdings hauptsächlich
dem Thema selbst galt. Doch als er im weiteren
Verlaufe über das sprach, was ihn seine
landwirtschaftliche Erfahrung über den Mist
gelehrt habe, rümpften wir verstohlen die Nasen in
dem Gefühl, daß man Dr. Steiners Anwesenheit mit
solch „gewöhnlichen" Dingen doch wohl besser nicht
beanspruche. Am folgenden Tage erschienen die
Initiativträger des Kursus zu einer Besprechung
bei Rudolf Steiner. Er fragte nach dem Namen des
Landwirtes und sagte zu unserem Erstaunen: „Was
der junge Mann da über Christus gesagt hat, war ja
reichlich unbedeutend." Dann kam es mit
freundlichem Nachdruck: „Aber was er über den Mist
gesagt hat, das war ausgezeichnet." Bei der
nächsten Zusammenkunft wolle er gern selber noch
etwas dazu sagen. (Der Kursus, durch den die
biologisch-dynamische Wirtschaftsweise begründet
wurde, war damals noch nicht gehalten worden). Es
sei versucht wiederzugeben, nicht nur was er dann
ausführte, sondern auch wie er sprach:
|
"C'était intéressant ce que vous avez dit
comme paysan hier. Je n'ai pas le temps pour un
long temps de rester ici, et je vais donc dire au
moins brièvement cela. Dans l'agriculture aussi,
on cherche le spirituel. Là aussi, on pense que de
nouvelles méthodes doivent être trouvées jusque
dedans le traitement du matériel. Si vous allez à
la science matérialiste actuelle, ainsi vous ne
trouverez pas beaucoup d'amour pour l'agriculture.
La science actuelle pense que, si on a besoin de
tant et tant d'azote dans le champ, on doit l'y
apporter dans cette quantité. Là on ne sait pas
qu'on a seulement besoin de planter esparcette
autour du champ systématiquement pour y obtenir
par rayonnement la quantité requise de l'azote.
Pour cela suffit déjà assez que l'on plante
l'esparcette en une seule rangée autour du champ".
|
„Es war
interessant, was Sie gestern als Landwirt gesagt
haben. Ich habe nicht Zeit, noch lange hier zu
bleiben, und will daher wenigstens kurz dieses
dazu sagen. Auch in der Landwirtschaft sucht man
das Geistige. Auch dort glaubt man, daß neue
Methoden gefunden werden müssen, bis in die
Behandlung des Materiellen hinein. Wenn Sie zu der
heutigen materialistischen Wissenschaft gehen, so
finden Sie nicht viel Liebe für die
Landwirtschaft. Die heutige Wissenschaft meint,
daß, wenn man so und so viel Stickstoff im Acker
braucht, man ihn in dieser Menge in den Acker
hineinbringen muß. Da weiß man nicht, daß man nur
um den Acker herum systematisch die Esparsette
anzupflanzen braucht, um durch Strahlung die
nötige Menge Stickstoff in den Acker
hineinzubekommen. Dazu genügt schon, daß man die
Esparsette in einer einzigen Reihe um den Acker
herum pflanzt."
|
Un courageux parmi nous qui ne savait pas
ce qu'est l'esparcette a demandé, et le Dr Steiner
a répondu aussitôt et d'ailleurs ainsi que l'on a
vécu qu'il n'a pas parlé "sur" cette plante, ni
absolument comme quelque chose d'absent, mais
ainsi que, par l'intime de l'intonation, la
contemplation de son attitude, le mouvement de ses
mains, la présence spirituelle immédiate de ce
dont il parlait, était expérience profondément
impressionnante . L'esparcette 'apparaissait'
parmi ses paroles et les gestes. Peut-être que
vous pouvez essayer cette empathie si les mots
suivants sont lus, qui ont été enregistrées dans
le compte rendu.
