Articles et courriers des lecteurs parus dans l'hebdomadaire Das Goetheanum au premier semestre 2012
      Traduction F. Germani
        
    (accès document bilingue) 
N°10 • 10 Mars 2012 •
      MARIA THUN *24 Avril 1922 - +9 Février 2012
      Une vie consacrée au monde des plantes et des étoiles
      par Matthias KASPAR THUN ET BODO V. PLATO
  Photo: Matthias  Thun
  
      Maria Jung est née en 1922 dans une douleur que nous connaissons aujourd'hui en  Europe qu'à partir des contes. Avec ses quatre frères et sœurs, elle a grandi  sur une petite ferme à Gossfelden près de Marburg dans une  famille  chrétienne évangélique strictement croyante. Tous devaient aider et Maria  surveillait les vaches le matin avant le début de l’école, sur les bords de  route et en bordure des champs dans un calme paysage vallonné. Elle ne tarda  pas à prendre avec elle le seul livre qu'il y avait dans la maison, et le  lisait à plusieurs reprises au fil de l’année. De la vie dans les images de la  Bible lui apparut des questions auxquelles personne ne pouvait lui répondre -  et elle voulut devenir enseignante. Mais son père a déclaré : « Nous sommes des  paysans et restons paysans. »
      Elle a appris l'économie domestique et a travaillé comme  cuisinière dans un hôpital psychiatrique à Marburg.
      Sa soif de connaissance et ses questions religieuses ne se  tarissaient pas. Elle a appris à connaître la Communauté de chrétiens et lors  de la visite d’une librairie un jeune soldat, qui vénérait Goethe et Steiner -  ces deux rencontres devinrent un lien pour la vie. La famille de Walter  Thun à Erfurt accueillit Maria à bras ouverts et son frère se décida, à partir  d’une simple paysanne à faire magiquement une compagne de vie pour Walter  qu'il devrait lui être égal en termes de connaissances, d'art et  d'anthroposophie. Les nombreuses questions qui grondaient depuis son enfance à  elle ont trouvé réponse et sens à ce travail avec son futur beau-frère. Quand  Marie eut 21 ans et que Walter rentra en permission du front, ils se marièrent.
      Au début de 1945, sa fille est née, et alors que l'enfer de la fin de la  guerre approchait, Maria s'enfuit avec sa fille et son père de Erfurt à  Marburg. Son mari les a suivis plus tard, il a travaillé comme artisan et  artiste, et ils sont restés à Marburg, où son fils est né en I948. Le contact  avec la Communauté des chrétiens et la Société anthroposophique est venu tout  naturellement, son lien avec le Cercle de recherche pour l'agriculture bio  dynamique à Stuttgart nouveau et décisif. Principalement en raison de la  rencontre avec Franz Rulni son monde de l'enfance d'un temps depuis longtemps  disparu se lia à un avenir, dans lequel elle devait relier Terre et Ciel l’une  à l’autre année après année. Rulni qui avait participé au Cours d’agriculture  de Rudolf Steiner à Koberwitz publia un calendrier de plantation et conduisit  Maria Thun dans les profondeurs du cours. 
      Il lui devint de plus en plus conscient combien et comment l’action  cosmique des étoiles affecte et soutien toute vie sur terre. Elle s'attela  directement au Cours d’agriculture et aussi plus profondément à « Esquisse  d’une science de l’occulte ». Elle s’investit ensuite vraiment dans la  science de l’esprit de Rudolf Steiner, et tout ce qu'elle lut lui semblait être  connu et familier, et est devenu fil directeur pour son travail expérimental  commençant en 1952. Elle devait seulement apprendre l'astronomie à partir de  zéro.
      Son travail se fondait toujours sur une observation  soigneuse, exacte dans le détail et en vue d’une évaluation critique, mais  avant tout patiente. Toujours plus clairement se révéla à elle, la relation  entre les constellations d’étoiles et de planètes avec les conditions  météorologiques, la croissance végétale et la vie des animaux. Outre la  publication pratique et bientôt largement répandue du <Calendrier des  semis>, elle déploya une vaste activité de conseil et de formation. Ses recherches  sur les rythmes cosmiques en relation avec l'agriculture biodynamique, depuis  1971 la famille vit et travaille à Biedenkopf / Dexbach, intéressent non  seulement les agriculteurs et les jardiniers, mais aussi de plus en plus  d’universités, de médecins et d’architectes. Il est apparu au fil des décennies  à travers l'Europe un réseau de rapports de collaborations souvent originales,  passionnantes et fructueuses.
  
  
    Avec 86 ans Maria Thun a transmis entièrement à sa fille et  son fils le travail à Bidenkopf qu’ils suivaient avec elle depuis quarante ans.  En 2010, elle a reçu un doctorat honorifique. Autant elle se réjouissait de recevoir  cette reconnaissance, autant elle a vécu toute sa vie de recherche entièrement  dans la conscience qu'aucune expérience sans le monde spirituel et sa  participation ne peut gagner en réalité, que le travail dans le vivant ne peut  réussir que si on le met sous la garde du monde spirituel. Pour Maria Thun cela  allait de soi, parce qu'elle avait appris dans l'enfance de prendre au sérieux  le divin, et par l’Anthroposophie il lui devint pour expérience vivante,  travail pratique.
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La lune dans les radis
    par JEAN-MICHEL FLORIN
    (accès article équivalent rédigé spécialement pour les lecteurs francophones) 
    
