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Institut pour une triarticulation sociale
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Conférence de Jean-Marc Decressonière, le 18 novembre 2017, grande salle de la menuiserie au Goethéanum (Dornach, Suisse) lors du 2ème congrès pour une économie de la fraternité.
Enregistrement et traduction : F. Germani




Être humain et institution

Chers présents,

je rattacherais très volontiers mon propos à cette très belle image du tableau (l’original sous verre du circuit de l’argent lors du cours d’économie de R. Steiner en août 1922). Quand nous regardons ce cycle nous voyons ainsi dans cette représentation plusieurs polarités. Pour l’une le pôle de la nature d’où le cycle de l’économie commence, et de l’autre côté le pôle de l’esprit. Le devenir de l’économie s’étend sur cette polarité de base : matière et esprit. Ce serait une polarité. Une autre se présente, ce serait création-destruction, disons une formation de valeur et une destruction de valeur. Cela est à nouveau une polarité toute élémentaire de ce qui se passe dans l’économie : l’apparition et la disparition.
Je voudrais arriver à parler à nouveau d’une polarité supplémentaire, toute fondamentale aussi, à savoir la polarité être humain et institution qui traverse toute l’œuvre de science sociale de R. Steiner. Il s’étend toujours de nouveau sur cette polarité. Avec le mot être humain est pensé l’action humaine, l’activité humaine individuelle dans le social, le pôle humain, avec l'autre ce sont les rapports/conditions humaines, les structures qui donnent le cadre pour notre action humaine. Ce sont les deux pôles qui sont pensés avec ces mots : être humain et institutions.

Et maintenant il y a différents avis : les uns disent que l’humain est le produit des conditions sociales/des rapports sociaux, que la vie sociale sera déterminée par les institutions sociales. C'est l’un des avis. D'autres disent que les conditions sont entièrement imprimées par les actes humains, qu’il s’agit de l’humain particulier et que les institutions s’en donnent. Donc c'est la question : qu’est-ce qui est cause, qu’est-ce qui est effet ? Là; il y a de très différents avis et R Steiner illustre ce rapport à l’exemple du réformateur social Robert Owen un industriel britannique de l’industrie du coton, qui avait justement l’intention d’améliorer les conditions de ces humains au travail et je vais seulement introduire cela brièvement.

Il a commencé différents projets et, aux États-Unis, il a aussi fondé une colonie modèle où il a tenté de former les institutions ainsi que les humains puissent se déployer dans les institutions et puissent avoir une bonne vie, vis-à-vis de la situation dans les fabriques en Angleterre. Ainsi le point d’engagement était orienté sur les institutions qu'il tenta immédiatement de former/d'organiser ainsi que les humains puissent se déployer. Le résultat de cette expérience a été que les humains s’avérèrent comme paresseux dans cette institution modèle. Il vint des querelles et des luttes, jusqu’à ce que la faillite se présente et que l’expérience doive être considérée comme ayant échouée. Robert Owen était entièrement désillusionné et il a basculé entièrement à l’autre pôle et s’est dit : en toute fin, tout revient à l'humain, et qu'on devait quand même commencer sur le côté de la moralité des humains et développer celle-ci, afin que les conditions sociales deviennent meilleures. Donc, c’est ainsi un exemple pour la question : où devons nous commencer au social, dans les institutions ou bien sur l’étendue morale du comportement humain ?

Maintenant, Rudolf Steiner explique qu'à cette question de quelles causes œuvrent, que les deux pôles sont causes et effets, que nous devons penser en cercle, à nouveau le motif du cercle que justement, je cite : « Il s’agit de former, d’orienter ainsi, les institutions sociétales, la structure, l’organisation de ce qui repose en dehors des rapports humains ainsi que… » - excusez… je recommence une fois avec la citation : « Quand on regarde les institutions des conditions extérieures, elles sont faites par les humains, mais elles font aussi les humains, les institutions sont faites par les humains, et elles font aussi les humains, oui, quand on regarde les humains dans autre chose, ils font les conditions extérieures, et seront à nouveau portés par les conditions extérieures, donc nous devons penser en cercle ». Rudolf Steiner le décrit ainsi que nous devons perpétuellement danser de-ci de-là avec nos pensées quand nous voulons avoir la réalité sociale. Quand nous nous tournons maintenant vers ces institutions sociales… j’ai dit c'est donc ainsi le cadre, le cadre sociétal dans lequel notre action se déroule, alors c’est donc ainsi que nous, dans la vie en société ainsi social et toujours des institutions. Et quand ainsi nous regardons maintenant notre congrès, ainsi une structure est préétablie, nous nous tenons dans un lieu déterminé, alors nous avons une structure de temps, c’est donc… ; l’ordonnance des chaises, nombreux sont les éléments qui portent notre congrès, qui s’étendent dans notre congrès. Sur l’étendue de l’institution particulière, c’est justement déjà le cas quand nous regardons sur une école, une entreprise, le Goethéanum comme institution. Ce sont beaucoup de prescriptions structurelles qui déposent le cadre pour l’action des humains et un aspect de ces structures est que les possibilités d’actions seront limitées. Ce sont des prescriptions, des tâches directrices, qui limitent nos possibilités d’agir. De l’autre côté, les structure rendent possibles, tout de suite aussi par leurs limitations que quelque chose puisse avoir lieu. Quelque chose comme un congrès. Nous nous sommes soumis aux limitations structurelles comme conditions pour que nous puissions nous rencontrer et puissions travailler ensemble. C'est donc un double aspect de l’institution, nous avons quelque chose de limitant et quelque chose de facilitant. Par cette institution, nous voulons par cette prescription structurelle, c’est donc une limitation pour notre tenue d’action, mais sur base de cette limitation, l’échange est possible sans que cela se bouchonne, c'est cette double fonction des structures.