|
Ein Mutiger unter
uns, der nicht wußte, was eine Esparsette ist,
fragte danach, und Dr. Steiner antwortete sogleich
und zwar so, daß man erlebte, er sprach nicht
‚über' diese Pflanze, noch überhaupt von ihr als
etwas Abwesendem, sondern so, daß durch das Intime
des Tonfalles, die Besinnlichkeit seiner Haltung,
die Bewegung seiner Hände die unmittelbare
geistige Gegenwart dessen, wovon er sprach, tief
eindrucksvoll erlebbar wurde. Die Esparsette
,entstand` gleichsam unter seinen Worten und
Gesten. Vielleicht kann man dieses nachzuempfinden
versuchen, wenn die folgenden Worte gelesen
werden, die in der Nachschrift festgehalten
wurden.
|
"Esparcettes — ce sont des plantes — qui
ont des inflorescences-papilionacées — qui sont de
couleur pourpre/lilas — elles ont des feuilles
plumeuses -" Et alors : "Cette plante a la force
étrange soi de pénétrer le sol en de longues
distances avec ce que les humains veulent y faire
venir d'une manière la plus artificielle possible
-. Croyez-vous que cela soit absurde ? Non! Ce
sont toutefois des choses où l'on voit à travers
quand on parvient à réellement pénétrer avec la
connaissance de l'esprit dans le matériel.»
|
„Esparsetten — das
sind Pflanzen —, die haben Blütenstände —
Schmetterlingsblüten —, die sind lilafarbig — sie
haben gefiederte Blätter —". Und dann: „Diese
Pflanze hat die merkwürdige Kraft in sich, den
Boden auf weite Strecken mit dem zu durchdringen,
was die Menschen auf eine möglichst künstliche
Weise in ihn hineinbringen wollen. — Glauben Sie,
das ist Unsinn? Nein! Das sind allerdings Dinge,
die man durchschaut, wenn man mit der
Geisterkenntnis konkret bis ins Materielle
vorzudringen vermag."
|
|
~
|
Le cadre d'un article tel que ce rapport
est limité dans l'espace. Une grande partie des
expériences de la grande "demande de la jeunesse"
qui ont suivi dans les années 1923-24, des
expériences personnelles en tant que professeur
Waldorf, doit être ignoré. Seuls certains aspects
qui valent plus en plus aujourd'hui comme alors,
oui, qui valent pour la jeunesse grandie
entre-temps et les générations suivantes du siècle
soient encore ajoutés.
|
Der Rahmen eines
Aufsatzes wie des vorliegenden ist räumlich
beschränkt. Vieles von den Erlebnissen um die
großen „Jugend-ansprachen", die in den Jahren
1923/24 folgten, von den persönlichen Erfahrungen
als Waldorflehrer, muß übergangen werden. Nur
einige Aspekte, die heute wie damals gelten, ja,
die für die inzwischen herangewachsene Jugend und
die noch folgenden Generationen des Jahrhunderts
in steigendem Maße gelten, seien noch angefügt.
|
Le comportement de la génération plus
âgée à la plus jeune est généralement déterminée
soit par la critique et le rejet en résultant, ou
par le souhait de la gagner pour soi-même et de
propres objectifs. Rudolf Steiner est venu, du
jour où certains des jeunes lui ont porté pour la
première fois leurs questions conjointement, si
volontiers vers eux, parce que pour lui les
arrières-plans spirituels étaient ouverts,
desquels la nouvelle génération a aborde son
voyage terrestre et toutes les générations le
prendrait. Il a vu que quelque chose vivait dans
les profondeurs de l'âme des jeunes, qui était
nouveau dans l'histoire e l'humanité. Il savait ue
ce qui "fait rumeur" parmi les jeunes, contient de
grandes opportunités, mais que si un soi correct
lui est appliqué, cache de grands dangers. Son
premier pas dans cette prise en charge était
d'aider à ce que les jeunes, deviennent conscients
de leur prédisposition. Il a souligné toujours de
nouveau que, pour la première fois survenue à
grande mesure, l'opposition s'organisant elle-même
contre l'âge, était autre chose que ce qui
autrefois jouait entre générations. Comment dans
un de ses grands discours à la jeunesse, l'été
1924 à Arnhem en Hollande, il nous disait qu'il
avait déjà été clair dans les premiers jours du
mouvement de la jeunesse que «par une grande
partie de la jeunesse actuelle dans le plus
profond subconscient un train d'une étrange
compréhension approfondie vit pour ce qu'une sorte
de grand tremblement de terre comme revirement/
dans l'ensemble du développement de l'humanité
doit avoir lieu ".