      En tant que pionnière importante de l’agriculture biodynamie  Maria Thun a influencé et impulser par son travail le mouvement biodynamique  dans de nombreux pays. Le « calendrierde Maria Thun » -(Jours de  semis) –  cette année est publiée la 50e  édition - a été pour beaucoup de gens dans les différents pays non seulement un  moyen de faire connaître l’agriculture biodynamique et le jardinage  biodynamique a un grand public, mais aussi ce qui a été un facteur important  dans le développement des associations de certains pays, une aide financière de  départ.C’était aussi un aspect important de la personnalité de Maria Thun :être  pragmatique jusque dans les détails concrets (technique, finances, etc.) pour  aider dans le travail de développement. Né en 1922 et ayant grandit dans une  petite ferme, Maria Thun a toujours voulu aider les agriculteurs du monde  entier. Pendant plus de 60 ans, elle a donné sans relâche des cours, des  conférences et des conseils, à côté de ses recherches et publications de livres  et du calendrier. 
      Cette relation intime avec les plantes et les éléments a certainement contribué  à la réussite de ses divers essais sur le terrain, qu’elle a continué d'année  en année : effet de constellations cosmiques, effet des préparations  biodynamiques, etc.
      intéressé à mieux comprendre la vie, Maria Thun décide de  suivre les indications de Rudolf Steiner, qui stipule qu'il est utile pour une  pensée vivante, de s’exercer à l’observation des phénomènes naturels. Ainsi  commence-t-elle en 1952, les observations quotidiennes de radis pour étudier  leur croissance. Elle a remarqué de grandes différences quotidiennes dans la  morphologie et le rendement. Les calendriers d’alors parlaient seulement d’une  influence sur la croissance des plantes par rapport à la lune croissante ou  décroissante. Mais avec cela, Maria Thun ne pouvait pas expliquer ses  observations. Tous les radis qui ont été semés au cours de la lune descendante  avaient des formes et tailles très différentes. Ce fut le point de départ pour  Maria Thun pour un travail de grande ampleur avec des expériences pratiques.  Elle en vint à établir que les différences étaient à mettre dans une large  mesure en corrélation avec la position de la lune devant les constellations.
  
    Chaque jour, elle a semé une nouvelle  ligne de radis. Elle a mis en place d’innombrables expériences. Elle publia les  résultats de ces influences différentes et diverses de la lune et des planètes  sur les plantes, les animaux et les conditions météorologiques, et avec son  calendrier <Jours de semis> elle a mis ces résultats en directives pour  la pratique et mises à disposition d’un très large groupe d’humains.
Le côté pragmatique de Maria Thun était associé à une recherche hautement spirituelle. Elle s’y connaissait très bien en Anthroposophie.Un exemple concret pour cela est son travail constant sur le cœur de l'agriculture biodynamique : les préparations, lesquelles elle a toujours essayé de rendre plus appropriées . Comme chez tout pionnier, qui recherche ciblant dans une certaine direction, ses résultats de recherche ont conduit à une certaine controverse . Cependant, les biodynamistes ont toujours plus appris en examinant les résultats de ces travaux en vue d'atteindre leur jugement personnel. En cela Maria Thun fut un modèle : aux questions importantes, elle avait son propre jugement, qu’elle pouvait justifier par des observations parfois surprenantes.
Son engagement social est tout autant utile à être rapporté.  Afin que les agricultrices aient aussi leur congrès (à l'époque presque que des  hommes venaient aux congrès agricoles), elle organisa il y déjà 30 ans un  congrès international de paysannes. Ce rendez-vous annuel avait tout le  caractère d'une <école d’émancipation> pour les agricultrices.
      Comme son fils Mathias et Bodo von Plato comme son ami, ont  voulu écrire ensemble sur Maria Thun.
      Jean-Michel Florin a travaillé pendant de nombreuses années  en France, avec Maria Thun.
    
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      Où le zodiaque commence
    par Wolfgang Held
    
      Dans aucun domaine de la vie, les règnes de la nature ne  sont autant rassemblés que dans l'agriculture : terre, végétal, animal et  humain. Le cinquième membre du lot, la Quintia Essentia, le cosmos, vint avec  l'âge moderne, disparût avec le commerce et l’engrais artificiel. Pose de  pierres, constructions de calendriers rappellent dans le monde entier à ces  cordons ombilicaux à l'esprit. Ils ont commencé à se déchirer, alors que  l'écriture vint sur terre. Mais qui se tourne avec amour, celui-là cherche et  trouve les traces de ce grand côté de la nature, trouve les étoiles comme  pointeurs lumineux des rythmes internes de la vie.
      Maria Thun a été notre grande lectrice de traces. Aux  humains le langage des étoiles est muet, mais pas aux plantes. Ce que  <parlent> les étoiles et la lune à ces muettes créatures Maria Thun a  entamé de le former en un dialogue, un dialogue qui a rencontré la  nostalgie des amis des jardins à travers le monde. Ses découvertes purent être  parfois mécomprises comme modèles, l'art des jardiniers, de se porter en  relation avec vent, temps et chaleur, reçut avec ses jours de semis une  dimension supérieure.
    Depuis des mois, Vénus et Jupiter dans le ciel du soir  s’approchent l’une de l’autre en une extraordinaire conjonction. Le 14 mars,  cela en sera là. Ce n'est que dans un quart de siècle qu’il y aura de nouveau  une telle rencontre lumineuse, une conjonction de l'amour (Vénus) et la sagesse  (Jupiter) en Bélier, où le zodiaque commence. Dans cette rencontre de l'amour  et de la sagesse, Maria Thun est partie, une constellation comme image de sa  vie.
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N° 12 • 24 Mars 2012 •
À la contribution « Où commence le zodiaque » dans  <Goetheanum>, 10/2012
  
  Méprise tragique : Le cosmos est maintenant vide des dieux,  aussi à la place du soleil se trouve seulement l'enveloppe extérieure comme  l'image du vieil esprit solaire Ahura Mazdao. La Quinta Essentia n’est plus à  trouver là où elle est vue par Maria Thun et Wolfgang Held. Tout au plus, des  restes de forces anciennes agissent encore et s’épuiseront de plus en plus.  Ainsi, l'ancienne cosmologie est une sorte d'idolâtrie. Dans l'homme lui-même  est ressuscité le divin et veut par lui, toujours plus être agissant dans le  monde. De ses nouvelles compétences personnelles-individuelles et formatrices  de relations, il peut revivifier nouvellement la nature par l'agriculture. 
  