Je reviendrais à ces rapports réciproques. Je vais me tourner vers une deuxième chose… peut-être maintenant ici sur ce tableau j’ai inscrit les légités/lois/régles du social. En première place est écrit la loi de causalité sociale. Cela est exactement ce que sont les lois des institutions humaines qui portent à cause et effet, le rapport circulaire… qui sont en quelque sorte à tour de rôle cause et effet. La deuxième chose est le phénomène originel ainsi nommé de la science sociale. Là, Rudolf Steiner explique que l’humain dans le social n’est en lui-même pas un être simple, il est un être qui aimerait infiniment volontiers ne pas être. Rudolf Steiner considère que l’humain s'aime très, très volontiers lui-même et n’aimerait pas du tout voir qu’il est pour moitié un être social, mais pour l’autre moitié un être antisocial. L’humain est donc en même temps un être social et un être anti social. Aussi quand les humains aspirent/s’efforcent vers devenir un être social, ils ne deviennent pas sociaux, perpétuellement la nature humaine fait qu’ils doivent être un être antisocial.

Il continue d’expliquer que dans le sommeil nous sommes des êtres sociaux :

[début vidéo]

le sommeil comme le grand équilibrant social entre les humains, mais quand nous ne dormons pas, quand nous sommes éveillés, comme maintenant, nous sommes donc des êtres antisociaux. Cela, Steiner l’explique par notre capacité à penser. Il décrit comment cela se passe quand deux humains se font face, qu’un humain à un effet endormant sur l’autre, et que l’autre doit donc toujours se défendre d’être endormi. Donc cette perpétuelle défense contre l’être endormi qu’on peut en fait vivre de l’autre humain, est un geste antisocial, nous devons, dans la rencontre humaine, nous défendre de l’être endormi, donc en ce que l’humain est un être pensant, il est un être antisocial, explique Rudolf Steiner.

Dans notre actuelle époque de culture, les particularités antisociales sont les particularités entièrement essentielles de l’humain, poursuit Rudolf Steiner. Dans notre époque, la conscience a à se déployer, l’humain doit se placer sur sa propre personnalité, sur la pointe de sa propre personnalité, décrit Steiner. Ce serait la marque de reconnaissance de l’âme de conscience, de notre époque actuelle. Et pour cela il est informé de devoir s’affirmer, de ne pas se laisser endormir. J’introduis une citation : « Pour atteindre la tache de notre époque, les impulsions antisociales doivent toujours devenir de plus en plus puissantes, l’humanité n’a encore aucun pressentiment combien doivent se déployer les instincts antisociaux ». Les instincts antisociaux, Rudolf Steiner les caractérise, comme ayant une tache éducative pour l’humanité. « Les instincts antisociaux sont le pain spirituel pour l’humanité », selon Rudolf Steiner mot pour mot. Ils valent pour condition, pour ce que l’humain développe/donne forme à son âme de conscience, qu’il peut alors se placer à la pointe de sa personnalité. Maintenant c’est cependant ainsi qu'en pendant à la vie de l’humain, les impulsions antisociales peuvent provoquer des désagréments. Le phénomène de l’égoïsme est justement étroitement un pendant de ce pôle antisocial de l’humain, ce serait toutefois un non-sens de vouloir combattre les instincts antisociaux dit Rudolf Steiner, car ils ne pourront pas du tout être combattus. Il ne s’agit donc pas de trouver des recettes pour combattre l’anti-social, mais il s’agit beaucoup plus d’opposer un contrepoids, et ce contrepoids ce sont justement les institutions. Je cite : « Il s’agit de cela, de former ce qui repose ainsi en dehors de l’individu, les institutions sociétales, la structure, l’organisation, ce qui est en dehors de l'entité humaine, de l'instituer ainsi qu'un contrepoids soit là pour ce qui œuvre comme instincts antisociaux dans l’humain ». Plus loin est dit : « Dedans, les forces antisociales doivent œuvrer afin que l’humain atteigne les hauteurs de son évolution. Dehors, dans la vie sociétale, doit œuvrer la structure sociale afin que l’humain ne perde pas l’humain dans le contexte de la vie. »