|
Das Verhalten der
älteren Generation zur jüngeren ist zumeist
entweder durch Kritik und daraus resultierende
Ablehnung bestimmt, oder durch den Wunsch, sie für
sich und die eigenen Ziele zu gewinnen. Rudolf
Steiner kam von dem Tage an, da einige der Jungen
zum ersten Male ihre Fragen gemeinsam an ihn
herantrugen, ihnen so bereitwillig entgegen, weil
für ihn die geistigen Hintergründe offen lagen,
aus denen heraus die neue Generation ihren
Erdenweg angetreten hatte und alle folgenden
Generationen ihn antreten würden. Er sah, daß
etwas in den Seelentiefen der jungen Menschen
lebte, das neu war in der Menschheitsgeschichte.
Er wußte, daß, was in der Jugend ,rumort`, große
Möglichkeiten enthält, aber daß es auch, wenn ihm
keine rechte Pflege zuteil wird, ebenso große
Gefahren in sich birgt. Sein erster Schritt in
dieser Pflege war zu helfen, daß die Jugend sich
dieser ihrer Veranlagung bewußt wurde. Er betonte
immer wieder, daß die mit der Jahrhundertwende
erstmals in größerem Ausmaß aufgetretene, sich
selbst organisierende Opposition der Jugend gegen
das Alter etwas anderes gewesen sei, als das, was
von jeher zwischen den Generationen spielte. Wie
er uns in einer seiner großen Ansprachen an die
Jugend, im Sommer 1924 in Arnhem in Holland,
sagte, sei es ihm bereits in den Anfangszeiten der
Jugendbewegung ganz deutlich gewesen, daß „durch
einen Großteil der gegenwärtigen Jugend im
tiefsten Unterbewußtsein ein Zug von einem
merkwürdig gründlichen Verständnis lebt dafür, daß
ein großer, erdbebenartiger Umschwung in der
ganzen Entwicklung der Menschheit sich vollziehen
muß."
|
Nous cultivons avec les différents
siècles e relier des représentations déterminées,
délimitées, comme les deux phases de la peinture
de la Renaissance appelées par excellence
"Quattrocento" et "Cinquecento". Nous parlons du
"20e siècle"et rattachons avec une représentation
déterminée qui se différencie de celle du 19ème
siècle. Pour le coup d’œil de l'esprit de Rudolf
Steiner, le tournant du 19e au 20e siècle se
dévoilait dans un sens encore largement plus
profond que quelque chose de très spécial dans
l'histoire de l'humanité. Avec ce tournant est
attaché un changement ponctuel de rapports
spirituels, non seulement de la Terre, mais du
cosmos tout entier, donc du monde dans lequel
l'âme humaine séjourne avant sa naissance. Ce
changement était la condition préalable que tout
de suite de ce moment du temps de notre siècle, il
pourrait nous apprendre comment il a fait. De
manière compréhensible ça sonnait arrogant pour
les oreilles des personnes plus âgées, lorsque les
venus au monde d'alors se décrivaient comme
«totalement d'autres humains."; en réalité,
c'était un balbutiement, un acte de procédure pour
apprendre à comprendre ce qu'ils ne pouvaient pas
comprendre : soi-même - l'humain qu'ils
éprouvaient comme totalement 'autre`. Rudolf
Steiner a vu ce qui allait arriver à une percée.
Les âmes apportent quand même depuis ce tournant
dans leurs profondeurs de volonté une pression
après du spirituel sur la Terre avec une
insistance qui, si elle ne trouve pas ses
objectifs, doit être évacué d'une manière morbide
: comme dommages organiques, comme les troubles
d'âme, délinquance juvénile, monstruosité
politique etc. Parce qu'il prévoyait tout cela,
c'est pourquoi il a pris l'occasion, lorsqu’elle
s'offrit de se laisser questionner par la jeunesse
sur sa propre énigme, de parler avec elle, de
s'adresser à elle en grand style pour lui apporter
sa responsabilité historique dans la conscience.