  Toute créature attend là-dessus que les humains cherchent cette source et  l'amènent à couler, non pas par l'application irréfléchie servile des détails  fournis dans le calendrier des semis. Il y a une grande tragédie dans  l'efficacité de la personnalité de Maria Thun que justement par elle le vieux  savoir fut <renouvelé> et trouve aujourd'hui un large écho, oui que  l'ensemble de l'agriculture biodynamique mondialement à la manière d’un réflexe  soit identifié à l'utilisation du calendrier des semis, pendant qu’en même temps,  l'attention est détournée de l'endroit où l'avenir apparaît germinatif et  croissant et veut être agissant. « ... sur ce que l'homme devienne une  fois soleil » : il est lui-même la quinta essentia!
  
  Peter Kunz, Hombrechtikon (CH)
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Oui, ainsi se passe volontiers l’évolution cosmique qui  l’esprit se retire des planètes et leurs orbites. Mais je pense qu'on ne  devrait pas peindre là en noir et blanc.Tout comme cela a réussi à Maria Thun  d'amener les agricultrices en un dialogue,   de prédisposer à une culture de la rencontre, ainsi lui semble aussi  être arrivé vis-à-vis du  cosmos devenant silencieux, d’attraper une chaine.  C’est en rapport aux règles qui sont mises en place dans le calendrier des  semis, effectivement une vieille chaine, mais c'est en termes d'engagement  personnel et de force de connaissance originelle individuelle de Maria Thun en  même temps hautement moderne par rapport à la ligne académique.
  
  WH
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N° 15-16 • 14 avril 2012 •
  
  Concernant la lettre de Peter Kunz sur Semer d’après les  constellations cosmiques
  
  Malheureusement, je ne peux pas suivre le contenu ! Est-ce  que le rédacteur veut nier les résultats de l’activité de Maria Thun ?  Qu'est-ce que l'auteur veut dire avec : « alors que dans le même temps  l'attention est détournée de l'endroit où l'avenir semble germer » ? Que  devrait-il sinon être fait dans l'agriculture ?
  
  WOLFGANG SMITH, Erasmuskloof (SA)
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Le courrier des lecteurs de Peter Kunz m’a passablement  étonnée.Parce que il y a de très nombreuses années je recevais dans notre  jardin près de Paris de très beaux pois et haricots, mais pas de salade et  poireaux mangeables : Ils montaient de suite à graine. Quand plus tard nous  eumes connaissance des jours de semis, il s'est avéré que je semais toujours  quand la lune était en face de la constellation du lion (j'avais toujours noté  les dates). Maria Thun a également tout complètement testé scientifiquement. Si  nous lisons la lettre de Rudolf Steiner du 25 Octobre 1924 <Avenir de  l’humanité et action de Michael>, on apprend que c'est un acte de Michael,  "qu'il a réussi à maintenir le monde des astres par les activités humaines  directement liées à la volonté divine et spirituelle de la façon suivante  ". Cela signifie que l'homme, «lors de la descente dans son  incarnation»cherche à établir « une harmonie entre le cours des étoiles et  sa vie sur la terre». "Cette harmonie [...] où le cours des étoiles  représente l’action du divin-spirituel, ne serait pas là si l’homme ne la  cherchait pas. » «Ainsi du divin vient dans le rapport de l’homme au  monde, qui correspond à des temps anciens , mais quand même apparaît dans des  temps  ultérieurs. » 
    
  Plus loin Rudolf Steiner écrit: «En ce monde solaire divain, mais non solaire  vivant, vit l’homme. Mais il a, comme résultat de l’action  de Michael à lui, en tant qu’humain, gardé le  lien avec l’être du divin-spirituel.
  Il vit comme être-imprégné-de-Dieu dans un monde non  imprégné de Dieu. En ce monde devenu-vide-de- Dieu, l’homme introduit ce qui  est en lui, ce qu’est devenu son être à cette époque. »  Et nous pouvons penser que Michael est très  satisfait de l’action de Maria Thun dans ce monde! Et aussi des biodynamistes!
  
  EVELINE HORNECKER, OBERSCHAEFFOLSHEIM (FR)
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N° 17 • 29 avril 2012 •
  
  Concernant  la lettre de Peter Kunz sur le travail de Maria Thun <Goetheanum> n °  12/2012
  
  [...] Même si le Christ est apparu dans le monde de la Terre  (en gardant à l'esprit que la planète Terre est également cosmos  lui-même),  le cosmos que nous  contemplons en dehors de la Terre n’est pas vide des dieux comme le dit Peter  Kunz. Si on tire vers soi la description de Rudolf Steiner, le cosmos dans son  ensemble est plein d'esprits. Nous savons de notre Je, dans le présent du corps  physique. Nous savons aussi d’un Je supérieur encore à développer comme but de  la Terre. Et nous savons aussi du Je des animaux, des plantes et des minéraux.  [...] En tant que groupes-Je, nous pouvons prendre rangs d’étapes des d'êtres  angéliques dans la représentation : Dévachan supérieur : Je-mineral (question  des nutriments, préparations du compost); Dévachan inférieur : Je des plantes  (action des planètes, préparations à pulvériser) ; espace astral : Je des  animaux (Elevage); corps physique : Je-humain comme Je individuel.[... ] Nos  efforts en tant qu'agriculteur ou jardinier consistent à établir les liens aux  âmes groupe, dans le domaine biodynamique non seulement les établir, mais les  renforcer. Ce renforcement est le sens pour veiller à l’action des préparations  et au mouvement des étoiles. L’action « divine » » au sein de la  Terre est dans l’action du Christ. L’action du Christ n'est pas l'action  de la nature, mais l'action divine sur Terre dans notre faire. L’être de  l’action divine est l'amour. L'amour sont des faires, dont on n’a rien  soi-même, mais le monde d'autant plus. En ce sens, le travail de Maria Thun a  été mal compris.
  