Donc vu que les impulsions antisociales qui sont entièrement essentielles à l’évolution de l’humain, qui ont leur justification ont besoin de leur contrepoids que Rudolf Steiner cherche justement sur l’étendue des structures, des institutions. Seulement c’est donc ainsi que les institutions ne sont pas données par Dieu, elles ne sont aussi pas données par la nature, elles ne sont pas du ciel, mais elles doivent donc être formées, être faites à nouveau par des humains. Et de cela se donne la question, on doit soulever la question : quelles pensées doivent être là afin que des institutions sociales apparaissent, et inversement, qu’est-ce que doivent être là comme institutions pour que les humains puissent avoir les pensées correctes en relation sociale ? Donc à nouveau cette relation circulaire. Mais pour avoir des pensées correctes, on ne doit tout d’abord pas avoir mis de côté ses impulsions antisociales. C'est une question de connaissance, une question des pensées, une condition préalable pour ces pensées, n’est pas que l’on doive avoir contraint cet antisocial en soi. Et à cet endroit, commence/intervient justement l’impulsion de la tri-articulation sociale. La tri-articulation sociale n’est rien d’autre, qu’une impulsion formatrice pour les institutions sociétales. Entièrement en vue de ce contrepoids et en vue de l’évolution humaine. En ce qui concerne la tri-articulation sociale, je ne veux maintenant pas expliquer cela entièrement, mais c’est familièrement l’impulsion d’une articulation de l’organisme social en trois domaines fonctionnels : la vie de l’esprit d’un côté, la vie de droit et la vie de l’économie. Et pour ces trois domaines, il s’agit là de créer des organes, des institutions pour administrer, former ces domaines conformément. Oui, ces trois membres de l’organisme social, - peut être je vous dis brièvement... ce contraire donc, à nouveau une polarité pour des impulsions antisociales dans la conscience éveillée et les impulsions sociales qui vivent dans le sommeil, Rudolf Steiner décrit cela comme le phénomène primordial de la science sociale, cette polarité humaine de base d’anti-socialité et socialité toujours dans des va-et-vient changeants en ce que nous alternons toujours sommeil et veille. Cela serait le phénomène originel de la science sociale.

Ces trois membres de l’organisme social se sont aussi différenciés historiquement. Je vais vous récapituler cela en gros. Dans des temps anciens, nous avons des structures sociétales théocratiques où tous les domaines sont rassemblés, reposant sur les prêtres, et les prêtres créant les rapports sociaux dans la société à partir de la création spirituelle, de l’inspiration. Donc la société a encore une forme d’ensemble indifférenciée, une forme unitaire, et avec l’évolution supplémentaire, un membre se détache à partir de cette unité, à savoir la vie de droit, ainsi que nous avons des formes sociales duelles, où nous avons la vie de l’esprit, et de l’autre côté la vie de droit. Au Moyen Âge la vie de l’esprit quelque peu représentée par le Pape, de l’autre côté le Roi comme pouvoir temporel, donc cette opposition, cette bi-articulation de l’organisme social, la vie de l’esprit et la vie de droit ; et finalement dans l’évolution supplémentaire, dans la moderne, s'articule, s’autonomise le troisième membre, à savoir la vie de l’économie, ainsi que nous avons pour résultat un organisme tri-articulé/de trois membres. Cette manière de différenciation par étape de l’organisme social, va en fait avec l’évolution de la conscience de l’être humain, avec l’individualisation de l’humain. Et avec cela j'arrive à la troisième loi fondamentale du social, à savoir la loi sociologique fondamentale chez laquelle la polarité est celle d’individu et de société.
Autrefois, dans les temps anciens, l’individu était entièrement subordonné à la société, est s’est donc introduit là. L'évolution qui s’est donnée de cet état indifférencié de la société éveille l’humain a son individualité et il sort de cette communauté, de cette union morale, et devient une individualité autonome, et maintenant ce rapport société-individualité, les vieilles communautés ne le portent plus, les humains sortent de ces communautés. 