Mais comme chez lui tout était toujours en
équilibre, il laissa ceux qui sont venus à lui
pour apprendre l'atténuation nécessaire ou au
moins une correction de leurs impulsions. Des
exemples ont amené les présentations précédentes.
|
Wir pflegen mit
den verschiedenen Jahrhunderten bestimmte,
abgegrenzte Vorstellungen zu verbinden, wie etwa
die zwei Phasen der Renaissance-Malerei
schlechthin „Quattrocento" und „Cinquecento"
heißen. Wir reden vom „20. Jahrhundert" und
verbinden damit eine bestimmte Vorstellung, die
sich von der des 19. Jahrhunderts unterscheidet.
Für Rudolf Steiners Geistesblick enthüllte sich
die Wende des 19. auf das 20. Jahrhundert in noch
weit tieferem Sinne als etwas ganz Besonderes in
der Geschichte der Menschheit. Mit dieser Wende
ist eine einmalige Veränderung der geistigen
Verhältnisse verknüpft, nicht nur der Erde,
sondern des ganzen Kosmos, also der Welt, in der
die Menschenseele vor ihrer Geburt weilt. Diese
Veränderung war die Voraussetzung dafür, daß er
gerade von dem Zeitpunkt unserer Jahrhundertwende
an lehren konnte, wie er es tat.
Begreiflicherweise klang es überheblich für die
Ohren der älteren Menschen, wenn die damals zur
Welt Gekommenen sich dann als „total andere
Menschen" bezeichneten; in Wirklichkeit war es ein
Stammeln, ein Bitten, sie verstehen zu lehren, was
sie nicht verstehen konnten: sich selbst, — den
Menschen, den sie als ,total anders` empfanden.
Rudolf Steiner sah es, was da zum Durchbruch
kommen wollte. Bringen doch die Seelen seit dieser
Wende in ihren Willenstiefen ein Drängen nach
Geistigem auf die Erde mit, ein Drängen, das, wenn
es nicht seine Zielsetzungen findet, sich in
krankhafter Weise entladen muß: als organische
Schädigungen, als seelische Störungen, jugendliche
Kriminalität, politisches Unholdtum usw. Weil er
all dies voraussah, deshalb nahm er die
Gelegenheit wahr, wo immer sie sich bot, sich von
der Jugend über ihr eigenes Rätsel befragen zu
lassen; mit ihr zu reden, sie in großem Stile
anzusprechen, um ihr die geschichtliche
Verantwortung ins Bewußtsein zu bringen. Aber wie
bei ihm immer alles im Gleichgewicht war, so ließ
er jene, die zu ihm kamen, auch die nötigen
Dämpfungen erfahren oder zumindest eine Korrektur
ihrer Impulse. Beispiele dafür haben die
vorangehenden Darstellungen gebracht.
|
Pourtant, on pouvait en entendre une
autre préoccupation quand il a parlé à la
jeunesse. L'âme humaine n'est donc pas seulement
déterminé par ce qu'elle s'apporte de ses vie
prénatales comme mémoire inconsciente et Impulsion
s'en suivant dans la vie terrestre. En elles vit
aussi tout ce qui lui revient par l'hérédité et
influences de l'environnement, ainsi avant tout
par enseignement et éducation. Souvent, Rudolf
Steiner a dû aider à débarrasser la sénile du
premier plan dans les âmes, de sorte que le réel
'arrière-plan de jeunesse' pouvait venir à sa
validité. Quand il a vécu comment de jeunes
humains, quelque peu dans l'opinion, qu'ils
devaient particulièrement parler "intelligemment"
en sa présence, se faire prendre dans les
abstractions; lorsqu'il a estimé que trop pressant
poids lourd reposait sur leurs âmes - ce que de
nos jours, souffre en effet chaque âme d'une
certaine façon - ainsi il était vite à portée de
main, pour surmonter les obstacles avec amour. A
partir de ces arrière-plans, sont d'une part à
comprendre son grand appel impulsant, d'autre part
ses histoires anecdotiques humoristiques qui ne
faisaient défaut dans aucun de ses allocutions aux
jeunes et qui pouvaient se produire dans le milieu
des présentations du monde les plus essentielles.