  Karl  Tress, Münsingen (De)
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N° 18 • 5 mai 2012 •
  Le courrier de lecteur de Peter Kunz s’occupe encore du  travail de Maria Thun dans <Goetheanum> n ° 12/2012.
  Dans ses conférences, Maria Thun présentait toujours comment  les puissances créatrices de la Terre se sont retirées, ainsi les anges dans la  sphère de la Lune, les Archanges dans celle de Vénus, les Archai dans celle de  Mercure. Mais pour que la vie continue, ils ont délégué à leurs descendants,  les sylphes, les ondines et les gnomes, sur la Terre, où ils continuent la  création dans tous les règnes de la nature - je l'espère ensemble avec les  humains, « afin que la Terre devienne un jour Soleil ». Maria Thun a  travaillé dans ce sens, et s'est rendu compte que les élémentaux règnent en  rapport avec les rythmes de leurs ancêtres célestes. Ainsi peut-on comprendre  que ce n'est pas les constellations visibles et les aspects astrologiques du  passé, mais les êtres élémentaires qui inspirèrent sa recherche et permirent  les connaissances universellement compréhensibles des <Jours de semis>.  Jusqu'à ce que nous puissions comme Maria Thun, travailler en rythme avec les  élémentaux agissants dans les constellations d’étoiles, nous nous fions à nos  « mains vertes » ou nous orientons par son calendrier des semis.
  
  Thomas Kuhn, Montezillon (CH)
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Peter Kunz répond aux lettres précédentes qui se référaient à lui.
À côté de l’incompréhensibilité des nombreuses remarques  auprès de l’auteur imprimées dans <Goetheanum> n ° 15-16/2012 ont été  exprimées toute une série de réactions de soutien. De toute évidence, la  présentation était part trop insuffisante. Par conséquent, l'idée de base doit  être développée un peu plus avant. Nous rencontrons dans le monde des choses  comme les plantes, les montagnes ou les étoiles, mais aussi des informations et  des descriptions des rapports factuels, idées et pensées d'autres personnes à  l’obtention desquels nous n'avons aucune part. Si nous ne passons pas  négligemment devant eux, ces choses nous posent des questions de connaissance,  parce qu'elles ne s'expliquent pas d’elles-mêmes. Ensuite, il y a d'autres  choses que nous produisons nous-mêmes et que nous comprenons vraiment par la  force des pensées formées par nous-mêmes. Une fois le monde est là sans notre  participation et nous pose des énigmes, une autre, nous le produisons  nous-mêmes et déterminons par cela notre référence et l'accès au monde  lui-même. Dans le premier cas, le monde nous reste clos et étranger. Le rapport  est purement externe, nous sommes en tant qu'êtres humains une chose parmi ces  choses. Ce sont les deux endroits sur lesquels la conscience peut être dirigée  : nous nous tournons vers l'extérieur, sur les enveloppes de l’humain et du  monde extérieur, alors le monde devient réel, étranger et éphémère, ou  nous orientons notre attention sur le point d'origine de l'avenir, du cosmos formant en lui à  nouveau l’humain. Donc, comme le calendrier des semis est maintenant  utilisé dans la plupart des cas comme ligne d’orientation purement externe, il  dirige le chemin de conscience loin des conditions de croissance  opérationnelles actuelles et locales. Mais, celles-ci, le fermier et le  jardinier doivent toujours mieux apprendre à les connaître et comprendre, pour  prendre les mesures appropriées pour encourager la croissance et la formation  de la qualité de façon responsable au bon moment. Toujours à nouveau Rudolf  Steiner a exhorté ses auditeurs du <Cours aux agriculteurs> à maintenir  cette expérience personnelle et la relation originelle propre avec le sol, les  plantes et les animaux et l'approfondir et renouveler méditativement.
  Mme Hornecker cite de la lettre de Michael de Steiner, qu’il  a été possible à Michael de maintenir encore directement par l’humain le monde  des étoiles au spirituel-divin. Ma question à cela est : pouvons-nous compter  là dessus, et alors, satisfait, nous pencher en arrière ? Au passage de la lettre  de Michael cité, appartient auparavant une caractérisation de l'Archange  Michael (dans la lettre : « A l'aube de l’époque de  Michael ») : « Dans les anciens enseignements ont a désigné le pouvoir  duquel les pensées découlent des choses, par le nom de Michael. Le nom peut  être maintenu. » Et plus loin : « Dès le dernier tiers du XIXe siècle, il  veut vivre dans les âmes humaines, dans lesquelles sont formées les  pensées. » Notre vie cognitive (ndt : des pensées) est la source, où  l'intelligence cosmique apparaît si immédiate et virginale qu’elle semble n'être  gâtée ni par les esprits de l'arrogance ni par la nécessité extérieure. Nous  faisons donc bien de visiter cet endroit en de concrètes consultations et  observer et soigner précautionneusement notre propre formation des pensées.  Cela n’apporte pas grand-chose de prétendre que les résultats de Maria Thun ont  été scientifiquement testés et prouvés. Parce que la conception commune  actuelle du monde ne conduira jamais à localiser des relations pensées  compréhensibles et des connexions entre le sujet connaissant lui-même, les  processus de la vie dans l’agriculture et les constellations cosmiques. Le  regard tourné en arrière ne peut voir l'avenir, mais seulement des choses  extérieures. Éveline Hornecker cite plus loin : « Cette connexion ne serait  pas, si l'homme ne la cherchait pas. » Donc : Ouvrons-nous à rechercher  nous-mêmes le lien à la source !
  