Avec cette individualisation, à nouveau, l’égoïsme revient sur le devant. Dans les anciennes formes de société, il y avait aussi cet égoïsme, mais chacun était en-articuler dans le tout social par la direction de la prêtrise. Ainsi les humains n’avaient aucun problème pour la vie sociale, ils pouvaient être fructueusement en-articuler dans la vie sociale et avec l’éveil de l’humain à son individualité, l’égoïsme commence à s'éveiller, et se manifester toujours plus fortement. Et maintenant il devra, encore aujourd’hui, être en-articulé nouvellement dans la vie sociale. Donc le motif de l'égoïsme, est étroitement pendant avec l’impulsion antisociale dont j’ai parlée auparavant. Donc ce serait la loi sociologique fondamentale : l’évolution de l’individualité humaine hors du pouvoir/du contrôle communautaire. Et avec cette évolution l'apparition de l’égoïsme comme tâche pour les humains et leur vie commune humaine. Une évolution supplémentaire dans ce cours historique se trouve dans la vie de l’économie. Dans des anciennes cultures, la vie de l’économie était encore entièrement au pôle de la nature, par ces conditions économiques agricoles, commerces et métiers étaient encore en mains propres, les humains étaient encore actifs dans l’agriculture, l’élevage. Dans un pas supplémentaire, vient encore le métier/l'artisanat et le commerce, et dans un troisième pas l’industrialisation, l’industrie. Ce serait donc l’évolution dans la vie de l’économie, d’un point de vue historique, cela va dans un déploiement de l’économie de la famille, au village, à la ville, au pays, au monde, un déploiement croissant des rapports économiques jusqu’à une économie enserrant le monde. Et un troisième motif dans l’évolution de l’économique, est le passage de l’autosuffisance (NDT : le fait de se « soigner », « fournir » soi-même) à la division du travail. Dans l’autosuffisance, c’est donc ainsi que production et consommation représentent encore un contexte unitaire et ce contexte unitaire se divise avec le passage de l’autosuffisance à la division du travail. Il y a des producteurs d’un côté et des consommateurs de l’autre côté. L’essence de la division du travail, a donc été très bellement caractérisée dans les conférences d’hier soir en ce qu’en fait la division du travail signifie travailler pour les autres humains. Rudolf Steiner caractérise la division du travail qui conduit à ce que plus personne ne travaille plus pour lui-même. Ce que l’humain produit, doit passer aux autres, ce dont il a besoin, doit à nouveau lui venir des autres humains. Donc ce donner et ce prendre comme symbole de l’essence de la division du travail. Et nous voyons que la division du travail contient une geste altruiste. Ainsi qu’avec la montée de la division du travail, l’altruisme monte/apparaît comme exigence de la science d’économie de peuple, comme Rudolf Steiner l’accentue. Pas comme idéalisme, mais comme une catégorie d’économie de peuple. « Cela signifie, parlé économiquement, l’égoïsme n’est pas possible, au sens de l’économie, l’égoïsme devra être détruit avec souche et tiges », selon Rudolf Steiner. « Une communauté qui repose dans l’égoïsme conduira n’importe quand dans la misère et le besoin ». Cette loi de la division du travail, a une signification fondamentale, que Steiner accentue, il décrit cette grande loi mondiale du travail comme la loi sociale principale. Cette loi principale doit valoir dans la vie sociale avec la même nécessité et exclusivité. Il peut seulement être contribué au salut de l'humanité quand les/des rapports/conditions sociétales seront instituées au sens de cette loi. Les conditions sociales, c'est à nouveau la question des institutions, donc cette geste altruiste qui est immanente à la division du travail est une tache de formation pour les rapports/conditions économiques. Donc la question se pose : comment peuvent être formées les structures de l’économie afin qu’elles expriment l’essence de la division du travail ? Maintenant, quand nous regardons les conditions régnantes de notre ordre économique, l’économie de marché, sous ce point de vue, ainsi nous voyons que ces formes de l’économie sont entièrement données à partir de l’influence du sentiment égoïste. Donc cette exigence de l’altruisme d’économie de peuple (NDT plus conventionnellement on traduirait aussi «économie politique »), ne sera pas pris de la sorte en compte ici par nos conditions d’économie de peuple. Notre système d’économie repose sur la foi qu’il peut au mieux prospérer quand l’humain peut suivre l’instinct égoïste. Cela a été très bellement caractérisé hier soir dans la conférence, que l’humain, dans le marché, est entièrement orienté sur lui afin que soit tendu comme un miroir dans lequel il se voit seulement lui-même, et le contexte dans lequel il se tient, se dérobe pleinement à sa conscience, donc cette image de l’humain, de l'homo-économicus qui est seulement orienté à sa jouissance propre. Et l'ordre économie se tient sous le motif directeur de l'aspiration au gain.