Elles étaient des déguisements de quelque pensée
essentielle ans l'immédiate forme réaliste, non
dépouillé conceptuellement. Comment il était
heureux alors du coin de ses yeux alternants
amicalement d'un scintillant humour chaleureux, -
pour peut-être dans l'instant suivant es orienter
bien au-delà du présent loin dans majestueux
sérieux comme dans des étendues cosmiques par
dessus les présents.
|
Noch eine andere
Sorge konnte man heraushören, wenn er zur Jugend
sprach. Die menschliche Seele wird ja nicht nur
durch dasjenige bestimmt, was sie sich aus ihrem
vorgeburtlichen Leben als unbewußte Erinnerung und
darauffolgende Impulsierung ins Erdenleben
mitbringt. In ihr wirkt auch alles, was ihr durch
Vererbung und Umwelteinflüsse zukommt, so vor
allem auch durch Unterricht und Erziehung. Oft
mußte Rudolf Steiner helfen, den ,greisenhaften
Vordergrund' in den Seelen fortzuräumen, damit der
eigentliche ,jugendliche Hintergrund' zu seiner
Geltung kommen konnte. Wenn er erlebte, wie junge
Menschen, etwa in der Meinung, sie müßten in
seiner Gegenwart besonders ‚klug' reden, sich in
Abstraktionen verfingen; wenn er empfand, daß
allzu drückendes Schwergewicht auf ihren Seelen
lastete, — woran heutzutage ja jede Seele in
irgendeiner Art leidet —, so war er gleich bei der
Hand, die Hindernisse liebevoll zu überkommen. Aus
diesen Hintergründen sind einerseits seine großen,
impulsierenden Anrufe zu verstehen, andererseits
seine humorvollen anekdotischen Erzählungen, die
in keiner seiner Jugendansprachen fehlten und
inmitten der allerwesentlichsten Weltdarstellungen
auftreten konnten. Sie waren Einkleidungen
irgendeines wesentlichen Gedankens in unmittelbar
lebensnaher, nicht abgezogen-gedanklicher Form.
Wie gerne ließ er dann seine Augen aus sich
freundlich fältelnden Augenwinkeln in warmherzigem
Humor erstrahlen, — um sie vielleicht im nächsten
Augenblick weit über die Anwesenden hinweg in
hoheitsvollem Ernst wie in kosmische Weiten zu
richten.
|
Dans la dernière présentation du cours à
la jeunesse Rudolf Steiner nous a communiqué que
toutes les images précédentes du cours
couronnaient la lutte de Michael avec le dragon.
C'est l'image de la bataille de l'intelligence
spiritualisée de l'humain contre puissance du
matérialisme mettant les humains a mort,
consommant les humains avec toutes ses
implications. Aussi dans les premiers temps cette
image a été connue et représentée, mais elle avait
à cette époque un caractère prophétique, elle
devrait indiquer ce à quoi on devait s'attendre
dans les périodes futures. Aujourd'hui, elle est
devenue aiguë. Dans une théorie telle qui ne vois
rien de plus dans l'humain que le point culminant
du règne animal, ou la force dans la physique de
la conservation de la matière et de la force, se
montre la signature spirituelle du dragon est en
notre temps. Car par elle "le chemin vers l'humain
a été strictement verrouillé". "Mais le dragon
doit être vaincu, et donc la connaissance doit
prendre place, que l'image de Michael qui vainc le
dragon, n'est pas seulement une vieille image,
mais une image qui a atteint son plus haut degré
de réalité en notre temps! "
|
Im letzten
Vortrag des Jugendkurses übermittelte Rudolf
Steiner uns — und damit der Jugend unseres ganzen
Zeitalters — das alle bisherigen Bilder des Kursus
überkrönende des Kampfes Michaels mit dem Drachen.