  Peter Kunz, Hombrechtikon (CH)
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N° 20 • 19 mai 2012 •
  Maria Thun et ses sources
  par Liesbeth BISTERBOSCH
  Discours sur les indications de Maria Thun: Les bases des  rapports Cosmos et éléments et leurs effets sur les plantes. Voir les derniers  numéros de <Das Goetheanum>
Ces derniers mois a été maintes fois affirmé que Maria Thun  avait renouvelé une ancienne sagesse des étoiles. Il y a beaucoup d’anciennes  cosmologies. Laquelle a t’elle renouvelée ? Allons à quelques-unes des sources  qu'elle a utilisées. Dans le Calendrier des étoiles <Sternkalender>  1974/1975 elle a décrit comment une conférence donnée par Guenther Wachsmuth  sur les formes formatrices éthériques en relation au zodiaque l’avait stimulée.  Son livre < aspects cosmiques de naissance et mort> (1956) montre des  projections des douze signes du zodiaque, pour <Bélier> est écrit  <Feu> pour <Taureau> <Terre> est et ainsi de suite. Ce modèle  était le schéma d'alors des astrologues (théosophiques !).
  
  Depuis 430 av. J.C. il y a eu la division du zodiaque en  douze parties égales (12 x 30 degrés). Au jour de l’équinoxe d'hiver, le Soleil  pénétrait dans le Capricorne, le Capricorne est le signe de la nouvelle  ascension du Soleil. Les six signes montants (Capricorne à Gémeaux) montraient  les différentes qualités du Soleil dans la moitié ascendante de l’année ;  Cancer à Sagittaire montraient les qualités du Soleil dans la moitié  descendante.
  La réduction de la douzaine à quatre groupes de trois signes  zodiacaux émergea chez les Grecs bien plus tard, environ 50 ans av. J.-C., et  d’ailleurs pour des raisons astrologiques. Bélier, Lion et Sagittaire formaient  ensemble le premier trigone (<Trigonon> est le mot grec pour un triangle  équilatéral) ; Taureau, Vierge et Capricorne le deuxième trigone et ainsi  de suite. Il a fallu encore une fois 500 bonnes années avant que le rapport  premier trigone = Trigone de feu, deuxième Trigone = Trigone de terre et ainsi  de suite pris naissance. Cela se passa à Constantinople (Istanbul), environ 600  ans apr. J.-C.
  Les Grecs n’ont jamais décrit Bélier, Lion et Sagittaire  comme signes de feu. Pour eux, les quatre éléments appartiennent à la sphère au  dessous de la sphère lunaire. Leur compréhension des éléments était une  dynamique. Chaque élément était la combinaison de deux qualités premières. Avec  cela l'élément était toujours sur le chemin de se transformer en un autre  élément. La terre (sec - froid) se laisse transformer en eau (froide humide),  en le feu (chaud - sec) et même en air (humide chaud). Cette sphère, avec sa  création, sa modification et sa disparition, était  par principe (!) un  autre monde que le monde des étoiles, avec leurs grands mouvements en forme de  cercle d'est en ouest. Le mot grec <cosmos> signifie ordre et beauté. Au  ciel étoilé régnaient les lois éternelles, la sphère sublunaire n’appartenait  principalement pas à cela.
Dans l'astrologie arabe, l’ordonnancement des éléments au  zodiaque était très important. Les planètes étaient décrites comme pères, les  éléments comme mères. Au bon moment était essayé avec des amulettes, d’invoquer  les planètes et esprits élémentaires. L'origine gréco-babylonienne du nom des  constellations comme un signe de douze différents effets des actions solaire au  cours de l'année s’est perdue dans le schéma des trigones d’éléments.
  Guenther Wachsmuth avait ajouté dans son illustration pour  l’époque actuelle un cercle extérieur avec les images du zodiaque de tailles  différentes (Début Poisson haut à 352 degrés, début Bélier à 28 degrés). Dans  le sens grec, il n'y avait plus de trigones (triangles équilatéraux).  L’ordonnance byzantine, arabe, était cependant de retour: avec Bélier, Lion et  Sagittaire se trouvait feu et ainsi de suite. En comparant ce modèle avec ses  résultats de recherche sur les radis cela apparut à Maria Thun: « Dans l’espace  d’un cycle lunaire se présente quatre impulsions différentes (feu, terre, air,  eau), répété trois fois. » Une corrélation entre les quatre types de  croissance qu'elle avait découvert chez les radis avec l'emplacement de la Lune  devant le zodiaque (d’après le tableau dans le calendrier des étoiles) a  conduit à l'introduction des ainsi nommés jours semence, racine, fleur et  feuille : « Le […] type feuille apparait lorsque la Lune se trouve au moment  des semis en Poissons, Cancer et Scorpion (appelé dans ce qui suit
  ; <jour feuille>) le type racine par lune en Taureau,  Vierge et Bélier (<jour racine>) [...] » Ainsi ont été introduits de  nouveaux espaces de temps. Lune en <trigone eau> signifiait désormais  <jour feuille>, Lune dans <trigone de terre> signifiait <jour  racine> et ainsi de suite.
  Observer et penser sont les deux piliers fondamentaux de  notre esprit. De la Lune - et pas seulement chez Maria Thun - sont décrit  étonnamment peu de particularités perceptibles. <Lune en Poissons>  apparaît en février comme un doux croissant du soir, que l'on ne voit que  brièvement dans le ciel du soir. En septembre <Lune en poissons> apparaît  tout à fait différente : la pleine lune brille sur toute la nuit. La faucille  croissante se couche de soir en soir en moyenne presque une heure plus tard et  apporte toujours plus de lumière de lune grise dans la nuit. Le train de  caractères frappants de la lune - ses phases de lumière indiquant le rapport au  soleil – n’entra pas en considération chez Maria Thun. Oui, à la recherche des  influences cosmiques même le soleil a été négligé. La plante en devenir est  influencée par son environnement, qui se transforme sans interruption en rythme  journalier et annuel. Soleil et plantes n’ont pas seulement une relation  externe. Là existent en outre des rapports internes : dans le germer, le  verdir, le fleurir et le fructifier, se reflète de nouveau les saisons (Jochen  Bockemüh). Maria Thun a relié entre elles des représentations individuelles qui  ont surgi de niveaux de réalité très différents (<type feuille des  radis>, <Lune dans la constellation des Poissons> et <trigone  eau>), sans prendre référence au cours local du quotidien et de l’annuel.
  Les expériences de 14 ans d’Hartmut Spiess sur le  Dottenfelderhof (Darmstadt, 1994), et différentes expériences avec des plantes  alimentaires d’autres chercheurs n’ont pas pu confirmer l’effet Trigone.  Guenther Wachsmuth et Maria Thun se sont placés par le modèle des <Elements  dans le zodiaque> dans le courant de l'astrologie arabe. Des ordonnancements  comme <Lune dans le Cancer, le Poisson, et le Scorpion> signifie <jour  feuille> apparurent rapidement et n'ont plus été remis en question.
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N° 21-22 • 26 mai 2012 •
  Concernant la contribution   <Maria Thun et ses sources> dans <Goetheanum> n ° 20/2012
  Très honorée Madame Biesterbosch, votre contribution est un  produit typique de la pensée de tête anthroposophique- ce ne sont  qu’élucubrations. Et ainsi, nous n’amenons pas le monde en avant, ni plus loin.  Dans l'agriculture règne un précurseur de la pensée du cœur et détermine les  gens. Sur les cinq continents est travaillé par des milliers d'agriculteurs  biologiques et biodynamiques, les jardiniers et jardiniers amateurs à partir  des informations fournies par Maria Thun : non scientifiquement, mais  pratiquement et souvent avec un succès remarquable. Pour tous ces  <utilisateurs> vaut que la vieille sagesse des étoiles nouvellement  saisie et orientée dans le sens de l’application a été mise à disposition du  monde. Chacun(e) peut se faire son propre jugement sur l'efficacité et  l'inefficacité dans le cours de l’année. Rouspéter à titre posthume sur cette  géniale personnalité n'est ni approprié ni fin.
  