[efface le tableau] 29:30

J’ai donc écrit ici au tableau : économie de marché, c'est donc le système dans lequel nous vivons. Donc l’action économique dans la société de division du travail, devra donc être coordonné. Coordonné ainsi que beaucoup d’actions affluent de manière sensée de moi dans un tout, donc la tâche d’une économie sera d'ordonner l’action des humains faisant l’économie/gérant, qu'elle soit orientée ainsi que des biens soient fabriqués pour la satisfaction des besoins humains, cela est le but de l’ordonnance économique. Dans l’économie de marché, cette coordination sera assurée par la formation de prix, par la main invisible comme image de la conduite de l'action de l'humain particulier. Nous connaissons donc l’autre système économique qui a aussi été caractérisé hier soir sous l’économie de plan. Une ordonnance de l’économie qui se tient en polarité vis-à-vis de l’économie de marché. L’économie de marché part entièrement de l’individu, et le déploiement entrepreneurial de l’individu humain, donc le principe individuel est le point de départ pour l’ordre économique de l’économie de marché, alors que dans l’économie de plan, le point de départ est la communauté, le collectif. Et l’économie de plan est une conduite centrale des actes économiques de l'humain/des humains. Ici l’égoïsme sera entièrement épluché de l’humain. Dans l’économie de marché nous n'avons donc pas de structure sociétale qui place quelque chose, justement par l’ordre de l’économie, contre l’égoïsme de l’humain particulier, mais un ordre économique, qui en fait renforce, promeut encore l’antisocial dans l’humain. Par contre dans l’économie de plan, l’être humain sera de nouveau enchâssé dans un vieil ordre social où l’individu devra abdiquer sa majorité et où l’individu sera subordonne à l’état, et se laisse conduire par l’administration de l’état. Et cela est en fait comme une évolution à rebours. Mais seulement avec la différence que dans le passé, dans les vieux contextes de culture, la conduite des conditions sociétales se passaient à partir de l’inspiration des prêtres pendant que dans l’économie de plan au 20 éme siècle, ce sont des bureaucrates, des fonctionnaires qui dressaient les exigences à partir d'une vue d'ensemble des pensées pour conduire les choses ainsi que les taches économiques, la satisfaction des besoins, puissent êtres remplis et nous avons donc vécu que les initiatives des humains sont paralysées dans l’économie de plan, que la motivation disparaît, et que les administrations de direction étaient très vite débordées par la complexité des évènements de l’économie de division du travail ainsi que trop d'évolution vient et qu'ainsi l’approvisionnement en biens des humains devient toujours plus mauvaise. Nous avons donc maintenant deux ordres économiques qui se tiennent en polarité. Ici l’idéologie du libéralisme, qui consiste en l’individualité humaine, par contre avec l’économie de plan, l’idéologie du socialisme, l’opposition entre communauté et individu comme opposé de l'ordre économique. Dans cette opposition, nous avons ces deux ordres économiques, mais aussi une similitude, à savoir, que les humains, les humains gérants, sont guidés de dehors. Dans l’économie de marché c’est le prix qui forme le point de départ pour le développement de l’action/du commerce : laisse-moi me guider par le prix sous la condition que je me comporte entièrement égoïstement, cela est une sorte de subordination à l’économie de marché, mais une guidance extérieure de ce mécanisme de prix anonyme. Et dans l’économie de plan, bien visiblement, justement la guidance de l’humain, par les administrations d’État qui promulguent les programmes de plans que les individus particuliers doivent suivre.

[35:00]

Une toute nouvelle possibilité de la formation de l’ordre économique est l'ordre de l’économie associative. Et pour l’économie associative est essentiel que l’être humain, plutôt que son action économique soit conduite de l’extérieur par le marché ou les administrations du plan, soit lui-même a former/façonner son action, son passage à la conduite extérieure, à l'autogestion de l'humain dans la vie de l'économie.

J’ai maintenant rajouté l’économie associative entre les eux autres parce que nous pouvons en quelque sorte comprendre l’économie associative comme synthèse de ces deux pôles qui se montrent comme économie de marché et économie de plan. C’est donc ainsi que l’économie de marché n’est pas mauvaise en soi, mais en fait que l’initiative individuelle peut venir en déploiement, c’est quelque chose de très justifié, seulement dans la pleine unilatéralité, cela bascule dans le pathologique, et inversement, le noyau du socialisme, est donc quelque chose de très justifié, justement le coup d’œil sur le contexte d’ensemble et sur la solidarité, sur la communauté, mais à nouveau, par cette unilatéralisation, le prix sera, que pour cette communauté, l’individuel disparaît. Et pour l’économie de marché, le prix pour l'attitude de l'individuel, sera que la communauté se perd. Et ces deux pôles, communauté et individu, seront comme unifiés dans l’économie associative, ainsi que l’économie associative, intègre les aspects des deux autres. Une différence essentielle, est que dans l’économie de marché, l’entrepreneur n’a qu’une perspective entrepreneuriale unique, ne voit pas du tout sur le contexte économique d’ensemble, la vie de l’économie lui parvient seulement par une perspective limitée à lui. L’économie associative devient l’horizon de l’individu tout à fait élargi au tout, à une vue du monde, à la division du travail. Il s’agit en dernière fin, dans l’économie associative, d’élargir l’horizon au monde entier. De cette perspective entièrement élargie, façonner la guidance de l’entreprise particulière. L'économie associative comme organe d’autogestion, des humains gérant eux-mêmes, exige de façonner les rapports/conditions de l'économie. Et avec cela, l’humain sera conduit hors de cet isolement dans une certaine mesure de la conscience, et les liens sociaux entre les humains deviendront transparents dans les associations. On peut donc caractériser les associations comme un organe de perception. L'association donc, comme un lieu où les humains faisant l’économie, se rassemblent, se rencontrent, et dans la rencontre, les différents points de vue que chacun a de son point de vue, peuvent converger. Un lieu où justement l’organe de l’association permet une formation de conscience des humains, pour sur la base de cette conscience, façonner chaque rapport de l’économie.

