C’est certainement une chose importante, peut être même un devoir, ne serait-ce que se dire intérieurement, si ce n’est plus ou moins publiquement, ce que fut pour nous un défunt alors qu’il quitte son incarnation. Certains disent même que c’est l’aider. Surtout peut-être quand on a encore « quelque chose sur le cœur ».
C’est ainsi que je comprends tout cela.

………………………………………………………………..Extraits…………………………………………………………………..

Ici s’arrêtent les éléments provenant de l’hebdomadaire « Das Goetheanum ».

 

C’est en juillet 1975, sur les marches du Goetheanum que j’entendis parler la première fois de Maria Thun. Je ne sais plus si c’est directement par, ou en présence, ou évoquée par un tiers : Josette Ducom. Toujours est t’il que les essais sur les radis et les calendriers venaient s’ajouter à ma découverte de la biodynamie et de l’anthroposophie.

Je ne croisais physiquement Maria Thun que plus tard. Trois fois si je me souviens bien.

Une fois à l’Institut de pédagogie curative de Chatou, où elle tint une conférence pour les "biodynamistes" les plus engagés. Elle y développa les arrières plans anthroposophiques de ses travaux. Ce n’était pas facile à suivre : êtres hiérarchiques et réalités visibles se mêlaient dans un exposé dont je pouvais cependant percevoir qu’il était ordonné. Une fois terminé, elle se plaça comme « à disposition » non loin de la sortie, et très peu de personnes n’engagèrent d’échange.

Une autre fois chez elle. L’association de culture biodynamique d’Alsace-Lorraine s’y rendant pour visiter les champs d’essai. J’arrivais la veille au soir, et campais sur une colline. Surplombant le village. Très tôt ce matin d’été, une « jeep » Suzuki parcourut le vallon s’arrêtant en de multiples points pour diverses opérations. Je partageais en quelque sorte de loin, un peu du quotidien de son travail.
La journée de visite du groupe d’au moins une trentaine de participants se déroula à la satisfaction de tous. J’eus l’occasion de prendre en charge une partie de la traduction déchargeant ainsi Jeannette Zimmerman, une autre « grande dame ».
Au repas Maria Thun participa au service.

Une dernière fois, probablement, ce fut lors d’un voyage éclair avec un ami féru d’abeilles, au cœur de l’Allemagne, sur le domaine de la société Helixor (gui dynamisé pour le soin aux cancéreux) qui faisait aussi déjà des recherches autour du varroa. Là devant un amphithéâtre bondé, Maria Thun, fit un fantastique exposé duquel je retins surtout pourquoi et comment l’homéopathie agit en rapport à l’histoire de l’évolution.
Cette fois là, lors des échanges informels - nous étions dans son pays et avec ses concitoyens -, je perçus des attitudes plus détendues, mais parfois aussi plus équivoques.
Mais après tout, personne ne peut être en permanence au meilleur. Et ce n’étaient que des aspects de détail.

Et notre polémique ?
Bien que longtemps maraîcher en biodynamie, je sais ce qu’a représenté pour moi comme pour beaucoup, le calendrier.
Importantes et semble t’-il, fondées sont pour l’instant les objections faites. Certaines vont jusqu'à remettre en cause le lien central même de « l’efficacité » de « l’observation du calendrier » : le rapport des éléments aux constellations via les planètes, ou plus particulièrement la Lune. D’autres, à juste titre, font observer la place de médiateur de chacun d’entre nous, désormais.
Bien « malin » donc celui qui pourra dire de manière générale, si j’en appelle à des forces du passé ou de l’avenir quand je cultive ! « Que sur le passé repose l’avenir » est-il dit.
Et donc, il faut continuer à mieux comprendre où nous sommes, qui nous sommes et ce que nous faisons.

F.G. été 2012

Seul un intensif travail collectif des fondements épistémoloqiques posés par R. Steiner dans sa "philosophie de la liberté" pourra situer ce qui est à retenir de chacun dans le débat. Pour l'instant cela ne peut qu'être pressenti, mais pas véritablement justifié.

F.G. janvier 2014