  JULIUS F. OBERMAIER, Salem-Beuren (DE)
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N° 24 • 16 juin 2012 •
Concernant la contribution <Maria Thun et ses sources> dans <Goetheanum> n ° 20/2012
  Je suis très reconnaissant pour les développements de  Liesbeth Bisterbosch aux travaux de Maria Thun [... ]. Ils sont pleinement en  accord avec mes réflexions, qui demeurent toutefois fragmentées. En raison de  contraintes de temps, il ne m'a pas été accordé d’amener les contextes  historiques et cosmologiques dans un tableau globalement satisfaisant. Sur la  base des faits décrits par Liesbeth Bisterbosch est maintenant en esquisse un  tel tableau d'ensemble qui pourrait certainement être complété de maints faits  historiques. [...] Je voudrais de mon point de vue encore faire remarquer ce  qui suit : j'ai toujours défendu l'avis, en pleine reconnaissance la diligence  énorme de Maria Thun et dans l'admiration de sa grande volonté d’aider et de  son action inconditionnelle dans et pour le mouvement biodynamique, qu’elle a  répondre seule des conclusions et recommandations qu’elle atteint dans son  calendrier, qu'elle ne pouvait à cet égard pas s’appuyer sur le Cours aux  agriculteurs de Rudolf Steiner <Fondement de science spirituelle pour la  prospérité de l’agriculture> (GA 327). Là se font face dans un certain sens  deux directions fondamentales de chemin. Rudolf Steiner ne mentionne dans son  cours en aucun mot le rythme sidéral lunaire, cela signifie, l'orbite de la  lune par le zodiaque. 
  Bien plus, il prend en vue dès le début d'emblée, levant de manière  rétrospective les traditions passées du présent, la signication du rythme  synodique lunaire, cela signifie la lune visible dans ses phases changeantes de  pleine lune à la nouvelle lune, et ainsi de suite. Là donc, il y a la relation  Soleil-Lune-Terre. Quand autrement est parlé de la Lune dans le cours, en règle  générale, c'est en ce sens que ce sont les propres forces de la Lune qui  agissent sur la Terre, par exemple, dans le minéral, l’avidité de la chaux pour  l’action sous-solaire, en particulier de la Lune dans la vie végétale dans  le soin de la croissance et de la reproduction ; justement la destruction de ce  pouvoir de reproduction dans le cas des mauvaises herbes par incinération des  semences ou finalement la réduction de l’excès des forces lunaires dans le sol  par l'application de la prêle. Nulle part ne se trouve dans les instructions de  Rudolf Steiner qu'il existe une systématique dans l’action de la Lune en  rapport au zodiaque. Un tel système d'airain contredit l'esprit du cours, qui  est entièrement orienté sur la libre créative action de l'homme. 
  L'inverse est vrai : comme un fil rouge, la relation entre la Terre et le  Soleil traverse le cours et finalement, en rapport à l'incinération des  insectes, le rapport Terre-Soleil-Zodiaque.
  On ne devrait pas parler « du Soleil de façon générale. Vous devriez dire :  Soleil-Bélier, Soleil-Taureau, Soleil-Taureau, Soleil-Lion, et ainsi de suite  ». Rudolf Steiner thématise l'activité solaire dans le terrestre, comme il se  présente au long de l'année, avant tout dans la polarité de l'hiver et de  l'été. Sur cette action polaire est basée la méthodologie de la fabrication des  préparations biodynamiques, dont l'effet fertilisant dans l'ouverture de  nouvelles possibilités de développement dans le monde des substances, dans la  « vivification du solide, terrestre lui-même » et est donc avec cela  à chercher dans le devenir de la Terre et de l'humanité dans son ensemble. Sans  cette relation Terre-Soleil, sans cela, après quoi Peter Kunz dans sa lettre  aux lecteurs dans <Goetheanum> n ° 12/2012 à rendu attentif, que «  l'humain deviendrait une fois Soleil “ le concept central de «l'individualité  agricole» qui « progresse dans le temps», introduit par Rudolf Steiner, serait sans  aucun contenu. Il n’en va pas dans l’agriculture inaugurée à partir de la  recherche spirituelle de Rudolf Steiner d’une simple maintenance et  actualisation du monde oeuvré. Cela justifierait la restriction à des approches  systématiques en termes des conditions environnementales et cosmologiques  données. Il s’agit bien plus que dans le développement de l’âme humaine soit  implanté des principes de développement efficaces de la nature non humaine, de  l’œuvre des dieux. Le cours agricole remplace l'ancienne astronomie lunaire,  qui est souvent venue déformée et en morceaux dans les temps postchrétiens, une  astronomie solaire dont l’entrée en vigueur dans la transformation de la Terre  est placée dans la liberté de l'humain agissant.
  