[39:00]

Rudolf Steiner explique qu’à partir des processus d’économie de peuple, nous seront propulsés dans un sens véritable, dans la réciprocité d’humain à humain, de la réciprocité se développe un sens commun objectif pour le déroulement complet du processus d’économie de peuple. Pour l’économie de marché nous devons en fait parler d’un sens subjectif et dans l’économie associative, ce sens subjectif propre se transformera en un sens objectif commun. Je saisis donc encore une fois ce développement historique, cette individualisation de l’humain à partir de l'ensemble social avec le challenge de l'antisocial, de l'impulsion de l'égoïsme dans l'humain. Et ce motif de contrepoids dans la littérature sociale, que ce geste altruiste de l’économie de division du travail est en fait la seule disposition pour placer quelque chose en face de l’égoïsme. Le principe de l’égoïsme et le principe de l’altruisme se font face, mais justement pas comme une exigence morale, que les humains devraient devenir altruistes, mais sur l’étendue de la structure, donc sur l’étendue de l’humain, cette étendue de la structure antisociale sur l’étendue de l’égoïsme, et sur l’étendue des structures de l’altruisme peut tenir cet antisocial humain en respect.

[réefface] 41:10

J’ai maintenant écrit ici quelques caractères essentiels de l’économie associative. Je veux bien maintenant aller une marche plus loin, afin que cela devienne aussi plus concret, et pour économiser du temps j’ai préparé un tableau, nous tournons notre attention du côté gauche du tableau, ici j’ai purement mentionné ces trois facteurs du cycle, le pôle de nature, le travail et l’esprit, cela est aussi le capital, donc capital, travail et nature, et dans notre évolution économique de l’économie de marché c’est donc ainsi, que l’économie s’est comme étendue, l’économie ne se limite plus seulement aux biens qui seront fabriqués ou aux prestations de services, mais les conditions/les moyens de production seront aussi attirés/tirés dans l’économie, à savoir la nature, le travail et le capital. Nous parlons donc du marché du capital, du marché du travail, du marché de l’immobilier, donc le marché attire, en ce que les marchandises circulent sera élargit des marchandises, sur les conditions de production des marchandises, donc c’est comme une extension du profit économique sur ces trois facteurs : nature, travail et capital. Et c’est justement un réductionnisme, qu’aussi bien la nature devient marché, que le travail devient marchandise, et le capital devient marchandise dans notre économie de marché. Et Rudolf Steiner montre aussi que c’est une réelle impossibilité parce que la caractéristique essentielle d’une marchandise est que la marchandise est apparue, la marchandise représente donc une valeur d’économie de peuple, donc une marchandise apparaît par ce que du travail sera appliqué sur la nature, parce que du travail sera modifié par l’esprit, qu’aussi par ce mouvement qui sera indiqué dans le cycle, le partir du pôle de la nature, l’application de travail, et l’articulation du travail par l’esprit, ces valeurs apparaissent qui sont échangées sous forme de marchandises dans la vie de l’économie, et... une exigence centrale... dans l’économie associative, est de détacher de nouveau ces trois facteurs du cycle de l’économie vers dehors. Rudolf Steiner caractérise ainsi que ces trois facteurs doivent rester des facteurs de calme et pas devenir des facteurs mobiles par le cycle du marché, le cycle des marchandises. Ils n'auraient pas la permission d'être pilotés par le cycle économique, le cycle des marchandises. Dans l’œuvre de Rudolf Steiner, « les noyaux germinatifs de la question sociale », tout de suite, c’est justement les points fondamentaux, à savoir surmonter l’achetabilité de la nature, l’achetabilité du travail, l’achetabilité du capital, ce sont les points centraux de la question sociale, donc comme condition de l’économie associative, ces trois facteurs devront de nouveau être détachés vers dehors. Je voudrais brièvement rendre attentif à un rapport intéressant : que c’est donc ainsi que le capital est entièrement attaché à l’esprit et la nature au pôle corporel, donc cette opposition de l'esprit et de la nature, et le travail là entre, comme élément animique/psychique/d'âme ainsi que ces trois facteurs peuvent aussi s'articuler ou s'ordonner/se classer d’après esprit, âme, corps et quand nous regardons dans la science, nous avons un phénomène réductionniste semblable, à savoir que la science qui se rattache à l'esprit de l’humain, la science de l’esprit, la science qui concerne le psychique/animique/l'âme dans l’humain, la psychologie, mais aussi la biologie qui traite le corporel, ces trois sciences seront aussi réduites à un modèle causal matérialiste et dans la science est justement l’exigence à partir de ce matérialisme, d’atteindre de nouveau ces trois étendues supérieures, ainsi que sur l’étendue de la conscience, sur l’étendue de l'être sociétal, nous avons des phénomènes parallèles, à savoir que les choses réductionnistes seront en quelque sorte tirées sur quelque chose qui ne leur est pas du tout conforme, justement ce matérialisme mécaniste dans les sciences et aussi dans l’économie, cette réduction à la marchandise.