Es ist das Bild für den Kampf der durchgeistigten
Intelligenz des Menschen gegen die Menschen
ertötende, Menschen verschlingende Macht des
Materialismus mit all seinen Auswirkungen. Auch in
früheren Zeiten wurde dieses Bild gekannt und
dargestellt, doch hatte es damals prophetischen
Charakter, es sollte hindeuten auf das, was in
künftigen Zeiten zu erwarten war. Heute ist es
akut geworden. In einer Theorie wie jener, die im
Menschen nichts anderes als den Schlußpunkt der
Tierreihe sieht, oder der in der Physik geltenden
von der Erhaltung der Materie und Kraft, zeigt
sich die geistige Signatur des Drachens in unserer
Zeit. Denn durch sie ist „der Weg zum Menschen
dicht verriegelt worden". „Aber der Drache muß
besiegt werden, und deshalb muß die Erkenntnis
Platz greifen, daß das Bild von dem Michael, der
den Drachen besiegt, nicht nur ein altes Bild ist,
sondern ein Bild, das in unserer Zeit den höchsten
Grad seiner Realität erreicht hat!"
|
Rudolf Steiner nous a jadis encore
transformé cette image en une autre, qui est
complètement nouvelle, oui, on peut dire, initie
le début d'une nouvelle mythologie de l'humanité.
Dans la vieille langue des images le "chariot" a
toujours joué un rôle important. Elias a été vu
sur un char de feu dans le ciel. Le dieu du soleil
a été vécu comme il conduit le long de la piste de
ciel dans un char tiré par des chevaux de feu.
Maintenant, Rudolf Steiner en forme ce qu'il a
voulu donner à la jeunesse, à nouveau dans l'image
de la voiture, mais une voiture en déplacement
entrant du spirituel au monde terrestre. Encore
une fois il est venu parler sur les forces dans
l'humain que celui-ci s'apporte de la vie
pré-terrestre dans la vie terrestre qui ors
travaillent ensuite sur l'enfant et continuer sur
la croissance de l'adolescence-humaine, qui se
manifeste à travers lui. "La c'est réellement
disponible, que si nous le cultivons, c'est pour
Michael, le char, par lequel il est dans la
conduite de notre civilisation. Si nous éduquons
de la manière correcte, nous préparons à Michael
le véhicule afin qu'il puisse venir dans notre
civilisation ». - menuiser le véhicule à Michael,
signifie, pouvoir devenir contemporain de Michael.
"Et ce que vous voulez, mes chers amis, vous
l'atteindre au mieux par le fait que vous devenez
conscient, que vous voulez devenir compagnons de
Michael."
|
Rudolf Steiner
hat uns damals dieses Bild noch in ein anderes
verwandelt, das völlig neu ist, ja, man kann
sagen, den Beginn einer neuen Mythologie der
Menschheit einleitet. In der alten Bildersprache
hat immer wieder der „Wagen" eine bedeutende Rolle
gespielt. Elias sah man auf einem feurigen Wagen
gen Himmel fahren. Der Sonnengott wurde erlebt,
wie er in einem von feurigen Rossen gezogenen
Wagen die Himmelsbahn entlangfährt. Nun formte
Rudolf Steiner das, was er der Jugend mitgeben
wollte, wieder in das Bild des Wagens, aber eines
von der geistigen in die irdische Welt
hereinfahrenden Wagens. Noch einmal kam er auf die
Kräfte im Menschen zu sprechen, die dieser sich
aus dem vorirdischen Leben in das Erdenleben
mitbringt, die dann am Kinde und weiterhin am
jugendlich-werdenden Menschen arbeiten, sich durch
ihn offenbaren. „Da ist es real vorhanden, was,
wenn wir es pflegen, für Michael der Wagen wird,
durch den er hereinfahren wird in unsere
Zivilisation. Erziehen wir in der richtigen Weise,
bereiten wir Michael das Fahrzeug, damit er
hereinkommen kann in unsere Zivilisation." —
Michael das Fahrzeug zimmern, heißt, Genosse
werden können des Michael. „Und dasjenige, was Sie
wollen, meine lieben Freunde, werden Sie am besten
dadurch erreichen, daß Sie sich bewußt werden, Sie
wollen Genossen des Michael werden."
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Pour la nouvelle génération de notre
époque, l'ancienne comme la présente et la future,
a été donné le signal, duquel vous voulez sourcer
les impulsions pour vos tâches spirituelles.
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Damit war der
neuen Generation unseres Zeitalters, der damaligen
wie der heutigen und künftigen, das Zeichen
gegeben, aus dem ihr die Impulse für ihre
geistigen Aufgaben entquellen wollen.
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