  MANFRED KLETT,  Bad Vilbel (DE)
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Le discours de Liesbeth Bisterbosch sur les indications de  Maria Thun étonne à plusieurs égards. D'une part, est étonnant la critique de  son travail apportée a posteriori. Que dans la nécrologie soit présenté comme  <affirmation> l’expérience amené à l’expression d’une sagesse ancienne des  étoiles renouvelée par Maria Thun. D'autre part, l’exposé dispense moins une  attitude questionnante ouverte orientée à la chose, mais plutôt une réduction à  des conceptions tendancieuses (courant arabe) comme des connaissances  cosmologiques propres. En outre, apparaît l'impression que Maria Thun a repris  ses connaissances d'autres. Au cours d'une longue durée de vie Maria Thun  observa longtemps et rechercha avec une grande précision les lois d'événements  cosmiques et leur effet sur la croissance des plantes et laissa participer les  agriculteurs, les jardiniers et ceux qui ouverts s'intéressaient prendre part à  ses essais.
  
  Elle pu appliquer au service de la terre à la fois la mise en pratique et aussi  le côté de la brillante conscience dans de nombreux congrès d’un arrière-plan  spirituel à la marche du monde et qu’il devient expérimentable pour l'humain  d’aujourd’hui. A contre vent d'autres chercheurs biodynamiques avec lesquels il  ne put en venir à un travail commun, elle ne renonça pas à son travail  absolument assidu et fructueux. Que lors de la recherche d'influences cosmiques  <le soleil ne soit vu> est un autre jugement étonnant, Maria Thun a donc  inclus sur la base de sa connaissance cosmologique globale à la fois le soleil et  les planètes comme un tout agissant. Mais essentiel dans ce discours me semble  être avant tout la question principale de savoir qui effectue un tel travail de  recherche  car l'attitude inrérieure et  avec cela les effets en provenant ne sont pas transférables et ne sont pas  accessibles à chacun. Sur ce point des tentatives infructueuses d’autres ne sont  pas preuve d'inefficacité.Que beaucoup travaillant à la terre en collaboration  avec Maria Thun trouvent l'action cosmiques différenciée des rythmes Zodiaque-Lune  confirmée et que la continuation des travaux entamés ait lieu, puisse-être le courant  d’espoir d’une furture agriculture conforme à l’esprit.
  
  BRIGITTE COENEN, VANCOUVER (DE)
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Concernant Maria Thun
  Maria Thun s’est placée avec une infatigable énergie  créatrice dans l'une des tâches terrestre actuelles et futures les plus  importantes e globalement avec les préparations de guérisson de la Terre porté  à l’efficacité. Je pense en particulier à la préparation de bouse, qu'elle nous  mis à disposition de manière si responsable pour intervenir transformantscontre  l'empoisonnement nucléaire - pour l’assainissement et la guérison. Elle vécu de  toute sa personnalité globale d'éducation artistique avec des explications et  des introductions et l'expérience de l’application entre l’impressionnant  cosmos et de l'évolution de terre. Pour beaucoup comme aussi moi, elle fut un  jardin d’ouverture à la vie et accompagnatrice de l'activité agricole. Je  remercie pour une collection d’expériences et d’enrichissement de 33 ans, et me  souhaite d’apporter à la parole et l'échange plus d’articles d’auteurs pour la  guérison de la terre dans votre journal . Merci aussi Julius F. Obermaier de  Salem pour les braves lignes dans <Goetheanum> n ° 21-22/2012.
  