Les associations se forment comme rassemblement de production, circulation et consommation. Et la dimension centrale de la vie de l’économie est celle de cette relation entre ces trois éléments et vous avez encore une polarité là où, dans la production, les valeurs apparaissent et la consommation où les valeurs seront consommées et la circulation comme élément médiateur là entre. Et ce serait donc la dimension centrale dans l’association, donc il en irait dans l’association autour de la formation de la relation entre consommation et production. Cela est maintenant entièrement élémentaire, mais nous avons encore dans la vie de l’économie des dimensions supplémentaires, c’est donc ainsi qu'il y a des produits particuliers, qu’il y a donc des humains différents qui sont en route comme entrepreneurs, que différentes entreprises dans une même branche ont donc aussi des rapports les unes aux autres, et quand on ne laisse pas ces rapports à un marché anonyme, mais comprend justement le façonnement comme tache, ainsi cela en serait une supplémentaire... cela est maintenant la dimension horizontale de l’association, là nous aurions dans une certaine mesure… non excusez, la dimension verticale, ainsi nous aurions une autre dimension sur l'horizontale, sur la part haute le rapport de l’entreprise dans une branche, donc les différentes exploitations agricoles, qui se placent à côté, et cela va plus loin en ce que les entreprises des branches différentes ont quelque chose à faire les unes avec les autres, aussi loin quelles recourent donc à de mêmes ressources, à de la force de travail et aussi à de l’argent, dans cette relation cela devient/revient aussi à l’économie associative de former consciemment ainsi que nous avons cette dimension verticale, cette dimension horizontale, ainsi dans la branche et l’association inter-branche et un point de vue supplémentaire serait encore la dimension géographique. C’est justement des structures associatives dans les secteurs économiques différents qui doivent à nouveau être en réseau parce que les régions ont aussi des relations entre elles et le réseau devrait en toute fin conduire à une association mondiale sur base de la division du travail enserrant/embrassant le monde. Ce seraient donc ces dimensions de relations qu’il vaut de façonner dans les associations économiques par les humains eux-mêmes faisant l'économie. Ce seraient donc quelques principes de base justement de ce détachement des moyens de production hors du cycle des marchandises et la formation des différentes dimensions de relations qui marquent l’économie.

[50:20]

Pour conclure l’observation/ la considération, j’aimerais bien revenir sur la polarité fondamentale humain et institution. La description exposée repose dans l’époque de l’âme de conscience et cette époque de l’âme de conscience va encore continuer longtemps, explique Rudolf Steiner. Pendant que nous façonnons l’âme de conscience en une force toujours plus grande, il explique que dans l’arrière-plan, la prochaine étape de l'évolution de culture guette déjà, dit Rudolf Steiner, à savoir le soi-esprit. Pour maintenant ne pas devenir ennuyeux avec des concepts, je vais très brièvement caractériser comment cela peut être regardé. Quand nous regardons l’œuvre de Rudolf Steiner, la science de l’occulte en esquisse, là sera montre une puissante évolution qui a des dimensions cosmologiques. Je voudrais évoquer le grand arc de l’évolution ainsi que là, du lointain passé, nous nous développons dans des perspectives d'un avenir lointain, mais cela est ainsi, je ne vais pas développer cela maintenant en détail, mais c’est le contenu de la science de l’occulte en esquisse que notre actuelle évolution est insérée dans notre grand développement cosmologique, et dans ce grand courant d’évolution, nous nous tenons assez dans le milieu et quand nous prenons maintenant une loupe et que,… je ne peux que l’évoquer en raccourci, mais il y a dans l'humanité une époque lémurienne, une époque atlantéenne, et alors nos continents atlantiques, donc l'époque de culture post atlantéenne, et celles-ci sont très clairement décrites, et différentes, il y a la première époque post atlantéenne, la deuxième, la troisième la quatrième, c’est l’évolution de l’humanité, par la culture indienne, la perse, l’égyptienne, jusque dans le romain-latin et jusque dans notre époque de culture actuelle, c’est la cinquième époque de culture post-atlantéenne, justement la culture de l’âme de conscience, dont nous parlons, l’époque de culture venant là-dessus qui viendra dans quelques centaines d’années donc justement, ainsi Rudolf Steiner, c’est la sixième, c’est l'époque de culture du soi-esprit, donc quand je parle de soi-esprit, c’est exactement cette culture à venir qui est pensée. Et dans cette grande évolution cosmologique, il y a un motif central qui montre que l'humain, dans son évolution, se détache en fait progressivement de ce vécu spirituel, atteint à son individualité et justement au prix de perdre sa relation immédiate au spirituel. Et dans cette situation nous semble aujourd’hui que l’action spirituelle dans la nature, partout dans le monde, est comme reprise/paralysée et n’est plus accessible à notre conscience, nous avons donc perdu le spirituel, dans notre évolution vers l'individualité. Et cette évolution, culmine dans une certaine mesure dans notre époque de l’âme de conscience, où l’esprit est pleinement aboli/supprimé et nous comme humains sommes, en fait par le chat de l'aiguille de notre propre pensée, invités/priés d'élaborer de nouveau cet accès au spirituel. Nous sommes/serons donc, dans une certaine mesure, libérés de l’influence/l'intervention du spirituel, nous recevons la nécessité comme humain à partir de notre liberté individuelle d'atteindre/de conquérir de nouveau ce spirituel, donc ce mouvement descendant et ascendant dans l'avenir qui est le pendant tout élémentairement de/avec ce motif. Cela est en fait pensé ainsi qu'avec l’évolution de l’âme de conscience, spot justement lier ce spirituel en soi avec une pensée propre, et se relier de soi-même de nouveau au spirituel. Et quand cette recherche réussit de nouveau au tout, cela est alors la qualité de l’époque de culture du soi-esprit. Rudolf Steiner explique qu'ainsi que l’âme de conscience agit/œuvre anti-sociale en ce qu'elle se développe, le soi esprit œuvrera socialement. Dans l’époque de l’âme de conscience l’humain développe de l’antisocial, sur les/des impulsions les plus intérieures de son âme, mais dans cette époque, le soi-esprit, disposée germinativement, il le décrit ainsi qu'encapsulé, est disponible. C'est certes l’avenir, mais cet avenir est déjà disposé germinativement. Et nous préparons dans l’époque précédente, ce tout à fait essentiel à exercer plus loin dans l’évolution de l’humanité qu’il y a du futur déjà disposé qui sera soigné, sera développé, pour poursuivre l’évolution dans l’avenir et ce qui apparaît ici essentiellement quand Rudolf Steiner place sur des questions de science sociale, - vous aurez de nouveau l’impression que j’ai lu Steiner bien sélectivement, quand je montre cette institution, cette structure, que j’ai accentuée - parce que je connais assurément beaucoup d’autres citations qui s’expliquent entièrement autrement que ce que j’ai maintenant tenté de présenter et en fait il y a beaucoup d'endroits où il disait exactement le contraire. Les structures, les institutions, de celles-ci il ne s’agit absolument pas, mais seul l’humain et l’évolution des humains, et alors c’est intéressant, que Rudolf Steiner, dans son agir public pour la tri-articulation sociale est vraiment orienté entièrement sur la question de la structure sociale, d'aller à la tache de former une image essentielle, [57:43] mais dans les conférences pour membres des branches anthroposophiques, il accentue ce futur. Ce futur où justement ces structures ne seront plus du tout de signification.