  Katharina Schmidt  WEIBERGER, HARROW FELDEN (DE)
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N° 27 • 7 juillet 2012 •
  Encore au débat sur Maria Thun.
  Si l’on peut rassembler en une vue d’ensemble les  développements de Rudolf Steiner dans le 1er, 2ème et 6 conférence du Cours d'agriculture,  on gagne une base de connaissances sur à côté de l'action centrale du soleil,  les planètes sur et sous solaires en collaboration avec lui prennent de  l'influence sur les processus vitaux des plantes. Les forces d'action de ces  sphères du ciel proche et lointain Steiner les dépeint comme les enveloppes  difféciables de la Terre intervenant à la croissance des plantes. [...] En  fonction de la structure de la roche dans le sol, les forces des planètes  supérieures au soleil forment par les liaisons siliceuses, celle des planètes  sous le soleil par le groupe des substances calcaires, la forme et la couleur  dans le domaine de la racine et de la fleur. Ils participent également à la  formation du parfum et arôme dans les fleurs et fruits. Par dessus le sol,  elless trouvent un éventail d’actions supplémentaire. Ainsi, les planètes de  l’espace sous solaire par l'air humide, celle du ciel lointain par l'air réchauffé  en relation avec la lumière du soleil. 
  
  De la première nommée la plante reçoit les forces de croissance, en  interaction avec la chaleur de la force, a  savoir de former des substances alimentaires. 
  Selon le cours agricole ces forces de l’environnement cosmique en relation avec  les enveloppes aqueuses, de l'air et de la chaleur de la Terre dans la journée  et le cours de l’années un processus rythmique d’inspiration et d’expiration  elles s’insèrent en alternance en des configurations et intensités différentiables.  Ainsi, avec chaque situation de culture, avec chaque moment de semis est lié  une situation des forces spécifiquen pour le développement des plantes. Deux aspects  me semblent essentiels pour le calendrier semis.Pour l’un Rudolf Steiner  conduit le développement des plantes dans la relation d'interaction avec le  soleil et les planètes par conditions différentes de culture et conditions de  semis jusque dans les processus et fonctions vitaux différents. Pour le suivant,  la suggestion de Rudolf Steiner pour la culture des céréales est révélatrice. Il  recommande la production de cérales panifiables de qualité un ensemencement  proche de l’été, mais en contrepartie pour la reproduction un ensemencement proche  de l’hiver pour à nouveau promouvoir la force de germination et de reproduction  équilibrée. 
  
  À mon avis, est en cela exposé de conduire au développement des plantes de cultures  dans un équilibre dynamique des forces et non seulement en termes de qualité  nutritive et de reproduction, mais aussi en termes de forces formatrices et de  la formation de substances, après quoi la santé, qualité et capacité à  recultivé de nos plantes de culture se placent sur le long terme.[...] La  répartition du monde végétal, que Madame Thun entreprent entre types feuilles,  racines, fleurs et fruits, est très superficielle. En rapport aux  recommandations de semis dans le calendrier est fixé des décennies d’impulsions  unilatérales pour le développement de la plante.En outre, ni la situation  présent des forces de vie dans leur unilatéralité n’est prise en compte ni  couvertes les fonctions et processus de vie. Dans le travail de dévelopement  sur les céréales, je travaille avec les relevés mensuels de Ferme Grub, qui  donnent des informations sur les constellations quotidiennes.
  
  Heidi Franzke, amélioration génétique biodynamique des  céréales. Unterlengenhardt (DE)
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N° 30-31 • 28 juillet 2012 •
  Au débat sur Maria Thun:
  Je ressens le besoin de regarder sur les contributions  apportée jusqu'à présent d’un autre côté.[...] Dans de nombreuses contributions  ont fait écho à la question: Qui a raison? Qu’est ce qui eest faux dans les  représentations de l'autre? Qui détient la vérité? De ma compréhension de  l'anthroposophie, nous avons maintenant la tâche difficile de réfléchir aux  point de vue des autres avec bienveillance, de les prendre au sérieux. Ne  peut-il y avoir des expériences différentes avec des vérités différentes? Ma  grande demande: essayons d'aller dans cette voie. Nous vivons dans une époque  d'individualisation, là il est difficile de parvenir à une véritable  coopération, qui est cruciale pour l'avenir. La vérité ne se laisse t’elle pas  trouver dans chacune des douze visions du monde?
  
  Gothart WILLMANN, INGERSHEIM (DE)
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N° 34-35 • 25 août 2012 •
  Aux différentes lettres, en rapport à la commémoration de Maria  Thun
  Il me peine de lire tous les envois à l'œuvre-vie de Maria  Thun. Personnellement, j’ai un peu appris à la connaître, ce qui est déjà  depuis longtemps. Dans son livre <centaurée et Heller  herbes> je lis à la fin de substances  actives comme le cuivre et le fer par rapport à la culture des plantes. Cela  est connu depuis longtemps dans les milieux biodynamiques, mais Maria Thun y  ajoute qu’avec le semis particulièrement au moment des oppositions planétaires,  l’offre en ingrédient actif croit, que le sol est enrichi à nouveau avec  cela.C'est une indication très intéressante, il vaut la peine de la poursuivre.  De cette façon, elle s’est consacrée toute sa vie au travail biodynamique -  évidemment de son horizon personnel, lequel dans le livre mentionné est un peu  éclairé. Ses réalisations m’apparaissent intéressantes et valable dans ma vie  professionnelle dans l'agriculture biodynamique, comme valet de ferme, jardinier  et architecte paysagiste. Par la simple observation m'a été confirmé  différentes choses.