L'époque de culture du soi-esprit, explique Rudolf Steiner, conduira à un dépassement des instincts anti-sociaux et conduira l’humanité ensemble socialement, le travail des humains sera fourni comme sacrifice, comme sacrifice absolu, pour l’humanité, il régnera une impulsion absolue de fraternité. Ce sont donc des impulsions tout à fait futures qui seront interpellées/abordées. Il explique qu’il n’y aura plus du tout de propriété. Les structures seront pleinement non significatives, et travailler déjà aujourd’hui à ces qualités, Rudolf Steiner y incite, mais cette qualité ne peut pas encore être porteuse de culture en grand dans notre temps actuel. C'est pourquoi l’évolution en direction du soi-esprit peut se passer parce qu 'aux forces antisociales dans l'humain sera justement opposé un contrepoids.

J’aimerais conclure avec une citation de Rudolf Steiner où il place la philosophie de la liberté en rapport avec son œuvre « Les points fondamentaux de la question sociale ». Rudolf Steiner explique : « Comme ma philosophie de la liberté recherche/investigue d’où viennent les force de l’humain à la liberté, ainsi mes points fondamentaux de la question sociale investiguent comment l’organisme social doit être créé afin que l’humain particulier puisse se développer librement. » Donc à cela devient clair, que c’est entièrement décisif, qu'il s'agit du développement de la liberté de l'humain, et Rudolf Steiner accentue que l’impulsion de liberté est en même temps la plus profonde impulsion sociale, mais l'évolution sociale suit l'évolution de la liberté et pas inversement. Car dans la liberté de l'humain repose l'impulsion pour une nouvelle formation de communauté, la formation d'une communauté d'esprits libres, et dans celle que j'ai tout de suite décrite, la grande évolution de l'humain de vraiment arriver à soi dans ce détachement du spirituel et de soi chercher (aufzusuchen) de nouveau le spirituel, nous avons là un parallèle intéressant à ce geste dans le social : c'est la grande évolution croissante qui tombe aussi hors des contextes sociaux, développe quelque chose d'anti social comme condition d'évolution pour sa liberté, mais cet anti-social comme condition pour la liberté s'atteint dans une certaine mesure aussi comme condition pour une nouvelle socialité. C'est donc un point de passage auquel nous devons nous entraîner dans le pendant aux autres humains, pour venir à nous même, pour développer une toute autre qualité sociale à savoir de la liberté de l'humain. Mais nous sommes justement dans l’évolution et nous sommes saisit de l’impulsion à la liberté. Et je comprends ainsi Rudolf Steiner que c’est dans cette évolution supplémentaire que l’anti social va encore croître massivement et que ce sera d’autant plus important de former les rapports sociaux ainsi qu’ils peuvent former ce contrepoids. J’aimerais clore avec cela. Grand merci pour votre attention.